Détails et infos sur l'écurie de F1 Mercedes

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L'écurie Mercedes en bref

Mercedes, également connue sous le nom complet de "Mercedes-AMG Petronas F1 Team" est une écurie de Formule 1 basée à Brackley au Royaume-Uni.

Cette écurie a fait ses débuts en F1 lors du Grand Prix de France de 1954.

Elle est actuellement dirigée par Toto Wolff.

Pour la saison en cours, l'équipe Mercedes-AMG Petronas F1 Team participe avec la monoplace "W16", qui est propulsée par une unité de puissance Mercedes.

Les pilotes pour cette saison sont George Russell et Andrea Kimi Antonelli, portant respectivement les numéros 63 et 12.

Jusqu'à ce jour, l'écurie a remporté 8 championnats du monde des constructeurs.

Pour la saison de Formule 1 en cours (2025), l'équipe Mercedes se classe troisième sur les dix écuries en lice, avec un total de 260,00 points et une victoire.

 Mercedes

Mercedes-AMG Petronas F1 Team

Mercedes W16
W16
  • Directeur d'écurie : Toto Wolff
    Directeur technique : James Allison
  • Basée à : Brackley (Royaume-Uni)
    Premier Grand Prix : 04/07/1954 (France)
    Titres mondiaux : 8
  •  PU 2025 : Mercedes
     PU > 2026 : Mercedes

Les brefs concernant l'écurie Mercedes

Mercedes

Mercedes adopte une approche pragmatique pour Monza, avec des ajustements subtils mais ciblés afin de réduire la traînée et d'équilibrer la monoplace dans sa configuration à faible appui. L'aileron arrière reçoit une modification discrète au niveau de l'extrémité de ses flaps, combinée à une réduction du cambrage, ce qui permet de diminuer localement la charge et la traînée, parfaitement adapté au tracé italien.

Sur le plancher, les déflecteurs ont été retravaillés par une redistribution du cambrage, optimisant la gestion des charges locales et de la vorticité. Cette évolution vise à améliorer l'alimentation des flux vers le bord de plancher et l'arrière de la voiture, zones cruciales pour la stabilité aérodynamique. Enfin, l'aileron avant adopte lui aussi un flap à cambrage réduit, allégeant la charge générée sur l'essieu avant et contribuant ainsi à maintenir un équilibre cohérent avec la spécification arrière basse traînée utilisée à Monza.

Un package raffiné, qui illustre une recherche d'efficacité maximale dans les lignes droites, sans compromettre la stabilité globale.

Andrea Kimi ANTONELLI | Mercedes

Le Grand Prix des Pays-Bas 2025 a marqué une nouvelle étape dans l'apprentissage de Kimi Antonelli. Le jeune pilote Mercedes, âgé de 19 ans, a vu son week-end s'achever dans la difficulté après un accrochage avec Charles Leclerc, qui lui a valu une pénalité de dix secondes. Ajoutée à une autre sanction de cinq secondes pour vitesse excessive dans la voie des stands, cette accumulation l'a fait dégringoler du sixième rang à la seizième place au classement final.

Après une erreur dès les premiers instants des essais libres du vendredi, Antonelli avait néanmoins su rebondir en qualifications, échouant de peu à atteindre la Q3 avec une onzième place. Le dimanche, son départ l'a relégué derrière Yuki Tsunoda, mais il s'est relancé après la première intervention de la voiture de sécurité déclenchée par l'accident de Lewis Hamilton. Revenu dans les points, il a dépassé Alex Albon puis a été autorisé à passer George Russell, ralenti par des dégâts au plancher consécutifs à un contact avec Leclerc, pour s'installer au sixième rang.

Sa remontée s'est toutefois arrêtée brutalement en duel avec Leclerc. Ressorti juste derrière la Ferrari après un arrêt anticipé de son équipe, Antonelli a tenté une attaque à l'intérieur du virage 3, fortement relevé. Sa Mercedes est partie en survirage et est entrée en contact avec la SF-25, provoquant l'abandon du Monégasque et une cascade de conséquences pour le rookie italien.

Au-delà des pénalités reçues, Toto Wolff a tenu à replacer l'épisode dans une perspective plus large. "Lorsque nous avons annoncé l'an dernier à Monza que nous lui donnerions sa chance, c'était aussi en disant que nous lui offririons une année d'apprentissage, avec des moments où nous nous arracherions les cheveux et d'autres de génie. Je pense que ce week-end résume assez bien cela."

