Détails et infos sur l'écurie de F1 Red Bull
Retour à la liste des écuries et au classement constructeurs 2025L'écurie Red Bull en bref
Red Bull, également connue sous le nom complet de "Oracle Red Bull Racing" est une écurie de Formule 1 basée à Milton Keynes au Royaume-Uni.
Cette écurie a fait ses débuts en F1 lors du Grand Prix d'Australie de 2005.
Elle est actuellement dirigée par Christian Horner.
Pour la saison en cours, l'équipe Oracle Red Bull Racing participe avec la monoplace "RB21", qui est propulsée par une unité de puissance Red Bull.
Les pilotes pour cette saison sont Max Verstappen et Liam Lawson, portant respectivement les numéros 1 et 30.
Jusqu'à ce jour, l'écurie a remporté 6 championnats du monde des constructeurs.
Pour la saison de Formule 1 en cours (2025), l'équipe Red Bull se classe 0e sur les dix écuries en lice, avec un compteur de points totalement vierge.
Red Bull
Oracle Red Bull Racing
Les brefs concernant l'écurie Red Bull
Le pilote mexicain Sergio Pérez, après avoir quitté Red Bull récemment, s'est exprimé lors d'une rencontre avec des étudiants à León, dans son pays natal. Toujours en réflexion sur son avenir, il a partagé son ressenti sur cette période de transition et révélé la place de ses priorités personnelles.
"Honnêtement, je ne sais pas. C'est trop tôt pour avoir une réponse. Tout est allé très vite à la fin de la saison, donc je ne m'y attendais pas."
Pérez reconnaît qu'il n'avait pas anticipé l'annonce de sa séparation d'avec l'écurie championne en titre. Malgré cela, il dit se trouver dans une situation surprenante qu'il découvre peu à peu : "Maintenant, je me trouve dans une position incroyable, presque onirique, dont je n'avais même pas conscience. Alors si vous me posez la question maintenant, je ne sais pas. Je suis très heureux dans ma vie, très enthousiaste quant à ce qui m'attend."
Contrairement à ce qu'on aurait pu imaginer, la perte de son baquet ne l'a pas complètement déstabilisé. Au contraire, il y voit l'occasion de prendre du recul et d'envisager de nouveaux horizons : "Bien sûr, si je reçois un projet intéressant et solide, je l'étudierai et j'y réfléchirai. Tout se fera en temps voulu. Pour l'instant, ma priorité pour les mois à venir est de m'amuser, de faire ce que je n'ai pas pu faire, de voyager, d'être avec ma famille..."
Cette pause dans sa carrière pourrait durer plusieurs mois, puisque le pilote se laisse une demi-année de réflexion pour définir sa prochaine étape : "Au cours des six prochains mois, je prendrai une décision sur ce que je veux faire pour la prochaine étape de ma carrière."
Libéré des contraintes d'une saison de Formule 1, il confie déjà ressentir un changement notable dans son quotidien : "C'est incroyable. C'est difficile à décrire, mais je me sens différent en tant que personne. C'est quelque chose que je n'avais jamais vécu auparavant. Je suis parfaitement heureux."
Quant à l'hypothèse d'un retour en F1, Pérez se montre prudent, rappelant qu'il n'y reviendrait que dans des conditions qui respectent son équilibre et ses envies : "Je reviendrai en F1 si c'est ce qui me rend le plus heureux. C'est tout ce que je prendrai en considération, ce qui me rendra le plus heureux dans les années à venir."
Pour l'heure, le départ de Pérez a permis à Liam Lawson d'hériter du volant Red Bull aux côtés de Max Verstappen. Isack Hadjar, vice-champion de F2, a ainsi été appelé en renfort chez Racing Bulls, formant une nouvelle association prometteuse avec Yuki Tsunoda. Pendant ce temps, Sergio Pérez profite de ce moment charnière pour savourer son temps libre, voyager, et passer du temps avec ses proches, avant de décider de la suite de son histoire en sport automobile.
