IAT dévoile un nouveau concept de Grande Panda 4x4, hommage moderne à la Panda 4x4 des années 80. Présentée lors du Grande Panda Hybride Media Drive, cette version mise à jour conserve l'esprit d'aventure du modèle original, tout en intégrant des solutions techniques et esthétiques contemporaines.

Le design reprend les codes de l'époque (couleur rouge foncé revisitée, détails beiges nostalgiques) tout en adoptant un look plus affirmé et adapté aux tendances actuelles. À l'intérieur comme à l'extérieur, la Grande Panda 4x4 exprime un goût prononcé pour la liberté et la nature.

Sur le plan technique, FIAT propose un essieu arrière électrifié. Objectif : conjuguer efficacité urbaine et vraies capacités tout-terrain. La présence probable d'accessoires supplémentaires (comme les lampes de toit) renforce ce positionnement.

Ce concept annonce la volonté de FIAT de mêler héritage, innovation et "mobilité durable" (le truc à la mode), sans renier l'ADN populaire et pratique de la Panda 4x4.

Il y a 11 h

Opel entre dans une nouvelle ère du rallye avec le Mokka GSE Rally, premier véhicule développé selon les futures normes eRally5 de la FIA. Ce prototype, dévoilé en amont de sa première apparition au ELE Rally d'Eindhoven les 23 et 24 mai, marque un tournant pour le constructeur allemand, déjà engagé dans l'ADAC Opel Electric Rally Cup depuis 2021.

Avec 280 ch et 345 Nm de couple, le Mokka GSE Rally promet des performances dignes d'une Rally4, renforcées par une architecture allégée, une boîte de vitesses de course et une suspension Bilstein adaptée au tout-terrain. Le véhicule est dépourvu d'assistances électroniques, confirmant son orientation compétition pure, et s'appuie sur une batterie de 54 kWh similaire à celle du modèle de série.

Visuellement, le prototype joue la carte de la rupture avec un habillage assumé — "OMG! GSE" en lettres capitales, jantes jaunes, prises d'air, et codes esthétiques rallye marqués. L'intérieur, lui, adopte une sécurité aux standards FIA, intégrant arceau, harnais six points, protection batterie renforcée et système d'extinction dédié.

Le Mokka GSE Rally est plus qu'un concept provocateur : c'est une démonstration technique destinée à valider les futures règles du rallye électrique client. À horizon 2026, Opel espère en faire une base accessible et crédible pour des compétitions globales, tout en prolongeant le succès rencontré avec la Corsa Rally Electric. L'enjeu : prouver que le rallye zéro émission peut être à la fois spectaculaire, performant et durable.

Il y a 11 h

Le championnat du monde de Formule 1 s'apprête à disputer l'un de ses rendez-vous les plus symboliques avec le Grand Prix de Monaco, théâtre de la neuvième manche de la saison 2025. Disputée pour la première fois en 1929 et présente sans interruption au calendrier depuis 1955, l'épreuve monégasque est une icône du sport automobile, faisant partie de la prestigieuse Triple Couronne aux côtés des 500 Miles d'Indianapolis et des 24 Heures du Mans. Son tracé urbain, serpentant à travers les rues étroites de la Principauté, reste unique par son profil : 3,337 kilomètres ponctués de 19 virages, sans véritable zone de dégagement, où la précision de pilotage prime sur la performance brute. C'est un circuit où l'erreur ne pardonne pas, et où l'habileté à frôler les rails fait la différence.

Le Grand Prix de Monaco est également un défi technique particulier. Les monoplaces y roulent avec un niveau d'appui maximal, dans le but de maximiser l'adhérence mécanique sur un revêtement peu abrasif et à faible grip. Dans ces conditions, la dégradation des pneumatiques reste historiquement faible, ce qui a favorisé, année après année, des stratégies à un seul arrêt, voire parfois l'absence de tout arrêt réel, comme ce fut le cas l'an dernier. En 2024, une interruption par drapeau rouge dès le premier tour avait permis à tous les pilotes de changer de composés sans passer par la voie des stands en course, réduisant l'impact stratégique à néant : seuls six pilotes avaient effectué un arrêt sous régime de course, et aucun ne parvint à bouleverser la hiérarchie établie sur la grille. Le top 10 franchit la ligne d'arrivée dans le même ordre que celui des qualifications, soulignant la nécessité de repenser le format de course sur ce circuit atypique.

