Wreckfest 2 s'apprête à faire un carnage avec son arrivée en accès anticipé sur PC dès le 20 mars 2025.

Toujours développé par Bugbear, ce nouvel opus pousse encore plus loin l'art du carambolage avec un moteur physique entièrement revu, promettant des collisions plus spectaculaires, des dégâts encore plus détaillés et une dose de chaos décuplée.

Au programme : des courses effrénées sur circuits à haute vitesse, des trajectoires infernales à travers des casses automobiles, et des intersections où chaque passage devient un pari risqué. Si l'objectif est d'atteindre la ligne d'arrivée, il n'y a aucune garantie d'y parvenir en un seul morceau. Entre les sauts délirants et les face-à-face avec la circulation, mieux vaut être prêt à encaisser. Et pour ceux qui préfèrent la destruction pure, le mode derby permettra d'éliminer toute notion de fair-play dans un déluge de tôle froissée.

Exit les bolides flambant neufs : ici, on pilote des épaves rafistolées, cabossées, prêtes à tout pour renverser la concurrence. Wreckfest 2 évoluera au fil de l'accès anticipé, avec de nouveaux véhicules et davantage d'options pour façonner la machine de destruction ultime.

Bugbear veut façonner le meilleur jeu de demolition derby jamais conçu, en s'appuyant sur les retours des joueurs dès l'ouverture de l'accès anticipé sur Steam. Rendez-vous le 20 mars pour embarquer dans cette arène de métal hurlant.

Il y a 22 h

Sauber Motorsport poursuit sa transformation en équipe d'usine Audi avec l'ouverture, cette année, d'un centre technique au Royaume-Uni. Cette implantation marque une nouvelle étape clé dans le projet qui verra la structure helvétique devenir l'écurie officielle du constructeur allemand en 2026.

Ce "Sauber Motorsport Technology Centre UK" constituera un troisième site pour l'équipe, en complément du siège de Hinwil, qui reste le cœur des opérations aérodynamiques et d'ingénierie, et de la base moteur Audi à Neuburg, en Allemagne. Avec cette expansion, Sauber entend "étendre [sa] présence et [son] influence dans le paysage mondial de la Formule 1" en s'appuyant sur "le plus grand vivier d'expertise et de talents en sport automobile au monde".

Il faut dire que sept des dix écuries de Formule 1 ont leur base au Royaume-Uni, dans la zone surnommée "Motorsport Valley", qui s'étend des Midlands au sud-est du pays. Un choix logique donc, tant pour la proximité avec les acteurs majeurs de la discipline que pour attirer les ingénieurs et techniciens spécialisés.

"Nous sommes ravis d'établir notre centre technique au Royaume-Uni pour compléter notre site clé de Hinwil, qui continuera de mener nos principales opérations d'ingénierie et connaîtra la plus forte croissance en termes d'effectifs", explique Mattia Binotto, directeur des opérations et directeur technique de Sauber Motorsport. "S'étendre au Royaume-Uni nous permet de rester proches de l'un des écosystèmes du sport automobile les plus dynamiques au monde. Notre vision est de créer un réseau solide et collaboratif entre Hinwil et le Royaume-Uni, afin de stimuler l'innovation et la performance."

Sauber est actuellement en train d'évaluer plusieurs sites potentiels, notamment à Bicester, Silverstone et Milton Keynes, avec l'objectif de rendre le centre opérationnel d'ici l'été. Cette initiative s'inscrit comme "un élément clé de la stratégie à long terme du projet Audi F1 visant à renforcer et à développer ses capacités techniques".

Il y a 20 h

La Formule E introduira une séance d'essais libres réservée aux rookies lors de l'E-Prix de Djeddah, le jeudi 13 février. D'une durée de 40 minutes, cette session sera exclusivement ouverte aux pilotes n'ayant jamais pris part à une course du championnat, leur permettant ainsi d'acquérir une première expérience au volant de la monoplace GEN3 Evo.

