Informations personnelles
Palmarès
En F1 depuis le 04/03/2001
de champion du monde de F1
8,04 %
26,63 %
5,53 %
Format Sprint
Saison 2024
/24 courses (0,00 %)
Casques de Fernando Alonso depuis 2017
2024
2023
2022
2021
2018
2017
Les brefs concernant Fernando Alonso
Dans le cadre de la conférence de presse des représentants des écuries en marge du Grand Prix du Mexique 2024, Christian Horner, directeur de Red Bull Racing, a partagé ses expériences de négociations passées avec Fernando Alonso.
Horner revient sur plusieurs tentatives de signature du double champion du monde, soulignant la longévité et le talent du pilote espagnol.
Voici ses propos traduits en français : "C'est un compétiteur redoutable. À la fin de son premier passage chez McLaren, en 2008, je me souviens être allé à Madrid pour essayer de le faire signer chez nous. Nous voulions un contrat de deux ans, mais il n'était prêt qu'à signer pour un an. À ce moment-là, nous étions convaincus qu'il avait déjà un contrat avec Ferrari en poche. Donc, il n'y a pas eu d'accord. S'il était venu chez nous en 2009, peut-être que les choses auraient été un peu différentes. Et même en milieu de saison 2009, il était persuadé que s'il prenait le volant de notre voiture, il pouvait encore gagner le championnat cette année-là. À ce moment-là, nous avons eu une autre discussion… Je me souviens l'avoir rencontré avec Adrian à l'arrière d'une voiture de location à l'aéroport de Spa. C'était en 2011, ou peut-être en 2012, pour parler d'un transfert depuis Ferrari, et même aussi récemment qu'au début de cette année. Sa longévité est incroyable, sa compétitivité aussi, ainsi que les statistiques qui reflètent son talent et ses capacités. Deux titres de champion du monde ne lui rendent pas justice. Il aurait dû en remporter plus."
Felipe Drugovich, pilote de réserve chez Aston Martin, a exprimé son enthousiasme à l'idée de participer aux essais libres 1 au Mexique, une opportunité de contribuer au développement de l'équipe.
Ce rôle, selon lui, lui a aussi permis d'observer et d'apprendre des pilotes expérimentés, notamment de Fernando Alonso, dont l'approche en piste et le souci du détail l'ont marqué : "L'approche qu'il a et l'attention au détail sont vraiment impressionnantes."
Drugovich a également précisé que ce qui distingue Alonso, ce sont des méthodes de travail différentes de ce qu'il connaissait auparavant, soulignant le rôle de l'expérience dans le pilotage et la gestion des courses en F1 : "Essayer de comprendre ce qu'il fait chaque week-end que j'ai passé comme pilote de réserve est vraiment cool."
Cet apprentissage est un tremplin pour Drugovich, qui voit en Alonso un modèle dont l'approche pourrait un jour enrichir son propre pilotage en course... même s'il y a malheureusement peu de chances qu'il ait un baquet régulier en F1.
Fernando Alonso s'apprête à célébrer une étape symbolique lors du Grand Prix du Mexique 2024, avec un casque spécialement conçu pour marquer l'occasion.
Cependant, bien que l'équipe Aston Martin mette en avant 400 engagements en F1, chiffre atteint à Austin le 20 octobre 2024, le décompte exact de ses participations reste sujet à débat. Selon les bases de données, après le GP du Mexique, Alonso comptera 398 participations officielles, avec 3 non-participations, ou 397 Grands Prix complétés et 4 non-participations selon StatsF1.
Il est donc encore légèrement en dessous des 400 courses disputées. Quoi qu'il en soit, cet hommage souligne la longévité et l'impact du double champion du monde en F1.
Fernando Alonso, interrogé sur son avenir après 2025, a confirmé qu'il continuera à piloter, que ce soit en Formule 1 ou dans d'autres séries. Il précise également que, même s'il ne conduit plus en F1, il restera lié à l'équipe Aston Martin, dont il souhaite faire partie de l'avenir prometteur. De plus, il se dit ouvert à la possibilité de participer au programme Hypercar de l'équipe pour Le Mans, potentiellement à partir de 2027.