Revenant plus précisément sur son pilote, Wolff a poursuivi : "L'erreur en première séance d'essais libres, évidemment quelque chose qui vous met en difficulté pour le reste du week-end, et puis en course, ces moments de pilotage brillant. Une fois en piste claire, il était derrière la McLaren la plus rapide, il a recollé, puis il a été impliqué dans cet accident qui a malheureusement signifié la fin de course pour Charles. Mais nous voulons qu'il tente les dépassements, évidemment. Donc des hauts et des bas, et c'est exactement ce que nous attendions de cette saison. Chacune de ces journées sera un apprentissage pour l'an prochain. Nous ne nous battons pas pour le championnat constructeurs. Bien sûr, il y a la P2 et la P3 en jeu, mais c'est moins important que l'an prochain, quand il faudra marquer les points."

Le patron de Mercedes a conclu en soulignant sa confiance dans la progression de son protégé : "On souhaiterait toujours que l'apprentissage comporte moins de bosses et de cahots qu'aujourd'hui, parce que les oscillations sont énormes, mais le potentiel est là. Il suffit de l'éplucher comme un artichaut et, au centre, il y a l'or. Ce potentiel existe et nous n'avons aucun doute."

Antonelli a présenté ses excuses à Leclerc à l'issue de la course. À la veille de son premier Grand Prix d'Italie en Formule 1, le jeune pilote italien cherchera à inverser la dynamique après n'avoir inscrit qu'un point lors des cinq dernières manches.

George RUSSELL | Mercedes

Le Grand Prix des Pays-Bas 2025 a offert son lot de polémiques, et l'une d'elles concernait l'accrochage entre Charles Leclerc et George Russell au virage 12. Les commissaires sportifs de la FIA ont étudié le dossier après l'arrivée et, après avoir entendu les deux pilotes ainsi que leurs équipes, ils ont conclu à l'absence de sanction.

L'incident s'est produit alors que Russell venait de perdre sa position au profit de Leclerc. Les deux monoplaces se sont touchées dans la manœuvre, avec le Monégasque semblant prolonger sa trajectoire jusque dans le gravier pour compléter son dépassement. L'analyse vidéo, télémétrique et embarquée n'a toutefois pas permis de déterminer de manière concluante si la Ferrari était sortie des limites de la piste. Les deux camps se sont accordés pour considérer l'incident comme relevant de la course, ce que les commissaires ont validé.

Chez Mercedes, Toto Wolff a réagi face à la presse en laissant transparaître son mécontentement, tout en reconnaissant un certain parti pris. "Je pense que la FIA voulait plus d'angles [de vue] de l'incident", a-t-il d'abord commenté au sujet du choix des commissaires d'attendre la fin de la course pour trancher. Puis il a ajouté : "D'après, disons, ma perception biaisée, j'ai pensé que c'était assez clairement une pénalité."

George Russell, lui, s'est montré irrité en expliquant : ""Je ne m'y attendais pas parce que la trajectoire naturelle dans ce virage t'emmène vers le gravier, on voit souvent en qualifications des pilotes y mettre une roue. Donc je ne l'ai pas poussé dehors ; il m'a simplement dépassé en passant par le gravier". Le Britannique a précisé avoir subi des dégâts qui lui ont coûté une seconde au tour jusqu'à l'arrivée.

Wolff a toutefois relativisé, évoquant l'ensemble du week-end Mercedes : "En regardant maintenant les choses avec une perspective globale après la course, en considérant que l'une de nos voitures a complètement sorti Charles de la course, quoi que les commissaires décident, nous trouverons un moyen". Une référence à l'accrochage survenu plus tard dans l'épreuve entre Leclerc et Andrea Kimi Antonelli.

La traduction complète de la raison déterminée par la FIA est la suivante :
"Les voitures 63 et 16 ont été impliquées dans une collision au virage 12. La voiture 63 était devant la voiture 16 au virage 11. La voiture 63 a perdu la position au profit de la voiture 16 à la sortie du virage 12. Nous avons enquêté, à la lumière des directives sur les standards de pilotage, pour déterminer si l'un ou l'autre des pilotes aurait dû agir différemment. Nous avons également examiné si la voiture 16 était restée en piste ou en était sortie au virage 12. Les éléments disponibles ne permettaient pas de conclure de manière certaine que la voiture 16 avait quitté la piste. Les représentants des deux équipes étaient d'accord pour dire qu'il n'y avait pas de preuve claire que la voiture 16 avait quitté la piste. Les deux pilotes ont estimé qu'il s'agissait d'un incident de course et qu'il ne devait pas y avoir de conséquence supplémentaire pour l'un ou l'autre d'entre eux. Nous avons examiné tous les éléments disponibles et sommes arrivés à la même conclusion. Nous n'avons donc pris aucune autre mesure."

George RUSSELL | Mercedes

George Russell a retrouvé le chemin du podium en Hongrie, une satisfaction évidente après un week-end imprévisible.

"Oui, je suis vraiment content de ma course aujourd'hui. Évidemment, la qualification hier a été un peu une surprise. Tout ce week-end a été un peu surprenant pour tout le monde, mais je suis très heureux d'être de retour sur le podium."