C'est dans cette optique que la FIA et Formula One Management ont introduit une modification exceptionnelle du règlement sportif pour cette édition 2025 : deux arrêts aux stands seront obligatoires durant la course, avec l'obligation d'utiliser au moins trois types de pneus (slicks ou pluie). En cas de course intégralement sèche, chaque pilote devra donc utiliser au minimum deux composés slicks différents, dont au moins un parmi les deux désignés comme obligatoires pour ce week-end. Cette règle vise à encourager des stratégies plus dynamiques et à créer des opportunités de dépassement par l'undercut ou en profitant de phases de course en piste libre. En complément, un train supplémentaire de pneus pluie extrême sera alloué à chaque pilote afin de garantir l'application de cette règle même en conditions humides.

Pour cette course, Pirelli a de nouveau sélectionné les trois composés les plus tendres de sa gamme 2025 : le C4 en tant que dur, le C5 comme médium et le C6 pour le tendre. Le C4 et le C5 sont désignés comme composés obligatoires. Ce choix vise à offrir un éventail stratégique plus large, en particulier dans le cadre du nouveau règlement. Si la faible dégradation intrinsèque du circuit restreignait jusqu'ici l'intérêt de recourir à la gomme la plus tendre, l'obligation d'effectuer deux relais pourrait favoriser son utilisation, notamment lors d'un second arrêt tardif ou en cas d'intervention de la voiture de sécurité.

Une autre variable entrera en jeu cette année : près de la moitié du tracé a été resurfacée, du virage 12 jusqu'au virage 3, avec un nouvel asphalte plus lisse. Cette évolution pourrait entraîner un phénomène de graining, en particulier lors des premières séances d'essais, avant que la trajectoire ne se gomme. De plus, le circuit étant rouvert à la circulation chaque soir, l'adhérence y reste très évolutive au fil du week-end. Autant de facteurs qui renforceront l'importance du travail d'analyse des données recueillies vendredi pour affiner les stratégies du dimanche.

Dans ce contexte inédit, la gestion des arrêts, la lecture des fenêtres stratégiques et l'optimisation de l'air libre pourraient peser davantage que jamais sur l'issue de la course. Autrement dit, un Monaco plus ouvert qu'à l'accoutumée pourrait bien se dessiner.

Il y a 11 h

À l'approche du Grand Prix de Monaco (en plus long : FORMULA 1 TAG HEUER GRAND PRIX DE MONACO) 2025 (23 au 25 mai) et de la sortie prochaine du très attendu F1 The Movie produit par Apple Original Films, Apple déploie une nouvelle expérience immersive de Monaco sur Apple Maps (Plans en français).

Cette mise à jour permet aux utilisateurs de (re)découvrir la Principauté comme jamais auparavant grâce à une modélisation 3D détaillée. Les lieux emblématiques du circuit monégasque y sont représentés : le Casino de Monte-Carlo, l'Hôtel de Paris, le Yacht Club, le F1 Paddock Club… Le tout sublimé par un mode sombre qui offre une atmosphère nocturne saisissante.

Mais ce n'est pas tout. Le tracé du Grand Prix est également mis en avant, avec les virages iconiques, les tribunes en 3D, les passerelles piétonnes, la ligne d'arrivée, et des indications pratiques pour les spectateurs, comme les fermetures de routes pendant l'événement.

Enfin, en lien avec la sortie du film F1 The Movie prévue pour fin juin, Apple propose une sélection spéciale des circuits F1 les plus emblématiques présents dans le film — dont bien sûr Monaco — accessible directement depuis Apple Maps.

Une initiative qui ravira les fans de Formule 1, qu'ils soient présents en Principauté ou derrière leur écran.

Il y a 7 h

Pour Monaco, McLaren introduit une livrée hommage à la M7A conduite par Bruce McLaren, teintée d'inspirations Riviera.

La McLaren M7A est une monoplace emblématique de l'histoire de l'écurie britannique. Conçue pour la saison 1968 de Formule 1, elle est la première McLaren à offrir une victoire en Grand Prix à l'équipe fondée par Bruce McLaren, au volant lui-même, lors d'une course historique à Spa-Francorchamps.

Dotée du mythique V8 Ford-Cosworth DFV et d'un châssis monocoque en aluminium, la M7A incarne l'audace technique et l'ambition d'un jeune constructeur prêt à s'imposer face aux géants. C'est également avec cette voiture que McLaren introduit pour la première fois sa livrée papaye, véritable rupture dans un monde encore dominé par les monoplaces en noir et blanc à la télévision.

