Le Grand Prix d'Émilie-Romagne marque l'ouverture de la longue tournée européenne, et il s'ouvre par une nouveauté stratégique : le composé C6 fera sa première apparition en course, avec la sélection la plus tendre possible dans la gamme 2025. Pirelli a en effet retenu les C4, C5 et C6, utilisés ici respectivement comme dur, medium et tendre. Ce choix tranche avec l'édition 2024 où la sélection s'étalait du C3 au C5.
Le nouveau C6 n'a jamais été monté sur les monoplaces 2025, même lors des essais hivernaux à Bahreïn. Spécialement homologué pour les circuits peu abrasifs, il pourrait se révéler redoutable sur un tour lancé, d'autant qu'Imola présente un asphalte moins rugueux que la moyenne. Sa viabilité en relais de course reste en revanche très incertaine.
L'expérience de l'an passé rappelle que la stratégie à un arrêt reste difficilement contournable sur ce tracé, en raison du faible niveau de dégradation et d'un pitlane très pénalisant. Les températures de piste avaient alors dépassé les 50 °C, sans pour autant générer de fortes usures.
Quinze pilotes avaient opté pour le medium au départ, et les quelques téméraires en tendre s'étaient vus contraints à deux arrêts. Avec une gamme entière décalée d'un cran vers le tendre cette année, les choix initiaux et la gestion du grainage risquent de jouer un rôle décisif, surtout en qualifications où la hiérarchie pourrait être bousculée.
L'Autodromo Enzo e Dino Ferrari reste un juge de paix redoutable. Technique, étroit, ponctué de gros vibreurs et de dénivelés naturels, il ne tolère pas l'approximation. Le tracé se parcourt dans le sens antihoraire sur 4,909 km, avec 19 virages alternant séquences rapides et gros freinages. Tamburello, Acque Minerali ou encore Rivazza imposent une voiture équilibrée et très stable à la réaccélération. Le freinage, la motricité et la capacité à encaisser les charges latérales successives feront partie des éléments clés pour préserver les pneus, surtout sur les phases de relance. En l'absence de véritable zone de dépassement hors DRS et avec une seule activation disponible, le samedi prendra une importance accrue.
Imola, où le moindre dixième en qualification fait la différence, devient ainsi un terrain d'observation privilégié pour Pirelli. Le comportement du C6 sur ce circuit pourrait conditionner son utilisation future à Monaco et Montréal – Le Grand Prix d'Émilie-Romagne marque l'ouverture de la longue tournée européenne, et il s'ouvre par une nouveauté stratégique : le composé C6 fera sa première apparition en course, avec la sélection la plus tendre possible dans la gamme 2025. Pirelli a en effet retenu les C4, C5 et C6, utilisés ici respectivement comme dur, medium et tendre. Ce choix tranche avec l'édition 2024 où le C3 était encore en lice. Le nouveau C6 n'a jamais été monté sur les monoplaces actuelles, même lors des essais hivernaux à Bahreïn. Spécialement homologué pour les circuits peu abrasifs, il pourrait se révéler redoutable sur un tour lancé, d'autant qu'Imola présente un asphalte moins rugueux que la moyenne. Sa viabilité en relais de course reste en revanche très incertaine.
L'expérience de l'an passé rappelle que la stratégie à un arrêt reste difficilement contournable sur ce tracé, en raison du faible niveau de dégradation et d'un pitlane très pénalisant. Les températures de piste avaient alors dépassé les 50 °C, sans pour autant générer de fortes usures. Quinze pilotes avaient opté pour le medium au départ, et les quelques téméraires en tendre s'étaient vus contraints à deux arrêts. Avec une gamme entière décalée d'un cran vers le tendre cette année, les choix initiaux et la gestion du grainage risquent de jouer un rôle décisif, surtout en qualifications où la hiérarchie pourrait être bousculée.
L'Autodromo Enzo e Dino Ferrari reste un juge de paix redoutable. Technique, étroit, ponctué de gros vibreurs et de dénivelés naturels, il ne tolère pas l'approximation. Le tracé se parcourt dans le sens antihoraire sur 4,909 km, avec 19 virages alternant séquences rapides et gros freinages. Tamburello, Acque Minerali ou encore Rivazza imposent une voiture équilibrée et très stable à la réaccélération. Le freinage, la motricité et la capacité à encaisser les charges latérales successives feront partie des éléments clés pour préserver les pneus, surtout sur les phases de relance. En l'absence de véritable zone de dépassement hors DRS et avec une seule activation disponible, le samedi prendra une importance accrue.
Imola, où le moindre dixième en qualification fait la différence, devient ainsi un terrain d'observation privilégié pour Pirelli. Le comportement du C6 sur ce circuit pourrait conditionner son utilisation future à Monaco et Montréal – les deux autres pistes identifiées comme peu sévères avec les pneus.
Mais pour les équipes, le vrai défi consistera à tirer le meilleur parti de cette configuration tendre sans compromettre la gestion de course sur un circuit où l'erreur se paie comptant.. Mais pour les équipes, le vrai défi consistera à tirer le meilleur parti de cette configuration tendre sans compromettre la gestion de course sur un circuit où l'erreur se paie comptant.
