Deuxième des qualifications derrière Oscar Piastri, Max Verstappen a salué une bonne journée dans l'ensemble, malgré des pneus tendres C6 jugés trop fragiles. "Tout se passait très bien, mais ce composé le plus tendre est très difficile à faire durer sur tout le tour. Le premier secteur était bon, puis les pneus ont commencé à se dégrader, petit à petit."

Le Néerlandais a relevé la performance de George Russell sur pneus mediums pour illustrer son propos : "C'était sympa à piloter, mais George a fait son tour avec les mediums, donc peut-être que les tendres étaient un peu trop tendres pour ce circuit. En tout cas, pour nous, c'était plus difficile d'en tirer le maximum. Je me sentais mieux avec les mediums."

Verstappen garde cependant les yeux rivés sur le Grand Prix : "La course, c'est demain, c'est là qu'on marque les points, donc c'est là-dessus qu'on doit se concentrer. Mais je pense que c'était une très bonne journée pour nous."

Quant à ses chances de victoire face à Piastri, il espère un meilleur comportement en course que lors du dernier Grand Prix : "La dernière course, il n'y a pas vraiment eu de bagarre. J'espère qu'on aura un peu plus de rythme, une voiture plus stable, et qu'on pourra mieux gérer les pneus."

Il y a 23 h

Oscar Piastri s'est offert la pole position à Imola au terme d'une séance marquée par les drapeaux rouges et les incertitudes liées aux pneus C6. "C'était une session très difficile, avec tous les retards, les drapeaux rouges. Et puis les pneus… Ils ont été très compliqués aujourd'hui. Hier, tout le monde pensait que le C6 n'était pas si mal, et aujourd'hui, c'était un vrai mystère."

Le pilote McLaren a salué le travail de son équipe, qui a su faire évoluer les réglages dans la bonne direction : "L'équipe a fait un excellent boulot pour mettre la voiture dans une bonne fenêtre. On a testé plusieurs choses ce week-end, et on a réussi à la placer au bon endroit pour les qualifs."

Concernant son dernier tour, l'Australien a dû composer avec du trafic : "Le tour était bon. J'avais environ quatre voitures dans le dernier virage, ce qui n'a pas aidé, mais ça a suffi. Donc je suis très content de mon travail et impatient d'être à demain."

Lancé en premier sur la piste en Q3, il reconnaît que la situation n'était pas idéale, mais en a tiré parti : "Je n'étais pas ravi d'être le premier en piste, mais j'avais eu un gros écart au tour précédent, donc ça n'a pas changé grand-chose pour moi. On perd le bénéfice de l'aspiration, mais on évite l'air sale. Ça m'a un peu aidé, je pense. On avait assez de rythme pour faire ça et s'y tenir, et c'est ce qu'on a fait. L'équipe a parfaitement exécuté ce plan."

Il y a 23 h

Franco Colapinto a écopé d'une pénalité d'une place sur la grille de départ du Grand Prix d'Émilie-Romagne 2025, à la suite d'un non-respect des consignes du directeur de course lors de la Q1. Après le drapeau rouge provoqué par le crash de Tsunoda, l'Argentin a pénétré dans la voie rapide des stands avant que l'heure de reprise officielle de la séance ne soit confirmée.

Entendu par les commissaires avec un représentant d'Alpine, Colapinto a expliqué qu'il avait mal interprété un message radio lui demandant simplement d'avancer sans s'engager complètement. Une fois la voiture entrée dans la voie rapide, l'équipe lui a demandé de continuer, estimant qu'il était trop tard pour faire marche arrière.

Les commissaires ont reconnu qu'aucun avantage sportif n'avait été obtenu, la séance venant à peine de redémarrer. Ils ont toutefois estimé qu'une sanction s'imposait malgré le caractère involontaire de l'infraction, et ont infligé une pénalité d'une position sur la grille. Colapinto, qui avait signé le 15e temps, reculera donc d'un rang pour s'élancer 16e.

Il y a 23 h

Avec un grip mécanique élevé mais un tracé étroit où dépasser reste un casse-tête, Imola demeure un circuit où la position en piste prime sur la pure performance pneumatique. Poleman pour la première fois sur le petit circuit italien, Oscar Piastri a donc en main la meilleure des cartes stratégiques : un plan médian vers la victoire, basé sur un arrêt unique.

Comme en 2024, le scénario privilégié reste le médium-dur, avec une fenêtre idéale resserrée autour des tours 19 à 25. C'est là que les leaders devraient plonger aux stands, sauf en cas de Safety Car. L'an passé, Verstappen, Norris et Leclerc l'avaient emporté avec cette approche, et rien n'indique qu'elle sera rendue caduque malgré le passage à une gamme plus tendre cette saison (C4-C5-C6).

Mais attention : cette souplesse pourrait piéger les excès d'optimisme. En cas de surchauffe ou de trafic, une deuxième neutralisation pourrait rendre viable une stratégie à deux arrêts. Pirelli estime un écart de seulement deux à trois secondes entre un médium-dur et un médium-dur-dur, mais avec 27 secondes perdues au stand, le pari semble risqué à moins d'un scénario mouvementé.

