Détails sur le Grand Prix de F1 de Belgique 2025
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FP | 25/07/2025 | 12:30 | |
Qualifs Sprint | 25/07/2025 | 16:30 | |
Sprint | 26/07/2025 | 12:00 | |
Qualifs | 26/07/2025 | 16:00 | |
Course | 27/07/2025 | 15:00 |
FALC (Faits à la con)
2 : les frites belges sont excellentes grâce à leur double cuisson. Les cuire autrement est un sacrilège pour nos amis belges.
55,5 : en centimètres, la hauteur du Manneken-Pis (surnommé à ses origines le "Petit Julien") qui veille sur Bruxelles depuis 1619.
694 : en mètres, le point culminant du "Plat Pays", chanté par Brel en 1962. Il s'agit du signal de Botrange.
Les données sur le circuit
Infos générales
Premier Grand Prix : 1950
Sens : horaire
Nombre de tours : 44
Nombre de zones DRS : 2
Distances
Longueur du circuit : 7.004 km
Ou encore... 52 269 canettes de 250 mL de Red Bull couchées
Longueur de la course : 308.052 km
Ou encore... 2 298 896 canettes de 250 mL de Red Bull couchées
Virages
Nombre de virages : 19
Nombre de virages à gauche : 10
Nombre de virages à droite : 9
Les stands
Vitesse limite dans les stands : 80 km/h
Distance d'allée des stands sous limiteur de vitesse : 386.00 m
Temps nécessaire pour purger un Drive-Through : 17.00 s
Chronos
Tour en course le plus rapide : 1:46.286 (Valtteri Bottas, 2018)
Tour le plus rapide : 1:41.252 (Lewis Hamilton, 2020)
Pole position
Côté de la pole position : droit
Distance de la pole au premier freinage : 163.00 m
Accélérateur et boîte de vitesses
Temps à pleine charge : 69 %
Distance à pleine charge : 80 %
Consommation d'essence : moyenne
Nombre de changements de vitesses en un tour : 58
Données F1 et Mercedes-AMG F1 Team, aucune affiliation ou autre. Ces données étaient valables avant que le Grand Prix de F1 ne se déroule.
Les éléments ont pu évoluer après le week-end de course : changement de tracé, nouveau record et etc.
Les données pneumatiques Pirelli
Pressions minimale de départ des slicks
Avant : 26.5 psi
Arrière : 24.5 psi
Limites de carrossage
Avant : -2.75°
Arrière : -1.50°
Pneumatique et piste
Evolution de la piste (FP1 aux qualifs) : moyenne
Abrasion de l'asphalte : 4/5
Résultats du Grand Prix de F1 de Belgique 2025
Pos. | Pilote (Constructeur) | Temps | Pos. grille | Gain/perte pos.* | Meilleur tour | Points |
---|---|---|---|---|---|---|
1 | O.Oscar PIASTRI (McLaren) | 1:25:22.601 | 2 | 1 | 1:45.706 (T.43) | 25 |
2 | L.Lando NORRIS (McLaren) | +3.415 | 1 | 1 | 1:45.257 (T.42) | 18 |
3 | C.Charles LECLERC (Ferrari) | +20.185 | 3 | 1:46.174 (T.40) | 15 | |
4 | M.Max VERSTAPPEN (Red Bull) | +21.731 | 4 | 1:46.096 (T.40) | 12 | |
5 | G.George RUSSELL (Mercedes) | +34.863 | 6 | 1 | 1:46.566 (T.43) | 10 |
6 | A.Alexander ALBON (Williams) | +39.926 | 5 | 1 | 1:46.813 (T.38) | 8 |
7 | L.Lewis HAMILTON (Ferrari) | +40.679 | 18 | 11 | 1:46.534 (T.43) | 6 |
8 | L.Liam LAWSON (Racing Bulls) | +52.033 | 9 | 1 | 1:46.649 (T.38) | 4 |
9 | G.Gabriel BORTOLETO (Sauber) | +56.434 | 10 | 1 | 1:46.966 (T.41) | 2 |
10 | P.Pierre GASLY (Alpine) | +1:12.714 | 13 | 3 | 1:47.177 (T.42) | 1 |
11 | O.Oliver BEARMAN (Haas) | +1:13.145 | 12 | 1 | 1:46.709 (T.43) | |
12 | N.Nico HÜLKENBERG (Sauber) | +1:13.628 | 14 | 2 | 1:45.068 (T.39) | |
13 | Y.Yuki TSUNODA (Red Bull) | +1:15.395 | 7 | 6 | 1:47.241 (T.42) | |
14 | L.Lance STROLL (Aston Martin) | +1:19.831 | 16 | 2 | 1:47.212 (T.38) | |
15 | E.Esteban OCON (Haas) | +1:26.063 | 11 | 4 | 1:46.744 (T.44) | |
16 | A.Andrea Kimi ANTONELLI (Mercedes) | +1:26.721 | 19 | 3 | 1:44.861 (T.32) | |
17 | F.Fernando ALONSO (Aston Martin) | +1:27.924 | 20 | 3 | 1:45.849 (T.32) | |
18 | C.Carlos SAINZ (Williams) | +1:32.024 | 17 | 1 | 1:46.073 (T.30) | |
19 | F.Franco COLAPINTO (Alpine) | +1:35.250 | 15 | 4 | 1:46.104 (T.30) | |
20 | I.Isack HADJAR (Racing Bulls) | (T.43) | 8 | 12 | 1:47.667 (T.43) |
Les actus concernant le Grand Prix de F1 de Belgique 2025
Les brefs concernant le Grand Prix de F1 de Belgique 2025 (44)
Charles Leclerc après sa troisième place à Spa derrière les McLaren et devant Max Verstappen : "Max est resté derrière pendant toute la course, à moins de deux secondes, donc ce n'est jamais simple."
