Le Grand Prix d'Azerbaïdjan 2024 se déroule pour la première fois en septembre, au lieu des habituels mois d'avril ou de juin, dans le but de rendre le calendrier plus cohérent sur le plan logistique. Comme c'est souvent le cas sur un circuit urbain, Pirelli a choisi les trois composés secs les plus tendres de sa gamme : le C3 comme pneu dur, le C4 comme médium et le C5 comme tendre.
Le tracé de Bakou, long de 6,003 kilomètres et inchangé depuis 2016, comporte 20 virages. Certains d'entre eux, comme les sept premiers, sont à angle droit, tandis que d'autres, situés dans la vieille ville, sont très lents. La ligne droite, qui s'étend sur deux kilomètres, permet des vitesses maximales élevées, notamment sur la ligne de départ/arrivée. La largeur du circuit varie énormément, passant de 7 mètres au virage 8 à une largeur suffisante pour permettre à trois voitures de rouler de front dans la ligne droite principale.
En tant que circuit ouvert à la circulation urbaine le reste de l'année, l'évolution de la piste sera un facteur clé à prendre en compte pour les équipes. Les températures seront probablement plus élevées qu’en avril, et la variation des températures sur la piste, causée par l'ombre des bâtiments, pourrait jouer un rôle déterminant dans la gestion des pneus. Enfin, les rafales de vent, typiques de Bakou, pourraient perturber la maniabilité des voitures, avec des changements de direction imprévisibles dus aux bâtiments environnants, ce qui rappelle l'origine du nom de la ville, "Bākuh", signifiant "coup de vent" en persan.
Côté stratégie, Bakou est traditionnellement une course à un arrêt, avec le pneu le plus dur jouant un rôle essentiel. Bien que le tracé puisse sembler propice aux dépassements, ceux-ci sont souvent plus difficiles qu'il n'y paraît. Le DRS jouera un rôle crucial, tout comme la capacité des équipes à réagir aux imprévus, car les neutralisations de course sont fréquentes sur ce circuit. En 2023, la majorité des pilotes ont débuté la course en médium avant de passer au dur suite à l'intervention de la voiture de sécurité au 11e tour.
Les brefs F1
Le Grand Prix d'Azerbaïdjan 2024 se déroule pour la première fois en septembre, au lieu des habituels mois d'avril ou de juin, dans le but de rendre le calendrier plus cohérent sur le plan logistique. Comme c'est souvent le cas sur un circuit urbain, Pirelli a choisi les trois composés secs les plus tendres de sa gamme : le C3 comme pneu dur, le C4 comme médium et le C5 comme tendre.
Le tracé de Bakou, long de 6,003 kilomètres et inchangé depuis 2016, comporte 20 virages. Certains d'entre eux, comme les sept premiers, sont à angle droit, tandis que d'autres, situés dans la vieille ville, sont très lents. La ligne droite, qui s'étend sur deux kilomètres, permet des vitesses maximales élevées, notamment sur la ligne de départ/arrivée. La largeur du circuit varie énormément, passant de 7 mètres au virage 8 à une largeur suffisante pour permettre à trois voitures de rouler de front dans la ligne droite principale.
En tant que circuit ouvert à la circulation urbaine le reste de l'année, l'évolution de la piste sera un facteur clé à prendre en compte pour les équipes. Les températures seront probablement plus élevées qu’en avril, et la variation des températures sur la piste, causée par l'ombre des bâtiments, pourrait jouer un rôle déterminant dans la gestion des pneus. Enfin, les rafales de vent, typiques de Bakou, pourraient perturber la maniabilité des voitures, avec des changements de direction imprévisibles dus aux bâtiments environnants, ce qui rappelle l'origine du nom de la ville, "Bākuh", signifiant "coup de vent" en persan.
Côté stratégie, Bakou est traditionnellement une course à un arrêt, avec le pneu le plus dur jouant un rôle essentiel. Bien que le tracé puisse sembler propice aux dépassements, ceux-ci sont souvent plus difficiles qu'il n'y paraît. Le DRS jouera un rôle crucial, tout comme la capacité des équipes à réagir aux imprévus, car les neutralisations de course sont fréquentes sur ce circuit. En 2023, la majorité des pilotes ont débuté la course en médium avant de passer au dur suite à l'intervention de la voiture de sécurité au 11e tour.
Azerbaïdjan 2024
Haas a tranché : Ollie Bearman remplacera Kevin Magnussen, suspendu, lors du Grand Prix d'Azerbaïdjan à Bakou.
Le jeune pilote britannique n'est pas étranger à la F1, ayant déjà pris le volant de la Haas VF-24 en essais libres 1 (FP1) et remplacé Carlos Sainz chez Ferrari lors du Grand Prix de Djeddah (Arabie Saoudite). De plus, Bearman est sera pilote titulaire chez Haas dès 2025.
Pour rappel, Kevin Magnussen avait écopé de 2 points de pénalité à l'issue du Grand Prix d'Italie 2024, portant son total à 12 points sur sa super licence. Cette accumulation a entraîné sa suspension pour la course suivante, à savoir le Grand Prix d'Azerbaïdjan.
Azerbaïdjan 2024
La Scuderia Ferrari vient de faire une annonce qui s'inscrit dans un contexte de réorganisation profonde, en lien avec le départ d'Enrico Cardile en juillet dernier. Ce dernier, ancien directeur technique châssis et aérodynamique de Ferrari, a rejoint l'écurie de F1 Aston Martin, où il occupera un rôle stratégique au sein du département technique à partir de 2025. Ce départ a ouvert une brèche importante au sein de la structure technique de Ferrari, forçant l'écurie à repenser son organigramme afin de garantir la continuité de ses performances en piste.
