Albon : casque spécial Grand Prix de Singapour 2025

À l'occasion du Grand Prix de Singapour 2025, Alex Albon a dévoilé un casque spécial conçu pour ce rendez-vous en Asie du Sud-Est. Le pilote Williams a expliqué que ce casque, baptisé "SEA helmet", sera ensuite mis aux enchères dans le…
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Il y a 12 h

Détails sur le Grand Prix de F1 des Pays-Bas 2025

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 Pays-Bas | Zandvoort

Pneus
C2
C3
C4
Pays-Bas
Course 15/24
FP1 29/08/2025 12:30
FP2 29/08/2025 16:00
FP3 30/08/2025 11:30
Qualifications 30/08/2025 15:00
Course 31/08/2025 15:00

 FALC (Faits à la con)

3 : Zandvoort est le troisième circuit de la saison où un maximum d'appui aéro est requis, derrière la Hongrie et Monaco.
5.2 : les pilotes prennent 5.2 G dans le virage 7, une des plus plus grosses valeurs d'accélération latérale de la saison.
235 : avec ses 235 mètres, la voie des stands de Zandvoort est la plus courte de la saison.

2011 : Lucas di Grassi a inventé le banking en 2011 [https://twitter.com/LucasdiGrassi/status/1434075829361852418]. Les 18° d'angle des virages 13 et 14 lui rendent hommage.

 Les données sur le circuit

 Infos générales

Premier Grand Prix : 1952
Sens : horaire
Nombre de tours : 72
Nombre de zones DRS : 2

 Distances

Longueur du circuit : 4.259 km

Ou encore... 31 784 canettes de 250 mL de Red Bull couchées

Longueur de la course : 306.587 km

Ou encore... 2 287 963 canettes de 250 mL de Red Bull couchées

 Virages

Nombre de virages : 14
Nombre de virages à gauche : 4
Nombre de virages à droite : 10

 Les stands

Vitesse limite dans les stands : 80 km/h
Distance d'allée des stands sous limiteur de vitesse : 235.00 m
Temps nécessaire pour purger un Drive-Through : 14.00 s

 Chronos

Tour en course le plus rapide : 1:11.097 (Lewis Hamilton, 2021)
Tour le plus rapide : 1:08.885 (Max Verstappen, 2021)

 Pole position

Côté de la pole position : gauche
Distance de la pole au premier freinage : 247.00 m

 Accélérateur et boîte de vitesses

Temps à pleine charge : 63 %
Distance à pleine charge : 71 %
Consommation d'essence : élevée
Nombre de changements de vitesses en un tour : 47

Données F1 et Mercedes-AMG F1 Team, aucune affiliation ou autre. Ces données étaient valables avant que le Grand Prix de F1 ne se déroule.
Les éléments ont pu évoluer après le week-end de course : changement de tracé, nouveau record et etc.

 Les données pneumatiques Pirelli

 Pressions minimale de départ des slicks

Avant : 25.0 psi
Arrière : 22.5 psi

 Limites de carrossage

Avant : -3.00°
Arrière : -1.75°

 Pneumatique et piste

Evolution de la piste (FP1 aux qualifs) : moyenne
Abrasion de l'asphalte : 3/5

 Résultats du Grand Prix de F1 de Pays-Bas 2025

Pos. Pilote (Constructeur) Temps Pos. grille Gain/perte pos.* Meilleur tour Points
1 O.Oscar PIASTRI (McLaren) 1:38:29.849 1   1:12.271 (T.60) 25
2 M.Max VERSTAPPEN (Red Bull) +1.271 3   1 1:12.921 (T.70) 18
3 I.Isack HADJAR (Racing Bulls) +3.233 4   1 1:13.327 (T.70) 15
4 G.George RUSSELL (Mercedes) +5.654 5   1 1:13.728 (T.70) 12
5 A.Alexander ALBON (Williams) +6.327 15   10 1:13.687 (T.70) 10
6 O.Oliver BEARMAN (Haas) +9.044 20   14 1:13.950 (T.70) 8
7 L.Lance STROLL (Aston Martin) +9.497 19   12 1:13.822 (T.70) 6
8 F.Fernando ALONSO (Aston Martin) +11.709 10   2 1:13.719 (T.42) 4
9 Y.Yuki TSUNODA (Red Bull) +13.597 12   3 1:14.354 (T.71) 2
10 E.Esteban OCON (Haas) +14.063 18   8 1:13.986 (T.71) 1
11 F.Franco COLAPINTO (Alpine) +14.511 16   5 1:13.049 (T.72)
12 L.Liam LAWSON (Racing Bulls) +17.063 8   4 1:13.879 (T.60)
13 C.Carlos SAINZ (Williams) +17.376 9   4 1:13.808 (T.58)
14 N.Nico HÜLKENBERG (Sauber) +19.725 17   3 1:14.912 (T.61)
15 G.Gabriel BORTOLETO (Sauber) +21.565 13   2 1:14.307 (T.63)
16 A.Andrea Kimi ANTONELLI (Mercedes) +22.029 11   5 1:13.480 (T.70)
17 P.Pierre GASLY (Alpine) +23.629 14   3 1:15.248 (T.59)
18 L.Lando NORRIS (McLaren) Abandon (T.64) 2   16 1:12.379 (T.59)
Ab C.Charles LECLERC (Ferrari) Abandon (T.52) 6 1:14.557 (T.33)
Ab L.Lewis HAMILTON (Ferrari) Abandon (T.22) 7 1:15.684 (T.6)

