L'Aston Martin Valhalla entre dans sa phase de validation finale, avec des essais sur route au Royaume-Uni et sur circuit à l'IDIADA (Espagne). Pilotée notamment par Darren Turner, triple vainqueur de catégorie aux 24 Heures du Mans, elle passe en revue ses réglages d'aérodynamique active, de direction, de freins et d'amortissement.

Ce modèle se distingue par une architecture inédite chez Aston Martin : moteur central arrière, hybride rechargeable, et transmission intégrale. Le groupe motopropulseur combine un V8 biturbo à vilebrequin plat de 4,0 litres (828 ch) à trois moteurs électriques (251 ch), pour une puissance cumulée de 1079 ch et 1100 Nm. Le 0 à 100 km/h est annoncé en 2,5 s, avec une vitesse de pointe de 350 km/h (bridée).

C'est aussi la première Aston Martin de série à adopter la boîte DCT à 8 rapports, un différentiel arrière électronique, et deux moteurs à l'avant permettant du torque vectoring (vectorisation du couple). La production débutera au deuxième trimestre 2025 et sera limitée à 999 exemplaires.

Il y a 17 h

Comme à Melbourne et Shanghai, les vainqueurs du Grand Prix du Japon arboreront une casquette de podium spéciale signée Pirelli Design. Dessinée par Denis Dekovic, elle rend hommage à la culture japonaise et fait partie d'une série de 14 modèles uniques sur les 24 manches de la saison. Un clin d'œil stylisé au pays du Soleil-Levant, à découvrir dès dimanche sur le podium de Suzuka.

Il y a 16 h

Alors que Red Bull continue d'entretenir le mystère autour d'une livrée spéciale qui sera dévoilée incessamment sous peu à Suzuka, c'est finalement Haas qui a frappé en première. L'écurie américaine a présenté une version inédite de sa VF-25 pour célébrer la saison des cerisiers en fleurs, en parfaite adéquation avec la nouvelle place printanière du Grand Prix du Japon depuis 2024.

Baptisée "The First Sakura", cette livrée unique mêle noir, blanc et rose vif avec des motifs de fleurs de cerisier (sakura) soigneusement appliqués sur les pontons, l'aileron avant et les flancs, dans une composition visuelle très marquée et audacieuse. L'image promotionnelle met en scène la monoplace sous un cerisier en fleurs, pétales jonchant le sol, dans un clin d'œil assumé à la culture japonaise et à la symbolique de ce moment de l'année. Cette livrée sera utilisée exclusivement ce week-end et déclinée dans les visuels numériques de l'équipe.

Sur le plan sportif, Haas arrive au Japon sur une dynamique positive après une performance solide à Shanghai : cinquième place pour Esteban Ocon et huitième pour Oliver Bearman, pour un total de 14 points qui propulse l'écurie en sixième position du championnat Constructeurs. Ocon connaît bien Suzuka, avec notamment une quatrième place lors de l'édition 2022 disputée sous la pluie, tandis que Bearman s'apprête à y courir pour la première fois, bien qu'il ait déjà tourné sur ce circuit en Super Formula fin 2024 dans le cadre de sa préparation.

Pour Ayao Komatsu, directeur d'équipe, il s'agit d'un rendez-vous à ne pas manquer, autant sur le plan symbolique que technique : "Même si nous avons été compétitifs en Chine, nous savons que des lacunes fondamentales persistent sur la voiture. Suzuka est un vrai défi, et nous abordons ce week-end avec lucidité et ambition."

La présentation de cette livrée ne passe pas inaperçue dans un contexte où Red Bull, pourtant habituée à ces initiatives visuelles lors de certaines manches, reste silencieuse malgré plusieurs teasers. En s'emparant ainsi de l'imaginaire japonais, Haas devance symboliquement l'écurie championne du monde et s'offre une rare mise en lumière esthétique dans le paddock.