Le Britannique est également revenu sur son duel intense avec Charles Leclerc, marqué par quelques interventions radio : "C'est le genre de manœuvre où l'on s'engage dans un gros freinage. Si le pilote devant se décale, on est déjà à la limite de l'adhérence et il n'y a pas beaucoup de marge de manœuvre. Je crois qu'on s'est touchés la deuxième fois, mais je suis juste content d'être passé. Une belle façon d'aborder la pause estivale."

Enfin, Russell a salué les progrès de Mercedes avec un réglage légèrement revu : "C'est clairement mieux que ce que nous avions connu jusqu'à présent en course. Donc je suis vraiment satisfait de ça."

Mercedes tente de résoudre ses problèmes en revenant à l'ancienne suspension arrière au Hungaroring. Après un début de saison solide, avec quatre podiums pour George Russell sur les six premières courses, l'écurie allemande a perdu sa constance à partir d'Imola. Le W16 souffre à nouveau d'une surchauffe des pneus dans certaines conditions, et la nouvelle suspension arrière ainsi que le comportement du nouvel aileron avant sont pointés du doigt.

Le succès de Russell à Montréal s'est révélé trompeur : la piste y est composée de chicanes lentes faciles à mettre en phase avec la voiture. Sur des tracés plus variés comme Spielberg, Silverstone et Spa, l'équilibre est devenu difficile à trouver et la dégradation des gommes s'est accentuée. Mercedes a donc décidé de revenir à la suspension arrière 2024 pour le Grand Prix de Hongrie afin de mieux cerner l'origine des problèmes, tandis que l'aileron avant a déjà été légèrement modifié à Spa pour réduire les perturbations autour des roues avant.

La nouvelle suspension, adoptée après six courses, reprenait le principe d'"anti-lift", à la mode chez Red Bull, McLaren et désormais Ferrari. L'objectif est de limiter le cabrage du train arrière au freinage pour garder la voiture dans sa fenêtre d'appui optimale. Mais chez Mercedes, la greffe a provoqué une instabilité au moment de l'inscription en courbe, surtout sur les freinages en appui. Russell s'en est mieux accommodé qu'Andrea Kimi Antonelli, mais n'a pas pu faire de miracles, avec des résultats récents en retrait (5e, 10e et 5e).

Andrew Shovlin, ingénieur en chef, admet que le choix de rétrofiter ce type d'architecture a imposé de lourds compromis : le carter de boîte de vitesses issu de 2024 limite les points d'ancrage, et la géométrie des bras de suspension doit aussi satisfaire les besoins aérodynamiques. Une conception "from scratch" (en repartant de zéro) serait plus optimale. La réintroduction de l'ancienne suspension à Budapest doit aider l'équipe à isoler les variables incriminées, avec un verdict attendu dès la fin du deuxième essai libre.

Andrea Kimi ANTONELLI | Mercedes

Andrea Kimi Antonelli ne prendra pas le départ du Grand Prix de Belgique 2025 depuis sa place obtenue en qualifications. Mercedes a procédé au remplacement de quatre éléments majeurs de l'unité de puissance sur la W16 — moteur thermique (ICE), turbo (TC), MGU-H et MGU-K — en dehors des conditions prévues sous régime de parc fermé. Ces modifications sans approbation du délégué technique de la FIA entraînent une infraction aux articles 28.2 et 40.3 du règlement, sanctionnée par un départ depuis la voie des stands.

Qualifié dans la deuxième moitié de grille après une séance compliquée, le jeune Italien n'avait guère de marge de manœuvre pour viser une position avantageuse. En optant pour un remplacement complet de ces composants critiques, Mercedes semble avoir fait le pari d'optimiser sa course plutôt que de préserver un placement peu stratégique. Le départ depuis la pitlane reste contraignant, mais Spa-Francorchamps offre à Antonelli une chance de faire parler sa régularité et son audace dans le trafic.

Mercedes

Mercedes apporte deux évolutions ciblées sur la W16 pour le Grand Prix de Belgique 2025, concentrées sur la gestion des flux aérodynamiques et l'optimisation de la charge locale à l'arrière.

La première modification concerne l'aileron avant. L'écurie de Brackley a accru la corde du deuxième élément à proximité immédiate de l'endplate (la plaque verticale latérale), tout en réduisant celle de l'élément situé en amont. Ce rééquilibrage modifie la façon dont la portance et la traînée sont réparties sur cette zone, ce qui permet de mieux canaliser la traînée vortex générée en bout d'aile. Il s'agit ici d'une action de "flow conditioning", c'est-à-dire un ajustement destiné à modeler le comportement des flux autour des roues avant, avec un effet positif sur l'éjection latérale de l'air (tyre squirt) et sur la gestion du sillage bas à l'arrière de la voiture.

