Détails et infos sur l'écurie de F1 Aston Martin
Retour à la liste des écuries et au classement constructeurs 2025L'écurie Aston Martin en bref
Aston Martin, également connue sous le nom complet de "Aston Martin Aramco F1 Team" est une écurie de Formule 1 basée à Silverstone au Royaume-Uni.
Cette écurie a fait ses débuts en F1 lors du Grand Prix de Pays-Bas de 1959.
Elle est actuellement dirigée par Andy Cowell.
Pour la saison en cours, l'équipe Aston Martin Aramco F1 Team participe avec la monoplace "AMR25", qui est propulsée par une unité de puissance Mercedes.
Les pilotes pour cette saison sont Fernando Alonso et Lance Stroll, portant respectivement les numéros 14 et 18.
Jusqu'à ce jour, l'écurie n'a pas encore décroché de titre de champion du monde des constructeurs.
Pour la saison de Formule 1 en cours (2025), l'équipe Aston Martin se classe sixième sur les dix écuries en lice, avec un total de 52,00 points.
Pour la saison suivante, le motoriste prévu est Honda, sous réserve de changements.
Aston Martin
Aston Martin Aramco F1 Team

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Les brefs concernant l'écurie Aston Martin
Pour le Grand Prix de Hongrie 2025, l'équipe Aston Martin a apporté une seule évolution centrée sur l'aileron avant. Il s'agit d'un nouveau volet (flap) plus agressif, introduit pour étendre la plage d'équilibre aérodynamique de la monoplace dans une configuration adaptée à l'appui élevé requis au Hungaroring. Cette géométrie renforcée permet de générer une charge plus importante à l'avant, en cohérence avec l'aileron arrière à forte déportance utilisé sur ce tracé sinueux, optimisant la répartition des forces et la précision en entrée de virage.
Aston Martin a confirmé que Fernando Alonso souffre d'une douleur musculaire au dos depuis le Grand Prix de Belgique. Le double champion du monde poursuit son traitement ce vendredi matin et a choisi de ne pas participer à la première séance d'essais libres du Grand Prix de Hongrie 2025.
Felipe Drugovich prendra le volant de l'AMR25 aux côtés de Lance Stroll pour les EL1. L'équipe précisera ultérieurement si Alonso pourra disputer les essais libres 2 et le reste du week‑end.
Mise à jour : Après avoir reçu de nouveaux soins et obtenu le feu vert médical de la FIA, Alonso sera bien de retour dans l'AMR25 pour la deuxième séance d'essais libres cet après‑midi, aux côtés de Stroll.
Getting prepped. #HungarianGP pic.twitter.com/3f5AibLjnU
— Aston Martin Aramco F1 Team (@AstonMartinF1) August 1, 2025
Fernando Alonso ne partira pas depuis sa position obtenue en qualifications ce dimanche à Spa-Francorchamps. Aston Martin a procédé au remplacement de quatre éléments du groupe propulseur sur l'AMR25 — moteur thermique (ICE), turbo (TC), MGU-H et MGU-K — en dehors du cadre autorisé par le régime du parc fermé. Ces modifications, effectuées après les qualifications et sans l'accord du délégué technique de la FIA, impliquent automatiquement un départ depuis la voie des stands, conformément à l'article 40.9(b) du règlement sportif.
Ce choix stratégique survient dans un contexte où l'Espagnol, éliminé dès la Q1 samedi, s'élançait de toute manière en fond de grille. Compte tenu de l'accumulation de pénalités (40 places théoriques), et de l'impossibilité de les appliquer intégralement, l'équipe a vraisemblablement opté pour le compromis logique : tout changer, tout miser sur la course, quitte à s'élancer depuis la pitlane. L'expérience d'Alonso et les possibilités qu'offre le circuit de Spa-Francorchamps pour dépasser pourraient permettre de limiter les dégâts — voire de transformer cette pénalité en opportunité.
Aston Martin arrive à Spa avec un package technique complet, mêlant ajustements aérodynamiques de faible traînée et modifications de l'architecture avant pour améliorer l'efficacité locale.
À l'avant, l'écurie de Silverstone a modifié le flap de l'aileron en reprenant la version du Grand Prix précédent, mais avec une corde réduite. Cette évolution vise à alléger la charge aérodynamique à l'avant, en lien avec l'utilisation attendue d'un aileron arrière moins chargé pour Spa. Ce flap allégé permet d'ajuster l'équilibre général de la monoplace sur un circuit où l'efficacité dans les lignes droites prime sur l'appui pur.
Toujours à l'avant, l'ensemble aileron/nose est également revu, avec un nouvel assemblage de sections adapté à un nez raccourci. Le museau est désormais fixé au deuxième élément de l'aileron et non plus au premier. Cette configuration permet d'optimiser le flux aérodynamique dans la plage de fonctionnement visée, en réduisant les perturbations initiales sur le flux d'air entrant sous le châssis.