Dans le peloton, certains pourraient tenter l'inverse : un départ en durs pour aller loin (jusqu'au tour 44 idéalement) et chausser les médiums en profitant d'une neutralisation. Les Ferrari, Tsunoda ou Antonelli ont les profils pour y penser, d'autant qu'ils partent plus loin sur la grille. À l'image de Pérez en 2024, ce genre de stratégie peut se révéler payante en cas de course hachée.

Enfin, une inconnue météorologique subsiste. Si la pluie semble improbable, des averses localisées ne sont pas à exclure. Et avec un vent en rafales annoncé jusqu'à 35 km/h, Imola pourrait à nouveau surprendre. Les stratèges, eux, devront rester souples… et opportunistes.

Il y a 7 h

Yuki Tsunoda devra s'élancer depuis la voie des stands au Grand Prix d'Émilie-Romagne 2025. À la suite d'un changement de cellule de survie sur sa Red Bull RB21 n°22, l'équipe a reconstruit la monoplace avec plusieurs éléments de spécification différente. Conformément à l'article 40.9 a) du règlement sportif, cela entraîne automatiquement un départ depuis les stands.

Par ailleurs, le Japonais a dépassé le quota autorisé pour deux composants : il utilise désormais un troisième exemplaire de batterie (energy store) et d'électronique de contrôle (CE), alors que seuls deux sont autorisés sur l'ensemble de la saison. Les autres éléments remplacés (ICE, turbo, MGU-H, MGU-K, échappement) restent dans les limites du règlement. Le rapport technique a été validé par les commissaires et la feuille de déclaration a bien été soumise ce matin par Red Bull Racing.

Il y a 7 h

La FIA a publié la grille de départ définitive du Grand Prix d'Emilie-Romagne 2025. Imola verra donc Piastri en tête devant Verstappen et Russell, Norris complétant la deuxième ligne.

Au niveau des pénalisés, Tsunoda démarrera de la voie des stands. Et Colapinto se voit rétrograder d'une place, de la P15 à la P16 (si chère à Pérez fut un temps).

Il y a 5 h

Interrogé par Sky Sports sur l'éventualité d'un ordre d'équipe après la voiture de sécurité, Andrea Stella a confirmé que McLaren avait envisagé de demander à Oscar Piastri de laisser passer Lando Norris, avant de privilégier une approche plus équitable entre ses deux pilotes.

"C'est une chose à laquelle nous avons clairement pensé" a-t-il reconnu. "Nous voulions qu'Oscar ait sa propre chance au redémarrage. Donc, selon notre logique, si Lando était capable de dépasser Max, il aurait dû pouvoir dépasser Oscar assez facilement, étant donné que ce dernier était avec des pneus assez usés."

À défaut de consigne claire, McLaren s'en est remis à la performance pure. Norris a finalement pris le dessus sans incident. "En réalité, si l'écart de rythme était suffisant, les choses se seraient réglées naturellement. Nous sommes satisfaits de la manière dont les choses se sont déroulées."

Et de conclure en soulignant la prestation collective : "Les deux pilotes ont apporté un très bon résultat à l'équipe."

Il y a 1 h

Deuxième à l'arrivée du Grand Prix d'Émilie-Romagne, Lando Norris a reconnu que la course n'avait pas été simple face à une Red Bull une nouvelle fois très solide. S'il a réussi à dépasser son coéquipier dans les derniers tours, le Britannique n'a jamais pu menacer Max Verstappen sur le circuit d'Imola.

"C'était une course longue. Pas facile de dépasser, mais on a fait ce qu'on a pu. Max a fait une bonne course et nous n'avons pas pu suivre."

"On a eu une belle petite bagarre à la fin entre Oscar et moi, c'était tendu mais toujours fun."

"Une bonne course. Pour nous, en tant qu'équipe, faire deuxième et troisième c'est super. Bien sûr, on aimerait être là-haut à se battre contre Max, mais ils étaient trop forts pour nous aujourd'hui."

Interrogé plus tard par Sky Sports sur l'absence de consignes données à Piastri après la Safety Car, Norris a confirmé qu'il n'en attendait pas nécessairement.

"J'étais sur de meilleurs pneus, mais je ne m'attendais à rien. C'était quand même un duel difficile. On était proches au premier virage. C'est comme ça que ça doit se passer, évidemment."

"Je perds du temps à cause de ça, et lui aussi, mais c'est ce qu'on doit faire si on veut se battre pour un championnat."

"Si on essaie de rendre quelqu'un heureux, l'autre sera mécontent, donc c'est comme ça."

"Je pense qu'on a bien géré la situation, et que l'équipe a fait du bon travail."

Il y a 1 h

Oscar Piastri n'a pas converti sa pole en victoire ce dimanche à Imola. Surpris dès le départ par Max Verstappen, l'Australien a reconnu avoir commis une erreur en abordant Tamburello : "J'ai freiné trop tôt. C'était aussi une belle manœuvre de Max. C'est évidemment décevant, mais on a aussi pris quelques mauvaises décisions ensuite."