Oracle Red Bull Racing vient d'officialiser l'arrivée de Liam Lawson dans son duo de pilotes pour la saison 2025 du Championnat du Monde FIA de Formule 1. Le jeune talent néo-zélandais, issu du Red Bull Junior Programme, quitte ainsi la structure VCARB pour rejoindre Max Verstappen, quadruple champion du monde en titre.
Liam Lawson, qui avait déjà eu l'opportunité de s'illustrer en F1 avec la Scuderia AlphaTauri en 2023, a impressionné par sa capacité d'adaptation et ses résultats rapides, inscrivant notamment ses premiers points dès son deuxième Grand Prix. Réintégré en tant que pilote de réserve au début de l'année 2024, il a ensuite profité de son passage chez Visa Cash App Racing Bulls (VCARB) pour poursuivre sur cette lancée, se montrant à la hauteur des attentes des décideurs de chez Red Bull, face à une concurrence de haut niveau.
Visiblement ravi de cette nouvelle étape dans sa carrière, Lawson a souligné l'importance de l'expérience acquise lors de ses récents engagements et se dit honoré de travailler désormais au sein de l'écurie championne du monde en titre, aux côtés d'un pilote du calibre de Max Verstappen. L'équipe, de son côté, souligne le parcours remarquable de Liam, considéré comme un vrai "racer", prêt à affronter les meilleurs.
"Être annoncé en tant que pilote Red Bull Racing est un rêve de toujours pour moi, c'est quelque chose que je désirais et pour lequel j'ai travaillé depuis l'âge de huit ans. Le parcours a été incroyable jusqu'à présent. Je tiens à dire un immense merci à toute l'équipe de VCARB pour leur soutien, ces six dernières courses ont joué un rôle immense dans ma préparation à ce nouveau défi. Je tiens également à remercier Christian [Horner], Helmut [Marko] et toute la famille Red Bull de croire en moi et de m'offrir cette opportunité. Je suis très enthousiaste à l'idée de travailler aux côtés de Max et d'apprendre d'un champion du monde. Je ne doute pas que j'apprendrai de son expertise. J'ai hâte de commencer !"
Christian Horner, Team Principal et PDG d'Oracle Red Bull Racing, a exprimé sa satisfaction de voir la filière Red Bull porter une fois de plus ses fruits. Selon lui, l'arrivée de Lawson perpétue une tradition qui a déjà façonné le succès de nombreux champions tels que Sebastian Vettel et Max Verstappen. Désormais, le défi de 2025 est lancé : Lawson aura l'occasion de démontrer sa valeur face à l'un des pilotes les plus accomplis de l'histoire de la F1, avec toute la structure Red Bull prête à l'accompagner dans cette aventure.
"Je suis ravi d'annoncer que Liam Lawson rejoindra l'équipe en 2025. Les performances de Liam lors de ses deux passages chez Visa Cash App Racing Bulls ont montré non seulement qu'il était capable d'obtenir de bons résultats, mais aussi qu'il est un vrai compétiteur, n'ayant pas peur de se mesurer aux meilleurs et d'en sortir vainqueur. Son arrivée s'inscrit dans la longue tradition de l'équipe consistant à promouvoir les talents issus du Red Bull Junior Programme. Il suit ainsi les traces de pilotes ayant remporté des championnats et des courses, tels que Sebastian Vettel, et bien sûr Max Verstappen. Il ne fait aucun doute que courir aux côtés de Max, quadruple champion et sans aucun doute l'un des plus grands pilotes que la F1 ait jamais connus, est une tâche ardue, mais je suis sûr que Liam saura relever ce défi et nous offrir d'excellents résultats l'année prochaine."
Checo Pérez quitte Red Bull avec effet immédiat. Un accord a été trouvé entre l'écurie de F1 autrichienne et le pilote mexicain. Il ne goûtera pas à son extension de contrat de deux annoncée en juin 2024.