"Je savais que le premier tour serait le plus compliqué pour nous, parce qu'on n'avait peut-être pas autant d'appui que les McLaren ou que Max."
"Heureusement, la piste a séché assez vite, et ensuite le rythme était bon. Mais Max est resté juste derrière toute la course, donc je suis vraiment content d'avoir pu conserver la troisième place."
"La pression était élevée, surtout dans ces conditions. À un moment, j'ai même dit à Brian [son ingénieur] de me laisser tranquille ! Évidemment, il essayait de me donner un maximum d'informations — parfois j'en avais besoin, parfois non."
Oscar Piastri après sa première victoire en Formule 1 à Spa : "Je savais que le premier tour serait ma meilleure chance de gagner la course. J'ai eu une bonne sortie du virage 1, et j'ai levé le pied le moins possible dans Eau Rouge."
"Le reste de la course, on a bien géré. J'ai un peu souffert à la fin ; peut-être que les mediums n'étaient pas le meilleur choix pour les cinq ou six derniers tours. Mais dans l'ensemble, on avait la situation sous contrôle."
"J'étais assez déçu de moi hier, mais au final, partir P2 n'était pas si mal que ça."
À propos du dépassement décisif sur Norris : "J'étais déçu qu'on parte en rolling start [départ lancé], car je pensais que ça allait me priver d'une opportunité."
"Mais j'ai eu une bonne sortie du virage 1, j'ai réussi à rester proche, et une fois que j'étais aussi près, je savais que j'allais lever un peu moins le pied que Lando – tout en gardant la voiture sur la piste."
"C'était un peu mouvementé en haut de la côte, mais j'ai réussi à faire tenir la manœuvre, et l'aspiration m'a bien aidé."
Deuxième à l'arrivée du Grand Prix de Belgique, Lando Norris a reconnu sans détour la supériorité de son coéquipier au départ. "Oscar a simplement fait du bon boulot. Il a été un peu plus engagé dans Eau Rouge, a profité de l'aspiration et a pu prendre l'avantage. Il n'y a rien à redire. Il a mieux fait le boulot au début, et à partir de là, je ne pouvais plus vraiment réagir. J'aurais aimé être devant, mais Oscar méritait la victoire aujourd'hui."
Interrogé ensuite sur la possibilité de l'emporter malgré quelques erreurs dans le dernier relais, le Britannique est resté lucide : "C'est du "si", du "j'aurais pu". Oscar mérite cette victoire. Je suis sûr qu'il a fait quelques erreurs lui aussi, donc s'il avait roulé parfaitement, je n'aurais de toute façon pas pu gagner aujourd'hui. Je vais revoir ma course, mais je suis quand même content pour l'équipe. Un nouveau doublé, je crois que c'est notre premier ici depuis de très nombreuses années. C'est un résultat mérité, pour l'équipe comme pour Oscar."
Zak Brown, au micro de Sky Sports F1, a évoqué un possible problème technique sur la voiture de Norris au moment du départ : "On a eu un petit souci avec la batterie, qu'on doit encore analyser. Ça n'a sûrement pas aidé. Il suffit de pas grand-chose, surtout dans la montée." Mais Norris a immédiatement tempéré l'hypothèse : "Non. C'était juste l'effet d'aspiration, comme on l'a déjà vu samedi. Quand il pleut et qu'on est le premier, on doit traverser la première couche d'eau, et l'effet pour la voiture suiveuse est encore plus fort que d'habitude. J'ai raté un peu le virage 1, j'ai eu deux glisses à la sortie… Peut-être que ça m'aurait sorti d'affaire, ou peut-être que ça aurait offert à Oscar encore plus d'aspiration."