Les actus concernant le Grand Prix de F1 de Pays-Bas 2025

Les brefs concernant le Grand Prix de F1 de Pays-Bas 2025 (31)

Carlos SAINZ | Williams

L'affaire née au Grand Prix des Pays-Bas a connu son dénouement ce samedi 13 septembre 2025 : les commissaires ont annulé la pénalité infligée à Carlos Sainz, à la suite de la demande de révision déposée par Williams. L'Espagnol avait écopé de dix secondes de sanction en course et de deux points de pénalité sur sa super-licence pour son accrochage avec Liam Lawson lors de la relance du 27e tour.

Williams avait introduit un right of review le 4 septembre, estimant que de nouveaux éléments justifiaient de rouvrir le dossier. Parmi eux figuraient les images de la caméra 360 degrés embarquée sur la Williams et celles de la caméra arrière de la Racing Bulls de Lawson, indisponibles au moment de la décision initiale, ainsi que le témoignage de Sainz. Ces images montraient que le contact provenait d'un léger décrochage de l'arrière de la monoplace de Lawson, et non d'une manœuvre fautive de Sainz.

Réunis en visioconférence le 12 septembre, les commissaires ont jugé que ces nouvelles preuves remplissaient les critères fixés par l'article 14.1.1 du Code Sportif International. Après un nouvel examen, ils ont estimé que l'incident constituait un simple fait de course. "Les commissaires partagent l'analyse de Williams selon laquelle la collision relève d'un fait de course." ("The Stewards agree with Williams' characterisation of the collision as a racing incident"), peut-on lire dans le document officiel. Ils considèrent que la perte momentanée de contrôle de Lawson a joué un rôle, mais notent également que Sainz avait pris le risque de rester très à l'extérieur sans droit à l'espace au virage. En conséquence, aucun des deux pilotes n'a été jugé principalement responsable.

La pénalité en temps, déjà purgée durant la course, ne peut être annulée a posteriori et n'aura donc pas d'effet sur le classement final. En revanche, les deux points de pénalité inscrits sur la super-licence de Sainz sont retirés.

Williams a salué la décision dans un communiqué : "Nous sommes reconnaissants aux commissaires d'avoir réexaminé la pénalité de Carlos à Zandvoort et satisfaits qu'ils aient décidé qu'il n'était pas en faute et que l'incident relevait du fait de course. Même si nous regrettons que notre course ait été compromise par la décision initiale, l'erreur fait partie du sport automobile et nous continuerons à travailler de manière constructive avec la FIA pour améliorer les processus de jugement et revoir les règles de course pour l'avenir."

Cette issue clôt un épisode tendu qui avait suscité la colère de Sainz, lequel avait dénoncé une décision "inacceptable" et regretté de ne pas avoir pu dialoguer avec les commissaires immédiatement après l'épreuve. Elle met aussi en lumière le rôle croissant des données vidéo embarquées dans l'analyse des incidents, devenues un élément essentiel de la jurisprudence sportive en Formule 1. Mais elle révèle aussi une limite : si l'audition immédiate de Sainz n'était évidemment pas envisageable en pleine course, l'absence d'accès instantané aux angles de caméra a conduit à une décision prise sur une base incomplète.

Carlos SAINZ | Williams

Le Grand Prix des Pays-Bas continue de susciter des remous. Carlos Sainz avait écopé d'une pénalité de dix secondes pour son accrochage avec Liam Lawson lors de la relance derrière la voiture de sécurité au 27e tour, un incident qui avait endommagé l'aileron avant de la Williams et provoqué une crevaison sur la monoplace du Néo-Zélandais. L'Espagnol avait immédiatement contesté la décision, la qualifiant d'"inacceptable" et de "vaste blague", estimant que la faute ne lui revenait pas.