Ainsi, Ferrari a confié à Loïc Serra le rôle de directeur technique châssis. Serra, qui avait été annoncé en mai comme nouveau responsable de l'ingénierie des performances du châssis, a vu ses responsabilités considérablement élargies. Désormais, il dirigera directement plusieurs départements essentiels, notamment l'ingénierie de projet châssis (Fabio Montecchi), la performance des véhicules (Marco Adurno), l'aérodynamique (Diego Tondi), l'ingénierie de la piste (Matteo Togninalli) et les opérations du châssis (Diego Ioverno). Ce rôle clé lui permettra de superviser le développement technique de l'équipe et de contribuer à son succès futur. Serra rapportera directement à Fred Vasseur, le directeur de l'équipe, ce qui renforce encore son importance au sein de la hiérarchie technique.
L'annonce du départ de Cardile pour Aston Martin a accéléré cette restructuration, Ferrari étant dans l'obligation de nommer un successeur capable de maintenir la compétitivité de l'écurie dans une période charnière pour la Formule 1, avec les changements réglementaires à l'horizon. Loïc Serra, avec son expertise et son expérience, semble être l'homme de la situation pour mener à bien cette transition technique, alors qu'Enrico Gualtieri conserve son rôle de directeur technique pour l'unité de puissance.
Fernando Alonso, pilote de F1 pour Aston Martin, a pris possession de son Aston Martin Valkyrie sur mesure à Monaco.
La voiture, un véritable bolide road-legal inspiré de la F1 imaginé par Adrian Newey, arbore une peinture vert satin Aston Martin Racing avec des graphiques lime AMR, rappelant sa monoplace AMR24.
Elle inclut des détails uniques comme des tunnels Venturi avec liseré lime, un badge en titane sur le nez et des éléments en fibre de carbone. À l'intérieur, on retrouve de l'Alcantara noire et des surpiqûres lime, ainsi que le logo d'Alonso.
Le détail "le plus personnalisé" est un pédalier en aluminium anodisé rouge avec le numéro 14, clin d'œil évident au numéro de pilote de Fernando Alonso, choisi à l'âge de 14 ans, le 14 juillet 1996, lorsqu'il est devenu champion du monde de karting avec le numéro 14.
4/09/2024 😍😍😍@astonmartin pic.twitter.com/mVE5rYCY4t
— Fernando Alonso (@alo_oficial) September 4, 2024
Lors du Grand Prix d'Italie 2024 à Monza, Oscar Piastri, pilote de l'écurie McLaren, s'est montré très compétitif, notamment en fin de course où il s'est rapproché dangereusement de Charles Leclerc. Ceci dit, la stratégie de Ferrari à un seul arrêt a été suffisante pour que le pilote McLaren ne vienne pas dans les échappements de la Ferrari et encore moins la dépasser.
Interrogé par Luke Smith de The Athletic sur sa stratégie en cette fin de course, Piastri a révélé qu'il avait demandé dès le début le rythme nécessaire pour rattraper Leclerc. Malgré un départ prometteur, il a rencontré plusieurs obstacles, notamment un ralentissement derrière l'autre Ferrari, celle de Carlos Sainz, et une manœuvre discutable de Lance Stroll, pilote Aston Martin, sous drapeau bleu.
La question complète de Luke Smith : "Oscar, vers la fin, tu faisais des progrès importants sur Charles en tête. Comment as-tu abordé cette phase de la course ? Y a-t-il eu un moment où tu as pensé que tu allais pouvoir le rattraper, et quel a été le moment où tu as réalisé que cela n'allait pas suffire ?"
La réponse d'Oscar Piastri : "En fait, j'ai demandé tout de suite quel rythme je devais adopter pour aller chercher Charles. Et le rythme que je devais tenir était essentiellement celui que j'ai eu pendant les premiers tours. À ce moment-là, j'étais plutôt optimiste. Tu sais, j'ai perdu pas mal de temps derrière Carlos. Il y avait Stroll qui conduisait comme s'il s'agissait de sa première course de karting, et je ne sais pas ce qui lui est passé par la tête quand il a vu son drapeau bleu. Ça m'a coûté une autre seconde. Et, oui, tu sais, j'avais besoin que ce relais soit parfait pour gagner cette course. Et, tu sais, ces petits détails sont finalement ce qui nous a coûté une petite chance. Cela aurait été un coup de poker de toute façon, mais bon. Ce n’était certainement pas loin d’être réalisable. Mais oui, j’ai tout donné pour essayer de le faire. Je n'aurais pas pu aller plus vite que ça. Donc, oui, il m’a juste manqué un peu pour y arriver."
Ces incidents l'ont empêché de se battre pleinement pour la victoire, bien qu'il ait tout donné jusqu'au bout. Piastri a finalement terminé juste en deçà de ses objectifs, malgré une course maîtrisée mais pour laquelle le choix de stratégie s'est avéré non payant.
Italie 2024
— ً (@mediaaaclara) September 1, 2024
Carlos Sainz Ferrari au micro de Sky Sports après avoir terminé 4e à Monza : "Cela a été un énorme effort de toute l'équipe pour apporter les améliorations mais aussi pour prendre des risques avec la stratégie."
"Nous avons traversé une phase difficile avec la dégradation des pneus, mais nous avons réussi à faire fonctionner notre stratégie. Nos données indiquaient que c'était possible, mais c'était risqué."