Déjà relégué derrière la Red Bull, Piastri a tenté un arrêt anticipé au 14e tour pour chausser les pneus durs, mais le pari s'est retourné contre lui. "Ce n'était clairement pas notre meilleur dimanche. Il y a pas mal de choses à revoir. Bravo à Max et à Red Bull. Ils ont fait du bon boulot et ils avaient le rythme aujourd'hui."

Le timing de la VSC, déclenché par l'abandon d'Esteban Ocon, a également joué contre lui. Verstappen et Norris ont pu s'arrêter sans perte majeure, tandis que Piastri n'avait plus de train neuf pour s'aligner sur la même stratégie : "La VSC est tombée parfaitement pour Max et Lando. J'avais déjà utilisé mes deux trains de pneus durs, donc la relance était vraiment difficile."

Dans les derniers tours, il a tenté de défendre face à Norris, mais n'a pas pu résister. "J'ai fait de mon mieux pour garder la deuxième place mais je n'avais plus assez d'adhérence." Et de revenir sur ce duel fratricide : "J'ai essayé de tenir, mais je manquais clairement de grip. Je savais qu'il finirait par passer, c'était inévitable. Mais je n'allais pas me laisser faire sans me battre."

Oscar Piastri est néanmoins dans une série de, désormais, six podiums consécutifs. Espérons que Monaco lui soit bénéfique.

Il y a 1 h

Sixième à l'arrivée du Grand Prix d'Émilie-Romagne, Charles Leclerc a livré une prestation très engagée dans le peloton, avec notamment des duels musclés face à Pierre Gasly et Alex Albon. Frustré par sa 11e place sur la grille, le pilote Ferrari a expliqué à Sky Sports avoir été contraint de prendre des risques pour tenter de sauver son week-end.

"Je le disais avant la course : c'est l'un de ces Grands Prix où il faut rouler avec le cœur et sortir un peu les coudes."

"Dans ces conditions, on est très souvent à la limite, parfois un peu au-delà."

Conscient du contexte difficile pour Ferrari, Leclerc n'a pas cherché à masquer sa frustration : "Quand on part onzième, en tant que pilote, je ne peux pas accepter la situation dans laquelle on se trouve."

Interrogé sur ses affrontements en piste, il a écarté toute responsabilité dans la manœuvre avec Pierre Gasly : "J'ai pris des risques. Mais avec Pierre, je ne pense pas avoir dépassé la limite ni être en faute. C'était un incident de course". Une analyse qui rejoint d'ailleurs celle du pilote Alpine lui-même, qui a reconnu s'être mal repositionné hors trajectoire en voulant lui laisser de la place.

Sur sa défense rugueuse face à Albon, Leclerc a été plus nuancé : "Avec Alex, c'était clairement à la limite, c'est certain." Dans une autre intervention, il a précisé qu'il s'était contenté d'exploiter les règles telles qu'elles sont écrites, admettant que ce n'est pas forcément beau à voir, mais que c'est ce qu'il faut faire dans ce genre de course.

Il y a 1 h

Max Verstappen a remporté une victoire sans bavure au Grand Prix d'Émilie-Romagne, sa deuxième de la saison, en s'imposant dès le départ face à Oscar Piastri. Le Néerlandais a ensuite déroulé sa course en tête, maîtrisant parfaitement les deux neutralisations et profitant d'une Red Bull nettement plus compétitive que vendredi.

"Le départ n'a pas été particulièrement bon, mais j'étais sur la trajectoire extérieure, la ligne normale, alors je me suis dit ‘je vais tenter de plonger à l'extérieur' — et ça a très bien marché."

Grâce à ce dépassement, Verstappen a pu imprimer son rythme : "Ça a libéré notre potentiel, car une fois en tête, la voiture était bonne. Je pouvais gérer mes pneus."

Il a souligné les progrès réalisés en seulement 48 heures : "Grosse amélioration par rapport à vendredi, et je suis très content de ça."

Le timing du VSC, déclenché au 29e tour, a joué en sa faveur : "Le VSC est tombé au bon moment pour rentrer aux stands. Même après ça, en pneus durs, on avait un bon rythme. Puis il y a eu la Safety Car, donc tout le peloton s'est regroupé. Mais à la relance, on a bien géré les choses et on a ramené la victoire."

Verstappen a salué le travail collectif dans un week-end important pour Red Bull : "Je suis incroyablement fier de tout le monde. C'était une semaine très importante pour nous. La voiture a très bien fonctionné. Et l'exécution de la course, le moment choisi pour les arrêts comme les arrêts eux-mêmes, tout a été très bien fait."

À la radio, Christian Horner n'a pas manqué de souligner la symbolique de cette victoire : "Waouh Max. 400 Grands Prix et tu gagnes celui-là. Superbe course, superbe week-end. Tu as vraiment dominé."

Ce à quoi Verstappen a répondu : "Super week-end. Exécution parfaite dans tous les domaines. Merci beaucoup, et pour notre 400e course ! Un samedi et un dimanche très solides. C'est mérité. Beau boulot."

