Greg Hill, producteur exécutif d'iRacing, dévoile les grandes nouveautés prévues pour la Saison 1 de 2025, avec une sortie prévue le 10 décembre. Cette mise à jour introduira une riche sélection de contenus, améliorations techniques et fonctionnalités avancées, confirmant l'engagement d'iRacing pour une expérience de simulation toujours plus immersive.
Nouveaux véhicules et catégories :
Cinq nouvelles voitures seront disponibles, avec notamment les Supercars Chevrolet Camaro Gen 3 et Ford Mustang Gen 3, qui bénéficient de collaborations poussées avec Chevrolet et Ford pour offrir un réalisme accru en termes de modélisation physique et graphique. Le BMW M2 CSR sera gratuit pour tous les utilisateurs, ciblant les débutants avec un moteur de 365 chevaux et un comportement dynamique précis. iRacing introduit aussi l'Acura NSX GT3 Evo 22 de 520 chevaux et la Ferrari 499P, intégrée dans une nouvelle série de prototypes aux côtés des BMW M Hybrid V8, Cadillac V-Series.R GTP et Porsche 963 GTP.
Nouveaux circuits :
Parmi les nouvelles pistes, le circuit britannique de Thruxton, célèbre pour sa vitesse et son histoire en BTCC, TCR UK et autres catégories, est recréé avec une précision exceptionnelle grâce à la photogrammétrie par drone. Côté ovales, le Huset's Speedway, une piste en terre historique, sera également disponible. Un rafraîchissement visuel des circuits de NASCAR commence avec les mises à jour de New Hampshire Motor Speedway et Las Vegas Motor Speedway, visant à moderniser l'apparence et l'expérience de course.
Fonctionnalités et améliorations :
iRacing introduit un "Debris Refresh" pour ajouter des éléments de gravier et de débris dynamiques sur les pistes, rendant certaines zones moins propices à la prise de lignes idéales, et un nouveau modèle de pneus pour des sensations plus proches de la réalité, en termes de réponse dynamique et d'usure. Des améliorations de l'intelligence artificielle incluent des comportements plus réalistes, comme le clignotement de phares en multiclass. Le système de commandes en course continue d'évoluer pour une meilleure gestion des pénalités et des drapeaux.
Développements graphiques :
L'équipe travaille sur un moteur graphique entièrement refait pour une meilleure gestion de la lumière et des rendus nocturnes. Dès la Saison 1, le modèle d'éclairage spéculaire sera affiné pour plus de réalisme, supprimant notamment les problèmes de surbrillance qui affectaient les ombres et reflets.
Projets en cours et futurs :
L'interface utilisateur d'iRacing sera complètement repensée en mars 2025 pour plus de fluidité et de fonctionnalités, et un mode Carrière sera progressivement mis en place, commençant par les "AI Championships" avant l'arrivée d'un mode complet avec interactions et objectifs de carrière. D'autres circuits sont en préparation, notamment Portland International Raceway et Miami International Autodrome, ainsi que de nouvelles collaborations avec Ferrari et des scannages prévus pour le circuit d'Adelaide.
Offres promotionnelles :
Pour clôturer 2024, iRacing propose une vente Black Friday pour les abonnements et le programme de parrainage permettant aux joueurs de bénéficier de réductions.
Pour Krack, Aston Martin est loin des victoires régulières mais s'y dirige humblement
14/04/2023
Mike Krack s'est entretenu avec AMuS et a passé en revue l'évolution d'Aston Martin, la place de l'écurie en ce début de saison, les orientations techniques mais aussi le changement de pilotes (Alonso-Vettel).
Mike Krack, directeur de l'écurie Aston Martin, avoue qu'après la saison 2022, ils ne pensaient pas être dans une telle position au début de la saison 2023 : "Nous savions que nous allions nous améliorer. Nous l'avions déjà fait l'année dernière. Au final, nous n'étions que septièmes. Cependant, la voiture était meilleure que cette position à la fin de la saison".
Et comment s'est déroulée une telle transformation ? Melbourne 2022 était le fond du gouffre pour l'écurie verte de Stroll. A partir de là, ils ont énuméré les problèmes. Chacune des principales faiblesses de la voiture a alors été éliminée, l'une après l'autre, méthodiquement.
Et pour la victoire ? "il est difficile de dire quand nous gagnerons". Des victoires régulières ne sont pas pour tout de suite et il reste un long chemin, de l'aveu de Mike qui pensent malgré tout que "les marches deviennent de plus en plus petites". Il n'oublie d'ailleurs pas qu'il serait possible de gagner ponctuellement avec des problèmes des deux Red Bull : "C'est opportuniste, au cas où il pleuvrait ou si nous profitions des erreurs de l'autre". En tout cas, le Luxembourgeois ne veut pas confondre confiance en soi et arrogance : il connaît la force de frappe de Red Bull (leur référence) au niveau du développement et il sait également que Ferrari, Mercedes ("Nous ne sommes pas loin devant Mercedes.") ou Alpine sont à surveiller.