Sergio Pérez a fait passer ce message sur ses réseaux sociaux, intitulé "UN MESSAGE DE LA PART DE CHECO".
Ce message démarre avec les détails de la "séparation" : "Après quatre saisons incroyables ensemble, Oracle Red Bull Racing et Sergio Pérez sont parvenus à un accord pour se séparer. Pendant cette période, Checo a joué un rôle crucial dans la conquête de nombreuses victoires en Grand Prix, d'innombrables podiums et de deux titres mondiaux des constructeurs, contribuant de manière significative à la période la plus réussie de l'équipe en Formule 1."
Le post est ensuite poursuivi par des déclarations du pilote :
En repensant à son passage chez Red Bull Racing, Sergio a déclaré : "Je suis extrêmement reconnaissant pour ces quatre dernières années passées avec Red Bull Racing et pour l'opportunité de courir avec une équipe aussi incroyable. Piloter pour Red Bull a été une expérience inoubliable, et je chérirai toujours les succès que nous avons accomplis ensemble. Nous avons battu des records, atteint des étapes remarquables, et j'ai eu le privilège de rencontrer tant de personnes incroyables en chemin."
"Un grand merci à chaque membre de l'équipe, de la direction aux ingénieurs et mécaniciens ; au service de restauration, à l'hospitalité, à la cuisine, au marketing et aux communications, ainsi qu'à toutes les personnes à Milton Keynes. Je vous souhaite à tous le meilleur pour l'avenir."
"C'a également été un honneur de courir aux côtés de Max en tant que coéquipier durant toutes ces années et de partager notre succès."
"Un merci tout particulier aux fans du monde entier, et surtout aux fans mexicains pour votre soutien indéfectible chaque jour. Nous nous reverrons bientôt."
"Et rappelez-vous… n'abandonnez jamais !"
L'avenir de Sergio Pérez chez Red Bull Racing semble rester incertain à l'approche de la fin de la saison 2024. Christian Horner a confirmé que des discussions auront lieu après le Grand Prix d'Abu Dhabi, reconnaissant les difficultés rencontrées par Pérez depuis Monaco. Parallèlement, Red Bull dispose d'une réserve de jeunes talents, notamment Liam Lawson, Yuki Tsunoda et Isack Hadjar, qui participent à des tests pour évaluer leur potentiel.
Interrogé sur le futur de Pérez, Horner a d'abord tenu à souligner son importance au sein de l'équipe, tout en admettant que la saison a été difficile pour le pilote mexicain. "Maintenant, évidemment, Checo est notre pilote. Il reste notre pilote, sous contrat avec l'équipe. Et bien sûr, cette saison n'a été à la hauteur des attentes de personne, en particulier en ce qui concerne les performances de Checo, et depuis Monaco, cela a été très, très difficile pour lui. Donc, inévitablement, une fois cette course terminée, nous allons nous asseoir et discuter de l'avenir. Mais Checo a été une partie très importante de notre équipe. Il a fait un travail remarquable pour nous. Si vous pensez à il y a seulement trois ans, lors de cette finale en 2021, ou encore aux deux titres Constructeurs auxquels il a contribué. Il y a donc un énorme respect pour Checo au sein de l'équipe, et personne n'aime le voir en difficulté comme c'est le cas."