Williams a confirmé ce jeudi soir avoir officiellement soumis à la FIA un right of review (demande de révision) concernant cette sanction. Dans son communiqué, l'équipe précise : ""Nous confirmons avoir soumis une demande de révision à la FIA concernant la pénalité infligée à Carlos à Zandvoort. Il est important pour nous de comprendre comment courir à l'avenir, et nous espérons une issue positive."

L'affaire sera désormais entre les mains de la FIA, qui devra décider si de nouveaux éléments apportés par Williams justifient une réouverture du dossier.

Isack HADJAR | Racing Bulls

Troisième à Zandvoort, Isack Hadjar a tenu à rappeler que son premier podium n'était pas seulement dû aux circonstances mais aussi au rythme affiché par sa Racing Bulls et à sa défense en début de course.

"Oui, c'était très difficile. Heureusement j'ai eu un bon départ pour garder la quatrième place et ensuite, dans les premiers tours, je savais que Charles [Leclerc] allait tenter une attaque, ce qu'il a fait. J'étais vraiment à l'aise au freinage, j'ai veillé à défendre correctement et c'est ce que nous avons fait. Une fois que je l'ai contenu un certain temps, j'ai compris que nous avions le rythme pour nous battre pour de gros points. Vers la fin de la course, je me suis dit que si quelque chose se produisait devant, j'étais en position de podium, et c'est ce qui s'est passé."

Le pilote français a également évoqué son parcours, remerciant ses parents ainsi qu'Helmut Marko pour l'opportunité offerte il y a quatre ans en FRECA.

"Il y a plus d'une personne évidemment. Tout d'abord mes parents, ma mère et mon père. Et d'un point de vue sportif, Helmut qui m'a donné cette chance. Je me souviens, il y a quatre ans il m'a signé en FRECA et il m'a tracé une voie, une trajectoire, et je la suis plutôt bien en ce moment."

Max Verstappen, interrogé sur son jeune compatriote, a salué une performance qu'il juge totalement méritée.

"Oui, c'est fantastique. Honnêtement, arriver en rookie n'est pas facile avec ces voitures. Pour lui, être sur le podium ici est totalement mérité. Je pense qu'il a fait un très bon week-end, mais aussi une très bonne course. Et bien sûr, pour l'équipe aussi, je pense que toute la saison ils sont dans le coup. Et Isack termine le travail, c'est juste fantastique à voir."

Max VERSTAPPEN | Red Bull

Deuxième à domicile, Max Verstappen a admis en conférence de presse que Red Bull manquait encore de performance sur la durée des courses, un constat récurrent depuis le début de la saison.

"Oui. On prend ce résultat. Les qualifications étaient bonnes. J'espérais un peu mieux aujourd'hui, mais j'ai vite compris que le rythme n'était pas là. On dirait toujours qu'en course nous avons plus de mal que sur un tour, avec le comportement des pneus et de la voiture, et c'était de nouveau très évident aujourd'hui. J'ai donc juste essayé de gérer mon rythme, mais cela signifiait surtout que c'était davantage un combat avec les voitures derrière moi qu'avec ce qui se passait devant."

Le Néerlandais a par ailleurs confirmé que la stratégie pneus – avec deux relais en tendre – avait été décidée dès le vendredi et n'a pas surpris l'équipe.

"Oui, pour moi c'était ce qui semblait le mieux après le vendredi. C'était donc prévu. Et bien sûr, avec les Safety Car, tout le monde doit repasser aux stands pour prendre des pneus frais. Mais oui, tout était conforme au plan."

Oscar PIASTRI | McLaren

A Zandvoort, Oscar Piastri a souligné en conférence de presse à quel point son approche de Zandvoort avait changé en douze mois. L'an passé, il s'était qualifié une demi-seconde derrière Lando Norris et n'avait terminé que quatrième. Cette année au Grand Prix des Pays-Bas, il a transformé ses difficultés en victoire.

"Beaucoup. Je pense que la qualification a été la clé ce week-end. Pendant les essais libres, cela ressemblait encore à un Zandvoort difficile, mais nous avons gratté du temps, essayé d'améliorer, ajusté un peu la voiture, et surtout j'ai cherché à progresser dans mon pilotage car, soyons honnêtes, c'est difficile de se plaindre de la voiture que nous avons. J'ai donc essayé d'y aller pas à pas et ça a fonctionné quand il le fallait. Et pendant la course aujourd'hui, j'ai eu un bon rythme et je l'ai utilisé au moment voulu. Je suis très fier de moi, mais aussi de toute l'équipe autour de moi qui a su inverser la tendance par rapport à l'an dernier."