La deuxième mise à jour touche au groupe roue arrière (rear corner). Le rebord du tambour de jante (drum lip) a été déplacé vers l'intérieur, ce qui modifie la génération des tourbillons en sortie de surface. Cette géométrie favorise l'expulsion latérale du flux d'air (outwash), avec pour bénéfice une amélioration du contrôle du sillage supérieur du pneu arrière — élément essentiel pour réduire la turbulence envoyée vers l'aileron arrière.

Andrea Kimi ANTONELLI | Mercedes
FIA

Pour sa première demi-saison complète en Formule 1, Kimi Antonelli dresse un constat honnête, reconnaissant un apprentissage encore en cours et une période européenne particulièrement difficile.

"Ça a été difficile. J'ai connu quelques bons moments mais pas mal de bas. Je pense que la saison européenne ne s'est pas bien passée — je pense même qu'elle s'est assez mal passée. Quelques erreurs de mon côté et on a aussi eu quelques soucis. J'essaie encore d'apprendre beaucoup et de rassembler toutes les informations, parce que parfois, surtout quand il y a des courses consécutives, c'est un peu difficile de réunir toutes les infos que tu reçois sur un week-end et d'appliquer ce que tu as appris immédiatement en piste."

Le jeune pilote Mercedes pointe notamment ses difficultés en qualifications, où il a du mal à extraire les derniers dixièmes nécessaires dans les moments clés.

"Aussi, de mon côté, je pense que les qualifications ont été un peu faibles, mais c'est plus une question pour moi de réussir à tout mettre bout à bout, surtout quand il faut trouver les deux ou trois dixièmes restants — je crois que je n'ai pas été très bon pour faire le bon pas au bon moment."

Malgré cela, Antonelli reste positif et veut aborder la deuxième moitié de saison avec plus de constance. "Globalement, ça reste assez positif parce que j'ai beaucoup appris et on a eu de bons résultats. Mais maintenant, la seconde moitié de saison est importante pour franchir un cap et trouver plus de régularité de mon côté."

Il admet que le rythme effréné du calendrier F1 a été une source d'ajustement personnel, notamment en termes de récupération physique et mentale.

"Oui, c'est sûr. Le rythme de cette première partie a été assez élevé. L'intensité aussi a été clairement très forte. Donc ça demande aussi des ajustements, surtout après le premier triple-header. J'ai dû adapter ma manière de gérer mon énergie pendant ces trois semaines. Donc globalement, il y a aussi beaucoup à apprendre de ce côté-là — notamment sur comment gérer au mieux son énergie pour en avoir un maximum quand on remonte dans la voiture. Cela signifie aussi prendre du temps pour soi, pour se recharger et rester concentré, surtout sur le plan mental. Il y a beaucoup de choses à apprendre de ce côté-là, mais j'ai maintenant une vision et des idées beaucoup plus claires en abordant la deuxième moitié de la saison."

Sur les rumeurs de prolongation chez Mercedes, Antonelli reste discret, mais ne cache pas sa confiance quant à son avenir. "Je n'ai jamais été inquiet, honnêtement. Je connais la situation. Je sais ce que l'équipe veut, surtout en regardant vers l'avenir. Et Toto [Wolff] a été clair récemment, donc c'est évidemment bon à entendre. L'équipe travaille bien. Le duo fonctionne bien. George [Russell] et moi, on travaille bien ensemble. On essaie d'aider l'équipe à retrouver de la performance. Je pense qu'on fait du bon travail, et il y a vraiment une très bonne ambiance dans l'équipe."

George RUSSELL | Mercedes

George Russell affichait un large sourire après sa performance à Silverstone, satisfait d'avoir pu tirer le meilleur d'une Mercedes qui paraissait en retrait depuis le début du week-end.

"Je suis très content, parce qu'on manquait de rythme tout le week-end. Je ne m'attendais pas à pouvoir me battre pour une bonne position, surtout vu à quel point les Ferrari étaient solides et sachant que les McLaren sont toujours là. Sur le dernier tour, on a vraiment pris vie et c'était très solide. C'est un bon résultat."

Le Britannique, toutefois, restait réaliste quant aux ambitions pour la course de dimanche, en soulignant les difficultés de Mercedes à tenir le rythme sur la durée, mais espérait que les conditions plus fraîches pourraient jouer en leur faveur.

"Je pense qu'au vu de notre forme récente, on ne sera probablement pas les plus forts demain en rythme de course, mais il fait un peu plus frais et c'est une bonne nouvelle pour nous."

Enfin, Russell appelait à rester vigilant face à l'imprévisibilité de la course.

"Ça peut aller dans tous les sens. Il faudra rester attentifs."

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