Il y a 16 h

Pour le troisième rendez-vous de la saison, Pirelli retrouve le circuit de Suzuka avec une combinaison de nouveautés et de constance. La firme milanaise y introduit pour la première fois en 2025 le C1, le composé le plus dur de sa gamme, accompagné comme à l'accoutumée du C2 et du C3. Cette sélection répond aux exigences de l'un des tracés les plus redoutables pour les pneus, où la charge latérale et les contraintes thermiques atteignent des sommets, notamment dans les enchaînements rapides du premier secteur.

Le C1 version 2025 se distingue par sa continuité par rapport à sa déclinaison 2024, contrairement aux C2 et C3, sensiblement retouchés et désormais plus tendres. Ces ajustements techniques pourraient complexifier l'équilibre stratégique du week-end, en particulier dans la gestion des relais et des températures. Les écuries devront ainsi profiter des trois séances d'essais libres pour ajuster les réglages et affiner les choix de gommes dans la perspective de la course.

Autre élément nouveau cette année : un resurfaçage partiel du circuit, s'étendant de la sortie de la dernière chicane jusqu'au terme du premier secteur. Cette portion comprend plusieurs virages à moyenne et haute vitesse, à fort engagement latéral — notamment les mythiques courbes 1 et 2, abordées après la ligne droite principale. Ce nouvel asphalte, combiné à l'augmentation attendue des performances des monoplaces 2025, pourrait se traduire par une amélioration des chronos d'environ 1,5 seconde au tour selon les simulations préalables. Ces estimations seront mises à l'épreuve dès le vendredi lors des premières sessions d'essais.

Pirelli a également procédé à un léger ajustement des pressions minimales de départ : -0,5 psi à l'avant (24,5 psi) et +0,5 psi à l'arrière (23,5 psi), sur la base des données transmises par les équipes. L'analyse des performances en conditions réelles permettra de confirmer la validité de ces choix ou d'apporter des ajustements si nécessaire. L'évolution du grip au fil du week-end sera également scrutée de près, d'autant que Suzuka, déjà sollicité par deux événements majeurs en ce début d'année, présente une activité intense.

L'an passé, Max Verstappen s'était imposé devant son coéquipier Sergio Pérez et Carlos Sainz, alors chez Ferrari. La course avait été marquée par une neutralisation au drapeau rouge, consécutive à un accrochage entre Albon et Ricciardo, qui avait redistribué les cartes stratégiques. Douze pilotes avaient opté pour le C2 au départ, contre huit pour le C3, mais sept d'entre eux avaient changé de composé pour le redémarrage. Au final, le C1 avait couvert 61 % des tours parcourus, devant le Medium (31 %) et le Soft, cantonné à des relais courts en raison de sa dégradation rapide. Charles Leclerc, alors chez Ferrari, s'était distingué par un relais unique C2/C1 lui permettant de remonter de quatre places jusqu'à la huitième position.

Cette année, avec une hiérarchie de performance plus marquée entre les composés, le scénario d'un seul arrêt paraît plus complexe, même s'il conviendra d'attendre les données en piste et les conditions météorologiques pour y voir plus clair.

Suzuka reste un défi de taille pour les monoplaces et leurs pilotes. Long de 5,807 km, le tracé japonais conserve son légendaire enchaînement en "8", unique en championnat, et des courbes emblématiques telles que les Esses, Spoon ou 130R. En 2025, quelques modifications mineures sont à noter : les zones d'échappement synthétiques des virages 2, 7, 9, 14 et 17 ont été remplacées par du gravier, et le virage 9 bénéficie désormais d'un double vibreur surélevé à la place de l'ancienne bordure simple.

Comme le rappelle Pirelli, les pneus de F1 doivent composer avec trois types de forces majeures : verticales (poids de la voiture et appui aérodynamique), longitudinales (accélération et freinage) et latérales (en virage), ces dernières étant particulièrement critiques à Suzuka, avec des charges pouvant atteindre 4G. Sur l'échelle d'intensité de Pirelli, le tracé nippon obtient la note maximale de 5, à l'instar de Barcelone, Silverstone, Spa, Zandvoort et Lusail.