Le pilote McLaren a également expliqué sa gestion des trois relances sous Safety Car, où il a choisi de partir tôt et de varier autant que possible, tout en admettant que c'était la partie la plus délicate de sa victoire.

"Pas vraiment. La première a très bien fonctionné, mais pour les deux suivantes, il ne reste pas beaucoup d'options. Je pense que plus vous attendez, surtout une fois dans la ligne droite des stands, tout le monde sait que vous allez y aller tôt ou tard. J'ai donc juste essayé de varier autant que possible. Ça n'a pas très bien marché pour les deux dernières, mais c'était suffisant. C'était probablement la partie la plus difficile, mais je pense que nous l'avons bien gérée."

Oscar PIASTRI | McLaren

Oscar Piastri a remporté le Grand Prix des Pays-Bas, consolidant sa position de leader du championnat au terme d'une course maîtrisée de bout en bout. L'Australien s'est dit ravi de ce succès, tout en exprimant une pensée pour son coéquipier malheureux, Lando Norris, victime d'un problème moteur.

"Oui, évidemment ça fait du bien. J'ai l'impression que c'est difficile de passer après Isack qui est ici, mais je vais faire de mon mieux. J'ai contrôlé la course quand il le fallait et, bien sûr, c'était très malheureux pour Lando à la fin, mais j'ai eu le sentiment de maîtriser et j'ai utilisé la performance quand j'en avais besoin. C'était une course un peu différente de celle d'il y a douze mois. Je suis donc très heureux de tout le travail accompli pour progresser ici, et très satisfait de terminer en tête."

Invité à revenir sur les différences avec l'an passé, Piastri a insisté sur l'amélioration collective qui a permis à McLaren de viser la victoire à Zandvoort.

"Rien de spécial. Juste essayer de progresser partout où c'est possible. Le début du week-end semblait compliqué, mais nous avons su nous regrouper en qualifications. J'étais content du rythme que j'avais aujourd'hui. Très, très content. Évidemment, quelques safety cars ont pimenté la course, mais nous avons tout surmonté. Je suis très fier de toute l'équipe. Ce n'est pas seulement moi qui ai progressé pour en arriver là, c'est toute l'équipe autour de moi et sans eux, rien de tout cela n'aurait été possible. C'est un énorme travail collectif."

En guise de perspective, l'Australien a reconnu que la saison était encore longue, tout en appréciant la dynamique enclenchée.

"Oui. Commencer la deuxième partie de saison en tête est une bonne chose. Si nous pouvons continuer ainsi, ce serait formidable. Mais il reste encore beaucoup de chemin et nous allons continuer à avancer course après course."

Enfin, il a confirmé qu'il était déjà tourné vers la prochaine échéance. "Oui, j'ai hâte". Rendez-vous à Monza !

Isack HADJAR | Racing Bulls

À Zandvoort, Isack Hadjar a vécu un moment fondateur pour sa carrière dans la catégorie reine. Il a décroché son tout premier podium en Formule 1, à Zandvoort devant le public néerlandais ! Le pilote Racing Bulls a livré une prestation solide, récompensée par une troisième place obtenue après avoir résisté tout au long de la course du Grand Prix des Pays-Bas.

"Oui, ça paraît un peu irréel. Ce qui m'a le plus surpris, c'est d'avoir conservé cette quatrième place pendant toute la course. Malheureusement pour Lando, nous avons profité de sa crevaison, mais nous n'avons commis aucune erreur. La voiture était sur des rails tout le week-end, et je suis vraiment content de moi car j'ai maximisé ce que j'avais. Je n'ai pas fait d'erreur et j'ai ramené un podium. Je suis tellement heureux pour mon équipe."

Interrogé sur la portée de ce résultat pour sa jeune carrière, Hadjar a expliqué à quel point cet accomplissement était ancré dans son parcours personnel.

"Oui. C'était toujours l'objectif depuis que je suis enfant. C'est une première étape, mon premier podium, et j'espère qu'il y en aura beaucoup d'autres à venir."

