Mario Andretti, qui agit en tant que conseiller pour le projet Cadillac F1 soutenu par General Motors et attendu pour 2026, a confirmé que Sergio Pérez pourrait faire partie des options envisagées pour constituer la première paire de pilotes de l'équipe. Il ne donne aucun nom de manière proactive, mais lorsque José Antonio Cortés (ESPN Espagne) a évoqué Checo Pérez lors d'une interview, Andretti a réagi clairement : "C'est une option. Pour sûr."

Il précise néanmoins qu'il ne veut pas créer de faux espoirs, ni avancer de noms publiquement, tant qu'aucune décision n'a été prise. Selon lui, il y a environ trois pilotes réalistes parmi lesquels choisir pour le deuxième baquet, celui qui ne serait pas occupé par un pilote américain. Le souhait de Cadillac reste en effet d'avoir un pilote américain, mais les contraintes (notamment en matière de Super Licence) compliquent ce scénario.

Sur le profil du deuxième pilote, Andretti insiste sur l'importance de l'expérience, et bien qu'il ne soit pas décisionnaire final, il aura une certaine influence sur le choix.

Enfin, à propos de la situation chez Red Bull, il glisse une remarque faite avant le remplacement de Liam Lawson par Yuki Tsunoda :

"Tout ce que je peux dire, c'est que Liam Lawson fait paraître Checo très, très bien [...] Tsunoda, tu sais, je pense qu'il méritait probablement ce siège plus que Liam. Mais qui suis-je pour en juger ?"

Mario Andretti ne cache donc pas que Checo Pérez fait partie des options sérieusement envisagées par Cadillac pour 2026, même si aucune décision n'est arrêtée, et qu'un pilote américain reste une priorité pour l'autre baquet.

Il y a 20 h

Ancien protégé Red Bull et pilote Toro Rosso entre 2009 et 2011, Jaime Alguersuari a exprimé son soutien à Liam Lawson, récemment écarté par Red Bull au profit de Yuki Tsunoda à compter du Grand Prix du Japon 2025. Le Néo-Zélandais, titularisé cette saison après ses performances convaincantes chez Racing Bulls (ex-AlphaTauri), a connu deux week-ends difficiles en Australie et en Chine. Une élimination en Q1 suivie d'un abandon lors de la manche d'ouverture, puis une double dernière place en qualifications lors du format Sprint à Shanghai, ont incité les dirigeants de Red Bull à réagir rapidement.

Une décision jugée prématurée par Alguersuari : "Liam est nouveau, il ne connaissait pas la voiture, il ne connaissait pas l'équipe, il ne connaissait pas les circuits, donc il faut lui laisser un peu de temps", a-t-il déclaré à F1.com. "La F1 aujourd'hui repose sur des détails très fins. Par exemple, il faut réussir à mettre les pneus dans leur fenêtre de fonctionnement, sinon on n'a tout simplement pas d'adhérence, et on peut perdre quatre ou cinq dixièmes très facilement. Si vous regardez les caméras embarquées de Liam en Australie et en Chine, vous verrez qu'il avait des difficultés d'adhérence partout."

Alguersuari estime que le bilan de Lawson est trompeur : "Liam n'est pas aussi mauvais qu'il en a l'air. On pouvait s'attendre à ce qu'il ait des difficultés en début de saison, et il n'aurait pas été aussi mauvais au fil des courses. On ne peut pas être un héros puis devenir le pire pilote en une ou deux manches."

L'Espagnol, qui a lui-même connu la brutalité du système Red Bull, pointe aussi deux facteurs clés pour expliquer les difficultés rencontrées par le jeune pilote : la performance pure de Max Verstappen et sa capacité à compenser les défauts de la monoplace. "Sur 24 courses, personne ne va plus vite que Max dans cette équipe", a-t-il affirmé. "C'est probablement le meilleur pilote que la F1 ait jamais connu. Sa capacité à piloter une voiture sous-vireuse ou survireuse est d'un autre niveau – il est au-dessus de tout le monde."

"Il y a beaucoup de rumeurs disant que la voiture est construite pour Max, mais en réalité elle est construite pour être la voiture la plus rapide possible. Il a un style de pilotage agressif et aime une voiture très vive à l'avant, parce qu'une voiture vive est toujours plus rapide. Clairement, on ne veut pas d'une voiture sous-vireuse, car c'est une voiture plus lente."

"Max comprend très bien comment régler la voiture pour qu'elle corresponde à son style de pilotage, et quiconque prend place dans l'autre voiture est perdu, car il ne peut pas piloter cette voiture avec les mêmes réglages – ils souffrent d'un excès d'adhérence à l'avant. Et si on enlève cette adhérence à l'avant, on est plus lent, car on se retrouve avec trop de sous-virage."