En 2025, à l'occasion des Grands Prix de Monaco et d'Espagne, McLaren revisite cet héritage avec une livrée spéciale développée en partenariat avec OKX. Inspirée par "l'élégance de la Riviera", elle mêle lignes épurées et clin d'œil à la M7A, tout en symbolisant le dialogue entre tradition et modernité.

Ce design Riviera marque aussi l'entrée d'OKX sur le marché européen, renforçant les liens entre la culture F1, l'innovation et les nouvelles alternatives financières. Lando Norris et Oscar Piastri porteront également des combinaisons spéciales à Monaco, dans le cadre d'une campagne visuelle tournée sur place.

Il y a 7 h

C'est une onde de choc à quelques jours du départ de l'Indianapolis 500. Dans un communiqué publié ce 21 mai, Team Penske a officialisé le départ immédiat de trois de ses piliers côté IndyCar : Tim Cindric (président de la division), Ron Ruzewski (directeur général) et Kyle Moyer (team manager). Cette décision radicale intervient en réaction directe aux infractions techniques ayant conduit à la disqualification des voitures n°2 et 12 lors des qualifications du 500 Miles, à la suite de la modification illégale des attenuators.

Roger Penske a lui-même pris la parole pour justifier cette restructuration en profondeur : "Rien n'est plus important que l'intégrité de notre sport et de nos équipes. Nous avons connu des défaillances organisationnelles ces deux dernières années, et il était nécessaire d'agir. Je présente mes excuses à nos fans, nos partenaires et notre organisation pour les avoir déçus." Cette déclaration, très rare de la part du patron de l'empire Penske, souligne l'ampleur de la crise.

Alors que les deux voitures concernées partiront depuis le fond de grille ce dimanche, Team Penske a précisé que des annonces complémentaires sur la composition de l'encadrement sportif seront faites dans la semaine. Ces évictions majeures ne manqueront pas d'alimenter le débat sur le conflit d'intérêts entre Penske Corporation — propriétaire à la fois de l'équipe, du championnat, du circuit et du motoriste Ilmor — et l'impartialité de la gouvernance d'IndyCar.

Il y a 5 h

Ce mercredi midi, j'ai eu l'occasion de faire un petit tour du paddock, à l'approche du tumulte du week-end du Grand Prix de Monaco.

L'effervescence monte déjà : les équipes s'activent pour que les monoplaces soient prêtes à temps, tandis que les ouvriers poursuivent les derniers aménagements des hospitalités, bientôt prêtes à accueillir leur microcosme de privilégiés.

Devant le stand Haas, Oliver Bearman a été aperçu au téléphone. À travers quelques interstices entre les panneaux occultants, certaines F1 laissaient entrevoir leurs lignes, encore en cours de montage.

Il y a 5 h

Verstappen calme les rumeurs de départ et Alonso commente

18/04/2025

Verstappen calme les rumeurs de départ et Alonso commente - Crédit photo : Red Bull Content Pool - Getty Images
Crédit photo : Red Bull Content Pool - Getty Images 

Sous pression après Bahreïn, Max Verstappen a fermement démenti toute envie de quitter Red Bull, assurant rester concentré sur la performance. Tandis que les tensions internes se font jour, Fernando Alonso voit dans les rumeurs un signe du sérieux du projet Aston Martin.

Depuis les propos de Helmut Marko à Sky Allemagne après le Grand Prix de Bahreïn, la tension s'est ravivée autour de l'avenir de Max Verstappen chez Red Bull. L'Autrichien, inquiet de la performance en berne de la RB21, a semé le doute en évoquant une possible rupture si la situation ne s'améliorait pas rapidement.

L'ombre d'une clause de performance dans le contrat du triple champion du monde — qui court jusqu'en 2028 — nourrit depuis des mois les spéculations autour d'un éventuel transfert. Mercedes et Aston Martin sont régulièrement mentionnées. L'ambiance pesante en interne a été accentuée par une scène captée dans le garage de l'équipe à Sakhir, où Raymond Vermeulen, manager de Verstappen, aurait eu un échange très animé avec Marko. Face à cette pression médiatique, le pilote néerlandais a décidé de répondre directement lors de la conférence de presse de Djeddah.

