La pénalité d'Alonso à Dejddah est le résultat d'un imbroglio entre règle écrite et accord FIA-écuries
25/03/2023

La FIA est retombée dans ses travers en appliquant une pénalité non maîtrisée à Fernando Alonso en Arabie saoudite. C'était sans compter sur l'équipe juridique d'Aston Martin qui a défendu son bout de gras auprès de l'instance dirigeante qui n'a pu qu'admettre son erreur.
Dans sa place sur la grille de départ à Djeddah, Fernando Alonso était trop décalé sur le côté (et non pas par rapport à la ligne jaune marquant l'emplacement dans la longueur). Il ainsi reçu une première pénalité pour ceci. Là, on a déjà un problème puisque de nombreux observateurs ont fait part de plusieurs pilotes qui n'étaient pas non plus alignés transversalement. Admettons, les commissaires se sont focalisés sur un seul pilote, pas sur les autres...
Ensuite, Fernando Alonso est allé purger sa peine de cinq secondes pendant la Safety Car provoquée par son coéquipier. Jusque là, rien de fou, sauf qu'un mécanicien a touché la voiture. En effet, l'homme en charge du lève-vite arrière a calé son outil sous la voiture sans la soulever, pendant l'observation de la pénalité. Ce qui est dingue, c'est que l'instance dirigeante du sport automobile ne s'est manifestée à ce sujet qu'après le podium, le podium ayant déjà été fêté par l'Ibère. Bam ! Dix secondes de pénalité, Russell récupère la P3.
Justification initiale de la FIA : "Aucune partie de la voiture ne pouvait être touchée pendant qu'une pénalité était purgée car cela constituerait un travail sur la voiture". Mais Aston Martin est allé faire appel et a eu gain de cause : en évoquant sept cas similaires où les voitures étaient touchées par le cric, les commissaires allaient reconnaître leur erreur et annuler la décision initiale, réhabilitant Fernando Alonso à sa troisième place et à son centième podium en F1.
Mais le plus important dans ceci, c'est qu'Aston Martin a expliqué à la FIA qu'avec de tels précédents, il y avait eu un accord entre les équipes et l’instance régulatrice à ce sujet. Quand on parle d'accord, ce n'est pas une entente cachée visant à favoriser l'un ou l'autre mais c'est la façon dont fonctionnent les règles. Les règles sont rédigées d'une certaine façon et sont parfois appliquées sans correspondre totalement à la rédaction. Les parties s'entendent sur des choses admissibles, ce qui était le cas du positionnement d'un cric pendant une pénalité.
La FIA en est donc arrivée à la conclusion suivante : "Après avoir examiné les nouveaux éléments de preuve, nous avons conclu qu'il n'y avait pas d'accord clair, comme c'était le cas suggéré aux commissaires précédemment, qui pourrait être invoqué pour déterminer que les parties avaient convenu qu'un cric touchant une voiture reviendrait à travailler sur la voiture, sans plus."
Ainsi, positionner un cric sous la voiture n'était pas considéré comme un travail sur l'auto. Il était alors incorrect de juger cette action comme elle l'avait été initialement. Cette "entente" générale n'était donc pas claire, selon l'aveu de la FIA dans son verdict sur l'appel d'Aston. De plus, ce détail n'a surtout jamais été inclus dans la règle concernée et ceci laisse une certaine liberté d'interprétation exploitable par les équipes.
Repasando algunas fotos de parrilla para ver sanción Alonso, veo que no es el único que estaba fuera de posición. ¿Es la línea el límite????????
— Albert Fabrega (@AlbertFabrega) March 19, 2023
Checking some grid pictures to verify Alonso's penalty, I realised there were other drivers out of position. Is the line the limit????????#f1 pic.twitter.com/Km8Cxw8Vev
Taking a closer look at that all-important pit stop ????#SaudiArabianGP #F1 pic.twitter.com/P9O1lnqWaN
— Formula 1 (@F1) March 19, 2023
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