"Nous devons comprendre que les deux prochaines courses sont similaires à Monza. Elles n'ont pas de virages à moyenne ou haute vitesse, là où nous avons des difficultés, donc nous pourrions avoir une chance de gagner les prochaines."
Il est à noter que Fred Vasseur, directeur de la Scuderia Ferrari, a souligné à quel point Carlos a été crucial dans la gestion des pneus, fournissant des retours essentiels pour aider l'équipe à maximiser cette stratégie à un seul arrêt. Son implication a été déterminante pour le résultat final.
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Fred Vasseur, directeur de l'équipe Ferrari, sur Sky Sports F1 après la victoire de Charles Leclerc à Monza devant les tifosi : "C'était un bon week-end. En qualifications, nous étions un peu déçus, même si le rythme était bon. Mais la course s'est très, très bien passée."
"Depuis le début de la saison, je pense que nous sommes probablement en meilleure forme en rythme de course qu'en qualifications, et cela s'est encore vérifié aujourd'hui. Tout s'est bien déroulé, et quand ça marche comme ça, c'est parfait."
Sur la solide performance de Ferrari en termes de dégradation des pneus : "Honnêtement, l'année dernière c'était notre plus grande faiblesse, et je pense que c'est l'un des grands avantages de l'équipe cette saison. C'était déjà le cas la semaine dernière à Zandvoort. Nous sommes assez constants avec les pneus, et les pilotes gèrent très bien les pneus également. C'est une bonne sensation."
"Nous savions qu'en faisant un seul arrêt avec les deux voitures, Carlos pourrait nous aider à ce niveau. Il nous a aussi aidés en nous fournissant des retours sur les pneus. Honnêtement, je pense que tout le monde dans l'équipe a joué son rôle et l'a très bien fait, et je suis plus que satisfait de cela."
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Ce que je retire des interviews de Vasseur sur les dernières pièces amenées sur la Ferrari en quelques mots : ballec, je veux me mettre une mine (à quelque chose près).
— Au Rupteur (@AuRupteur) September 1, 2024
La suspension de Kevin Magnussen pour le Grand Prix d'Azerbaïdjan est officielle !!! Le pilote danois ne prendra pas la piste avec sa Haas à Bakou et sera donc remplacé.
Azerbaïdjan 2024
Le pilote Red Bull, Max Verstappen s'est exprimé au micro de Sky Sports après avoir terminé 6e : "Je pense que nous avons tiré le maximum de la voiture en termes de position, mais pas dans la façon dont nous avons abordé la course. Le rythme n'était pas assez fort, donc nous avons dû faire notre propre course et avons eu un mauvais arrêt au stand."
"Je pense qu'au niveau de la stratégie, nous ne l'avons pas optimisée. Certaines voitures ont fait un seul arrêt et nous en avons fait deux, ce qui n'était pas la meilleure option. Pendant la majeure partie de la course, nous n'avons pas pu utiliser toute la puissance du moteur à cause d'un problème, ce qui n'aide pas. En somme, c'était une mauvaise course."
"Ça aurait quand même été une mauvaise course avec toute la puissance du moteur, mais nous aurions peut-être été plus compétitifs. Nous étions dans un no man's land. Si nous ne changeons rien sur la voiture, tout va mal se passer d'ici à la fin de la saison. Nous avons beaucoup de travail à faire."
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Verstappen réveille son équipe. #ItalianGP #F1 pic.twitter.com/cE091etmHN
— Au Rupteur (@AuRupteur) September 1, 2024
Charles Leclerc, vainqueur de la course à Monza pour Ferrari : "C'est un sentiment incroyable. Je pensais que la deuxième fois, si jamais il y avait une deuxième fois, ne serait pas aussi spéciale que la première, mais les émotions des derniers tours étaient les mêmes qu'en 2019 [quand j'ai remporté mon premier Grand Prix d'Italie]. Je veux [je voulais] gagner Monza et Monaco chaque année, et j'ai réussi à le faire. C'est tellement, tellement spécial."
Ferrari peut-elle continuer à se battre pour des victoires ? "Je ne sais pas. Notre package fonctionnait bien sur un circuit comme Monza, mais je doute que ce soit pareil pour le reste de la saison."
"Je pense toujours que McLaren est favori, mais nous avons fait un pas en avant, c'est certain. Baku est un circuit que j'aime beaucoup, alors peut-être que nous pourrons accomplir quelque chose de spécial là-bas [lors du prochain Grand Prix d'Azerbaïdjan]."
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Oscar Piastri, frustré d'avoir terminé deuxième à Monza alors qu'il partait pour gagner la course : "Ça fait mal. Je ne vais pas mentir, ça fait vraiment mal. J'ai fait beaucoup de choses bien aujourd'hui. Il y avait beaucoup d'incertitudes sur la stratégie avant la course."
"Dans la position où nous étions, avec l'état des pneus, opter pour un seul arrêt semblait être un pari très risqué, et au final, c'était la bonne décision. Je suis très, très content du rythme, de la course que j'ai réussie à faire. Mais quand on finit deuxième, ça fait mal."
Aurait-il dû opter pour une stratégie à un seul arrêt ? "Rétrospectivement, oui. Mais tout le monde devient un génie le lundi après la course ou au drapeau à damier, et aujourd'hui, malheureusement, nous avons fait une petite erreur, moi y compris". En effet, l'écurie a demandé au jeune Australien si une stratégie à un seul arrêt était envisageable mais le numéro 81 a répondu à la radio qu'il était préoccupé par l'état de son pneu avant gauche, préoccupation identique pour Norris ceci dit.