"Ce n'est pas simplement sortir en piste et faire de son mieux, c'est comprendre comment faire de son mieux, et c'est ce qui arrive à n'importe quel pilote qui se retrouve dans cette deuxième Red Bull."

Lawson, qui avait disputé 11 Grands Prix chez Racing Bulls l'an dernier, retrouve donc l'écurie sœur pour poursuivre sa progression aux côtés du rookie Isack Hadjar. Christian Horner, directeur de Red Bull, a justifié ce repositionnement en évoquant un besoin de protection : "Nous avons un devoir de protection et de développement envers Liam, et après un début aussi difficile, il nous a semblé logique d'agir rapidement pour qu'il puisse acquérir de l'expérience", a-t-il déclaré, ajoutant qu'il retournait dans "un environnement et une équipe qu'il connaît très bien."

Alguersuari, qui avait lui-même perdu sa place au sein du giron Red Bull fin 2011, a tenu à adresser quelques mots de soutien au Néo-Zélandais de 23 ans. "Ça me rappelle des souvenirs", a-t-il confié. "Au bout du compte, la F1 est devenue très psychologique. Rebondir après ça, c'est surtout une question de solidité mentale, de compréhension de ses points forts, de ses atouts, et d'un optimisme absolu. Il faut comprendre qu'on n'était pas un mauvais pilote avant."

"Tu es ce que tu es, tu développes ta carrière en F1, et il y a encore beaucoup à voir et à attendre de toi. Il faut essayer de se souvenir de ce qu'on a appris par le passé, de ses premières courses en F1, et tenter d'atteindre à nouveau ce niveau maximal qu'on a déjà montré."

"Pour Liam, c'est désormais un nouveau scénario, où il doit juste retrouver de la confiance dans la voiture, travailler avec les ingénieurs, avec l'équipe, retrouver le rythme qui lui manquait, et progresser pas à pas."

Tsunoda, qui a débuté sa cinquième saison avec l'équipe sœur de Red Bull cette année, a séduit à Melbourne comme à Shanghai, malgré des stratégies défavorables. Pour Alguersuari, le Japonais se retrouve dans une position bien différente : "Je pense que Yuki n'a rien à perdre", a-t-il affirmé. "L'objectif de faire un meilleur travail est assez facile à atteindre, dans le sens où personne ne s'attend vraiment à beaucoup de sa part."

"Je me souviens que lorsqu'il est arrivé en F1, tout le monde se posait des questions à son sujet, puis il a fait du bon travail. Ça m'est arrivé aussi quand je suis arrivé en F1 : tout le monde remettait ça en question en disant 'Ce n'est pas une école de pilotage, il devrait avoir plus d'expérience.'"

"Yuki a progressé pas à pas, et maintenant c'est un pilote très solide, qui tire le maximum de sa voiture. L'an dernier, il a fait un excellent test pour Red Bull à Abu Dhabi, et ils ne lui ont pas donné le baquet. Aujourd'hui, la situation est inversée, et je dirais que si j'étais lui, sachant qu'il est probablement dans sa meilleure forme… je ne ressentirais pas tant de pression."

"C'est son Grand Prix à domicile, il connaît très bien le circuit, il sort de courses solides et régulières, avec de bonnes performances. Il est très motivé à l'idée de rejoindre la grande équipe, donc je pense que ça va bien se passer pour lui, honnêtement."

"Je serais surpris s'il est bien plus lent que Max. Je pense qu'il sera plus lent, mais pas de plus d'une demi-seconde, six dixièmes. Faire mieux que ce que Liam a montré sur les deux premières courses est quelque chose d'assez atteignable, même si je ne pense pas que ce soit juste pour Liam [d'être évincé]."

"Conserver ce baquet Red Bull sur le long terme ? Je ne sais pas. Avec Red Bull, on ne sait jamais. Mais au moins, je dirais qu'il est dans la meilleure situation qu'un de leurs pilotes juniors ait connue ces dernières années."

Il y a 12 h

Détails et infos sur l'écurie de F1 Sauber

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L'écurie Sauber en bref

Sauber, également connue sous le nom complet de "Stake F1 Team Kick Sauber" est une écurie de Formule 1 basée à Hinwil en Suisse.

Cette écurie a fait ses débuts en F1 lors du Grand Prix d'Afrique du Sud de 1993.

Elle est actuellement dirigée par Jonathan Weathley.