Le pilote McLaren, sans se cacher, a aussi reconnu plusieurs erreurs dans sa tentative de remontée : "J'ai eu quelques blocages au virage 1, je suis sorti large à Pouhon, j'ai pris une grosse bosse… J'ai perdu quelques secondes là. Oscar a fait des erreurs lui aussi, c'était des conditions difficiles, et tout le monde en a probablement fait. De mon côté, je devais forcer pour revenir, je ne pouvais pas me contenter d'attendre. Et quand on joue à la limite, on fait des erreurs. Mais c'est la course, c'est la vie. Je ne suis pas vraiment mécontent. Il faut que je voie ce que j'aurais pu faire de plus. J'ai l'impression d'avoir fait du bon boulot, j'étais rapide, je gérais bien les choses… mais le premier tour m'a coûté cher."
À une semaine du Grand Prix de Hongrie, Norris veut rapidement rebondir : "Budapest est un de mes meilleurs circuits, vu ce que j'y ai fait les années passées, et c'est là que j'ai débuté en F1. Donc beaucoup de bons souvenirs, et c'est généralement un circuit qui me convient mieux que Spa."
Malgré la déception d'avoir laissé filer la victoire, le ton de Norris reste apaisé, tourné vers l'avenir.
La FIA a publié la grille définitive du Grand Prix de Belgique 2025 à Spa-Francorchamps. Comme attendu, quatre pilotes ne s'élanceront pas depuis leurs positions acquises en qualifications : Lewis Hamilton (Ferrari), Fernando Alonso (Aston Martin), Kimi Antonelli (Mercedes) et Carlos Sainz (Williams) prendront tous le départ depuis la voie des stands.
Les cas d'Hamilton, Alonso et Antonelli sont liés à des changements non autorisés de multiples éléments de leurs groupes propulseurs, ainsi qu'à des modifications supplémentaires sur leurs monoplaces effectuées hors cadre réglementaire. Carlos Sainz, pour sa part, a vu le set-up mécanique et aérodynamique de sa FW47 ajusté sans validation du délégué technique de la FIA. Tous quatre ont été sanctionnés conformément à l'article 40.9(b) du règlement sportif.
En tête de grille, Lando Norris partira en pole position devant Oscar Piastri, signant un doublé McLaren. Max Verstappen et Charles Leclerc forment la deuxième ligne, tandis qu'Alex Albon confirme la bonne forme de Williams avec une cinquième place impressionnante. Grâce à ces pénalités, Lance Stroll hérite de la 16e et dernière position sur la grille, en tant que dernier pilote autorisé à s'élancer depuis la piste.
L'ordre d'envol des relégués à la voie des stands est le suivant : Carlos Sainz (Williams), Lewis Hamilton (Ferrari), Kimi Antonelli (Mercedes) puis Fernando Alonso (Aston Martin).
Le départ du Grand Prix est prévu à 15h00. Les conditions météorologiques pourraient, elles aussi, rebattre les cartes.
Carlos Sainz ne s'élancera pas depuis sa position acquise en qualifications au Grand Prix de Belgique 2025. Williams a modifié le réglage mécanique et aérodynamique de la FW47 n°55 après la séance du samedi, sans en référer au délégué technique de la FIA. Cette intervention, effectuée alors que la monoplace était placée sous régime de parc fermé, constitue une infraction à l'article 40.9 du règlement sportif, et entraîne un départ obligatoire depuis la voie des stands.
Les commissaires précisent que la décision a été prise suite au constat formel de changements non approuvés portant à la fois sur les composants liés à la géométrie de suspension et aux appendices aérodynamiques. Aucune demande de dérogation n'ayant été formulée, la sanction est automatique. Déjà mal qualifié sur un circuit où Williams avait peu d'espoirs réalistes de points, Sainz devra composer avec une stratégie de course totalement remaniée depuis la pitlane.
Andrea Kimi Antonelli ne prendra pas le départ du Grand Prix de Belgique 2025 depuis sa place obtenue en qualifications. Mercedes a procédé au remplacement de quatre éléments majeurs de l'unité de puissance sur la W16 — moteur thermique (ICE), turbo (TC), MGU-H et MGU-K — en dehors des conditions prévues sous régime de parc fermé. Ces modifications sans approbation du délégué technique de la FIA entraînent une infraction aux articles 28.2 et 40.3 du règlement, sanctionnée par un départ depuis la voie des stands.