"Nous avions tout à perdre en étant en tête de la course. Charles [Leclerc] pouvait tenter quelque chose de différent. Il allait finir troisième de toute façon et a choisi le bon pari aujourd'hui."
"Les médiums se dégradaient énormément, et même les durs sur la Red Bull au début semblaient en très mauvais état. Mon pneu avant gauche était très usé. Nous ne nous attendions tout simplement pas à ce qu'il se rétablisse, mais c'est ce qui s'est passé. C'est douloureux."
Italie 2024
Lando Norris, poleman sur la grille de Monza qui a terminé troisième, sur le dépassement par son coéquipier Oscar Piastri en début de course : "[Bien sûr] Oscar m'a pris par surprise en me dépassant. Je ne sais pas ce que j'aurais pu faire différemment. Si je freine un mètre plus tard, j'aurais probablement eu un accident. C'est quelque chose que nous allons examiner, mais Ferrari a mieux piloté, en particulier Charles."
Par ailleurs, il a ajouté, sur la dimension stratégique de la course, suite au pari d'un seul arrêt gagné par Ferrari : "Nous avons envisagé une stratégie à un seul arrêt pendant toute la course, mais ce n'était pas possible avec la quantité de graining que j'avais. Nous sommes déçus, mais Ferrari a mieux piloté aujourd'hui."
À Sky Sports, Lando Norris a développé sur le dépassement par Oscar Piastri en début de course : "Je pense qu'il s'est approché beaucoup trop près pour que ce soit confortable. Nous aurions facilement pu être tous les deux hors course dès ce premier virage si j'avais freiné un mètre plus tard. Si je pouvais revenir en arrière, je ferais les choses légèrement différemment. Mais c'est comme ça."
Il a complété sa vision des choses sur la stratégie, comme plus tôt au micro de la F1 : "Charles a gagné avec deux secondes d'avance à la fin, et le fait qu'il soit passé devant lui a probablement permis de gagner deux secondes au cours de la course. Nous n'avons pas pu faire un seul arrêt car notre dégradation des pneus avant était trop élevée. C'est une faiblesse pour nous en ce moment."
Norris, à propos de la "prudence" de McLaren : "Le recul est une chose merveilleuse. Nous examinons toujours les choses. Nous faisons un très bon travail. Aujourd'hui, ce n'était pas notre jour et nous n'avons pas tout bien fait, mais je ne dirais pas non plus que nous avons tout fait de travers. Je n'aurais certainement pas pu faire un seul arrêt en tant que deuxième voiture, ce qui est plus difficile que d'être la première voiture. Essayer de rester derrière Oscar dans l'air sale signifiait que je devais utiliser beaucoup plus de pneus. C'est juste le prix que j'ai payé."
Andrea Stella, directeur de l'équipe McLaren, a ensuite ajouté sur Sky Sports F1, à propos du duel entre McLaren en début de course : "En termes d'attentes, de l'impression des pilotes et aussi du dépassement lui-même, nous devrons examiner tout cela calmement, revoir ça avec eux, puis nous évaluerons la situation. Et s'il y a des leçons à tirer de cela, nous les prendrons pour l'avenir."
Sur la façon dont McLaren a perdu la course : "C'est décevant dans le sens où nous avions la performance pour gagner la course. Mais c'était une course très serrée entre une stratégie à un arrêt et à deux arrêts. La plupart des voitures ont opté pour les deux arrêts. Je pense que pour Leclerc, c'était un peu plus facile de tenter le pari du seul arrêt car il était la voiture qui suivait. Pour nous, avec Lando, nous avons eu un blocage sur l'avant gauche, ce qui signifiait que le pneu se détériorait, donc nous sommes clairement partis sur deux arrêts. Avec Oscar, c'était plus marginal, mais il avait des préoccupations et nous aussi, donc nous avons opté pour deux arrêts."
"Nous pensions avoir le temps de reprendre la tête, mais Ferrari a fait un très bon travail. Leclerc a très bien piloté, donc nous devons aussi reconnaître que les concurrents peuvent bien faire et, dans ce cas, réussir à faire fonctionner une stratégie à un seul arrêt. Donc bravo à Ferrari, mais c'était un week-end fort pour McLaren, globalement un week-end très positif."
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Kevin Magnussen a vécu une course compliquée à Monza, marquée par une pénalité de 10 secondes suite à un accrochage avec Pierre Gasly.
En plus de cette sanction, le Danois a écopé de deux points de pénalité sur sa licence, portant son total à 12 points sur 12 mois, ce qui entraîne automatiquement sa suspension pour le prochain Grand Prix, à Bakou.
Le remplaçant de Magnussen n'est pas encore confirmé, mais les noms de Robert Shwartzman et Ollie Bearman sont déjà évoqués.
Gasly, impliqué dans l'incident, a jugé la pénalité de temps sévère.
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⏮️ Contact Magnussen / Gasly. #ItalianGp #F1 pic.twitter.com/pAR2ueY3lN
— Au Rupteur (@AuRupteur) September 1, 2024
La grille de départ pour le Grand Prix d'Italie 2024 est désormais définitive. Lando Norris partira en pole position après avoir signé un chrono impressionnant de 1:19.327, devançant son coéquipier Oscar Piastri, qui complétera la première ligne. George Russell, sur Mercedes, s'élancera de la troisième position, juste devant les Ferrari de Charles Leclerc et Carlos Sainz, respectivement en quatrième et cinquième positions. Les Red Bull, en difficulté, voient Max Verstappen partir de la septième place, tandis que Sergio Pérez s'élancera depuis la huitième position. La course s'annonce serrée avec des écarts minimes entre les leaders... à moins que les McLaren ne prennent rapidement le large.
