Adrian Newey, le génie derrière de nombreuses Red Bull victorieuses, rejoint l'écurie de F1 de la famille Stroll : Aston Martin !

Newey a marqué l’histoire de la Formule 1 grâce aux succès des monoplaces qu'il a conçues pour Williams et McLaren dans les années 1990 et 2000. Puis, il a occupé le poste de directeur technique chez Red Bull Racing, où il a joué un rôle crucial dans les titres mondiaux remportés par l’écurie entre 2010 et 2013.

Même après avoir quitté son rôle de directeur technique en 2018, Newey a continué de diriger la conception des voitures, dont la fameuse RB16B avec laquelle Max Verstappen a décroché son premier titre mondial en 2021. Il est également à l’origine des RB18 et RB19, qui ont brillé sous la nouvelle réglementation basée sur l’effet de sol, permettant à Verstappen de remporter deux autres titres consécutifs en 2022 et 2023.

Adrian Newey est unanimement reconnu comme l’un des ingénieurs les plus talentueux de sa génération. Longtemps pressenti pour rejoindre Ferrari après l’annonce de son départ de Red Bull le 1er mai 2024, c’est finalement chez Aston Martin qu’il apportera son expertise, au sein du Campus Technologique AMR.

Adrian Newey s'exprime sur ce partenariat à long terme : "Je suis ravi de rejoindre l'équipe Aston Martin Aramco de Formule 1. J'ai été profondément inspiré et impressionné par la passion et l'engagement que Lawrence met dans tout ce qu'il entreprend. Lawrence est déterminé à créer une équipe capable de dominer le monde. Il est le seul propriétaire majoritaire d'une écurie à être activement impliqué dans le sport. Son engagement se manifeste à travers le développement du nouveau campus technologique AMR et de la soufflerie à Silverstone, qui sont non seulement à la pointe de la technologie, mais aussi conçus pour offrir un environnement de travail optimal. Avec des partenaires de choix comme Honda et Aramco, ils disposent de toutes les infrastructures clés pour faire d'Aston Martin une équipe capable de remporter des championnats du monde, et j'ai hâte de contribuer à l'atteinte de cet objectif."

Il y a 19 h

Le très attendu film "F1", mettant en vedette Brad Pitt dans le rôle d'un ancien pilote revenant sur la grille, sortira en salles le 27 juin 2025. Aux côtés de Brad Pitt, Damson Idris incarnera son coéquipier dans l'équipe fictive APXGP, tandis que le film, réalisé par Joseph Kosinski, a été tourné durant de véritables week-ends de Grand Prix.

Ce projet, produit par un casting de choc incluant Jerry Bruckheimer, Chad Oman, Lewis Hamilton et Brad Pitt lui-même, s'est fait en collaboration avec la communauté de la F1, les 10 équipes, les pilotes, ainsi que la FIA et les promoteurs des courses. Un véritable hommage à l'univers du sport automobile.

Petite coïncidence amusante : la sortie du film coïncide avec l’anniversaire de Nico Rosberg, né un 27 juin, l'ancien rival et coéquipier de Lewis Hamilton chez Mercedes. Serait-il invité à la première pour fêter ses 40 ans ?

Il y a 16 h

Sony a officiellement dévoilé la PS5 Pro, marquant une étape importante dans l'évolution de la célèbre console.

Avec cette version plus puissante, Gran Turismo 7 bénéficiera enfin du Ray Tracing en jeu tout en conservant un objectif de 60 FPS. Jusqu'à présent, cette technologie était réservée aux replays, mais la puissance accrue de la PS5 Pro permet désormais de l'activer en course, améliorant ainsi considérablement l'expérience de jeu.

La PS5 Pro se distingue par plusieurs innovations techniques majeures. Son GPU, doté de 67 % d’unités de calcul en plus et d’une mémoire 28 % plus rapide que la PS5 actuelle, offre un rendu jusqu’à 45 % plus rapide. De plus, un Ray Tracing encore plus performant permet de gérer la lumière avec des réflexions et réfractions plus dynamiques. À cela s’ajoute le PlayStation Spectral Super Resolution (PSSR), une technologie d’upscaling pilotée par IA qui améliore la netteté des images.

Autre nouveauté : le PS5 Pro Game Boost qui optimise les performances de plus de 8500 jeux PS4 rétrocompatibles. Les jeux PS4 bénéficieront aussi d’une meilleure qualité d’image. Avec des fonctionnalités comme le Wi-Fi 7, le VRR et la prise en charge du gaming en 8K, la PS5 Pro s’inscrit clairement dans le futur du jeu vidéo.

En ce qui concerne le design, la PS5 Pro conserve les mêmes proportions que la PS5 standard et propose une version digitale, avec la possibilité d’ajouter un lecteur Blu-ray 4K en option. La console sera disponible dès le 7 novembre 2024, au prix de 799,99 € en Europe, avec un SSD de 2 To, une manette DualSense et le jeu Astro’s Playroom pré-installé. Les précommandes ouvriront à partir du 26 septembre 2024.

