Le pilote japonais Yuki Tsunoda rend hommage au théâtre traditionnel de son pays avec un design qui reprend les codes visuels du kumadori, ce maquillage emblématique porté par les acteurs de Kabuki pour incarner des personnages forts ou surnaturels.

Les motifs rouges stylisés sur le menton évoquent directement ces traits expressifs, synonymes de bravoure et de puissance.

Le casque mélange cette inspiration culturelle avec les couleurs de Red Bull, première course aux côtés de Verstappen, et les logos de ses partenaires, pour une fusion entre identité nationale et engagement sportif.

Il y a 23 h

Dans un entretien exclusif avec la F1, Sergio Pérez a confié qu'il était en discussion avec plusieurs équipes en vue d'un éventuel retour en Formule 1 pour la saison 2026. Désormais éloigné du paddock, le Mexicain de 35 ans insiste sur le fait qu'il ne reviendra que si le projet est solide, motivant et que son expérience est réellement valorisée. "S'il y a un projet qui me motive pleinement, dans lequel l'équipe croit en moi et apprécie ma carrière, mon expérience, tout ce que je peux apporter, ce serait très attractif", explique-t-il. Il affirme avoir été approché par plusieurs équipes depuis la finale à Abu Dhabi : "Il y a quelques projets très intéressants. Quelques équipes m'ont contacté depuis Abu Dhabi." Parmi elles figurerait notamment Cadillac – information relayée récemment par Mario Andretti – qui prépare son arrivée en F1 en tant que onzième équipe en 2026. Pérez précise vouloir se donner au moins six mois pour étudier toutes ses options et décider de la suite à donner à sa carrière.

Après une rupture avec Red Bull officialisée fin 2024, malgré deux années de contrat restantes, Pérez a profité de cette parenthèse pour se recentrer sur sa famille et prendre du recul sur une carrière qu'il juge globalement réussie. "C'est bien d'être dans cette position, de savoir que des gens s'intéressent encore à toi comme pilote. Les gens ont la mémoire courte en F1", remarque-t-il avec lucidité. "J'ai toujours maximisé les opportunités qui m'ont été offertes, et c'est très important pour moi en tant qu'athlète."

Checo Pérez revient également sur la fin difficile de son passage chez Red Bull, marqué par une saison 2024 laborieuse à bord d'une RB20 réputée difficile à piloter. Il estime que les performances de ses remplaçants, dont Liam Lawson (qui a connu deux qualifications anonymes en Chine avant d'être rétrogradé chez Racing Bulls) montrent à quel point la voiture est exigeante. "Surtout l'an dernier, je n'ai pas pu montrer ce que je suis capable de faire en tant que pilote", confie-t-il. "Tout à coup, les gens se rendent compte à quel point la voiture est difficile à piloter. Quand j'ai rejoint Red Bull, d'excellents pilotes comme Alex [Albon] et Pierre [Gasly] avaient aussi eu du mal. Ce sont de très bons pilotes, et ils ont souffert."

Il regrette que son adaptation prolongée ait masqué la complexité de la tâche : "J'ai passé tellement de temps chez Red Bull que tout le monde a oublié à quel point cette voiture est difficile à piloter. C'était ça, le plus compliqué." Une manière pour lui de remettre en perspective les critiques subies durant sa dernière saison.

Il défend d'ailleurs Yuki Tsunoda, appelé à faire équipe avec Max Verstappen dès le Grand Prix du Japon, saluant non seulement sa vitesse mais aussi son état d'esprit : "Yuki a le talent, la vitesse, et surtout, la mentalité qu'il faut pour y arriver. Je pense qu'il a l'attitude juste." Il se réjouit aussi de voir son ancien ingénieur, Woody, collaborer avec le Japonais : "Woody est un très bon ami. Je leur souhaite de réussir."

Enfin, bien qu'il ne fasse plus partie de l'écurie autrichienne, Pérez dit souhaiter sincèrement le meilleur à Red Bull et à ses anciens collègues. "J'ai passé quatre ans avec eux, et j'ai encore beaucoup d'amis dans l'équipe. Je veux vraiment les voir réussir. C'est juste un sujet très difficile à aborder", admet-il, tout en reconnaissant que désormais, "vu de l'extérieur", il lui est difficile de juger de la situation exacte.

Il y a 20 h

Alonso sur sa collaboration avec Adrian Newey chez Aston Martin

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Fernando ALONSO | Aston Martin
FIA

Depuis le 3 mars 2025, Adrian Newey a officiellement rejoint Aston Martin, apportant avec lui son immense expérience en matière de conception aérodynamique. Son arrivée marque un tournant stratégique pour l'équipe, qui bénéficie désormais de sa propre soufflerie, un atout de taille souligné par Andy Cowell, directeur général de l'écurie. Selon lui, cette infrastructure permet d'accélérer le développement des monoplaces et d'assurer une plus grande cohérence dans l'approche technique, sans dépendre de Mercedes.

Ainsi, lorsqu'on lui demande s'il a déjà commencé à travailler étroitement avec Newey, Fernando Alonso reste mesuré. L'Espagnol souligne que le Britannique est pleinement engagé dans la réflexion sur la réglementation 2026, et que leur collaboration approfondie viendra avec le temps. Pour l'instant, il n'y a pas encore eu d'échanges poussés, mais il sait que Newey suit déjà attentivement l'évolution de la voiture actuelle.

"Nous n'avons pas encore eu d'échanges approfondis", a indiqué l'Espagnol. "Évidemment, nous avons tous été très occupés – entre les essais de Bahreïn, l'Australie, puis directement ici en Chine. Quand nous rentrerons à l'usine, nous aurons sûrement plus de temps pour nous asseoir et discuter en détail. Mais je sais qu'il est très motivé et pleinement impliqué dans tout ce qui arrive pour 2026. Il suit aussi attentivement ce que nous faisons chaque week-end."

Si Newey est d'ores et déjà tourné vers l'avenir, il pourrait tout de même apporter des ajustements à la voiture actuelle en fonction des premières courses de la saison : "Peut-être qu'une fois que nous aurons mieux compris notre voiture, ses forces et ses faiblesses sur les premières courses, il proposera quelques ajustements pour la monoplace 2025."

L'arrivée de Newey, combinée aux nouvelles infrastructures de l'écurie, place Aston Martin dans une dynamique ambitieuse. Alonso sait que cette évolution prendra du temps, mais il se réjouit de pouvoir compter sur l'un des plus grands ingénieurs de l'histoire de la F1 pour maximiser le potentiel de l'équipe à moyen et long terme.