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Charles Leclerc, pilote de la Ferrari numéro 16, quatrième des qualifications à Monza, au micro de la Sky : "C'était très compliqué. J'avais du sous-virage en FP1 et FP2, et pour une raison que j'ignore, c'était parti en FP3 et la voiture se comportait bien. Le sous-virage est revenu en qualifications. C'est dommage car nous avons tout perdu dans le premier secteur. Nous étions rapides dans les deuxième et troisième secteurs."
Un désir pour la course ? "Un podium ne ressemblerait pas à une victoire, mais ce serait bien."
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Lewis Hamilton au micro de Sky Sports à Monza, après s'être qualifié en sixième place : "Je suis furieux, absolument furieux. J'aurais pu être en pole, au moins en première ligne. Je n'ai tout simplement pas fait le travail."
"J'ai perdu un dixième et demi dans le premier virage, puis un autre dixième dans le dernier virage. Personne d'autre à blâmer que moi-même."
"La qualification est ma faiblesse depuis un moment maintenant et je n'arrive pas à la résoudre. Je vais continuer à essayer."
"Je vais m'en vouloir pendant les prochaines heures, mais je dois aller de l'avant. Nous avons une bonne voiture de course, l'équipe a fait un travail incroyable."
"La voiture se comportait mieux et l'équipe mérite mieux. Peut-être qu'ils l'obtiendront avec Kimi [Antonelli]."
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Au micro de Sky Sports, Toto Wolff, directeur de l'équipe Mercedes, dresse le bilan des qualifications sur le circuit de Monza : "Nous devons être satisfaits car après Zandvoort, il était difficile de tirer des conclusions, mais ici en qualifications, nous avons réussi à être très proches des McLaren, qui sont actuellement la référence."
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Max Verstappen au micro de la Sky, après s'être qualifié P7 : "La voiture est très difficile à piloter et à équilibrer correctement. Si vous essayez de résoudre un problème, un autre surgit."
"Ce n'est pas très agréable à conduire, disons-le comme ça. La Q2 n'était pas trop mauvaise, mais la Q3 a de nouveau été très mauvaise - j'ai eu beaucoup de sous-virage avec les deux types de pneus."
"J'ai perdu beaucoup de temps au tour, je ne pouvais pas vraiment pousser les pneus, donc j'ai beaucoup de difficultés à ce niveau pour une raison que je ne comprends pas."
Un espoir se profile-t-il néanmoins pour la course ? Le Néerlandais est tout aussi pessimiste : "Les longs relais n'étaient pas très prometteurs. Quand l'équilibre n'est pas là, tout devient difficile en course."
"Les dernières courses n'ont pas été excellentes, donc nous devons inverser la tendance et redevenir compétitifs."
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Christian Horner, directeur de l'équipe Red Bull, s'exprimant sur Sky Sports F1 après une séance de qualification décevante pour l'écurie : "L'équilibre n'est tout simplement pas là, vous pouvez l'entendre dans les commentaires de Max. Il y a quelque chose de fondamental qui se passe et que nous ne maîtrisons pas. La Q2 n'avait pas l'air trop mal, mais en Q3, nous étions très loin."
"Nous examinons tout. Nous avons utilisé une ancienne spécification la semaine dernière pour voir si cela corrigeait les problèmes, mais en réalité, nous avons toujours les mêmes caractéristiques de maniement et les mêmes problèmes."
"Nous devons régler cela rapidement car McLaren a fait un pas significatif lors des dernières courses et nous sommes maintenant derrière Ferrari et Mercedes également. Il est clair que quelque chose ne fonctionne pas sur la voiture. Il y aura une solution technique à ce problème technique."
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Zak Brown, PDG de McLaren, s'exprimant sur Sky Sports après la séance de qualifications à Monza où ses deux voitures ont verrouillé la première ligne : "Performance impressionnante de Lando et Oscar. Nous leur avons donné une voiture rapide et ils font le travail. Nous pensions avoir une chance pour la pole, mais cela aurait pu être n’importe quelle voiture, vu à quel point c’était serré. Je pense que nous allons assister à une bataille épique demain."
Brown à propos du poleman, Lando Norris : "Il a toujours été un gars détendu, mais quand vous enchaînez les poles et les victoires, cela devient un peu plus facile."
Zak Brown a ensuite répondu à une question lui demandant s'ils allaient favoriser Norris, devant au championnat pilotes, par rapport à Piastri : "C’est une discussion que nous aurons avec Andrea [le directeur d'équipe Andrea Stella]. Nous avons un championnat des pilotes, un championnat des constructeurs, et nous verrons comment les choses se déroulent tout en gardant tout le monde sur le qui-vive.
"Oscar a été très clair : il est heureux de soutenir l'équipe. Tout comme Lando, heureux de prioriser l’équipe. Nous aurons une conversation à huis clos et nous partagerons cette décision lorsque nous serons prêts. C’est un luxe que nous avons."
Italie 2024
Oscar Piastri, qui s'est qualifié en P2 pour la course à Monza du Grand Prix d'Italie 2024 : "Ce n'était pas tout à fait suffisant, ce que j'ai l'impression de dire souvent cette année, mais c'était vraiment un excellent travail d'équipe. Il n'y avait aucune garantie de verrouiller la première ligne, donc c'est un travail incroyable d'y être parvenu."