Alonso : "Je piloterai en 2026. Après 2026... je piloterai ! Que ce soit en Formule 1 ou dans d'autres séries. Si je ne suis pas en Formule 1, je ferai partie de l'équipe Aston Martin, d'une manière ou d'une autre. Donc, je profiterai de cet avenir brillant, j'espère. Après, je piloterai !"
Sur le programme Valkyrie : "Oui, pourquoi pas ? Le programme Valkyrie pour Le Mans prend forme aussi, avec des débuts l'année prochaine. Et qui sait, peut-être en 2027, 2028, 2029 !"
Suite à une question de Margot Laffite, Fernando Alonso et Daniel Ricciardo partagent leurs réflexions sur la vision et la visibilité dans une voiture de Formule 1, un aspect souvent sous-estimé par les spectateurs. Ils expliquent comment ils s'adaptent aux contraintes visuelles, tout en soulignant que la vitesse à laquelle ils se déplacent les oblige à se concentrer sur des éléments éloignés, parfois au détriment des détails plus proches.
Fernando Alonso : "Nous voyons peut-être moins que ce que montre la caméra embarquée parfois. Nous sommes assis dans une position plus basse, et oui, nous nous concentrons tellement sur des éléments très éloignés qui ne semblent peut-être pas aussi évidents de l'extérieur. La voiture est évidemment très rapide, et vous vous rapprochez des choses à une vitesse impressionnante. Donc, nous regardons parfois à 300 ou 400 mètres devant nous, car en deux dixièmes de seconde, nous serons là. C'est donc l'endroit où nous portons notre attention, et pour ce type de vision, je pense que nous voyons assez depuis la voiture. Bien sûr, nous ne voyons pas ce qui est proche de nous. Même la zone de départ le dimanche est difficile pour nous. Les arrêts aux stands sont aussi un peu approximatifs, car nous n'avons pas de repère exact pour savoir où se trouve l'aileron avant ou les pneus parfois. Mais je pense que la visibilité n'est pas très, très importante en Formule 1. Parfois, moins on voit, plus on est rapide !"
Daniel Ricciardo : "Je pense que Fernando a abordé beaucoup des points essentiels. Naturellement, avec les vitesses auxquelles nous roulons, nous regardons toujours vers l'avant. Et c'est ainsi que vous construisez votre tour également. Quand vous arrivez à un virage, vous regardez déjà le suivant et vous préparez la voiture pour ce qui vient ensuite. Donc, vous n'avez pas forcément besoin de voir ce qui est juste devant vous, à deux ou cinq mètres. Dans certaines situations, c'est délicat. Fernando a mentionné un exemple simple : s'aligner sur la grille de départ. Nous voyons la boîte de départ peut-être quand elle est à 10 mètres de nous, puis plus rien. Nous devinons simplement où elle se trouve. Certaines choses simples sont en réalité assez difficiles. Cela a aussi été rendu plus compliqué avec ce type de voiture. Les pneus plus grands, la hauteur de caisse, la voiture est un peu plus plate. C'est comme si le nez était relevé, donc on perd un peu plus de visibilité devant. Mais à vitesse élevée, soit cela n'a pas trop d'importance, soit nous sommes habitués à cela. Cependant, la grille de départ et les arrêts aux stands peuvent être difficiles à gérer. Quant aux rétroviseurs, on fait de notre mieux avec ce qu'on a, mais il y a naturellement des angles morts. C'est quelque chose auquel il faut s'adapter, comme lorsque je suis passé du karting à une monoplace, où la difficulté majeure était de savoir où était le vibreur sans le voir, juste en se fiant au ressenti."
Fernando Alonso aborde les récents événements chez Aston Martin, l'arrivée d'Adrian Newey pour être précis. Il souligne l'importance de l'évolution de l'équipe et le rôle clé que Newey jouera à l'avenir, tout en restant réaliste sur l'impact à court terme.