Il y a 16 h

Victor Martins change de cap et rejoint la Williams Racing Driver Academy après avoir quitté celle d'Alpine. Ce transfert marque la fin d'un long chapitre entamé à Enstone dès 2018, interrompu un temps après sa défaite face à Oscar Piastri en Eurocup, puis relancé avec ses titres en Eurocup et F3. Malgré une première saison solide en F2 en 2023 — meilleur rookie aux côtés de Théo Pourchaire chez ART — sa campagne 2024 s'est révélée plus inégale, ponctuée d'erreurs et de malchance, conclue au septième rang. Une trajectoire qui a fini par l'éloigner d'Alpine : "Disons que mon objectif et le leur n'étaient plus alignés", a résumé le Français, sans amertume mais sans détour.

À 23 ans, Martins tente donc un rebond stratégique en s'adossant à Williams, une structure qui, si elle ne dispose pas des ressources des top teams, a récemment permis à Franco Colapinto d'accéder à la F1. Il participera dès ce week-end à Monza à un roulage au volant de la FW45 dans le cadre du programme TPC (Testing of Previous Cars - cadre réglementaire mis en place par la FIA qui autorise les écuries de Formule 1 à faire rouler leurs anciens modèles en dehors du calendrier officiel.), aux côtés de Luke Browning, autre pensionnaire de l'académie.

"Je suis super heureux de rejoindre la Williams Racing Driver Academy", a déclaré Martins. "C'est un nouveau chapitre pour moi, mais mon objectif reste le même : me pousser au maximum, en tant que personne et en tant que pilote, pour atteindre la F1. Williams est une équipe iconique avec une histoire incroyable, et je suis convaincu que c'est le meilleur endroit pour accomplir mes objectifs."

Du côté de l'écurie, Sven Smeets, directeur sportif, salue le renfort : "Victor a démontré à plusieurs reprises qu'il était capable de remporter des championnats. Nous allons continuer à accompagner son développement, sur et en dehors de la piste, au sein de l'Academy, et nous avons hâte de travailler avec lui en 2025."

Martins a conscience que le chemin reste étroit, dans un contexte où la stabilité des grilles et la jeunesse des talents émergents réduisent les opportunités pour les pilotes F2 au-delà de leur deuxième saison. Il mise donc sur un programme structurant et une saison décisive avec ART : "Cette année, je vais me concentrer pleinement sur la conquête du titre en Formule 2 avec ART Grand Prix et sur l'exploitation maximale de cette opportunité avec la Driver Academy, aussi bien sur la piste qu'en dehors". Le signal est clair : cette fois, il ne peut plus se contenter de promesses.

Il y a 11 h

Détails et infos sur l'écurie de F1 Aston Martin

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L'écurie Aston Martin en bref

Aston Martin, également connue sous le nom complet de "Aston Martin Aramco F1 Team" est une écurie de Formule 1 basée à Silverstone au Royaume-Uni.

Cette écurie a fait ses débuts en F1 lors du Grand Prix de Pays-Bas de 1959.

Elle est actuellement dirigée par Andy Cowell.

Pour la saison en cours, l'équipe Aston Martin Aramco F1 Team participe avec la monoplace "AMR25", qui est propulsée par une unité de puissance Mercedes.

Les pilotes pour cette saison sont Fernando Alonso et Lance Stroll, portant respectivement les numéros 14 et 18.

Jusqu'à ce jour, l'écurie n'a pas encore décroché de titre de champion du monde des constructeurs.

Pour la saison de Formule 1 en cours (2025), l'équipe Aston Martin se classe septième sur les dix écuries en lice, avec un total de 10,00 points.

Pour la saison suivante, le motoriste prévu est Honda, sous réserve de changements.

 Aston Martin

Aston Martin Aramco F1 Team

Aston Martin AMR25
AMR25
Casque de Fernando Alonso
14 Fernando Alonso T-Cam
Casque de Lance Stroll
18 Lance Stroll T-Cam
  • Directeur d'écurie : Andy Cowell
    Directeur technique : Enrico Cardile (juillet)
  • Basée à : Silverstone (Royaume-Uni)
    Premier Grand Prix : 31/05/1959 (Pays-Bas)
    Titres mondiaux : 0
  •  PU 2025 : Mercedes (2025)
     PU > 2026 : Honda (2026+)

Les brefs concernant l'écurie Aston Martin

Aston Martin

Nous avons appris hier avec tristesse le décès d'Eddie Jordan, figure emblématique de la Formule 1 et fondateur de la mythique écurie Jordan Grand Prix. Né le 30 mars 1948 à Dublin, il s'est éteint le 20 mars 2025 au Cap, en Afrique du Sud, laissant derrière lui un héritage considérable dans le sport automobile.