Pour la course, quelles sont ses attentes ? "Commencer deuxième n'est pas toujours une mauvaise chose, alors voyons ce que feront les pneus. Avec un peloton aussi serré, ce sera excitant."
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George Russell au micro de la F1, après s'être qualifié troisième pour le GP d'Italie 2024 : "C'était super. Finir en P3, un peu mieux que ce à quoi je m'attendais, car c'était une séance vraiment difficile, surtout en Q1 et Q2. Heureusement, nous avons tout donné à la fin. Pas trop loin des McLaren."
"Elles sont tellement rapides en ce moment. Nous travaillons très dur pour les rattraper, mais je suis vraiment content de cette troisième place."
Sur ses chances lors de la course de dimanche : "Je pense que ce sera une bataille serrée. Tout le monde est très proche sur la piste. C'est tellement excitant pour la F1. Nous avons tous attendu cette compétition et savoir que si l'on fait du bon travail, on a une chance de victoire. Je suis donc vraiment motivé pour demain."
"Je vais manger de la pizza ce soir pour me donner de l'énergie et un peu de poids supplémentaire, pour ne pas être trop léger demain, et j'espère que nous pourrons nous battre pour un bon résultat."
Il a ensuite ajouté au micro de Sky Sports : "J'étais en difficulté, en retrait. La voiture n'était pas dans une bonne configuration lors des FP3. Nous avons apporté quelques changements et il m'a fallu un peu de temps pour m'y habituer."
"Les ingénieurs m'ont donné de bons retours sur la gestion des pneus, et j'ai gardé mes deux meilleurs tours pour la fin."
"Les McLaren sont si rapides, c'est impressionnant. J'espère qu'elles maintiendront leur performance au départ, mais si ce n'est pas le cas, je pense qu'elles s'éloigneront rapidement."
"C'est la réalité actuelle en F1. McLaren est l'équipe à battre. Si nous ne les dépassons pas au départ, il sera difficile pour quiconque de les suivre."
"Si Oscar est deuxième, il pourrait creuser un écart et assurer la victoire pour Lando. J'espère que cela ne se déroulera pas ainsi et que nous nous battrons jusqu'à la fin, mais toute équipe à leur place ferait la même chose."
Italie 2024
Lando Norris, le pilote McLaren qui vient de saisir la pole position à Monza : "Décrocher une nouvelle pole est incroyable. Avoir les deux premières places alors que le peloton était si serré est surprenant. Cela me fait mal de le dire, mais mon tour n'était pas parfait, pourtant je suis très, très heureux."
A propos de la course : "Je ne m'attends pas à une course facile - il y a des inconnues avec les pneus et la dégradation - mais j'ai hâte d'y être."
Lando Norris veut-il des consignes d'équipe pour l'aider à gagner ? "Je veux faire la course. C'est pour cela que je suis ici. Nous avons discuté de tout et nous sommes préparés à toutes les éventualités. Si Oscar fait une meilleure course et passe devant, c'est probablement parce qu'il a fait un meilleur travail que moi. Nous savons ce qui est le mieux pour l'équipe. Nous voulons un doublé en tant qu'équipe, et travailler ensemble est la meilleure façon d'y parvenir."
Italie 2024
Lewis Hamilton a dominé la troisième et dernière séance d'essais libres du Grand Prix d'Italie, réalisant le meilleur temps devant son coéquipier George Russell, assurant ainsi un doublé Mercedes. Cette performance intervient le jour même où l'équipe a annoncé que Kimi Antonelli serait le coéquipier de Russell en 2025.
Les essais du vendredi avaient été perturbés par des drapeaux rouges suite aux accidents d'Antonelli et de Kevin Magnussen. Lors de cette dernière séance, plusieurs pilotes ont testé les pneus durs, tandis que Magnussen a préféré rouler directement en pneus tendres après son temps limité en FP2. Max Verstappen a rapidement établi un premier temps de référence en pneus médiums.
George Russell, dont le programme avait été retardé en FP2 en raison des réparations sur sa voiture après l’accident d’Antonelli, a rapidement pris la tête en FP3, mais les temps ont continué à s'améliorer au fur et à mesure de l'évolution de la piste. Charles Leclerc a brièvement pris la première place, suivi d'Alex Albon qui s'est également hissé en tête.
À mi-séance, Hamilton a signé le meilleur temps, devançant Russell de 0,093 seconde, avec Leclerc en troisième position. Verstappen, gêné par des problèmes de direction, a terminé sixième, tandis que Sainz, Albon, Franco Colapinto, Nico Hülkenberg et Fernando Alonso complétaient le top 10. Les pilotes Red Bull ont eu des difficultés, avec Pérez en 18e position. Enfin, Valtteri Bottas et Zhou Guanyu de l’équipe Kick Sauber ont fermé la marche, sous les yeux de l’ancien pilote Kimi Räikkönen.
Italie 2024
Carlos Sainz, pilote Ferrari, a introduit plusieurs nouveaux éléments de son unité de puissance (PU) pour le reste de la compétition du Grand Prix d'Italie 2024. Il s'agit d'un nouveau moteur à combustion interne, d'un turbo, d'une unité de récupération d'énergie thermique (MGU-H), d'une unité de récupération d'énergie cinétique (MGU-K) et d'un système d'échappement. Tous ces éléments sont conformes à l'article 28.2 du Règlement Sportif de la Formule 1 2024.