Qualifié dans la deuxième moitié de grille après une séance compliquée, le jeune Italien n'avait guère de marge de manœuvre pour viser une position avantageuse. En optant pour un remplacement complet de ces composants critiques, Mercedes semble avoir fait le pari d'optimiser sa course plutôt que de préserver un placement peu stratégique. Le départ depuis la pitlane reste contraignant, mais Spa-Francorchamps offre à Antonelli une chance de faire parler sa régularité et son audace dans le trafic.
Initialement seizième sur la grille du Grand Prix de Belgique 2025, Lewis Hamilton ne prendra finalement pas le départ depuis sa position. Ferrari a remplacé sept éléments de l'unité de puissance de la SF-25, dont le moteur thermique (ICE), le turbo (TC), les MGU-H et MGU-K, ainsi que la batterie (ES), l'électronique de contrôle (CE) et le système d'échappement. Ces modifications, effectuées après les qualifications et sans l'autorisation du délégué technique de la FIA, constituent une infraction au régime du parc fermé. Le Britannique s'élancera donc depuis la voie des stands ce dimanche à Spa-Francorchamps.
Le changement massif de composants semble dicté à la fois par des impératifs de fiabilité et par la volonté de profiter d'un réglage optimisé pour la course. Hamilton n'avait signé que le seizième temps samedi, après l'annulation de son meilleur tour en Q1, et n'avait donc pas accédé à la Q2. Dans ces conditions, Ferrari a vraisemblablement choisi de sacrifier la position de départ pour tenter une remontée stratégique. Reste à voir si cette décision portera ses fruits sur un tracé aussi sélectif que Spa, réputé pour offrir des opportunités de dépassement mais impitoyable pour les moindres erreurs.
An updated grid for the Belgian GP 🇧🇪 @LewisHamilton will start from the pit lane with a new power unit pic.twitter.com/WlYAWVaqEF
— Scuderia Ferrari HP (@ScuderiaFerrari) July 27, 2025
Les documents FIA qui font état des pièces moteurs utilisées pendant le week-end belge avant les séances et pendant les séances jusqu'aux qualifications.
Sous un ciel imprévisible, les cartes de la stratégie restent largement ouvertes avant le Grand Prix de Belgique 2025. La domination de McLaren en qualifications, avec Lando Norris en pole devant Oscar Piastri, pourrait vite être mise à mal si la météo, la dégradation des pneus ou les vitesses de pointe redistribuent les rôles pendant la course.
L'an dernier, la stratégie majoritaire fut un double arrêt médium > dur > dur, utilisée par Hamilton (classé vainqueur après disqualification de Russell), Piastri ou encore Leclerc. Des alternatives ont néanmoins brillé : Verstappen avait bouclé un relais final en médium, Sainz avait démarré en dur, et Fernando Alonso avait tenté un audacieux médium > dur à un seul arrêt. Russell, justement, avait surpris tout le monde avec une stratégie à un seul arrêt précoce… mais sa Mercedes était 1,5 kg sous le poids minimal à l'arrivée.
En 2025, le choix des pneus change la donne. Pirelli propose les C1, C3 et C4, avec un pont volontairement laissé entre les composés. Résultat : le manufacturier penche pour un double arrêt tendre > médium > médium, avec des fenêtres larges – arrêt 1 entre les tours 12 et 18, arrêt 2 entre 25 et 31. Mais les conditions fraîches de ce dimanche rendent également envisageable une stratégie à un seul arrêt tendre > médium, à condition de gérer les gommes avec finesse. Le plan B des retardataires ou des opportunistes peut passer par un médium > dur, même si ce n'est pas l'option la plus rapide selon les simulations.
Du côté de la météo, tout peut encore basculer. Le dimanche matin est très pluvieux, avec une probabilité de précipitations en baisse pendant la course (40 % entre 15h et 17h), avant une remontée prévue pour la soirée. Même sans goutte pendant l'épreuve, la pluie tombée avant le départ pourrait compromettre l'adhérence du pneu dur, plus sensible sur piste froide et lavée.
Et avec une grille mélangée (Hamilton P16, Russell P18, Sainz P14, Albon P6…), les écarts de rythme pourraient relancer la dynamique. Les dépassements restent délicats en début de relais, mais les décalages stratégiques et la dégradation progressive peuvent offrir de belles remontées. Une chose est sûre : ce Grand Prix ne se jouera pas uniquement dans le premier tour.