Pour la saison en cours, l'équipe Stake F1 Team Kick Sauber participe avec la monoplace "C45", qui est propulsée par une unité de puissance Ferrari.

Les pilotes pour cette saison sont Nico Hülkenberg et Gabriel Bortoleto, portant respectivement les numéros 27 et 5.

Jusqu'à ce jour, l'écurie n'a pas encore décroché de titre de champion du monde des constructeurs.

Pour la saison de Formule 1 en cours (2025), l'équipe Sauber se classe huitième sur les dix écuries en lice, avec un total de 6,00 points.

Pour la saison suivante, le motoriste prévu est Audi, sous réserve de changements.

 Sauber

Stake F1 Team Kick Sauber

Sauber C45
C45
Casque de Nico Hülkenberg
  • Directeur d'écurie : Jonathan Weathley
    Directeur technique : James Key
  • Basée à : Hinwil (Suisse)
    Premier Grand Prix : 14/03/1993 (Afrique du Sud)
    Titres mondiaux : 0
  •  PU 2025 : Ferrari (2025)
     PU > 2026 : Audi

Les brefs concernant l'écurie Sauber

Sauber

Sauber a introduit une évolution du capot moteur (engine cover), une modification visant à optimiser le conditionnement du flux d'air autour des surfaces de carrosserie.

Cette mise à jour concerne principalement la zone du coke panel (flancs latéraux situés sous les entrées d'air) avec un ajustement du design pour améliorer la gestion des flux aérodynamiques dans cette partie critique. L'objectif est d'optimiser l'écoulement de l'air en réduisant les perturbations qui affectent l'extraction du diffuseur et la stabilité du train arrière.

L'équipe espère ainsi obtenir une meilleure efficacité aérodynamique tout en augmentant l'appui généré par l'ensemble du package arrière. Cette modification pourrait s'avérer particulièrement utile à Shanghai, où la gestion de l'appui et la réduction de la traînée jouent un rôle crucial dans l'équilibre global de la monoplace.

Gabriel BORTOLETO | Sauber
FIA

Gabriel Bortoleto a connu un baptême du feu en Formule 1 lors du Grand Prix d'Australie, dans des conditions météorologiques extrêmement complexes. Malgré cela, le jeune pilote de Kick Sauber est satisfait de sa première course et de l'apprentissage qu'il en retire. Il estime avoir bien progressé au fil du week-end, malgré une petite erreur en qualifications et une course marquée par des changements incessants de conditions.

"Dans l'ensemble, le week-end a été très solide. Les qualifications étaient bonnes, les essais libres aussi. J'ai beaucoup progressé au fil des séances. En qualifications, j'ai réussi un bon tour en Q1, puis j'ai un peu trop attaqué en Q2. Quant à la course, c'était très compliqué."

Les conditions de Melbourne, alternant entre piste sèche et humide, ont mis les pilotes à rude épreuve. Bortoleto a dû apprendre rapidement à gérer ces transitions et à comprendre quand attaquer ou jouer la prudence.

"Certains pilotes m'ont dit qu'il n'y aurait pas beaucoup de courses plus difficiles que celle-ci dans ma carrière – slicks vers pluie, puis pluie vers slicks à nouveau, puis sec, puis pluie encore. Il s'est passé énormément de choses, et j'en ai tiré des enseignements sur la manière d'aborder une course comme celle-là : quand attaquer, quand lever le pied, quand prendre des risques."

Le week-end chinois sera encore un défi, notamment parce qu'il marquera son premier Sprint en Formule 1. Bortoleto voit cette configuration comme un retour en arrière vers la F2, où il n'y avait qu'une seule séance d'essais pour se préparer avant les qualifications. Il devra maximiser son roulage en essais libres pour être prêt dès la séance de qualifications du Sprint.

"On retourne un peu en F2 avec une seule séance d'essais, donc il n'y a pas grand-chose à faire – juste moins de roulage et moins de temps pour comprendre la voiture et le circuit. Nous allons faire de notre mieux, essayer de boucler un maximum de tours en EL1, comprendre la piste et tenter un bon tour en qualification Sprint."

Sur le plan technique, son premier Grand Prix n'a pas été sans difficultés. Dès le premier tour, Bortoleto a signalé un problème de freins à son équipe, ce qui a affecté sa performance tout au long de la course. Il maintient qu'un souci existait, même si son équipe ne souhaite pas entrer dans les détails.

"Concernant les problèmes de freins, je maintiens ce que j'ai dit durant toute la course. Tous ceux qui ont écouté ma radio ou suivi la course savent que je me suis plaint des freins dès le premier tour. J'ai eu un problème – c'était évident. Je ne vais pas entrer dans les détails sur ce que c'était exactement, mais il y avait un souci."