On ne peut que lui souhaiter une immense carrière, à ce jeune rookie qui a la course dans le sang. Avec cet exploit, il devient le cinquième plus jeune pilote à monter sur un podium en F1 à 20 ans, 11 mois et 3 jours. Sont devant lui : Lando Norris (20 ans, 7 mois et 22 jours, Antonelli (18 ans, 9 mois et 21 jours), Stroll (18 ans, 7 mois et 27 jours) et enfin un certain Max Verstappen (18 ans, 7 mois et 15 jours). Il devient, par ailleurs, le Français le plus jeune sur un podium de Formule 1.

Max VERSTAPPEN | Red Bull

À domicile, Max Verstappen a dû se contenter de la deuxième place derrière Oscar Piastri, dans une course où la Red Bull n'a jamais semblé en mesure de rivaliser avec le rythme des McLaren. Le Néerlandais a livré son analyse dès l'arrivée, revenant aussi sur un moment délicat en début d'épreuve.

"Ce n'était pas facile. J'ai tout donné au départ pour progresser. J'ai eu un petit moment au virage 2. Ensuite, nous avons dû faire notre propre course. Malheureusement, nous n'avions pas le rythme des McLaren. On a eu un peu de chance avec l'abandon de l'une d'elles, mais dans l'ensemble, être sur le podium ici est un très bon résultat. Finir deuxième, je pense que c'est une très belle performance pour nous."

Interrogé plus en détail sur son début de course, Verstappen a reconnu avoir tenté le maximum malgré des conditions précaires.

"Oui, j'ai essayé de plonger au virage 3, mais il y avait malheureusement trop de sable au virage 2, de la partie centrale de la piste jusqu'à l'extérieur. Je savais que nous avions le composé le plus tendre, donc j'ai tenté d'en tirer profit dès le premier tour."

Même s'il semble hors du coup face aux deux pilotes McLaren, le pilote de la Red Bull numéro 1 ne lâche rien, comme il en a l'habitude.

Carlos SAINZ | Williams

Carlos Sainz a vécu un Grand Prix des Pays-Bas marqué par une vive controverse. Impliqué dans un accrochage avec Liam Lawson lors de la relance derrière la voiture de sécurité, le pilote Williams a écopé d'une pénalité de dix secondes qui a transformé son après-midi en frustration.

L'incident s'est produit au 27e tour, au moment où le peloton repartait après l'accident de Lewis Hamilton. Sainz, placé à l'extérieur au premier virage, a vu Lawson se déporter pour défendre sa position, ce qui a provoqué un contact entre l'arrière gauche du Néo-Zélandais et l'avant droit de la Williams, endommageant son aileron et entraînant un arrêt imprévu. Rapidement, la décision des commissaires est tombée : la faute était attribuée à l'Espagnol. Surpris à la radio, il a réagi avec colère en découvrant le verdict : "Qui ? Qui prend une pénalité ? Moi ?" s'est-il exclamé, avant d'ajouter : "Vous plaisantez ? C'est une blague ! C'est la chose la plus ridicule que j'aie entendue de ma vie."

Une fois la course terminée, le ton ne s'est pas adouci. "Recevoir dix secondes de pénalité pour ça, je pense que c'est une vaste blague". Il a insisté sur la nécessité d'obtenir des explications : "Je dois aller voir les commissaires pour avoir une explication, pour comprendre leur point de vue sur l'incident, car [la pénalité] est inacceptable."

Au-delà de son cas personnel, Sainz a élargi son discours à la gouvernance sportive en tant que directeur du GPDA : "Ce n'est pas le niveau d'arbitrage dont la Formule 1 a besoin s'ils considèrent réellement que cela mérite dix secondes de pénalité de ma part. C'est désormais une affaire sérieuse qui me concerne en tant que pilote, en tant que directeur du GPDA, et c'est quelque chose que je veillerai à soulever."

Mais la polémique a pris une tournure supplémentaire lorsque Sainz a tenté de se rendre auprès des commissaires après ses obligations médiatiques. Il avait déjà exprimé à la radio son intention de les rencontrer (confronter ?) : "Assurez-vous que nous allions voir les commissaires après la course. Je veux leur parler". Pourtant, ses démarches n'ont pas abouti, ce qui a accentué son incompréhension.

Dans le carré des interviews, il a résumé la situation ainsi : "La partie la plus déroutante est que la FIA nous dit toujours que les portes sont ouvertes pour aller voir les commissaires, et je viens de recevoir un message indiquant qu'ils préfèrent ne pas me parler pour le moment."

Cette fin de week-end illustre une fois de plus la tension entre pilotes et instances arbitrales et les crispations que peuvent provoquer des décisions jugées incompréhensibles. Pour Sainz, l'affaire dépasse le cadre de Zandvoort et devrait se poursuivre dans les discussions institutionnelles à venir.

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