Détails sur le Grand Prix de F1 de Hongrie 2025
Retour à la saison 2025 Course précédente Course suivanteHongrie | Hungaroring

FP1 | 01/08/2025 | 13:30 | |
FP2 | 01/08/2025 | 17:00 | |
FP3 | 02/08/2025 | 12:30 | |
Qualifications | 02/08/2025 | 16:00 | |
Course | 03/08/2025 | 15:00 |
FALC (Faits à la con)
L'eau de la piscine des hippopotames du zoo de Budapest provient de la source des thermes Széchenyi, sa composition est proche de celle du Nil.
En Hongrie, le nom des enfants doit provenir d'une liste pré-approuvée et tout écart doit être validé par demande à l'Institut de recherche en linguistique de l'Académie hongroise des sciences.
Les données sur le circuit
Infos générales
Premier Grand Prix : 1986
Sens : horaire
Nombre de tours : 70
Nombre de zones DRS : 2
Distances
Longueur du circuit : 4.381 km
Ou encore... 32 694 canettes de 250 mL de Red Bull couchées
Longueur de la course : 306.630 km
Ou encore... 2 288 284 canettes de 250 mL de Red Bull couchées
Virages
Nombre de virages : 14
Nombre de virages à gauche : 6
Nombre de virages à droite : 8
Les stands
Vitesse limite dans les stands : 80 km/h
Distance d'allée des stands sous limiteur de vitesse : 365.00 m
Temps nécessaire pour purger un Drive-Through : 16.00 s
Chronos
Tour en course le plus rapide : 1:16.627 (Lewis Hamilton, 2020)
Tour le plus rapide : 1:13.447 (Lewis Hamilton, 2020)
Pole position
Côté de la pole position : gauche
Distance de la pole au premier freinage : 444.00 m
Accélérateur et boîte de vitesses
Temps à pleine charge : 56 %
Distance à pleine charge : 65 %
Consommation d'essence : moyenne
Nombre de changements de vitesses en un tour : 44
Données F1 et Mercedes-AMG F1 Team, aucune affiliation ou autre. Ces données étaient valables avant que le Grand Prix de F1 ne se déroule.
Les éléments ont pu évoluer après le week-end de course : changement de tracé, nouveau record et etc.
Données 2024 qui doivent être mises à jour en 2025.
Les données pneumatiques Pirelli
Pneumatique et piste
Evolution de la piste (FP1 aux qualifs) : élevée
Abrasion de l'asphalte : 2/5
Données 2024 qui doivent être mises à jour en 2025.
Résultats du Grand Prix de F1 de Hongrie 2025
Pos. | Pilote (Constructeur) | Temps | Pos. grille | Gain/perte pos.* | Meilleur tour | Points |
---|---|---|---|---|---|---|
1 | L.Lando NORRIS (McLaren) | 1:35:21.231 | 3 | 2 | 1:19.918 (T.57) | 25 |
2 | O.Oscar PIASTRI (McLaren) | +0.698 | 2 | 1:19.412 (T.56) | 18 | |
3 | G.George RUSSELL (Mercedes) | +21.916 | 4 | 1 | 1:19.409 (T.45) | 15 |
4 | C.Charles LECLERC (Ferrari) | +42.560 | 1 | 3 | 1:20.440 (T.47) | 12 |
5 | F.Fernando ALONSO (Aston Martin) | +59.040 | 5 | 1:20.113 (T.54) | 10 | |
6 | G.Gabriel BORTOLETO (Sauber) | +1:06.169 | 7 | 1 | 1:20.705 (T.48) | 8 |
7 | L.Lance STROLL (Aston Martin) | +1:08.174 | 6 | 1 | 1:20.708 (T.55) | 6 |
8 | L.Liam LAWSON (Racing Bulls) | +1:09.451 | 9 | 1 | 1:20.457 (T.56) | 4 |
9 | M.Max VERSTAPPEN (Red Bull) | +1:12.645 | 8 | 1 | 1:19.576 (T.50) | 2 |
10 | A.Andrea Kimi ANTONELLI (Mercedes) | (T.69) | 15 | 5 | 1:20.745 (T.54) | 1 |
11 | I.Isack HADJAR (Racing Bulls) | (T.69) | 10 | 1 | 1:20.802 (T.48) | |
12 | L.Lewis HAMILTON (Ferrari) | (T.69) | 12 | 1:20.022 (T.55) | ||
13 | N.Nico HÜLKENBERG (Sauber) | (T.69) | 18 | 5 | 1:20.013 (T.67) | |
14 | C.Carlos SAINZ (Williams) | (T.69) | 13 | 1 | 1:19.790 (T.53) | |
15 | A.Alexander ALBON (Williams) | (T.69) | 19 | 4 | 1:20.779 (T.49) | |
16 | E.Esteban OCON (Haas) | (T.69) | 17 | 1 | 1:21.916 (T.17) | |
17 | Y.Yuki TSUNODA (Red Bull) | (T.69) | 20 | 3 | 1:21.180 (T.46) | |
18 | F.Franco COLAPINTO (Alpine) | (T.69) | 14 | 4 | 1:20.827 (T.37) | |
19 | P.Pierre GASLY (Alpine) | (T.69) | 16 | 3 | 1:21.433 (T.46) | |
Ab | O.Oliver BEARMAN (Haas) | Abandon (T.48) | 11 | 1:21.989 (T.37) |
Les actus concernant le Grand Prix de F1 de Hongrie 2025
Les brefs concernant le Grand Prix de F1 de Hongrie 2025 (29)
Lewis Hamilton, encore marqué par sa difficile qualification en Hongrie, est revenu sur sa déclaration choc de la veille, où il avait lâché à la radio que l'équipe devrait "probablement changer de pilote". Interrogé par Sky Sports F1 sur ce commentaire devenu viral, le septuple champion du monde a d'abord répondu avec retenue.