En parallèle, Aston Martin a introduit une spécification à faible traînée à l'arrière de la voiture. L'aileron arrière supérieur utilise des sections plus petites afin de réduire la surface frontale exposée à l'air, et le beam wing (aileron de poutre) adopte une architecture à simple élément. Ce duo vise à limiter la résistance à l'avancement sans compromettre complètement la stabilité à haute vitesse, conformément au niveau d'appui ciblé pour le tracé de Spa-Francorchamps.
Après un début de saison difficile, Fernando Alonso aborde le Grand Prix de Belgique avec un regain d'optimisme. Depuis Silverstone, l'Espagnol a retrouvé une dynamique plus stable, portée par un package technique introduit lors du précédent rendez-vous.
"Je pense que depuis Silverstone, probablement grâce au package qu'on a introduit là-bas, on est un peu plus compétitifs et à la limite de la Q3 et des points à chaque week-end. Donc, j'espère qu'on pourra garder cette dynamique."
Aston Martin a encore amené de nouvelles pièces à Spa, mais le format Sprint complique leur évaluation. Alonso se montre donc prudent sur leur réelle utilité ce week-end.
"D'abord, je pense que la priorité est de comprendre si les nouvelles pièces apportent de la performance. Sur un week-end Sprint, c'est toujours difficile d'y parvenir avec une seule séance d'essais libres. Peut-être que la météo ne va pas aider non plus de ce côté-là. Donc ce sera la première priorité. Ensuite, oui, essayer de marquer des points à nouveau ce week-end. Mais en termes de performance de la voiture, je pense que comprendre cette nouvelle pièce sera la principale difficulté et aussi la priorité."
Lorsqu'on lui demande quels sont ses objectifs pour la seconde moitié de saison, Alonso n'élude pas : la priorité, pour lui comme pour son équipe, est déjà tournée vers 2026.
"En fait, je pense que 80 % de l'attention est déjà portée sur 2026, d'une certaine manière. Pas seulement chez les ingénieurs et les équipes de design. C'est aussi dans la tête des pilotes, à part peut-être chez les deux pilotes McLaren. Le reste d'entre nous, on pense un peu à ce que pourrait être une bonne saison l'an prochain, car je pense que cette année changera très peu dans la seconde moitié. Donc c'est amusant de voir le peloton aussi serré, et peut-être qu'il y aura un peu d'action entre les équipes du milieu de grille durant cette deuxième partie de saison, et ce sera une lutte pour la cinquième, sixième, septième, huitième, neuvième place au championnat Constructeurs. Mais à part ça, je pense qu'il n'y a pas grand-chose d'autre à faire. Essayer d'apprendre, continuer à progresser, essayer de travailler au mieux avec l'équipe. Et comme je l'ai dit, en termes de points, viser quelque chose tous les deux ou trois Grands Prix, essayer de regarder le classement Constructeurs et s'amuser un peu là-dedans."
À propos de la difficulté de lire l'adhérence en conditions humides dès le premier tour, il répond avec son expérience : prendre le temps de construire la confiance, même dans un format resserré.
"On essaie de ne pas passer à fond dans le premier tour et ensuite, progressivement, on va un peu plus vite. Mais avec un format Sprint, c'est sûr qu'on doit aller en Q1 assez tôt, peut-être avec des conditions de piste qu'on n'a pas testées en EL1. C'est ce qui rend le Sprint intéressant. Mais je ne pense pas que ce soit un défi énorme. Et en fait, ici, on a peut-être fait plus de tours sous la pluie que sur le sec, donc on connaît assez bien le circuit. Surtout, je pense qu'Eau Rouge reste assez sec, il n'y a jamais trop d'eau là, c'est assez pentu. Mais le circuit a été resurfacé l'an dernier et je pense qu'il pourrait y avoir un peu plus d'eau stagnante, et la visibilité sera un défi, comme toujours ici. Donc, on verra."
Enfin, interrogé sur la promotion de figures connues du paddock à des postes de direction, Alonso n'a pas caché sa satisfaction de voir Alan Permane, Jonathan Wheatley ou Steve Nielsen accéder à de nouvelles responsabilités.
"Oui. C'est super à voir. Évidemment, j'ai travaillé avec les trois. Et avec Alan, en particulier — j'ai travaillé deux fois avec lui, aussi quand je suis revenu chez Alpine. Donc oui, content pour eux, content pour lui. Ils ont beaucoup d'expérience, mais aussi, peut-être, la capacité de leadership et les qualités qu'il faut de nos jours. Jonathan, c'est bien connu, mais je pense qu'avec Steve et Alan, ce sera une bonne chose pour eux et une bonne chose pour leurs équipes aussi."