En plus de cela, une casse de suspension a mis fin à son Grand Prix, un problème dont la cause reste encore incertaine. Un léger contact avec Nico Hülkenberg pourrait en être à l'origine, mais aucune conclusion définitive n'a encore été tirée par l'équipe.

"Ce qui est clair pour nous, c'est qu'il y a eu un contact, je pense avec Nico. C'était un incident de course – un contact très léger au virage 3. Nous étions côte à côte, il a eu un petit snap et a touché mon pneu arrière. Sur le moment, je ne l'ai même pas senti, mais quand nous avons revu la course, nous l'avons vu. Donc c'est peut-être une possibilité, mais rien n'est encore concluant."

Malgré ces complications, Bortoleto se tourne avec enthousiasme vers le Grand Prix de Chine, un tracé qu'il n'a jamais encore découvert en conditions réelles. Il s'attend à une piste exigeante, notamment avec le long virage 1 qui enchaîne plusieurs courbes et mettra à l'épreuve la gestion de la voiture.

"Oui, je pense à l'impressionnant virage 1 qui dure cinq ou six secondes, très long ! J'ai un peu roulé sur le circuit en simulateur. C'est une piste sympa, avec des virages rapides et des sections de vitesse moyenne. C'est un mélange intéressant. Ils ont aussi refait l'asphalte, donc j'espère que ce sera mieux en termes de bosses, car c'était un problème pour certains pilotes l'an dernier."

Après une première course riche en apprentissages, Gabriel Bortoleto aborde Shanghai avec une motivation intacte. Si les défis restent nombreux, le Brésilien est prêt à poursuivre son adaptation en Formule 1 et à faire parler son talent sur un tracé où l'endurance et la gestion des pneus joueront un rôle clé.

Gabriel BORTOLETO | Sauber
FIA

Le Grand Prix d'Australie a marqué les débuts de Gabriel Bortoleto en Formule 1, une étape particulièrement significative pour le jeune Brésilien, managé par Fernando Alonso à travers sa structure A14 Management. L'Espagnol n'a pas caché son admiration pour son protégé, saluant une première course impressionnante malgré des conditions extrêmement complexes : "Très impressionnant, très bon, mais ce n'est pas une surprise. C'est le meilleur de la nouvelle génération – avec Ollie [Bearman] bien sûr !"

Bortoleto a tenu à souligner l'apport considérable d'Alonso et de son entourage dans son ascension vers la Formule 1. Plus qu'un simple manager, l'Espagnol a joué un rôle clé dans sa préparation et son adaptation à l'élite du sport automobile. "Non, je suis reconnaissant pour tout ce que A14 a fait pour moi. Pas seulement Fernando, mais aussi Alberto et Albert, avec qui je travaille depuis deux ans déjà – en F3 puis en F2. Ils ont été très bienveillants et m'ont soutenu dans les formules juniors. Fernando, évidemment, avec tous ses conseils, m'a aidé à franchir le pas vers la Formule 1."

Cependant, leur relation change désormais de nature. Alonso et Bortoleto ne sont plus seulement mentor et élève, mais également adversaires en piste. Lorsqu'on lui demande s'il y a des consignes implicites entre eux, Alonso plaisante : "Je pense qu'il y a une règle claire : je reste devant ! C'est comme ça que je le comprends !"

De son côté, Bortoleto ne cache pas son envie de rivaliser avec son mentor et espère que leurs duels en piste seront une réalité dans un avenir proche. "En Australie, nous n'avons pas vraiment pu nous battre en piste, mais j'espère qu'en Chine, nous aurons des duels roues contre roues. Ce serait vraiment sympa pour moi. J'ai passé ma vie à le regarder courir, et maintenant, me retrouver face à lui en Formule 1, tout en ayant son management derrière moi, c'est une super opportunité."

Si la gestion de carrière de Bortoleto est toujours assurée par Alonso, leur relation en piste se détachera de tout lien de management. L'Espagnol veille à ne pas lui faciliter la tâche, mais cela ne fait que renforcer la détermination du jeune Brésilien. La saison 2025 pourrait ainsi offrir des batailles intéressantes entre le maître et l'élève, chacun cherchant à imposer sa loi sur le circuit.

Gabriel BORTOLETO | Sauber

Gabriel Bortoleto a réagi aux déclarations d'Helmut Marko à son sujet, l'expérimenté conseiller de Red Bull ayant considéré le jeune Brésilien comme pilote de seconde zone (de catégorie "B"). Fidèle à lui-même, le jeune Brésilien ne s'est pas laissé déstabiliser et entend faire ses preuves en piste.