"Pas vraiment. Quand on ressent quelque chose, on le ressent. Il se passe beaucoup de choses en coulisses. Ce n'est pas idéal, donc voilà."
Invité à préciser s'il était toujours animé par la même passion pour la course, Hamilton a tenu à dissiper tout doute sur ses motivations.
"Non, j'aime toujours ça. J'aime toujours ça."
Ces propos interviennent à l'issue d'un week-end particulièrement difficile. Parti depuis la sixième ligne, Hamilton n'a jamais pu se battre pour le podium et termine une course frustrante pour Ferrari, confirmant ses difficultés actuelles face aux McLaren et à son coéquipier Charles Leclerc.
Lewis Hamilton says there’s a lot going on in the background at Ferrari that’s not great and has left him feeling like they should change drivers, but he still loves racing. #HungarianGP #F1 pic.twitter.com/9aClTdoTVy
— deni (@fiagirly) August 3, 2025
Charles Leclerc a expliqué à Sky Sports F1 qu'un problème sur son châssis Ferrari est à l'origine de sa perte de compétitivité en course.
"J'ai parlé trop vite je crois, car en sortant de la voiture j'ai eu plus de détails sur ce qui s'était passé. Je pensais que c'était autre chose dont nous avions parlé, mais malheureusement c'était un problème sur le châssis. Il y avait un souci de ce côté-là, donc nous allons analyser pour que cela ne se reproduise pas."
"Ça ne me console pas pour autant, car quand vous vous battez pour la victoire et que vous avez ce genre de problème… Nous devons regarder ça pour que ça n'arrive plus jamais, car la voiture était tout simplement inconduisible."
"C'était un cas isolé, donc c'est quelque chose que nous devons examiner, mais je ne pense pas que cela se reproduira. C'est autour du 40e tour que nous avons commencé à avoir ce problème, et ensuite cela n'a fait qu'empirer."
"C'est très frustrant d'avoir tout sous contrôle, le rythme pour gagner, et de se retrouver nulle part. Nous ne sommes même pas sur le podium."
Zak Brown a salué la performance globale de McLaren, estimant que cette victoire envoyait l'équipe en vacances d'été dans les meilleures conditions.
"Tout le monde dormira bien ce soir – quelle belle manière d'aborder la trêve estivale. On n'est jamais parfait dans une course, mais je crois que c'était aussi proche de la perfection qu'on puisse l'être."
Le PDG de McLaren s'est dit fier de ses pilotes et de toute l'équipe : "Les pilotes ont été incroyables, les arrêts aux stands excellents, la stratégie parfaite pour remonter Lando [Norris], et Oscar [Piastroi] a roulé de manière brillante. Je ne pourrais pas être plus fier de cette équipe."
Il a expliqué que le passage à une stratégie à un seul arrêt n'était pas prévu avant le départ : "Après le premier tour de Lando, on ne prévoyait pas de faire une course à un seul arrêt, on ne savait pas si c'était possible, mais on a fini par se dire : essayons. On savait que ça se jouerait dans les cinq derniers tours et c'était bien de les voir se battre dur, proprement, et tous deux sont heureux."
Enfin, Brown est revenu sur la fin de course et le duel Norris-Piastri, né de stratégies différentes qui se sont rejointes : "Nous parlions à Oscar à la radio pour savoir s'il voulait se battre avec Lando ou Charles. Il a choisi Lando, ce qui était compréhensible. On avait simplement deux stratégies différentes qui ont fini par converger et ça ne pouvait pas être plus serré. Oscar était plus rapide à la fin, mais il n'a pas pu passer."