Andy Cowell a confirmé que la voiture actuelle reçoit encore des évolutions — un nouveau fond et une carrosserie modifiée testés sur la voiture d'Alonso en EL1 puis montés sur celle de Stroll pour EL2 — mais que 99 % des ressources sont déjà mobilisées pour le projet 2026. Il a aussi rappelé que le championnat 2025 n'influence pas cette stratégie, l'enjeu étant de préparer le passage à une équipe usine avec Honda.
"Nouveau fond, carrosserie supérieure modifiée pour l'accompagner, une série de tests en EL1. Nous installerons le fond sur la voiture de Lance pour EL2 […] 99 % des efforts sont sur 2026. Je garde l'esprit ouvert sur le fait que ce qu'on apprend ce week-end pourrait nous faire repasser la voiture 2025 en soufflerie, juste pour boucler la boucle."
Cowell a aussi souligné l'importance de leurs nouvelles installations à Silverstone et la contribution d'Adrian Newey, qui a rejoint l'équipe et "pousse les limites" avec des concepts radicaux pour la voiture 2026.
"Adrian […] pousse les limites. Il réussit à faire tenir dix éléments dans l'espace où normalement il n'y en aurait qu'un. […] Le rythme auquel nous créons des évolutions sur la maquette 2026 est plus rapide que jamais. C'est très impressionnant."
Faisons le point sur les évolutions apportées par Aston Martin pour le Grand Prix de Grande-Bretagne 2025 !
L'équipe a retravaillé plusieurs éléments du plancher et de la carrosserie pour améliorer la charge locale sur la surface inférieure de la voiture et, ainsi, la performance globale. Le corps principal du plancher a légèrement évolué pour favoriser les structures de flux sous la voiture. Les cloisons du plancher ont vu leur courbure et leurs détails locaux ajustés dans le même but.
Des changements mineurs ont aussi été apportés à l'aile de bord de plancher et à la zone intérieure adjacente, toujours pour maximiser la charge et la qualité de l'écoulement.
Enfin, le capot moteur a été redessiné sur sa partie supérieure en cohérence avec les modifications des bords de plancher pour optimiser le comportement aérodynamique de l'ensemble.
Aston Martin lance son académie de pilote (Driver Academy), un programme destiné à repérer, accompagner et former les talents les plus prometteurs du sport automobile. Le tout premier pilote à intégrer cette structure n'est autre que l'Espagnol Mari Boya, 21 ans, actuellement engagé en Championnat FIA de Formule 3 avec l'écurie Campos Racing.
Né en 2004 à Les, en Espagne, José María Navalón Boya s'est d'abord illustré en karting, où il a remporté à trois reprises le titre national, avant de passer en monoplace en 2020. Vice-champion de la Formula Renault Eurocup dès sa première saison, il évolue en F3 depuis 2023 et s'est récemment fait remarquer par un podium de prestige décroché dans les rues de Monaco.
Cette nouvelle académie s'inscrit dans la continuité du programme de développement d'Aston Martin Aramco, avec l'ambition de structurer une voie d'accès complète vers le plus haut niveau. Les pilotes suivis bénéficieront d'un accompagnement global, mêlant entraînement physique, préparation médiatique, sessions sur simulateur et immersion lors des week-ends de Grand Prix.
Un partenariat stratégique est par ailleurs noué avec DPK Racing, structure associée au châssis FA Alonso Kart, renforçant ainsi l'expertise en karting de la filière. Cette collaboration s'appuie notamment sur le réseau de Fernando Alonso, présent au sein de l'écurie comme ambassadeur et modèle pour les jeunes pilotes, aux côtés de Lance Stroll et Pedro de la Rosa.
"Rejoindre la Driver Academy d'Aston Martin Aramco est un rêve devenu réalité", a déclaré Mari Boya. "C'est une opportunité unique d'apprendre auprès d'une équipe très ambitieuse. Je vais tout donner pour continuer à progresser et mériter leur confiance. Être entouré de figures comme Fernando, Lance ou Pedro rend ce parcours encore plus spécial."
Andy Cowell, Team Principal et CEO d'Aston Martin Aramco, se réjouit de ce lancement : "Mari possède une vraie vitesse naturelle, un palmarès solide et un état d'esprit déterminé. C'est un pilote complet, et notre objectif est de l'accompagner sur tous les plans. Cette académie nous permet aussi de participer à la formation de la prochaine génération, en les guidant à travers les étapes les plus exigeantes de leur carrière."
Mari Boya arborera les couleurs de la Driver Academy dès la prochaine manche du championnat F3, sur le circuit du Red Bull Ring, en Autriche.
L'écurie britannique a apporté une adaptation ciblée à sa monoplace pour répondre aux exigences thermiques du circuit canadien.
Le conduit de frein avant a été modifié avec une sortie agrandie, afin d'augmenter le flux d'air à travers l'ensemble du moyeu. Cette évolution permet un meilleur refroidissement des freins, crucial sur un tracé où les phases de décélération brutales sont nombreuses et particulièrement éprouvantes pour le système de freinage.