Horner a également évoqué les jeunes talents que Red Bull évalue actuellement. Liam Lawson a récemment annoncé qu'il connaîtrait son futur la semaine prochaine, tandis que Yuki Tsunoda participera à un test prévu de longue date. "Tout d'abord, le test avec Yuki est prévu depuis un certain temps. C'est quelque chose qui est programmé depuis, je crois, trois mois ou quelque chose comme ça. [...] Nous avons la chance d'avoir une réserve de talents exceptionnelle. C'était bien de voir Isack Hadjar avoir sa chance en essais libres. Nous avons deux pilotes talentueux chez VCARB. Mais tant que la situation avec Sergio et ce qu'il veut faire ne sera pas claire, tout le reste ne sera que pSi Sergio Pérez a joué un rôle clé dans les succès récents de Red Bull, ses difficultés depuis Monaco et la montée en puissance des jeunes talents placent son avenir dans une zone d'incertitude. Les décisions prises après Abu Dhabi pourraient avoir un impact significatif sur la composition de l'équipe pour 2025.ure spéculation."
Si Sergio Pérez a joué un rôle clé dans les succès récents de Red Bull, ses difficultés depuis Monaco et la montée en puissance des jeunes talents placent son avenir dans une zone d'incertitude. Les décisions prises après Abu Dhabi pourraient avoir un impact significatif sur la composition de l'équipe pour 2025.
Après une période de cinq mois sans victoire sur piste sèche, Red Bull Racing a marqué un retour remarqué avec le triomphe de Max Verstappen au Grand Prix précédent. Christian Horner a mis en avant les progrès récents de l'équipe, notamment lors des courses au Brésil et à Austin, et évoque une approche ambitieuse pour conclure la saison 2024 sur une note positive à Abu Dhabi. Il se projette également sur 2025, où la stabilité des règlements devrait offrir un championnat très disputé.
Lors de la conférence de presse, Horner a souligné l'importance de la victoire de Max Verstappen lors du dernier Grand Prix, qu'il considère comme un tournant dans une saison marquée par des défis techniques. Il a rappelé que l'équipe a montré des "éclairs de performance" au fil des dernières courses. "C'était un excellent résultat. Obtenir cette victoire en Grand Prix, après avoir inversé la tendance suite à la course Sprint, a été fantastique. Je pense que Max a réalisé une course exceptionnelle le week-end dernier, avec beaucoup de maîtrise. Nous avons réussi à améliorer la voiture pour les qualifications, ce qui lui a permis de l'exploiter pleinement en course. Nous avons vu des éclairs de performance ces dernières courses, notamment au Brésil dans la course Sprint sur piste sèche. Nous commençons à mieux comprendre la voiture. À Austin, encore une fois, il a remporté la victoire en Sprint. C'était donc formidable à voir."
Pour Abu Dhabi, Horner a adopté une mentalité de "finale de coupe," expliquant que l'équipe abordera cette dernière course sans pression. Il a aussi mis l'accent sur l'importance de terminer la saison sur une note positive avant de se concentrer sur 2025. "Un circuit différent, donc des défis différents ici. Mais j'espère que nous avons trouvé une certaine direction avec la voiture maintenant. Nous n'avons rien à perdre ce week-end. Toute la pression est sur ces gars-là ici. Mais nous allons simplement tout donner. Nous allons aborder cela comme une finale de coupe, et essayer, encore une fois, de terminer la saison sur une note très positive."
Enfin, sur la perspective pour 2025, Horner a exprimé son optimisme face à la stabilité des règlements techniques, qui promet un championnat encore plus serré. "Eh bien, les règlements sont évidemment stables pour l'année prochaine. Donc, je pense que 2025 s'annonce comme un championnat fantastique. Si vous regardez la convergence que nous avons observée cette année et à quel point c'est serré entre particulièrement les quatre équipes, cela promet d'être palpitant l'année prochaine."
Red Bull Racing semble retrouver son élan au moment de conclure une saison riche en rebondissements. Avec une approche offensive pour Abu Dhabi et un œil déjà tourné vers 2025, Christian Horner laisse entrevoir un avenir où la bataille pour le titre pourrait être encore plus disputée.
2026 représente un tournant réglementaire majeur pour la Formule 1, avec des changements considérés comme les plus importants depuis des décennies. Les directeurs d'équipe, Christian Horner et Andrea Stella, ont évoqué les défis liés à l'équilibre entre le développement des voitures pour 2025 et la préparation nécessaire pour cette transition réglementaire. L'objectif est de rester compétitif tout en anticipant ces évolutions cruciales.