Interrogé par Sky Sports, Horner est revenu sur le dépassement clé du premier virage : "Ce virage 1, c'était à quitte ou double. Oscar a été correct, il lui a laissé la place, mais Max venait de loin et il s'est engagé complètement. C'est ça qui a tout déclenché. On ne l'a plus revu ensuite. Il est incroyablement décisif. Il est juste exceptionnel dans ces situations."

Le directeur de Red Bull a par ailleurs clarifié les priorités : "J'ai toujours dit que ce championnat est un marathon. On est à la septième course et on en a gagné deux. Ce qui compte, c'est la position à la fin. Il faut rester dans le rythme pendant cette phase. On retrouve notre forme. Le week-end prochain, ce sera un défi complètement différent, et il y aura ensuite un changement de règlement." Et de conclure sans ambiguïté : "Notre priorité totale, c'est le championnat pilotes. On a un numéro 1 très clair dans l'équipe, et c'est là que se concentre notre objectif."

Il y a 1 h

Parti 12e sur la grille, Lewis Hamilton a conclu son Grand Prix d'Émilie-Romagne à la quatrième place, au terme d'une course qu'il juge globalement réussie, autant sur le plan personnel que collectif. Le Britannique s'est montré agréablement surpris par la compétitivité retrouvée de sa Ferrari à Imola.

"Je ne m'attendais vraiment pas à finir quatrième aujourd'hui", a-t-il avoué sur Sky Sports.

"Je ne savais pas jusqu'où on pourrait remonter, vu notre position de départ, mais la voiture a vraiment été excellente. L'équipe a fait un travail fantastique sur la stratégie, tout a été parfait."

Hamilton a tenu à souligner la qualité des échanges avec son ingénieur Riccardo Adami : "Je pense qu'on progresse petit à petit, et je trouve que Riccardo et moi avons fait un super boulot en termes de communication."

"J'étais calme, donc je pense qu'il l'était aussi, et toute l'équipe a gardé son calme pour exécuter la stratégie. Les arrêts aux stands ont aussi été parfaits."

À l'arrivée, le septuple champion du monde regrettait presque de ne pas avoir eu quelques tours de plus : "Dans l'ensemble, c'était super. J'espérais quelques tours supplémentaires. Évidemment, la Safety Car nous en a privés, sinon on aurait peut-être pu se battre pour le podium."

Il y a 1 h

Charles Leclerc était sous enquête après sa défense musclée sur Alex Albon à la chicane de Tamburello, jugée potentiellement hors limites par la direction de course. Les commissaires ont examiné l'incident et décidé de ne pas infliger de sanction, notamment en raison du comportement du pilote Ferrari juste après l'action.

Selon le rapport officiel, Leclerc aurait forcé Albon à sortir de la piste à la sortie du virage 2, en possible infraction à l'article 2 b) du Chapitre IV de l'Annexe L du Code Sportif International. Après examen des données GPS, des caméras embarquées, de la vidéo et des chronos, les commissaires ont toutefois précisé que "le pilote de la voiture 16 a volontairement rendu la position avant la fin de l'enquête, afin d'atténuer l'infraction alléguée."

Cette restitution immédiate de place a conduit les commissaires à classer l'affaire sans suite : "Dans ces circonstances, aucune autre action n'a été entreprise." Une décision conforme au règlement, qui encourage les pilotes à corriger d'eux-mêmes une manœuvre limite, à condition que cela soit fait rapidement et sans ambiguïté.

Leclerc, qui avait reconnu que cette manœuvre se situait "clairement à la limite", en ressort donc sans pénalité, mais avec un rappel implicite sur l'équilibre entre agressivité et respect des limites du règlement sportif.

Il y a 1 h

S'équiper pour assister à un Grand Prix de F1

18/06/2018 Formule 1

S'équiper pour assister à un Grand Prix de F1

Aller sur un circuit en tant que spectateur c'est vivre une expérience unique. Que faire et que prendre pour passer des moments parfaits ? Suivez le guide.

Le Grand Prix de France, c'est dans une poignée de jours [article écrit en 2018...] ! Si c'est votre premier Grand Prix, il est encore temps de faire un point sur votre sac à dos. Si vous êtes un régulier des circuits, il est toujours bon de checker votre équipement avant le(s) grand(s) jour(s). Nous allons passer en revue ce qu'il faut pour être bien équiper pour un Grand Prix.

Vêtements

Vous avez quelques ennemis à prendre en considération avant toute chose :

  • Le soleil.
  • La chaleur.
  • Le froid.
  • La pluie.

Pourquoi distinguer soleil et chaleur ou froid et pluie ? Il peut faire chaud sans soleil, il peut faire froid sans pluie et etc.

Soleil

Soleil circuit

Le soleil est votre ami pour passer un week-end au sec mais il va vous faire cuire sur place et vous rentrerez chez vous en ressemblant à une écrevisse plongée vivante dans une casserole. Pensez aussi que même s'il est caché, les UV passent et vous risquez quand même les coups de soleil.