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Les pilotes Carlos Sainz (Ferrari), Esteban Ocon (Alpine), et Valtteri Bottas (Kick Sauber Ferrari) ont tous trois utilisé de nouvelles pièces de boîte de vitesses et cassette pour le reste de la compétition du Grand Prix d'Italie 2024. Ces composants sont conformes à l'article 29.2 du Règlement Sportif de la Formule 1 2024. De plus, ces pilotes ont également remplacé leurs composants de transmission et de changement de vitesses, en accord avec le même article du règlement.
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Lors du Grand Prix d'Italie 2024, le Délégué Technique de la FIA a rapporté que Lewis Hamilton, pilote de la voiture n°44 chez Mercedes, a utilisé une boîte de vitesses en dehors de l'allocation normale de RNC (Replacement Non-Conforming) durant les séances P1 et/ou P2. C'est la deuxième des quatre occasions autorisées pour l'équipe Mercedes-AMG Petronas, conformément à l'article 29.3 g) du Règlement Sportif de la Formule 1 2024.
Italie 2024
Q : (Daniel Lloyd – Race Car Engineering) "Une question pour Toto. L'année prochaine sera la dernière année des réglementations actuelles. Je me demande dans quelle mesure vous pensez qu'il y a un risque de mettre trop d'accent sur les concepts de la voiture de 2025 au détriment d'une base solide pour 2026 ?"
Toto Wolff : "Les règles permettent de développer la voiture de 2026 seulement à partir de janvier, ce qui, je pense, est une bonne chose que nous avons décidée à l'époque, car cela offrira un point de départ équitable pour tout le monde. Je suppose donc que la plupart des équipes vont choisir un moment assez tôt pour transférer la majorité des ressources vers la nouvelle voiture de 2026. Mais nous parlons de quelques mois de différence. Je pense que tout va se mettre en place dans les premières courses, et je ne suis pas sûr que nous verrons beaucoup de mises à jour après l'été."
Q : (Ludo van Denderen – GPBlog.com) "Toto, James Vowles a choisi de ne pas opter pour Mick Schumacher. Il a également déclaré ce matin que l'une des raisons était que Mick est un bon pilote, mais pas un pilote exceptionnel. Quels sont vos commentaires à ce sujet ?"
Toto Wolff : "Vous savez, je connais James depuis très longtemps, c'est un esprit brillant et il trouve sa place dans le rôle de directeur d'équipe. Et je pense qu'il a choisi ses mots avec soin. Mick est quelqu'un qui a pratiquement tout gagné. F4, F3, F2. Je pense qu'il a été, en quelque sorte, écrasé dans l'environnement de Haas à ce moment-là. Et nous ne l'avons pas vraiment vu. Mais chaque équipe doit prendre ses propres décisions. Et dans l'intérêt de l'équipe, il faut aussi décider comment elle souhaite parler de ses pilotes dans les médias. Chacun doit faire cela de la manière qu'il juge appropriée."
Suite aux discussions récentes autour du projet de course sprint pour les pilotes rookies, prévue après le dernier Grand Prix de la saison à Abu Dhabi, les responsables des écuries ont partagé leurs points de vue sur cette initiative lors de la conférence de presse des patrons d'écurie du GP d'Italie 2024. Toto Wolff (Mercedes), Frédéric Vasseur (Ferrari) et Peter Bayer (VCARB) ont exprimé leur soutien à l'idée, tout en soulignant les défis que cela pourrait représenter, notamment en termes d'organisation et d'impact potentiel sur les équipes. Néanmoins, ils ont tous reconnu l'importance de donner plus d'exposition et de temps de piste aux jeunes talents, en insistant sur le fait que cette initiative pourrait non seulement enrichir leur expérience, mais aussi attirer un public plus jeune.
Q : (Adam Cooper – Adam Cooper F1) "Pour vous trois, le SAC discutera la semaine prochaine du projet de course sprint réservée aux rookies. Quelles sont vos pensées sur cette idée ? Quels sont les défis ? Ces défis peuvent-ils être surmontés de manière réaliste pour que cela ait lieu cette année ? Et est-ce que la FIA et la F1 seront d'accord sur tout ?"
Q : "Une course sprint après le dernier Grand Prix à Abu Dhabi. Toto ?"
Toto Wolff : "Eh bien, nous en avons discuté lors de la Commission F1 et je pense que nous sommes enthousiastes à l'idée de donner aux pilotes rookies plus d'opportunités. Le problème, c'est que si vous le faites lors d'un week-end de Grand Prix, cela peut impacter les performances des pilotes principaux. Si vous les laissez courir lors d'un week-end principal, cela pourrait influencer le résultat de la course, ce qui pourrait être très préjudiciable si vous êtes en lutte pour un championnat. Nous n'avons vraiment pas trouvé d'autre moyen de leur faire vivre toute la séquence d'un week-end de course, pousser la voiture, et pouvoir faire des comparaisons. Parce qu'avec une journée de course à Abu Dhabi, ils auront tous le même carburant. Ils auront tous les mêmes pneus. Et il sera intéressant de voir comment ils se comparent dans leurs voitures respectives. Et la saison est terminée. Ce sera une contrainte pour l'équipe, évidemment, car nous aurons une autre journée. Mais nous sommes dans l'industrie du divertissement et c'est la meilleure idée que nous ayons trouvée pour leur donner plus de temps de pilotage."
Q : "Donc, pour être clair, vous soutenez l'idée ?"
TW : "Oui, je pense qu'il n'y avait personne dans la salle qui ne soutenait pas l'idée parce que nous avons tous les mêmes objectifs. Nous voulons leur donner plus de visibilité, nous voulons leur donner du temps de roulage, et c'est là que nous en sommes arrivés."