La PS5 Pro sera compatible avec tous les accessoires actuels, tels que le PlayStation VR2, la manette DualSense Edge ou encore le PlayStation Portal, offrant une continuité dans l’expérience utilisateur.

Avec cette nouvelle console, Sony répond aux attentes des joueurs exigeants, en offrant une expérience de jeu encore plus fluide et visuellement époustouflante.

Il y a 14 h

Jody Egginton, directeur technique de Visa Cash App RB (VCARB), s'est exprimé avant le Grand Prix d'Azerbaïdjan 2024 qui se déroulera ce week-end. Il détaille le travail qui attend ses équipes et en particulier ses pilotes, Yuki Tsunoda et Daniel Ricciardo.

"Notre programme de tests pour cette course sera très chargé car, en plus du travail habituel sur les réglages et les pneus que nous effectuons à chaque événement, nous avons également plusieurs tests importants prévus pour en apprendre davantage et optimiser les voitures autour du nouveau package aérodynamique que nous avons évalué pour la première fois à Monza."

"En ce qui concerne la bataille dans le milieu de peloton, elle reste très serrée et nous restons concentrés sur l’optimisation de ce que nous pouvons extraire de nos voitures avec pour objectif de se battre pour des points avec nos deux pilotes."

Il y a 13 h

The Crew 2 et The Crew Motorfest proposeront un mode hors-ligne afin de garantir l'accès aux joueurs une fois les serveurs fermés.

Comme quoi, la leçon a été retenue après la fermeture et l'indisponibilité totale du premier The Crew.

Plus d'informations à venir dans les prochains mois.

Il y a 12 h

Alonso VS Pérez, récit d'une bataille mythique au Brésil

06/11/2023

Alonso VS Pérez, récit d'une bataille mythique au Brésil - Crédit photo : F1
Crédit photo : F1 

Un duel palpitant s'est joué au Brésil entre Alonso et Pérez pour la troisième place, offrant une fin de course électrisante. Leurs maîtrises ont abouti à un affrontement mémorable, couronné par une défense acharnée et une attaque audacieuse.

Après avoir longuement poursuivi Alonso tout au long de la course, Pérez a finalement dépassé l'Aston Martin dans l'avant-dernier tour, avec une manœuvre audacieuse dans le premier virage qui semblait garantir un double podium pour Red Bull, Verstappen filant vers la victoire.

Toutefois, une légère erreur de Pérez a offert à Alonso l'opportunité de reprendre la troisième place dans la seconde zone de DRS, en direction du virage quatre, lors de leur dernier passage, avant que l'Espagnol ne conserve sa position avec une infime avance de 0,053 seconde suite à une lutte effrénée jusqu'à la ligne d'arrivée.

Checo Pérez a loué la dure mais loyale bataille qui l'a opposé à Fernando Alonso dans les derniers tours de course : "C'était une superbe lutte avec Fernando. Je ne pense pas qu'avec beaucoup de pilotes, on puisse réaliser ce type de manœuvres, tu sais. C'était vraiment serré du début à la fin et... C'était super agréable, pour être honnête... Je me suis beaucoup amusé. Au final, c'est lui qui a obtenu le podium, mais c'est ainsi que va le sport."

Et le pilote Red Bull, avouant qu'ils avaient tout essayé, n'est pas amer : "Malheureusement, nous n'avons pas réussi, mais c'était bien mérité pour Fernando. Je pense que nous avons eu une belle lutte, très juste et à la limite. C'est quelque chose que beaucoup de pilotes pourraient apprendre, car la manière dont nous avons combattu aujourd'hui, c'est ainsi que ça devrait se faire."

Et le Mexicain, dans la tourmente des potins et ragots sur une possible éviction voire, très récemment et démenti, un échange de baquet avec ce même Fernando Alonso : "Je suis du mauvais côté, j'ai fini par perdre mais ce n'est pas grave car c'était un superbe combat."

Fernando Alonso est lui aussi revenu sur sa confrontation serrée mais plaisante avec Checo Pérez, mettant en lumière l'intensité des derniers tours du Grand Prix du Brésil 2023 : "Pour moi, c'était un peu plus facile, disons, jusqu'aux cinq derniers tours où je pensais avoir tout sous contrôle, mais ensuite, quand j'ai commencé à pousser à cinq tours de la fin, il était encore plus proche donc je ne comprenais pas d'où venait son rythme et... Ouais, deux tours avant le drapeau à damier, il m'a dépassé. Je pensais que tout était oui... terminé à ce moment-là."

"Mais dans le dernier tour, j'ai eu une autre chance et j'ai saisi l'opportunité. Et très près de la ligne donc... Ouais, des manœuvres très agressives, beaucoup de respect et je suis content que c'était avec Checo et... Nous avons pu offrir un bon spectacle."