Sur l'arrivée d'Adrian Newey chez Aston Martin : "Ça a été une semaine positive, c'est sûr, avec cette annonce, et oui, c'est un excellent ajout à l'équipe. Ce que je pense, c'est qu'Aston Martin est en quelque sorte l'équipe du futur. Nous venons tout juste d'ouvrir de nouveaux bâtiments à l'usine, le campus. Le bâtiment 2 est terminé. Le tunnel à vent sera prêt en janvier. Honda, Aramco, les meilleurs partenaires au monde, probablement, et maintenant Adrian aussi. Donc, oui, je pense que l'équipe prend forme et la vision de Lawrence prend forme. C'est une bonne nouvelle cette semaine."
Sur son rôle dans l'arrivée de Newey : "Je lui ai envoyé un message, c'est sûr, comme tout le monde l'a probablement fait, comme quoi je voulais travailler avec lui. Et oui, je l'ai aussi vu au Grand Prix Historique de Monaco où il courait cette semaine-là, et nous avons passé une demi-heure à discuter. Je ne sais pas. Nous avons tous essayé de le persuader. Et je pense qu'en fin de compte, la vision de Lawrence [Stroll], la nouvelle usine et ce qu'Aston Martin veut pour l'avenir, avec Honda également, ont probablement été des facteurs clés en écoutant ce qu'Adrian a dit hier."
Sur l'impact potentiel de Newey en 2025, qui débutera chez Aston Martin en mars de l'année prochaine : "Je ne pense pas. J'aimerais dire oui, mais honnêtement, je ne pense pas. Mars 2025, je pense que la plupart des équipes seront concentrées sur les projets pour 2026 et le changement de réglementation. Il commence en mars, et le temps de connaître tout le monde et de prendre sa place dans les usines, c'est en avril ou mai. Et je ne pense pas que cela vaille vraiment la peine de trop investir dans la campagne 2025, sauf si vous luttez pour le championnat... J'espère une belle surprise, mais j'en doute. Je pense donc que le projet 2026 sera la première voiture sur laquelle il aura une influence."
Fernando Alonso, pilote de F1 pour Aston Martin, a pris possession de son Aston Martin Valkyrie sur mesure à Monaco.
La voiture, un véritable bolide road-legal inspiré de la F1 imaginé par Adrian Newey, arbore une peinture vert satin Aston Martin Racing avec des graphiques lime AMR, rappelant sa monoplace AMR24.
Elle inclut des détails uniques comme des tunnels Venturi avec liseré lime, un badge en titane sur le nez et des éléments en fibre de carbone. À l'intérieur, on retrouve de l'Alcantara noire et des surpiqûres lime, ainsi que le logo d'Alonso.
Le détail "le plus personnalisé" est un pédalier en aluminium anodisé rouge avec le numéro 14, clin d'œil évident au numéro de pilote de Fernando Alonso, choisi à l'âge de 14 ans, le 14 juillet 1996, lorsqu'il est devenu champion du monde de karting avec le numéro 14.
4/09/2024 😍😍😍@astonmartin pic.twitter.com/mVE5rYCY4t
— Fernando Alonso (@alo_oficial) September 4, 2024
Fernando Alonso a discuté des principaux défis rencontrés avec sa voiture cette saison. Il a souligné l'inconstance et l'imprévisibilité de l'Aston Martin, ce qui affecte la confiance du pilote : "La voiture n'est pas facile à conduire et elle est un peu imprévisible par moments. Donc, cela enlève évidemment de la confiance au pilote, quand vous n'êtes pas capable de pousser et de faire confiance à la voiture pour faire la même chose à chaque virage, à chaque tour."
Il a également mentionné les risques supplémentaires pris en raison de la lutte pour des points serrés : "Parfois, vous prenez des décisions plus risquées. Parfois, vous pariez sur une stratégie. Parfois, vous risquez plus que ce que vous devriez au départ ou sur un choix de configuration. (...) Avec la voiture actuelle en FP3, nous ne serons pas capables de marquer plus d'un ou deux points, donc vous prenez plus de risques."
Concernant la seconde moitié de la saison et ses attentes pour l'avenir, Alonso a exprimé son souhait de trouver une direction claire pour le développement de la voiture : "Notre objectif, et mon souhait personnel, est de trouver la direction et de trouver un chemin confortable dans le développement pour pouvoir aborder la période hivernale avec plus de confiance en ce que nous faisons et ensuite avoir une campagne 2025 plus normale."