Le dirigeant a ajouté qu'à la différence de Silverstone, où Piastri avait quitté la piste frustré, son pilote a pleinement compris l'issue de la course en Hongrie : "Contrairement à Silverstone où Oscar était évidemment déçu de ne pas gagner, je crois qu'ici il comprend que tout le monde a donné le meilleur de soi-même."
George Russell a retrouvé le chemin du podium en Hongrie, une satisfaction évidente après un week-end imprévisible.
"Oui, je suis vraiment content de ma course aujourd'hui. Évidemment, la qualification hier a été un peu une surprise. Tout ce week-end a été un peu surprenant pour tout le monde, mais je suis très heureux d'être de retour sur le podium."
Le Britannique est également revenu sur son duel intense avec Charles Leclerc, marqué par quelques interventions radio : "C'est le genre de manœuvre où l'on s'engage dans un gros freinage. Si le pilote devant se décale, on est déjà à la limite de l'adhérence et il n'y a pas beaucoup de marge de manœuvre. Je crois qu'on s'est touchés la deuxième fois, mais je suis juste content d'être passé. Une belle façon d'aborder la pause estivale."
Enfin, Russell a salué les progrès de Mercedes avec un réglage légèrement revu : "C'est clairement mieux que ce que nous avions connu jusqu'à présent en course. Donc je suis vraiment satisfait de ça."
What did George make of the Hungarian Grand Prix? 💭
— Mercedes-AMG PETRONAS F1 Team (@MercedesAMGF1) August 3, 2025
Let's find out... pic.twitter.com/KMFVVL2kPp
Neuvième victoire en carrière pour Lando Norris au terme d'un Grand Prix de Hongrie haletant, où il a résisté à la pression de son coéquipier Oscar Piastri dans les derniers tours. Interrogé sur cette fin de course intense, le Britannique n'a pas caché son épuisement : "Oui. Je suis mort. C'était dur. On n'avait pas vraiment prévu de faire un seul arrêt au départ, mais après le premier tour, c'est devenu un peu notre seule option pour revenir dans le coup. C'était difficile. Dans le dernier relais, avec Oscar qui revenait, j'ai poussé à fond. J'ai presque plus de voix. C'est plutôt chouette, ça rend la victoire encore plus gratifiante, et c'est le résultat parfait aujourd'hui."
Alors qu'il avait chuté au cinquième rang après le départ, Norris a expliqué comment la stratégie à un arrêt avait pris forme et quand il a commencé à croire en la victoire : "Honnêtement, je ne pensais pas que ça nous donnerait la victoire. Je me disais que ça nous amènerait au moins à la deuxième place. Je savais que notre rythme était bon, même dans le premier relais derrière George. Je n'arrivais pas à passer, mais la vitesse était là. Donc je savais que si j'avais de l'air libre et que je pouvais attaquer, ça pouvait marcher, et c'est ce qu'on a fait. C'est toujours un peu un pari, ce genre de stratégie, mais il ne faut commettre aucune erreur, enchaîner les bons tours, avoir une bonne stratégie… et c'est ce qu'on a eu aujourd'hui. Donc je suis très heureux."
La victoire permet à Norris de réduire légèrement l'écart au championnat avant la trêve estivale, mais le pilote McLaren reste prudent sur la notion de dynamique : "Je pense que c'est tellement serré qu'il est difficile de dire si la dynamique est du côté de quelqu'un en particulier, mais on se bat dur. C'est fun. C'est difficile mais c'est amusant de courir contre Oscar, et c'est génial pour l'équipe. Encore un doublé. En plus, c'est notre 200e victoire en Formule 1. Bravo à Oscar, il a attaqué fort et j'ai tenu bon de justesse. J'ai hâte d'en vivre beaucoup d'autres comme ça."
Deuxième à l'arrivée après une belle remontée dans le dernier relais, Oscar Piastri est revenu sur sa fin de course face à Lando Norris. Interrogé sur son dernier relais et la tentative de dépassement à deux tours de l'arrivée, il a détaillé : J'ai poussé aussi fort que je pouvais. Je pense qu'après avoir vu Lando opter pour un un-stop, j'ai su que j'allais devoir dépasser sur la piste, ce qui est beaucoup plus facile à dire qu'à faire ici. J'ai essayé plusieurs choses. C'était un pari dans les deux cas et aujourd'hui, malheureusement, nous étions juste du mauvais côté. L'équipe a fait un super travail. La voiture a vraiment pris vie dans la deuxième moitié de la course et a été excellente tout le week-end. Donc merci à l'équipe, et j'attends avec impatience ces deux semaines de pause."
