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Fernando Alonso sur un éventuel retour des V10 en Formule 1

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Fernando ALONSO | Aston Martin

Depuis plusieurs semaines, une rumeur persistante anime le paddock : la Formule 1 envisagerait un retour aux moteurs V10 atmosphériques, cette fois alimentés par des carburants durables. Derrière cette hypothèse, plusieurs arguments émergent, notamment la volonté de simplifier la technologie, réduire les coûts et séduire à la fois les fans et de potentiels nouveaux motoristes. Si cette piste est encore loin d'être validée, la FIA a mis en place un groupe de travail pour étudier cette éventualité.

Interrogé sur la question en conférence de presse, Fernando Alonso a adopté une posture mesurée. Ayant débuté sa carrière en 2001 avec les moteurs V10, l'Espagnol en connaît bien les atouts, notamment en termes de sensation et de sonorité. Cependant, il rappelle que la Formule 1 a évolué et que les moteurs hybrides actuels offrent une efficacité énergétique sans précédent : "Évidemment, j'ai adoré l'ère des V10 et des V8, et le son de ces voitures nous manque à tous. Mais nous vivons dans un monde différent aujourd'hui. La technologie a évolué, et nous avons désormais des moteurs incroyablement efficaces qui consomment environ un tiers du carburant d'autrefois."

Selon lui, la décision d'un éventuel retour aux V10 ne pourra pas être prise sans prendre en compte les constructeurs engagés. Honda et Audi, par exemple, ont basé leur investissement en F1 sur l'hybridation, et tout changement de cap pourrait bouleverser l'équilibre du plateau. Alonso insiste sur le fait que la F1 doit continuer à avancer technologiquement et ne pas simplement chercher à recréer le passé : "C'est un progrès que nous avons réalisé. C'est comme si l'on disait qu'on pouvait enlever le Halo pour rendre les voitures plus dangereuses et offrir plus d'adrénaline aux fans. Cela n'a pas de sens. Il y a des choses que l'on ne peut pas remettre en question, et aujourd'hui, nous avons une très bonne Formule 1 et une excellente dynamique pour le sport."

Si l'Espagnol ne ferme pas totalement la porte à un changement futur, il estime que la F1 doit avant tout conserver son essence : des voitures rapides et technologiquement avancées. Le débat reste ouvert, mais pour Alonso, l'important est d'avoir une discipline cohérente avec son époque, sans aller à contre-courant des progrès réalisés ces dernières années.