Horner (Red Bull) : "Oui, c'est un vrai défi, car nous faisons face au plus grand changement réglementaire depuis probablement 50 ou 60 ans dans l'histoire de ce sport. Dans ce contexte, nous détestons finir troisièmes au championnat, mais le temps supplémentaire en soufflerie qui en découle est, disons, le seul avantage dans une année où il y a un changement réglementaire aussi dramatique. C'est un exercice d'équilibre constant. Et si vous êtes engagés dans une bataille serrée, inévitablement, votre développement se prolonge dans la saison, ce qui est particulièrement difficile. Nous l'avons vu entre 2021 et 2022, lorsqu'il y a eu un changement conceptuel majeur des règlements. Bien sûr, plus vous commencez tôt, plus l'avantage est grand. Mais s'il y a un championnat serré qui se joue jusqu'à la fin, cela rend l'équilibre encore plus difficile pour les équipes dans leur répartition des ressources."
Stella (McLaren) : "Tout d'abord, je dirais que je suis d'accord avec vous. Cette saison, je pense, a montré un niveau de compétitivité qui est probablement sans précédent, avec quatre équipes capables de gagner des courses et potentiellement de se battre pour les championnats. Les standards sont actuellement très élevés en Formule 1. Et pour rester compétitif, il faut investir beaucoup dans le développement, dans la performance, ce qui pose ensuite le défi de savoir où précisément concentrer ces investissements. Je pense que les équipes, aujourd'hui, ont la capacité de mener deux projets simultanément. Donc, personnellement, je ne pense pas que nous laissions trop de performance de côté en raison d'un choix sur la focalisation du développement. À un certain moment, potentiellement l'année prochaine, au début, je m'attends à ce que nous devions prendre une décision, qui dépendra peut-être des opportunités réalistes de gagner des courses et de se battre pour le championnat."
Max Verstappen a reconnu que les performances de Sergio Pérez ont souffert cette saison en raison des caractéristiques exigeantes de la voiture. Alors que l'écart entre les deux coéquipiers s'est creusé au fil des courses, Verstappen a expliqué que les mises à jour sur la RB20 avaient rendu son comportement encore plus imprévisible, accentuant les difficultés pour Pérez.
"C'est très difficile à cerner. Je veux dire, notre voiture, dès le départ, n'a évidemment pas été la plus facile à piloter. Nous étions encore dominants au début, mais ensuite, je pense qu'avec certaines mises à jour sur la voiture, cela l'a rendue encore plus difficile à piloter. Bien sûr, pour moi aussi, mais je pense que cela a été encore plus compliqué pour Checo avec son style de conduite. Et oui, quand les autres se rapprochent, chaque petit détail fait une énorme différence dans les résultats ou la position en qualifications. Parce que si vous ne vous qualifiez pas bien, vous êtes au milieu du peloton, et les choses peuvent mal tourner. Et oui, de mon côté, il est très difficile de commenter pour lui pourquoi les choses se sont déroulées comme elles l'ont fait."
Pour faire le bilan, la saison 2024 touche à sa fin, et l'avenir de Sergio Pérez chez Red Bull reste incertain [selon les médias, qui entretiennent ce sujet, source intarissable de clics et de dramas]. Son manque de régularité a été mis en lumière tout au long de l'année, avec une série de performances décevantes qui ont affaibli sa position. Alors que Red Bull a terminé à la troisième place du championnat, des rumeurs [trop] persistantes dans le paddock évoquent un potentiel remplacement de Pérez dès la saison prochaine [ces rumeurs sont présentes à peu près à chaque action de Checo].