"Je ne sais pas, pour être honnête. Je continue simplement à travailler, à essayer d'améliorer la voiture. Bahreïn n'a pas été un bon week-end pour nous, c'est clair. Je pense qu'on était tous assez déçus. On continue à chercher des idées pour améliorer la voiture. La concurrence est rude. C'est comme ça que je vis mes semaines : en essayant d'améliorer la situation."

Quand David Croft lui demande frontalement s'il envisage de quitter Red Bull, la réponse tombe, sèche.

"Non, je pense que vous feriez mieux de vous concentrer sur vos commentaires, et moi sur mon pilotage. Comme ça, il n'y a pas besoin de penser à d'autres scénarios."

Il tente aussi de désamorcer l'épisode du garage de Bahreïn, affirmant qu'il s'agissait d'une discussion normale dans un contexte de frustration collective.

"D'à ce que je sache, ils discutaient simplement de l'ensemble de la situation — ce qui est parfaitement légitime. Si quelqu'un capte ça, chacun peut l'interpréter à sa façon. Mais je pense qu'on était tous frustrés par le résultat et par ce qui n'a pas fonctionné pendant la course. Mon manager Raymond et Helmut ont échangé là-dessus — Christian s'est même joint à la discussion. Ils ont simplement discuté. Et je pense que c'est tout à fait normal. Au final, on tient tous à l'équipe, aux gens, aux résultats."

Verstappen assure qu'il reste pleinement engagé avec Red Bull et qu'il ne prête pas attention aux rumeurs.

"Oui, je ne sais pas. Franchement, beaucoup de gens en parlent, sauf moi. Comme je l'ai dit, je veux juste me concentrer sur ma voiture, travailler avec les gens de l'équipe. C'est la seule chose qui m'occupe en Formule 1 actuellement. Je suis très détendu."

Côté technique, Verstappen reconnaît que la voiture actuelle n'est pas au niveau attendu, notamment en comparaison avec la McLaren MCL39, désormais considérée comme référence du plateau. Le problème principal identifié concerne l'équilibre en virage.

"Oui, eh bien, on a eu des difficultés avec l'équilibre. L'entrée et le milieu de virage ne sont pas à mon goût. On va essayer de corriger ça et de progresser. Je ne sais pas jusqu'à quel point on pourra régler ça ici, mais j'espère que le revêtement aidera un peu."

Il se montre prudent quant à ses ambitions, refusant de se projeter dans la course au titre aussi longtemps que la Red Bull RB21 ne retrouvera pas un niveau de performance stable.

"Je ne pense pas à ça. Je prends les courses une par une. Comme je l'ai dit, j'espère que ce sera mieux qu'à Bahreïn. Si on est un peu entre les deux, ce serait déjà satisfaisant, et on avance. Le reste n'est pas entre mes mains de toute façon. Pour l'instant, on n'est pas les plus rapides. Naturellement, c'est très difficile de se battre pour un championnat. Mais la route est encore longue. À la même époque l'an dernier, après la cinquième course, tout semblait parfait — et on sait tous comment la saison s'est terminée. Donc oui, j'espère encore qu'on pourra progresser, et on verra."

Fernando Alonso, présent à ses côtés en conférence, a été invité à commenter la situation et les rumeurs le liant à Aston Martin. Il n'a pas esquivé, mais a recentré le débat sur l'image que cela renvoie de son équipe.

"Je ne pense pas, car j'ai un contrat pour l'année prochaine. Mais je vois ces rumeurs comme une bonne chose pour l'équipe. Comme vous l'avez dit, le champion du monde est parfois associé à d'autres équipes et à un éventuel départ de Red Bull. Et les équipes mentionnées sont Mercedes, Aston Martin et Ferrari — comme votre collègue l'a souligné. Cela montre le projet dans lequel nous sommes et l'avenir que cette équipe possède. Comme je l'ai dit l'an dernier en prolongeant, je piloterai tant que je me sentirai rapide et compétitif, et que l'équipe aura besoin de moi au volant. Mais mon contrat va bien au-delà de ma carrière de pilote, donc je resterai avec cette équipe pendant de nombreuses années, dans un autre rôle. Si cela signifie qu'on peut gagner un championnat du monde même sans moi au volant, je me sentirai quand même très fier du projet."

Lorsqu'on lui demande s'il verrait d'un bon œil Verstappen comme équipier, sa réponse est brève mais limpide :

"Oui, mais c'est peu probable."

Référence FIA

 Photos (7)

 Cliquer sur chaque image pour la voir en taille réelle.

 Réseaux sociaux