À l'occasion du Grand Prix de Chine, l'équipe Aston Martin – issue à l'origine de Jordan – a souhaité lui rendre hommage en affichant discrètement son nom et un trèfle orné d'un cœur rouge sur ses monoplaces. Un geste simple, qui souligne la reconnaissance et le respect voués à cet homme passionné, dont l'audace a marqué l'histoire de la F1.

Fernando ALONSO | Aston Martin
FIA

Depuis le 3 mars 2025, Adrian Newey a officiellement rejoint Aston Martin, apportant avec lui son immense expérience en matière de conception aérodynamique. Son arrivée marque un tournant stratégique pour l'équipe, qui bénéficie désormais de sa propre soufflerie, un atout de taille souligné par Andy Cowell, directeur général de l'écurie. Selon lui, cette infrastructure permet d'accélérer le développement des monoplaces et d'assurer une plus grande cohérence dans l'approche technique, sans dépendre de Mercedes.

Ainsi, lorsqu'on lui demande s'il a déjà commencé à travailler étroitement avec Newey, Fernando Alonso reste mesuré. L'Espagnol souligne que le Britannique est pleinement engagé dans la réflexion sur la réglementation 2026, et que leur collaboration approfondie viendra avec le temps. Pour l'instant, il n'y a pas encore eu d'échanges poussés, mais il sait que Newey suit déjà attentivement l'évolution de la voiture actuelle.

"Nous n'avons pas encore eu d'échanges approfondis", a indiqué l'Espagnol. "Évidemment, nous avons tous été très occupés – entre les essais de Bahreïn, l'Australie, puis directement ici en Chine. Quand nous rentrerons à l'usine, nous aurons sûrement plus de temps pour nous asseoir et discuter en détail. Mais je sais qu'il est très motivé et pleinement impliqué dans tout ce qui arrive pour 2026. Il suit aussi attentivement ce que nous faisons chaque week-end."

Si Newey est d'ores et déjà tourné vers l'avenir, il pourrait tout de même apporter des ajustements à la voiture actuelle en fonction des premières courses de la saison : "Peut-être qu'une fois que nous aurons mieux compris notre voiture, ses forces et ses faiblesses sur les premières courses, il proposera quelques ajustements pour la monoplace 2025."

L'arrivée de Newey, combinée aux nouvelles infrastructures de l'écurie, place Aston Martin dans une dynamique ambitieuse. Alonso sait que cette évolution prendra du temps, mais il se réjouit de pouvoir compter sur l'un des plus grands ingénieurs de l'histoire de la F1 pour maximiser le potentiel de l'équipe à moyen et long terme.

Fernando ALONSO | Aston Martin

Depuis plusieurs semaines, une rumeur persistante anime le paddock : la Formule 1 envisagerait un retour aux moteurs V10 atmosphériques, cette fois alimentés par des carburants durables. Derrière cette hypothèse, plusieurs arguments émergent, notamment la volonté de simplifier la technologie, réduire les coûts et séduire à la fois les fans et de potentiels nouveaux motoristes. Si cette piste est encore loin d'être validée, la FIA a mis en place un groupe de travail pour étudier cette éventualité.

Interrogé sur la question en conférence de presse, Fernando Alonso a adopté une posture mesurée. Ayant débuté sa carrière en 2001 avec les moteurs V10, l'Espagnol en connaît bien les atouts, notamment en termes de sensation et de sonorité. Cependant, il rappelle que la Formule 1 a évolué et que les moteurs hybrides actuels offrent une efficacité énergétique sans précédent : "Évidemment, j'ai adoré l'ère des V10 et des V8, et le son de ces voitures nous manque à tous. Mais nous vivons dans un monde différent aujourd'hui. La technologie a évolué, et nous avons désormais des moteurs incroyablement efficaces qui consomment environ un tiers du carburant d'autrefois."