Anecdote concernant mon Grand Prix de Monaco 2018, je suis allé jeudi en tee-shirt et avec une casquette... Le soleil a tourné et je me suis retrouvé avec un coup de soleil à chaque oreille, dans la nuque (le cou, pas le cul) et sur les bras... Les jours suivants j'étais en chemise à manches longues, col relevé façon Eric Cantona quand le soleil tapait par derrière, manches abaissées pour éviter d'exposer à nouveau mes bras ou manches retroussées pour profiter de la brise. Et j'avais un chapeau... ridicule mais j'avais un chapeau pour protéger mes oreilles.

Solutions contre le soleil

Contre le soleil

Déjà, préférez les vêtements avec des couleurs claires ! Elle est belle votre casquette Pirelli brodée ou pas à votre nom, mais elle est noire... Il est superbe votre tee-shirt Renault Sport mais en ayant opté pour la version noire, vous allez subir les affres des rayons solaires.

L'idéal est de se vêtir avec des vêtements très légers, type lin, et qui couvrent à la demande. Comme écrit précédemment, une chemise très (très, j'insiste) légère est l'idéal. Idem pour le pantalon, ne mettez pas un short (sauf si vous êtes poilus comme feu Demis Roussos) et préférez un pantalon clair et très léger, pas un jean épais et foncé ou un pantalon en velours.

Prévoyez un couvre-chef. Une casquette peut suffire mais comme énoncé précédemment : pensez à vos oreilles. C'est ainsi que le bob de camping Pastis 51 de pépé ou le chapeau en paille du spectacle Buffalo Bill de Disneyland peuvent enfin être réutilisés ! En tout cas, prenez quelque chose qui peut se ranger facilement et que vous n'aurez pas peur d'abîmer.

Prenez de la crème solaire ! Usez de cette crème blanche sur toutes les parties exposées ! Surtout, si vous avez opté, malgré les avertissements ci-dessus, pour un ensemble débardeur moule-bite comme votre idole Patrick Chirac.

C'est le moment de la jouer Enzo Ferrari ! Munissez-vous de lunettes de soleil ! Après 8 heures de soleil dans les mirettes, on vous demandera si vous avez la myxomatose ou si vous avez vu rouler autre chose que des voitures. Sans parler que froncer les sourcils toute une journée, c'est fatigant.

La chaleur

Chaleur Circuit

Si vous êtes sur des tribunes à l'air libre, et donc sans ombre et en plein soleil, et qu'il n'y a pas un brin d'air, vous allez morfler. Rester du matin au soir sur les gradins avec une chaleur estivale, vous allez être très fatigué le soir, sans parler de la transpiration en journée.

Solutions contre la chaleur

Lutter contre la chaleur

On applique les mêmes solutions vestimentaires qu'avec le soleil : vêtements légers, facilement retroussables et de couleurs claires !

Outre les vêtements, prévoyez une bouteille d'eau qui pourra vous servir à vous désaltérer et à humidifier vos vêtements.

Si vous avez un petit ventilateur à main voire l'éventail de Mémé, prenez ! Solution de repli : s'éventer avec le programme que vous aurez précieusement acheté sur place.

Le froid

Froid circuit

Même fin juin, vous n'êtes pas à l'abri d'un caprice météo ! Vous partez le matin en short, tout guilleret, et une fois sur les gradins, chape de nuage, vents forts et hop, la température chute brusquement. Je me suis déjà retrouvé à Monaco (fin mai) avec un soleil de plomb le matin et des conditions glaciales l'après-midi, à me peler le jonc (comme au baillis du Limousin, qu'on a fendu un beau matin, qu'on a pendu… avec ses tripes !) et à grelotter en plein "glamour" monégasque. Seule solution : acheter un sweatshirt dans les parages... et ils sont vendus à prix d'or !

Solutions contre le froid

Jules Bianchi manteau

Prévoir un vêtement supplémentaire type sweat shirt, hoodie, veste ou un imperméable (cf. le point suivant). N'amenez pas non plus la doudoune... sauf si c'est Spa et que de la neige est prévue.

La pluie

Pluie circuit

Chaud ou froid, hiver comme été, si la pluie a décidé de s'inviter, vous allez être trempés. Si vous avez la chance d'avoir une tribune couverte, vous êtes assez peu touché par cette condition mais bon... vous n'êtes pas à l'abri d'un vent quasi horizontal ou d'avoir le seul siège où une fuite du toit déverse ses torrents d'eau.

"Je suis malin, j'ai un parapluie ultra compact moi et aux couleurs de la Scuderia !" OK ! Déjà quand tu l'ouvres, les gens derrière ne voient plus rien donc tu risques de recevoir des verres en plastique (pleins) et des tomates (les tranches dans les pan bagnats). Autre issue possible pour votre parapluie : que le service d'ordre présent en tribune vous demande de le replier (déjà vu à Monaco).

Solutions contre la pluie

Poncho de pluie

Si vous avez prix un imper léger pour vous protéger du froid, il devrait suffire pour la pluie. Si vous n'avez pas ça, prenez un poncho façon Disneyland (vendus chers sur place) ou... un sac poubelle style 100 L que vous aurez troué préalablement pour y passer votre visage. Attention, ne vous étouffez pas avec... Au Rupteur décline toute responsabilité en cas d'asphyxie !