Ce test vise à offrir aux talents issus d'autres disciplines du sport automobile un temps de roulage précieux pour se familiariser avec la technologie spécifique de la Formule E, notamment la puissance instantanée des groupes motopropulseurs électriques et les caractéristiques de gestion d'énergie propres à la catégorie. La monoplace GEN3 Evo, qui peut atteindre 100 km/h en seulement 1,82 seconde, représente un défi technique et une opportunité d'adaptation pour ces pilotes.

Les équipes devront désigner leur pilote et attribuer un numéro de course au plus tard sept jours avant l'événement, avec une annonce des participants attendue dans les prochaines semaines. Ce dispositif s'inscrit dans la volonté de la FIA et de la Formule E de renforcer les passerelles entre disciplines et d'accompagner la nouvelle génération de pilotes dans leur progression vers les championnats du monde FIA.

Ce Rookie Free Practice s'ajoute aux initiatives récentes du championnat, notamment le test féminin organisé à Madrid en octobre dernier, et illustre l'engagement continu de la Formule E en faveur d'un accès élargi et plus inclusif au sport automobile de haut niveau.

Il y a 19 h

Pirelli a rapporté que la deuxième séance d'essais pneumatiques en vue de 2026 a débuté aujourd'hui sur le circuit de Barcelone-Catalogne. Après avoir participé aux essais du Paul Ricard la semaine dernière, McLaren F1 Racing poursuivait son travail avec le manufacturier italien, cette fois aux côtés de la Scuderia Ferrari HP, qui faisait sa première apparition dans ce programme.

Trois pilotes titulaires étaient en action ce mardi, avec Lewis Hamilton et Charles Leclerc partageant une SF-24 modifiée, tandis que Lando Norris était au volant de la MCL60 spécialement adaptée aux exigences des essais du manufacturier unique du Championnat du monde de Formule 1. Contrairement aux tests du Castellet axés sur les gommes intermédiaires et "maxi" pluie, cette session était dédiée aux pneus slicks, avec différentes combinaisons de structures et de composés testées. Le spectre couvrait les gommes les plus dures de la gamme, du C1 au C3, particulièrement adaptées aux sollicitations du tracé catalan.

La journée s'est conclue avec un total de 332 tours bouclés : Hamilton en a couvert 87 avec un meilleur chrono en 1:15.930, Leclerc en a réalisé 86 avec un meilleur temps en 1:16.060, tandis que Norris a accumulé 159 tours, signant son meilleur chrono en 1:15.215.

Les essais se poursuivront demain avec Oscar Piastri prenant le relais chez McLaren, tandis que Leclerc et Hamilton se partageront une nouvelle fois la Ferrari, le Monégasque en piste le matin et le Britannique l'après-midi.

Il y a 18 h

La première séance d'essais de la saison, immortalisée par Morgan Mathurin pour Pirelli, dédiée aux pneus pluie de 2026 s'est achevée dans l'après-midi du 30 janvier sur le circuit du Castellet. L'écurie McLaren était seule en piste pour ces tests menés sur deux jours, consacrés aux gommes intermédiaires et "maxi" pluie qui, en 2026, conserveront des jantes de 18 pouces mais avec une largeur et un diamètre extérieur légèrement réduits à l'avant comme à l'arrière.

Les conditions de piste ont été particulièrement exigeantes lors de la première journée, marquée par des températures extrêmement basses atteignant -2°C par endroits, rendant difficile l'accumulation de tours en matinée. Oscar Piastri, au volant de la MCL60, a cependant pu rattraper le programme l'après-midi et terminer avec un total de 120 tours, signant un chrono en 1:07.008. Le lendemain, Lando Norris a pris le relais avec 123 tours effectués et une meilleure marque en 1:07.956.

Les monoplaces ont évolué sur la variante 2A du tracé varois, longue de 3,463 km. Au total, 840 kilomètres ont été parcourus sur piste humide, la surface ayant été arrosée artificiellement pour garantir des conditions constantes et permettre des analyses précises sur les différents prototypes testés.

"Cette première séance de 2025 s'est révélée très utile," a commenté Mario Isola, directeur de Pirelli Motorsport. "Les essais sur piste mouillée sont toujours un défi, car il est difficile d'obtenir des conditions parfaitement reproductibles. Mais sur ces deux journées, nous avons collecté de nombreuses données qui seront cruciales pour définir les pneus intermédiaires et pluie extrême de 2026."

