Après des débuts prometteurs au sein de la filière Sauber, Théo Pourchaire quitte aujourd'hui le giron de l'équipe suisse. Malgré un titre de champion de Formule 2 décroché en 2023, le jeune Français n'aura jamais obtenu cette fameuse promotion tant espérée en Formule 1. La filière Sauber a une nouvelle fois montré ses limites dans l'accession à l'élite.
Rappelons que c'est finalement du côté de l'Endurance que s'écrit le nouveau chapitre de son parcours. Après avoir pris part au Rookie Test de Bahreïn au lendemain de la finale WEC 2024, Théo Pourchaire a su séduire les décideurs de Peugeot. Il était, avec son compatriote Clément Novalak, l'un des candidats pour cette fameuse "septième place" au sein de la marque au lion, qui dispose déjà de six titulaires. Désormais pilote d'essai et de développement, Pourchaire travaillera à la mise au point de la 9X8 tout au long de la saison 2025.
Si la trajectoire du Français ne l'a pas conduit dans un baquet de Formule 1, son parcours illustre le chemin sinueux des jeunes talents au sortir des formules de promotion. Le salut de Pourchaire viendra sans doute de l'Endurance, et c'est peut-être "le pire" que l'on puisse lui souhaiter.
Par ailleurs, Zane Maloney, lui aussi issu de cette académie, n'a pas non plus trouvé son chemin vers la F1, malgré des résultats solides en F2 (dont un doublé Sprint-Feature à Bahreïn) et un rôle de réserviste chez Sauber. C'est finalement en Formule E, au sein de Lola Yamaha ABT, que le Barbadien va tenter de donner un nouvel élan à sa carrière.
Quant à Carrie Schreiner, sélectionnée pour représenter l'équipe en F1 Academy, elle n'a pas démérité, multipliant les programmes annexes (British F4, Nürburgring) et gravissant les échelons avec détermination. Pourtant, son avenir s'écrira sous une autre forme, celle de l'endurance et du rôle d'ambassadrice de l'équipe, davantage symbolique que sportif.