Christian Horner a assuré que l'équipe soutiendrait Pérez jusqu'à la dernière course, mais la pression s'intensifie. Yuki Tsunoda et Liam Lawson sont considérés comme les principaux candidats pour prendre sa place aux côtés de Verstappen. Une décision finale est attendue après le Grand Prix d'Abu Dhabi.
Un exemple clé de la frustration croissante autour des performances de Pérez a eu lieu au Qatar, où il a vécu un cauchemar. Éliminé en Q1 et relégué à partir de la voie des stands, il a surpris Christian Horner en ne démarrant pas immédiatement lorsque le feu est passé au vert à la sortie des stands. Pérez a expliqué qu'il cherchait à maximiser l'air libre pour expérimenter des réglages. Mais Horner a précisé : "Nous l'avons envoyé au bout de la voie des stands sept minutes avant Colapinto pour une raison."
Alors que Verstappen souligne les défis techniques de la RB20, le manque de constance de Pérez a attiré des critiques. Sa contribution limitée dans la défense des titres de Red Bull contraste fortement avec la domination de son coéquipier. La pression pour produire une performance convaincante à Abu Dhabi est à son comble, car cette course pourrait sceller son avenir avec l'équipe [comme à chaque seconde qui s'écoule, d'après les médias... le pauvre garçon est sous une pression médiatique monstrueuse].
Max Verstappen a exprimé son incompréhension face à la pénalité qu'il a reçue après les qualifications du Grand Prix du Qatar pour avoir roulé trop lentement lors d'un tour de refroidissement. Il a expliqué qu'il cherchait à éviter les problèmes et à être "gentil" avec les autres pilotes, mais estime que cette approche lui a causé des ennuis. Verstappen critique la décision des commissaires et le contexte ayant mené à cette pénalité, qu'il considère injustifiée.
En conférence de presse pré-Grand Prix d'Abu Dhabi, il a ainsi déclaré : "Oui, je vais désormais rouler à fond sur mon tour de refroidissement. Et je vais faire semblant de vouloir percuter tout le monde. Honnêtement, je ne comprenais pas. Je ne savais même pas pourquoi j'étais convoqué. Puis, une fois dans la salle des commissaires, j'essayais simplement d'expliquer ce qui s'était passé. J'essayais juste d'être gentil. Lando m'a doublé parce qu'il était une seconde derrière moi sur le SC2. Il avait des pneus plus froids car il avait simplement fait un tour de mise en température ou il avait dû abandonner son tour, peu importe. Donc, il m'a doublé. J'étais comme : 'OK, pas de problème, je me pousse. Je ne veux gêner personne.' Nous étions déjà en Q3, juste à chercher notre position sur la piste."
"Ensuite, je pense que Fernando est sorti des stands avec des pneus neufs. Et ce week-end-là, il était clair qu'avec des pneus neufs, il fallait pousser assez fort pendant le tour de sortie pour chauffer les pneus. Donc, à la sortie du virage 10, je l'ai vu dans mon rétroviseur, à fond. Je me suis dit : 'OK, je vais le laisser passer, pas de souci, et je me remettrai en position.' Puis, bien sûr, tout a ralenti devant, parce qu'il y avait plusieurs voitures. Et j'ai aussi ralenti, car je ne voulais pas accélérer et risquer de ruiner leur préparation."
"Et ensuite, j'ai vu quelqu'un arriver dans mon rétroviseur, agissant comme si la situation la plus dangereuse du monde venait de se produire et qu'il avait failli se tuer ou quelque chose comme ça. C'était incroyable. Et nous étions tous sur un tour lent. Ce n'est même pas comme si quelqu'un était sur un tour rapide. Donc, oui, quand j'ai été convoqué par les commissaires, cela m'a beaucoup surpris, car je n'avais vraiment gêné personne. Je pense aussi que, sur un tour lent, nous roulons tous sur nos trajectoires normales, car nous essayons tous d'éviter de ramasser des débris. Ce n'est pas nécessaire quand tout le monde roule lentement. Mais ensuite, je ne sais pas comment ils en sont arrivés à cette conclusion."