En parlant de sac poubelle, amenez-en pour vos possessions. Votre sac est peut-être imperméable le temps d'aller de la voiture à votre boulot/école mais pendant une journée complète, il risque de vite prendre l'eau ! Si vous avez des vêtements, vous êtes bons pour la jouer Koh Lanta le soir en pendant vos vêtements à des branches mais si vous avez un appareil photo ou tout autre élément électronique non étanche, vous allez pleurer. Du coup si quelques gouttes se font ressentir, vous dégainez votre sac poubelle, vous glissez votre sac dedans et on n'en parle plus. La pluie s'échappe ? Vous repliez soigneusement votre plastique et le ranger ou le balancer.

Sac poubelle F1

Le sac poubelle peut également vous permettre d'avoir les fesses au sec si jamais il a plu avant votre arrivée. Soit vous avez de quoi essuyer, soit vous mettez un sac en plastique à l'endroit où vous poserez vos fesses et c'est partie pour une journée au sec.

Logistique pure et simple

Remplir le sac

Hamilton sac à dos

Ce qu'il vous faudra dans votre sac et n'ayons pas peur des répétitions :

  • 2 voire 3 sacs poubelles, pour les raisons pluviales ci-dessus. Ils protégeront aussi d'éventuels posters signés et autres éléments fragiles.
  • Mouchoirs. Si vous avez le nez qui coule, si vous devez aller aux toilettes derrière un buisson, si on vous renverse une boisson dessus, pour éponger la sueur...
  • Bouchons d'oreilles. A mon sens inutile mais sait-on jamais, une exposition continue au bruit peut vous rendre hyper sensible.
  • Une bouteille d'eau. Boire et se rafraîchir.
  • De l'argent liquide. Dans les tribunes et les petits stands, il y a de grandes chances qu'on ne prenne pas votre AMEX Black Centurion, votre VISA platine ou votre carte Pass Carrefour.
  • Vos billets !!! Arriver devant l'entrée du circuit et avoir sa femme ou sa mère qui vous envoie "T'as oublié ton pass sur la table de nuit." est la raison principale de suicide chez les fans de F1. Alternative : avoir la version électronique sur le smartphone... s'il y a du réseau dans le coin voulu, alors soyons précautionneux en faisant une copie locale.

Pensez léger et compact. Le sac à dos, il n'aura pas des masses de place dans les tribunes et se le porter toute la journée, c'est contraignant.

Se rendre sur place et comment agir une fois sur place

Se rendre au circuit

Comme rappelé régulièrement, il est impératif de se rendre au plus tôt sur les lieux. Je vous donne deux raisons à ça :

  • Routes bloquées/fermées voire saturées ! Vous n'êtes pas à l'abri d'une décision municipale, d'un accident voire d'un mouvement de foule. Prévoyez large ! Quitte à la jouer The Grand Tour et laisser les retardataires derrière : ils sont grands et n'avaient qu'à être à l'heure.
  • Le monde. "Ca commence à 9 h, on a des places numérotées, on est large à 8 h 30 !" Sauf que tout le monde se dit ça et avec les nombreux barrages (contrôle de ticket, sécurité) sur votre chemin, vous allez perdre un temps fou là-dedans et aurez raté une bonne demie-heure de séance.

Ne parlons même pas de la notion de parking aux abords d'un circuit, c'est généralement mal géré, complet ou lointain voire inexistant. Ne comptez dessus que si vous connaissez les lieux ou avez une place bien définie... et encore.

Une fois dans l'enceinte, c'est pareil ! Vous partez manger et vous avez deux heures à tuer... autant se poser peinards. Que nenni ! Faites le minimum vital (nourriture, boisson, toilettes) et revenez à vos places ! Si vous arrivez 10 minutes avant une séance, vous risquez d'être immobilisé dans une file d'attente avant fouille de sac plutôt que d'être en train d'acclamer votre pilote préféré. Monaco cette année, 4 agents de sécurité sur deux files pour filtrer tous les gens de la grande tribune... Imaginez le goulet d'étranglement.

Rappel bête mais dont j'ai pu voir les conséquences : ne jetez pas votre billet et gardez précieusement la contre-marque qu'on pourrait vous donner à la sortie entre deux séances. Sinon vous serez bon pour devoir vous expliquer et compagnie avec des gens qui ont pour ordre et travail de ne pas vous laisser rentrer. Le billet se garde donc jusqu'à la fin voire trônera dans un cadre sur votre mur.

Repas et WC

Manger circuit

Soit vous préparez vos repas en avance, soit vous les prenez sur place. Sur place, c'est cher et de qualité inégale. C'est aussi selon votre budget et les infrastructures : restaurant, vendeur ambulant, stands.

Si je puis me permettre, évitez les encas hyper salés qui vous donneront envie de boire un max et donc d'uriner à mort... C'est le meilleur moyen d'avoir envie de se soulager quand votre idole fera son meilleur tour en deuxième tentative de Q3 ou en plein GP....

Même constat pour la bière et les boissons énergisantes qui sont hyper diurétiques.