Le développement se poursuit rapidement pour Pirelli, avec deux nouvelles séances programmées en Espagne dans les semaines à venir. Les 4 et 5 février, Ferrari et McLaren seront en piste à Barcelone pour tester les gommes slicks, avant qu'Alpine, McLaren et Mercedes ne prennent le relais les 12 et 13 février à Jerez de la Frontera.

Il y a 18 h

Zhou Guanyu fait son retour à Maranello en tant que pilote de réserve de la Scuderia Ferrari HP aux côtés d'Antonio Giovinazzi, reconduit dans ce rôle. Pour le pilote chinois, il s'agit d'un retour aux sources puisqu'il a fait partie de la Ferrari Driver Academy entre 2015 et 2018, avant de poursuivre sa carrière en monoplace.

Premier pilote chinois à avoir couru en Formule 1, Zhou a disputé 68 Grands Prix avec Alfa Romeo puis Sauber entre 2022 et 2024, inscrivant 16 points et signant à deux reprises le meilleur tour en course. L'an dernier, il faisait équipe avec Valtteri Bottas, qui est désormais pilote de réserve chez Mercedes. Rappelons que Zhou et Bottas ont été remplacés par Bortoleto et Hülkenberg.

Né à Shanghai le 30 mai 1999, Zhou a rejoint la Ferrari Driver Academy en 2015 à l'issue de sa carrière en karting. Durant ses années maranelliennes, il a évolué en Formule 4 puis en Formule 3 avant de quitter la structure fin 2018 pour poursuivre son parcours en Formule 2, où il a décroché cinq victoires et vingt podiums en trois saisons avant d'accéder à la F1.

Antonio Giovinazzi, pour sa part, poursuit son engagement avec Ferrari, qu'il représente en tant que pilote de réserve depuis 2017. En parallèle, l'Italien continuera de défendre les couleurs de la marque en Championnat du Monde d'Endurance, où il pilotera la Ferrari 499P n°51 avec laquelle il a remporté les 24 Heures du Mans en 2023.

Il y a 3 h

Pourchaire quitte la filière Sauber

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Formule 2

Après des débuts prometteurs au sein de la filière Sauber, Théo Pourchaire quitte aujourd'hui le giron de l'équipe suisse. Malgré un titre de champion de Formule 2 décroché en 2023, le jeune Français n'aura jamais obtenu cette fameuse promotion tant espérée en Formule 1. La filière Sauber a une nouvelle fois montré ses limites dans l'accession à l'élite.

Rappelons que c'est finalement du côté de l'Endurance que s'écrit le nouveau chapitre de son parcours. Après avoir pris part au Rookie Test de Bahreïn au lendemain de la finale WEC 2024, Théo Pourchaire a su séduire les décideurs de Peugeot. Il était, avec son compatriote Clément Novalak, l'un des candidats pour cette fameuse "septième place" au sein de la marque au lion, qui dispose déjà de six titulaires. Désormais pilote d'essai et de développement, Pourchaire travaillera à la mise au point de la 9X8 tout au long de la saison 2025.

Si la trajectoire du Français ne l'a pas conduit dans un baquet de Formule 1, son parcours illustre le chemin sinueux des jeunes talents au sortir des formules de promotion. Le salut de Pourchaire viendra sans doute de l'Endurance, et c'est peut-être "le pire" que l'on puisse lui souhaiter.

Par ailleurs, Zane Maloney, lui aussi issu de cette académie, n'a pas non plus trouvé son chemin vers la F1, malgré des résultats solides en F2 (dont un doublé Sprint-Feature à Bahreïn) et un rôle de réserviste chez Sauber. C'est finalement en Formule E, au sein de Lola Yamaha ABT, que le Barbadien va tenter de donner un nouvel élan à sa carrière.

Quant à Carrie Schreiner, sélectionnée pour représenter l'équipe en F1 Academy, elle n'a pas démérité, multipliant les programmes annexes (British F4, Nürburgring) et gravissant les échelons avec détermination. Pourtant, son avenir s'écrira sous une autre forme, celle de l'endurance et du rôle d'ambassadrice de l'équipe, davantage symbolique que sportif.