Selon lui, la décision d'un éventuel retour aux V10 ne pourra pas être prise sans prendre en compte les constructeurs engagés. Honda et Audi, par exemple, ont basé leur investissement en F1 sur l'hybridation, et tout changement de cap pourrait bouleverser l'équilibre du plateau. Alonso insiste sur le fait que la F1 doit continuer à avancer technologiquement et ne pas simplement chercher à recréer le passé : "C'est un progrès que nous avons réalisé. C'est comme si l'on disait qu'on pouvait enlever le Halo pour rendre les voitures plus dangereuses et offrir plus d'adrénaline aux fans. Cela n'a pas de sens. Il y a des choses que l'on ne peut pas remettre en question, et aujourd'hui, nous avons une très bonne Formule 1 et une excellente dynamique pour le sport."

Si l'Espagnol ne ferme pas totalement la porte à un changement futur, il estime que la F1 doit avant tout conserver son essence : des voitures rapides et technologiquement avancées. Le débat reste ouvert, mais pour Alonso, l'important est d'avoir une discipline cohérente avec son époque, sans aller à contre-courant des progrès réalisés ces dernières années.

Fernando ALONSO | Aston Martin
FIA

Fernando Alonso a quitté Melbourne avec des sensations contrastées. Son rythme en qualifications semblait prometteur avant qu'un incident en Q2 ne compromette ses chances d'atteindre la dernière phase. En course, la gestion des pneumatiques et des conditions météorologiques a pris le dessus, limitant les opportunités de progression sur une piste où la trajectoire sèche restait étroite. Malgré une compétitivité perçue en qualifications supérieure à celle de Bahreïn, il estime que la course a été plus complexe à juger.

"Le rythme en qualifications était peut-être meilleur qu'attendu – meilleur que ce que nous avions vu à Bahreïn. La course était compliquée, difficile pour tout le monde, mais nous repartons avec huit points pour l'équipe grâce à une très belle course de Lance."

À l'approche du Grand Prix de Chine, Alonso reste prudent sur la compétitivité d'Aston Martin. En 2024, il avait impressionné à Shanghai en qualifications, aussi bien sur le sec que sous la pluie, mais il s'attend cette fois à un défi plus corsé. La dynamique de l'équipe semble moins favorable en ce début de saison, et l'Espagnol espère enfin marquer ses premiers points personnels après une entame délicate.

"Je pense que nous avions commencé un peu plus fort l'an dernier, surtout en qualifications, donc cela va être un peu plus compliqué cette fois. Nous étions P3 sous la pluie et P3 sur le sec ici. Ce sera un défi de répéter un tel résultat, mais nous allons faire de notre mieux et essayer de marquer mes premiers points de l'année."

Fernando ALONSO | Aston Martin

À l'occasion du Grand Prix de Chine, BOSS et Aston Martin ont marqué les esprits avec une mise en scène spectaculaire : un casque géant reprenant un design inédit spécialement conçu pour Fernando Alonso, avec un clin d'œil à Shanghai grâce au tracé du circuit sur le côté.

Loin d'être destiné à la compétition – sauf peut-être pour un record de gigantisme – cet hommage lumineux domine le décor nocturne de Pudong, en plein cœur de Shanghai. Une manière originale pour BOSS de célébrer son partenariat avec le double champion du monde.

Mise à jour : ajout des photos du vrai casque à taille humaine en ce début de week-end chinois.

Fernando ALONSO | Aston Martin

Aston Martin a montré des signes encourageants lors de cette première séance de qualifications de la saison, même si l'équipe n'a pas réussi à atteindre la Q3. Fernando Alonso (12e) et Lance Stroll (13e) ont frôlé le top 10, mais quelques détails ont joué en leur défaveur.

Alonso s'est montré satisfait de sa performance, malgré des dégâts sur le fond plat après une sortie large au virage 10 en Q2. L'Espagnol estime toutefois que se battre pour la Q3 dès la première course est un bon signe pour l'équipe. De son côté, Stroll juge sa position conforme aux attentes du week-end, manquant simplement un ou deux dixièmes pour franchir un palier supplémentaire. Il souligne que la pluie attendue pourrait rebattre les cartes en course, mais que la confiance dans la voiture sera essentielle pour saisir les opportunités.