Interrogé en conférence de presse après le GP sur la manière dont il est parvenu à maintenir Checo Pérez derrière lui, en utilisant des trajectoires différentes ou un usage spécifique des vibreurs, et comment il a réussi à rester proche de la Red Bull pour une dernière tentative, Alonso a partagé sa stratégie plus en détails : "Je ne sais pas. Je pense, comme je l'ai dit précédemment, être la voiture de devant, vous avez un petit avantage en termes d'adhérence dans les trois derniers virages. Donc, je m'assurais simplement de ne faire aucune erreur dans ces trois virages, parce que sinon, Checo serait trop proche. J'utilisais également l'énergie dans les lignes droites juste pour m'assurer qu'il n'y avait aucune opportunité pour Checo. Et ouais, dans les lignes, nous changions juste parfois de trajectoire. Je ne voulais pas toujours être sur la même ligne, si possible, comme ça. S'il va à l'intérieur, j'étais de temps en temps à l'intérieur, de temps en temps à l'extérieur. Donc, il n'y avait pas une direction claire pour lui pour vraiment changer la ligne de course et prendre l'opportunité d'avoir de l'air propre. Donc, je cherchais juste à créer des turbulences pour son aileron avant."

Alonso a expliqué à Sky Sports F1 qu'il pensait avoir anéanti ses chances de répliquer en sortant de la ligne optimale lors de l'avant-dernier tour, alors qu'il tentait de riposter après avoir été dépassé : "Honnêtement, j'ai pensé que peut-être mes chances s'étaient envolées dans le virage 6. Je suis passé à l'extérieur pour changer de trajectoire mais ensuite j'ai ramassé beaucoup de débris et les pneus étaient sales, ils vibraient aussi et j'ai pensé, 'ok, c'est fini'. Mais ensuite, je voulais avoir encore une chance dans le virage 1 ou le virage 4 avec le DRS, peut-être en freinant très agressivement, très tard. Je pense qu'il a aussi compris cela, donc il a freiné tard dans le virage 1, manqué l'apex de un mètre et cela m'a donné l'élan dans le virage 4. De façon inattendue, pour être honnête, quand j'ai perdu la place j'ai pensé que c'était fini."

Par ailleurs, Fernando Alonso a été invité à évoquer des souvenirs, en comparant sa conduite défensive lors de la course actuelle avec celle de 2005 à Imola contre Michael Schumacher. Il a répondu avec un brin de nostalgie : "Oui, je me souviens. [À Lando Norris] Tu avais quoi ? Cinq ans !? C'était plus facile en 2005 parce qu'il n'y avait pas de DRS. Donc, c'était probablement plus simple. Maintenant, avec le DRS, c'est un peu différent et vous devez également jouer les choses un peu différemment. Et la gestion des pneus est aussi très différente de celle de l'époque, où vous pourriez peut-être pousser le pneu tout du long."

Et l'Ibère a comparé la situation actuelle avec celle de 2005, sans DRS : "Oui, c'est vrai [sans DRS il n'aurait pas pu revenir sur Pérez, ndlr]. Si en 2005 vous perdez la position, alors c'est fini, vous ne pouvez pas récupérer et ici j'avais une autre chance. Le DRS a été introduit pour offrir un meilleur spectacle et aujourd'hui en est un bon exemple parce que vous êtes dépassé à deux tours de la fin et puis vous avez une autre opportunité, surtout ici au Brésil. Nous avons vu hier également, quand un dépassement est réalisé au virage 1, il y a une possibilité - une forte possibilité - que quelqu'un reprenne la position au virage 4. C'est pourquoi nous voyons toujours de très belles batailles lors des courses à Interlagos. Ce fut un week-end spectaculaire, comme toujours ici au Brésil. Parfois, c'est le temps qui offre ce grand spectacle et je pense que ce week-end, sans pluie ni conditions météo particulières, nous avons vu des courses incroyables. Il y a quelque chose dans ce circuit qui offre toujours une opportunité parfaite pour que la Formule 1 brille et c'était agréable."

Fernando Alonso a été interrogé sur le moment de la course dont il était le plus fier, qu'il s'agisse d'une manœuvre de dépassement ou de défense : "Évidemment, le dépassement lors du dernier tour, le dépasser, il y avait beaucoup d'engagement parce que nous étions tous les deux à fond dans quelques virages. Mais je pense, pour être honnête, que le dépassement le plus important de la course a été celui de Hamilton au virage 4 dans le premier tour. Cela a changé ma course. Si je commence en P4 et que je dois me battre avec Hamilton pendant le premier relais, même si je peux éventuellement le dépasser au dixième tour ou quoi que ce soit, mes pneus ne seraient jamais en condition pour prolonger le premier relais et ensuite avoir un avantage de pneus sur Checo dans le deuxième et troisième relais. Donc pour moi, il y a un moment crucial dans ma course, et c'est le premier tour, au virage 4 avec Hamilton."

Référence Sky Sports

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