"C'était, bien sûr, très décevant pour moi, parce qu'en essayant justement d'éviter les ennuis, je me suis mis dans le pétrin. Et aussi, je pense qu'à ce moment de la saison, presque à la fin, je ne voulais pas me battre avec qui que ce soit. Après la qualification, ils sont venus me voir en disant : 'Pourquoi n'as-tu pas ruiné mon tour, pour que je commence mon tour ? Que fais-tu ?' Donc je me disais : oh, je ne veux pas me retrouver dans cette position. Mais en gros, en faisant ça, je me suis retrouvé dans cette position où j'ai dû aller voir les commissaires. Et j'ai tout de suite senti, en étant là-bas, que ça n'irait nulle part. Donc c'était très étrange."
Lors de la conférence de presse post course, Erik van Haren (De Telegraaf) a interrogé Max Verstappen sur sa réaction face à la pénalité reçue après les qualifications du Grand Prix du Qatar, en demandant également son avis sur le rôle joué par George Russell dans cet incident.
Verstappen n'a pas caché sa déception, expliquant son incompréhension face à la sanction et exprimant des critiques sévères sur ce qu'il considère comme un manque de respect dans la gestion de cet épisode.
Voici ses propos complets : "Honnêtement, je veux dire… Je n'arrivais pas à croire que j'avais écopé de cette pénalité. Mais d'une certaine manière, j'étais aussi comme… Oui, je ne suis plus surpris dans le monde dans lequel je vis. Donc, voilà. Vous n'êtes pas content de cela. Mais à un moment ou un autre, vous devez tourner la page. Mais ce n'était pas très agréable de voir cela arriver, parce que je pense que c'est la première fois que quelqu'un est pénalisé sur un tour lent. Alors qu'en réalité, j'essayais juste d'être gentil. Donc peut-être que je ne devrais pas être gentil."
"Le problème, c'est que… Eh bien, être gentil, parce qu'à la fin de la saison, tout est plus ou moins décidé – surtout pour moi – je ne voulais pas gâcher le tour de préparation de quelqu'un d'autre. Et en faisant cela, en étant gentil, en gros, vous êtes pénalisé. C'est ce que j'ai essayé d'expliquer également. Mais j'ai juste eu l'impression de parler à un mur. Il n'y avait pas grand-chose à faire, pour une raison ou une autre. J'ai pourtant parlé de raisons valables, c'était clair qu'autour de moi il y avait aussi d'autres scénarios, des gens avec des pneus plus froids qui devaient pousser quoi qu'il arrive. Je ne voulais pas provoquer une scène dans le dernier virage, et au final, personne n'aurait eu de tour. Donc, très, très surprenant."
"Et pour la deuxième partie de la question : oui, j'étais assez surpris en étant assis dans la salle des commissaires de tout ce qui se passait. Honnêtement, très décevant parce que je pense que nous sommes tous ici, nous nous respectons beaucoup. Et bien sûr, j'ai été dans cette salle de réunion de nombreuses fois dans ma vie, dans ma carrière avec des gens qui ont couru, et je n'ai jamais vu quelqu'un essayer de saboter quelqu'un d'autre aussi durement. Et pour moi… j'ai perdu tout respect."
Et dans le carré des interviews, la colère était la même. Quand le journaliste de Viaplay lui a demandé s'il allait en discuter calmement avec Russell, en tête-à-tête, la réponse du quadruple champion du monde a été cinglante : "Pas pour l'instant, mais il sait ce qu'il en est. Il agit toujours très correctement ici devant les caméras. Mais dès que tu es face à lui en privé, c'est une toute autre personne, et je ne supporte pas ça. Alors, franchement, il peut aller se faire foutre, parce que je n'ai rien à foutre avec ça."
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— Verstappen News 📂 (@mverstappenews) December 1, 2024