Andy Cowell, directeur de l'écurie, admet que l'équipe semblait en bonne voie après la Q1, mais que les progrès espérés n'ont pas suivi en Q2. Il met en avant un manque de gain de performance au fil de la session et insiste sur la nécessité d'améliorer la maniabilité de la monoplace. Néanmoins, avec la menace de pluie, Aston Martin garde espoir de décrocher des points en profitant des conditions changeantes.

Lance STROLL | Aston Martin

Lance Stroll a présenté un casque spécial pour le tout premier Grand Prix de la saison 2025 de F1, en Australie. Il s'agit d'une robe en partenariat avec Pepperstone FX.

Pepperstone est une société spécialisée dans le trading en ligne, principalement sur le marché du forex (FX) et des CFD (contrats sur différence). Fondée en 2010 en Australie, elle est devenue un acteur majeur du courtage en ligne, offrant des services aux investisseurs et traders du monde entier. L'entreprise est connue pour ses faibles spreads, sa rapidité d'exécution et ses plateformes de trading avancées comme MetaTrader et cTrader.

Dans le cadre de son partenariat avec Aston Martin F1, Pepperstone est l'un des sponsors visibles sur la monoplace et l'équipement des pilotes.

Aston Martin
FIA

Andy Cowell explique que la nouvelle soufflerie d'Aston Martin est un atout majeur pour le développement de l'écurie. L'équipe ne dépend plus de Mercedes pour cet aspect, ce qui améliore l'efficacité et la cohérence des développements aérodynamiques.

"Avoir tout sur un même site… Les aérodynamiciens n'ont même plus besoin de mettre un manteau pour aller en soufflerie maintenant !"

De plus, Adrian Newey est déjà focalisé sur la réglementation 2026 et travaille sur la meilleure approche pour maximiser les performances sous le nouveau cadre technique.

"Peut-être qu'une fois que nous aurons mieux compris notre voiture, ses forces et ses faiblesses sur les premières courses, il proposera quelques ajustements pour la monoplace 2025."

Aston Martin

Aston Martin a mis en service sa nouvelle soufflerie, située sur son campus technologique de Silverstone, marquant une étape clé pour le coup d'envoi de la saison 2025 de Formule 1.

L'équipement devient la soufflerie de référence du team auprès de la FIA et jouera un rôle dans le développement de l'AMR25, mais surtout dans la préparation du projet 2026, qui verra Aston Martin devenir une écurie d'usine à part entière.

Le bâtiment qui l'abrite affiche un volume de 60580 m³ et comprend également des installations de fabrication additive [équipements dédiés à l'impression 3D et aux technologies associées - cela permet de produire rapidement des pièces prototypes ou des éléments destinés aux modèles réduits utilisés en soufflerie, avec une grande précision et flexibilité] ainsi qu'un espace dédié aux modèles réduits à l'échelle 60 %, destinés aux essais en soufflerie. L'objectif : optimiser le développement aérodynamique et améliorer l'efficacité opérationnelle.

Andy Cowell, PDG et directeur de l'équipe, souligne l'importance de ce projet : "Merci à tous ceux qui ont contribué à la création de notre propre soufflerie sur le campus AMRTC. Réunir des partenaires externes et de nouvelles technologies internes dans des délais aussi serrés est impressionnant. Cette installation nous apporte des moyens inédits pour observer avec plus de précision la complexité des flux aérodynamiques d'une F1. Tout avoir sous le même toit est un avantage considérable dans notre transition vers un statut d'écurie d'usine en 2026."

Cette inauguration coïncide avec les premiers jours d'Adrian Newey chez Aston Martin. L'ingénieur de légende a officiellement commencé à travailler pour l'équipe le 3 mars. Une soufflerie flambant neuve, un maître de l'aérodynamique dans les bureaux : l'écurie de Silverstone aligne ses pions.

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Les actus concernant l'écurie Aston Martin

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