Lorsqu'on lui a demandé s'il avait été surpris par la stratégie d'un seul arrêt de son coéquipier, Piastri a expliqué : "Oui et non. À ce moment-là, il n'avait pas grand-chose à perdre, donc ce n'était pas une énorme surprise. Je ne sais pas si tenter l'undercut sur Leclerc était la bonne décision au final, mais on pourra revoir ça après."
Enfin, à propos de sa tentative de dépassement dans le premier virage, l'Australien a reconnu qu'il lui manquait un petit quelque chose pour réussir : "Je pense que j'avais besoin d'être au moins deux ou trois dixièmes plus proche, ce qui aurait nécessité une erreur de Lando pour y arriver. Je sentais que c'était ma meilleure chance. On n'a jamais envie de se dire qu'on va attendre le tour suivant et que cette chance ne viendra jamais. Donc j'ai pensé que je tenterais au moins, et… pas tout à fait."
En conférence de presse, Piastri a reconnu après coup que le choix stratégique restait son seul regret. "Nous voulions aussi tenter de gagner la course, et la meilleure façon de battre Lando était de viser la victoire", a-t-il expliqué. L'Australien estime que même avec plus de tours, dépasser Norris aurait été "vraiment dur", en raison de l'air sale et des longues courbes qui rendaient l'attaque presque impossible.
Charles Leclerc s'élancera en pole position à Budapest après avoir signé un tour en 1:15.372, devant Oscar Piastri et Lando Norris. George Russell complète la deuxième ligne aux côtés du pilote McLaren, tandis que Fernando Alonso s'installe cinquième devant Lance Stroll.
Max Verstappen partira huitième, encadré par Gabriel Bortoleto et Liam Lawson. Lewis Hamilton est seulement douzième, derrière Isack Hadjar et Oliver Bearman, alors que son coéquipier Andrea Kimi Antonelli s'élancera quinzième. Esteban Ocon et Alexander Albon ferment la marche en dix-septième et dix-neuvième position.
Yuki Tsunoda, qui avait réalisé le 1:15.899, prendra finalement le départ depuis la voie des stands. La Red Bull n°22 a vu ses composants moteur remplacés et sa configuration de refroidissement des freins modifiée sous régime de parc fermé sans autorisation, ce qui a entraîné la sanction prévue par le règlement.
Yuki Tsunoda s'élancera depuis la voie des stands pour le Grand Prix de Hongrie 2025. Les commissaires ont confirmé que la Red Bull n°22 a utilisé un cinquième moteur à combustion interne, un cinquième turbocompresseur, un cinquième MGU-H et un cinquième MGU-K, en plus d'une modification de la configuration de refroidissement des freins, le tout effectué sous régime de parc fermé sans l'accord du délégué technique de la FIA.
Ces remplacements de composants représentent une accumulation de 40 places de pénalité sur la grille. L'intervention sur la configuration des freins, réalisée en parc fermé sans autorisation, déclenche automatiquement un départ depuis la voie des stands conformément à l'article 40.9 du règlement sportif. Tsunoda devra suivre les procédures de l'article 44.2 pour prendre le départ.
Les équipes s'apprêtent à disputer un Grand Prix de Hongrie 2025 où la stratégie pourrait faire toute la différence. Si McLaren semblait intouchable en essais, la pole de Charles Leclerc a rebattu les cartes et promet une course où la gestion des pneus sera cruciale.
Les enseignements de 2024 suggèrent une course à deux arrêts, dominée par l'undercut, avec des fenêtres d'arrêts précoces pour profiter du grip avant la dégradation. Cette année, Pirelli prévoit que la stratégie la plus rapide soit un relais en medium suivi de deux en hard (dur), avec des arrêts vers les tours 16-22 puis 40-46. Seuls Bortoleto et Hülkenberg disposent encore de deux mediums et pourraient tenter le medium‑hard‑medium qui avait offert le doublé McLaren l'an passé.
L'option de départ en pneus tendres soft‑hard‑hard reste envisageable pour profiter du grip initial et viser un undercut rapide, avec des arrêts attendus aux alentours des tours 8‑14 et 38‑44. Pour les équipes comme Aston Martin, Racing Bulls, Haas et Williams, qui n'ont pas conservé deux sets de hard, un soft‑medium‑hard est l'alternative crédible, tandis qu'un pari à un seul arrêt medium‑hard reste dix secondes plus lent sur le papier mais pourrait être sauvé par un dernier relais en tendres si nécessaire.
Enfin, la météo s'invite dans l'équation. Des averses matinales et un risque de 40 % de pluie à l'extinction des feux pourraient bouleverser tous les plans. Des températures plus fraîches qu'aux essais compliqueront encore la lecture de la dégradation, transformant les projections idéales en approximations. Comme le rappelle Mario Isola, "sur le papier, le medium‑hard‑hard est le plus rapide… mais la météo pourrait tout remettre à zéro".