Profitez au max des pauses pour aller aux toilettes. Même si c'est trois gouttes.

Pour en revenir aux repas, prenez des aliments qui calent et qui sont frais style pan bagnat ou club sandwich. Pour la boisson, préférez de l'eau. Gardez l'alcool (dangereux pour la santé, modération, boire ou conduire faut choisir, tout ça...) et les sodas pour le soir.

Technique et technologique

Photo et vidéo

Photographes

Le matériel à proprement parlé

Un reflex avec deux objectifs : 24-105 et 70-200 voire 70-300, c'est le summum. 24-105 dans les stands et le village F1 ; téléobjectif pour shooter les engins sur la piste ou prendre des détails dans les paddocks.

Si vous avez un compact ou un bridge, la plage focale couverte sera suffisante voire supérieure au reflex. C'est parfait et tout-en-un.

Troisième et dernier cas de figure, le smartphone. Lui sera sympa en vidéo mais en photo... si vous devez zoomer... Laissez tomber ! Préférez une belle photo sans zoom puis zoomer logiciellement avec Photoshop ou autre une fois chez vous. Si jamais vous êtes proches de l'action, prévoyez des apps qui shootent en RAW et/ou vous permettent de régler l'exposition, la vitesse d'obturation et d'autres réglages essentiels en photographie.

Alternative, non viable selon moi, les caméras d'actions type GoPro. Elles sont bien trop grand angle pour arriver à quoi que ce soit. A moins d'être en bord de piste, les photos et vidéos ne seront pas réellement exploitables. Elles sont, pour moi, un accessoire d'enregistrement d'ambiance. Vous en coller une sur votre front, vous n'y pensez même plus et hop, vous pourrez revivre vos instants sur le circuit. Elles seront par contre fort intéressante en village F1, séances de dédicaces et autres.

Autres accessoires à mentionner que vous devriez déjà avoir si vous faites de la photo : chiffon microfibre, poire soufflante et stylet de nettoyage.

Technique

Premier conseil : entraînez-vous avec les voitures devant chez vous. Sortez, mettez vous dans un endroit où des voitures passent vite et testez. En mode auto pur et simple, vous remarquerez vite que vos clichés sont flous... si ce n'est pas le cas, pensez tout de même que les F1 vont bien plus vite.

Conséquence des tests : le mode manuel est votre ami. J'ai tendance à passez en 1/1000 voire au-delà (1/4000) pour la vitesse d'obturation et mettre les ISO à 400 (gros soleil) voire 800 (temps couvert). C'est du réglage à faire en live. Il y a aussi des modes prédéfinis dédiés au mouvement, surtout sur les compacts, mais je n'ai jamais réussi à obtenir le résultat voulu. Les tests initialement conseillés vous en diront plus.

Troisième point : le RAW est votre meilleur allié ! Oui il faut le retraiter derrière (d'où l'intérêt du RAW+JPG pour un partage express) mais il peut sauver des clichés inexploitables. Attention ! il ne fait pas non plus des miracles. Si un cliché est sous-exposé, ça passe, si il est sur-exposé et donc avec des blancs cramés, oubliez.

Si votre téléobjectif a deux positions de stabilisation, préférez-lui la position II car elle ne stabilise qu'horizontalement. Si vous avez Parkinson, laissez en I.

Accessoires

Optez pour un monopod. Un trépied, c'est super mais c'est souvent lourd mais surtout encombrant. Avec le peu de place que vous aurez en tribune et le fait qu'il faudra bouger l'appareil photo pour suivre le mouvement des autos, le monopod sera votre compagnon idéal.

Batteries... prévoyez-en ! Normalement, un APN est capable d'encaisser mais si vous êtes friand des manipulations d'écrans ou si vous effacez et recommencez tous les deux clichés, votre batterie fondra comme neige au soleil. Prévoyez-en une deuxième... puis si jamais une vous lâche ou n'a pas été rechargée la veille, vous en aurez toujours une de secours.

Cartes mémoires, même constat. Prévoyez de la carte mémoire ! 64 Go en RAW+JPG, ça se remplit vite, très vite !!! Surtout si vous faites de la vidéo (1080p voire 2160p) et/ou que vous ne videz pas chaque soir vos clichés sur un appareil annexe !

Avec votre smartphone, prévoyez le kit main-libre/écouteurs. Il vous servira de déclencheur, pourra vous isoler du bruit ou vous permettra d'écouter les commentaires sur l'appli de votre choix.

Astuces

Une photo bien nette sur le petit écran de votre APN est peut-être horriblement floue sur un grand écran... Doublez voire triplez vos clichés !

Vérifiez bien que la carte mémoire et la batterie soient dans le boîtier ! C'est d'autant plus vrai si vous n'avez qu'un exemplaire de chacun de ces éléments. Même avertissement que les billets en somme. Ca paraît idiot mais votre serviteur est déjà arrivé au fond de la mer, a dégainé sa GoPro pour prendre la tortue devant lui et... pas de carte mémoire...