D'ailleurs, où la Red Bull par rapport à l'AMR23 ? Où est-elle meilleure ? "Partout". Krack sait qu'ils doivent s'améliorer dans tous les domaines : "S'il y avait un point, ce serait plus facile. Nous saurions alors immédiatement quoi faire. On voit qu'ils sont un tantinet meilleurs dans toutes les plages de vitesse. Là où cela devient le plus évident, c'est à des vitesses plus élevées dans les lignes droites. Votre voiture est plus efficace. Ils ont un effet DRS plus important."
Pour en revenir aux résultats, excellents, en ce début de saison, lui et Alonso ont les pieds sur Terre. Il affirment qu'il serait stupide de rêver trop tôt : "Nous devons réaliser que nous devons toujours nous donner à 100% pour rester devant les deux autres [Mercedes et Ferrari]. Et ne pas être trop loin derrière Red Bull. Dès que quelque chose ne va pas, comme à Bahreïn en qualifications, nous sommes juste derrière eux. Il ne faut pas oublier : Leclerc a eu un problème technique à Bahreïn, ce qui nous a permis de monter sur le podium en premier lieu".
Et niveau intégration des ingénieurs de la concurrence ? L'intégration a été "facile". "Les deux [Dan Fallows et Eric Blandin] se sont intégrés extrêmement rapidement. Ils ont une bonne nature humaine Ce qu'ils ont fait : Ils ont pris leur temps. Vous n'êtes pas venu ici en disant : Je sais tout mieux. Ou tout va mieux chez Mercedes ou Red Bull. Ils se sont penchés sur ce que cette équipe a fait jusqu'à présent et comment cela peut être amélioré. C'était la clé. Cela leur a donné beaucoup de crédibilité dès le départ."
Et le mix de ces ingénieurs Red Bull - Mercedes a permis la création d'une philosophie "hybride" Aston Martin : "Je mentirais si nous ne profitions pas de l'expertise de ces deux-là. L'approche est différente dans chaque équipe. Nous avons tiré l'un ou l'autre aperçu."
Qu'en sera-t-il du développement à venir ? Un meilleur résultat au championnat du monde des constructeurs, c'est du temps en soufflerie en moins que Krack sait qu'il devra l'appréhender. En parlant de soufflerie, la nouvelle infrastructure Aston Martin ne sera prête que l'an prochain et il faudra appréhender le matériel et les équipes avant toute chose ; la voiture ne sera pas plus rapide du jour au lendemain avec de nouvelles installations.
Autre élément : les plafonnements de budget ! Sa plus grande préoccupation est que de nombreux ingénieurs quittent la Formule 1 : "[les ingénieurs gagnent plus d'argent] dans d'autres industries. Nous en avons déjà discuté avec la FIA. Christian [Horner] l'a dit lors de l'une des dernières réunions de la Commission de Formule 1 : que nous perdons maintenant plus de personnes vers d'autres industries que vers d'autres équipes. Les équipes ne peuvent pas surenchérir à volonté".
Sur le long terme, serait-il d'ailleurs bénéfique qu'Aston Martin ait plus d'indépendance, avec une boîte de vitesses ou un essieu arrière maison, par exemple ? "En tant qu'équipe, nous ne sommes pas capables de le faire complètement comme ça. Il faut aussi dire que le service est excellent. Nous n'avons jamais pensé que nous avions de pires matériaux, de pires moteurs ou de pires boîtes de vitesses. Tout est toujours super. Et s'il y a un problème, une analyse propre est toujours effectuée immédiatement. C'est très professionnel".
Au-delà de l'aspect "service après-vente" de Mercedes, ils ne sont jamais sentis "extrêmement limités" au niveau de la conception de la voiture (ex : la transmission aide à déterminer la conception du soubassement). Puis il a une analyse différente : l'investissement qu'amènerait l'indépendance sur certaines pièces serait-il rentable niveau gains ? "Bien sûr, les gens disent toujours que cela nous donne un avantage technique. Je pose la contre-question : quelle est sa taille ? Alors peut-être que c'est juste agréable à avoir. En bout de ligne, nous achetons une boîte de vitesses. La transmission n'est pas un différenciateur de performance. Si vous en construisez un vous-même, vous devez d'abord payer un apprentissage. La liberté que cela crée doit apporter un avantage significatif en termes de performances".
Finissons côté pilotes. A la question d'Andy Haupt "qu'est-ce qu'Alonso fait différemment de Vettel ?", Mike Krack explique : "C'est vraiment difficile à dire car ce sont tous les deux des mecs de haut niveau. C'est aussi difficile de comparer car nous avons traversé une période difficile avec Sebastian au début, et maintenant plus facile avec Fernando. L'un est latino, l'autre est allemand. Les deux sont extrêmement bien accueillis dans l'équipe. Mais l'équipe est aussi très ouverte aux champions du monde. Les deux représentent une attaque maximale. Nous avons également dû expulser Sebastian le soir car le couvre-feu est arrivé et les ingénieurs ont été contraints de quitter la piste. Ce que je suis sûr qu'ils ont tous les deux en commun, c'est l'éthique du travail".
Et l'Allemand sera-t-il embêté de voir les bons résultats d'Aston Martin depuis son départ ? "Je ne pense pas. Je pense qu'il voit qu'il y a joué un rôle. Je pense qu'il est en paix avec lui-même. Que ça ne l'ennuie pas beaucoup, mais qu'il est content de nous."
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