Q : "Merci. Fred ?"
Frédéric Vasseur : "Oui, avec la réglementation actuelle et les trois jours d'essais que vous avez pendant l'hiver, ce n'est pas facile de leur donner du temps de piste. De plus, nous pensions leur donner l'opportunité de faire plus de FP1, mais ils font déjà 14 courses en F2. En plus de cela, nous avons les courses sprint où vous ne pouvez pas leur donner la FP1. De plus, sur certaines pistes, ce n'est pas facile. Nous ne céderons jamais la FP1 à Singapour, Monaco ou Bakou. Cela signifie qu'à la fin de la journée, nous n'avons pas tant d'opportunités de leur donner la possibilité de tester la voiture dans des conditions réelles et en dehors du système TPC. Et je pense que cette opportunité pourrait être une bonne occasion de leur donner un week-end complet avec des essais libres, une qualification et un départ. Donc, c'est sûr que ce n'est pas facile à organiser, mais je suis favorable."
Peter BAYER : "Oui, très similaire. Je pense que si vous regardez aujourd'hui comment fonctionne la pyramide des monoplaces, du karting à la Formule 4, 3, 2, combien de talents émergent. Et évidemment, au sommet, il n'y a que 20 places, donc c'est assez complexe pour ces gars-là de montrer leurs compétences, et en même temps la FP1… Je veux dire, comme Toto vient de le dire, nous avons eu Kimi dans sa première FP1, il y a une énorme attente, tout le monde regarde. Vous ne savez même pas sur quel pneu il va sortir. Parfois, il y a un accident, comme la semaine dernière, et ils n'ont que cinq minutes de temps de roulage. Donc je pense que ce serait génial aussi parce que, vous savez, nous pourrions atteindre une base de fans plus jeune, ce qui est quelque chose que nous voulons faire, et dans l'ensemble, nous serions certainement favorables."
À l'occasion de la conférence de presse des patrons d'écuries du Grand Prix à Monza, Peter Bayer, CEO de VCARB, a partagé des insights précieux sur les récents développements de l'équipe. Alors que l'écurie introduit de nouvelles améliorations sur la voiture de Yuki Tsunoda, Bayer explique les défis que ces ajustements techniques peuvent poser, tout en soulignant l'importance de maximiser chaque week-end de course dans un milieu de peloton de plus en plus compétitif. Il revient également sur les difficultés rencontrées lors du dernier Grand Prix à Zandvoort, tout en se montrant optimiste quant à la progression continue de l'équipe, notamment avec l'arrivée de nouveaux talents et la réorganisation interne en cours.
Q : "Peter, parlons des améliorations chez Ferrari. Vous testez de nouvelles pièces sur votre voiture ce week-end, je pense que c'est uniquement avec Yuki. Que pouvez-vous nous dire ?"
Peter Bayer : "Comme mes collègues l'ont dit, c'est intéressant de voir que ces améliorations fonctionnent généralement d'un point de vue aérodynamique, mais elles ont souvent un impact sur l'équilibre de la voiture. C'est pourquoi nous essayons quelques nouvelles pièces sur la voiture de Yuki – un nouveau fond plat, une petite modification sur le halo et aussi sur les rétroviseurs. Au final, il est encore très tôt et ils analysent les données en ce moment. Mais comme l'a dit Fred, il s'agit maintenant de faire ces petits ajustements, car nous sommes tous en train de travailler au sommet de la pyramide. Et si nous, surtout dans le milieu de peloton, ne réussissons pas à assembler un week-end parfait, alors les autres équipes seront évidemment juste derrière. Williams a fait un très bon travail ces dernières semaines. Alpine est là aussi, donc ça va être une lutte serrée jusqu'à la fin."
Q : "En regardant en arrière sur le week-end de Zandvoort, quels étaient les problèmes avec la voiture ? Car cela a été un week-end difficile pour l'équipe."
PB : "Eh bien, ce n'était probablement pas notre meilleur week-end. En même temps, Yuki était à neuf centièmes de la Q3. Daniel a fait une assez bonne course dimanche en termes de rythme. Et comme je l'ai dit, ce n'est pas un seul élément qui pose problème. C'est vraiment un ensemble de choses : vous commencez par la stratégie, ensuite vous avez des problèmes de réglages, vous savez... Nous n'avions pas beaucoup de données car il y a eu beaucoup de pluie, puis il y a eu l'accident de Logan, donc nous étions peut-être, en tant que plus petite équipe, un peu démunis par rapport à ces deux gars ici. Et donc, aborder un week-end comme celui de Zandvoort avec un œil un peu aveugle, c'était très difficile pour nous."
Q : "Et en parlant de Yuki, il a un nouvel ingénieur de course ce week-end. Comment s'est passée leur collaboration en FP1 ?"
PB : "Très bien. Ils se connaissent depuis un certain temps. Ernesto [Desiderio] est avec nous depuis plus d'un an. Cela fait partie du plan global que Laurent a mis en place pour développer l'équipe sur le plan sportif et technique. Je peux dire que c'est une double bonne nouvelle parce que nous développons des talents en interne. Ernesto va prendre le poste d'ingénieur de course pour Yuki, et Mattia [Spini] va progresser en interne. Donc oui, je suis satisfait du développement et de la croissance de l'équipe. Nous avons aussi eu d'autres personnes qui nous ont rejoints récemment. Tim Goss commencera en octobre, donc nous faisons de bons progrès du côté de l'équipe."
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