N'oubliez pas de changer de mode selon les conditions... Expérience personnelle : sorti des tribunes, je me rue vers les stands. Or, j'avais laissé en manuel avec ISO bas et vitesse ouverture hyper rapide et je suis parti dans les stands. Photos de Hulk, des voitures dans les paddocks puis je regarde un peu les résultats : toutes les photos étaient noires. Passage en mode auto et on refait un tour gratis, le Hulk en moins.

Le couteau-suisse numérique : le smartphone

Smartphone

Partager un selfie avec Kimi, une vidéo des F1 fonçant devant vous ou encore un tweet assassin sur un cuisinier, tout est fait depuis votre smartphone.

Si vous avez l'appli officielle F1, la Canal F1 App voire MyCanal, il vous permettra de bien suivre le Grand Prix. En effet, des commentaires sont normalement distillés sur grand écran et via des hauts-parleurs mais la qualité des remarques et/ou l'audibilité de ceux-ci laisse parfois à désirer. Il faut aussi prendre en compte que vous risquez d'avoir plusieurs langues qui se succèdent... voire pas de français à l'étranger.

Passons à la liste des éléments et accessoires indispensables :

  • Videz le voire faites une remise à zéro avant d'y aller. Vous aurez plus d'espace et il sera tout frais et bien réactif.
  • Cartes mémoires de secours / vidage (point précédent) / sauvegarde cloud (Google Photos, iCloud...). Vous allez shooter comme des porcs alors, il faut de la place.
  • Soyez sélectifs dans vos uploads si vous avez un petit forfait de data. Une minute de 4K 30 fps c'est 375 Mo en gros... uploadez 30 minutes et hop, c'est plus de 11 Go en moins sur votre forfait.
  • Batterie externe. Une ou plusieurs. Ce sont vos meilleurs amis. Parce que vidéo 1080p/2160p + 3G/4G + Twitter/Facebook/Discord/jeux entre les sessions toute une journée, vous en aurez besoin.
    ATTENTION, mise à jour 2022 !!! A Monza, ils refusaient l'accès aux personnes avec des batteries externes ! Il vaut mieux se renseigner préablablement mais, danns le doute et pour ne pas avoir à jeter ou cacher dans les bois votre précieuse source d'énergie électrique payée une blinde, NE L'AMENEZ PAS !!!
  • Un câble d'au moins 1 mètre, 2 mètres si possible. Ca vous permet de mettre votre téléphone en charge mais de laisser la batterie dans votre sac ou votre poche et ne pas avoir les mains encombrées. Ils vous permettra aussi de vider les photos le soir.

Astuce qui vaut ce qu'elle vaut. Si vous ne voulez pas faire de live et que l'appli F1 ne vous sert pas, laissez votre engin en mode avion. Ca vous permettra de le dédier à la photo/vidéo et il aura ainsi plus d'autonomie.

Avertissements

Interdictions

Traitons ensemble du côté purement pratique voire réglementaire du circuit.

Canettes interdites

Pour des questions de sécurité, les canettes seront sûrement interdites. Si vous avez acheté du Coca, du Red Bull, du Monster ou de la Kro, sachez que si c'est dans un container en verre ou aluminium, ça ne passera pas. Vous devrez boire ça au poste contrôle ou simplement jeter votre précieux breuvage. Faites également attention à la contenance des bouteilles en plastique. Il peut y avoir une restriction à un demi litre...

Fouille des sacs

Par les temps qui courent [merci le terrorisme], vous allez sûrement passer plusieurs points de fouille. Ayez donc un sac bien rangé et pas un ballotin qui dégueulera à chaque ouverture, vous obligeant à ramasser honteusement vos possessions jonchant le sol (godemiché rose Force India, préservatifs Pirelli et Fleshlight Lewis Hamilton).

Parapluie sûrement proscrits

Comme énoncé plus haut, outre le fait que mettre un parapluie sous le nez des gens est un manque évident de savoir-vivre, il se peut qu'on vous empêche d'utiliser votre "umbrella". Seule solution pour vraiment utiliser un parapluie sur un circuit : devenir pilote et être accompagné d'une grid girl... hôtesse.

Oui Papa !

Je vous prie de m'excuser pour ces rappels très "parentaux" mais c'est du simple bon sens qui peut parfois nous échapper. Certaines choses peuvent paraître vraiment idiotes énoncées ainsi mais ayant pu en vivre certaines, la frustration était maximale et c'est ce que je veux vous éviter.

Vous avez à disposition une check-list au format PDF pour faire l'ultime vérification de votre équipement avant de partir.

J'ai un regret, c'est qu'il n'y ait pas d'article complet sur la photo de sport méca. Cependant, ça ferait un dossier complet voire plusieurs et je ne suis pas suffisamment expert en la matière. Ne s'appelle pas Cahier qui veut !

Je vous ai donné quelques tuyaux et vous laisse sur un ultime "hack" : votre meilleur appareil photo et sa meilleure carte mémoire, ce sont vos yeux et votre cerveau. Prenez le temps de poser vos appareils électroniques et de profiter de l'instant présent. Humez, écoutez et observez. Ce sont des souvenirs inoubliables que vous vivez sur un circuit.