Lors d'une apparition sur Servus TV, Marko s'est effectivement exprimé sur la nouvelle vague de pilotes en Formule 1 pour 2025. Malgré ses titres consécutifs en Formule 3 et Formule 2, Bortoleto n'a pas convaincu l'Autrichien, qui ne l'a pas classé parmi les talents les plus prometteurs.

Interrogé en marge du Grand Prix d'Australie, le rookie de chez Sauber a tenu une réponse posée, préférant laisser le temps et ses performances parler pour lui : "Je pense qu'Helmut est quelqu'un qui est en F1 depuis très longtemps."

"Il a fait venir de nombreux pilotes talentueux en Formule 1, mais il en a aussi fait venir d'autres qui ont échoué à s'y imposer. J'ai – pour être honnête – du respect pour lui et pour ce qu'il a accompli avec les pilotes qu'il a fait monter. Max Verstappen, pour moi, est l'un des plus grands de ce sport."

"Tout le monde a droit à son opinion. Nous vivons dans un monde libre. Il a la sienne sur moi. Mais je pense que j'ai prouvé que j'ai ma place en F1. J'ai gagné la F3 et la F2 en tant que rookie."

Conscient qu'aucune déclaration dans les médias ne fera changer Marko d'avis immédiatement, Bortoleto préfère répondre sur la piste. "Je vais lui prouver qu'il a tort avec le temps. Ce n'est qu'une question de temps. Rien de ce que je peux dire aux médias ne changera son opinion pour l'instant, parce qu'il parle, il parle..."

"La seule chose que je peux faire, c'est aller en piste et démontrer que son argument ne tient pas. Avec un peu de temps, j'espère qu'il finira par admettre : ‘OK, mon opinion n'était pas juste', et qu'il regrettera ce qu'il a dit."

"Mais j'ai déjà vécu cela par le passé. J'ai moi-même dit des choses que j'ai probablement regrettées ensuite. C'est normal. Je ne vais pas en faire toute une histoire."

Membre du programme de management de Fernando Alonso, Bortoleto peut compter sur le soutien du double champion du monde, qui a lui aussi été interrogé sur les propos de Marko.

"Je pense qu'Helmut doit défendre ses pilotes", a commenté Alonso, alors que Bortoleto a devancé l'espoir Red Bull Isack Hadjar pour le titre de F2 l'an dernier. "Je pense que les faits sont un peu plus forts que les paroles d'Helmut."

"Peut-être que cela se réfère à la F2 l'année dernière avec Isack et Gabriel. Ils ont fini 1er et 2e, ils ont tous les deux un talent incroyable et sont aujourd'hui en F1, ce qui est un excellent signe. On verra ce que l'avenir leur réserve."

"J'espère pour eux qu'ils auront une carrière longue et couronnée de succès, mais ce que Gabriel a fait, gagner la F3 et la F2 dès sa première saison… L'avenir nous le dira, mais je suis heureux et fier de Gabriel."

Habitué aux déclarations tranchantes, Helmut Marko n'a pas toujours eu tort dans ses jugements par le passé, et seul le temps dira si Gabriel Bortoleto peut s'imposer au plus haut niveau. Le jeune Brésilien, lui, se concentre sur l'essentiel : faire parler la poudre en piste.

Sauber

Jonathan Wheatley deviendra officiellement Team Principal (directeur de l'écurie) Sauber à compter du premier avril 2025.

L'ancien directeur sportif de Red Bull Racing, dont la nomination avait été annoncée en août dernier, effectuera sa première course en tant que patron d'équipe lors du Grand Prix du Japon à Suzuka.

Avec cette arrivée, Sauber poursuit sa transition vers son avenir en tant qu'écurie d'usine Audi en 2026. Wheatley partagera la gestion de l'équipe avec Mattia Binotto, qui occupe les fonctions de Chief Operating Officer et Chief Technical Officer. Les deux hommes rendront des comptes directement à Gernot Döllner, président du conseil d'administration de Sauber Motorsport AG.

Fort d'une longue expérience en Formule 1, Wheatley a débuté sa carrière chez Benetton dans les années 1990 avant de devenir chef mécanicien chez Renault F1. En 2006, il a rejoint Red Bull Racing en tant que directeur sportif, jouant un rôle clé dans la conquête de six titres constructeurs et sept couronnes pilotes pour l'écurie de Milton Keynes.

À l'heure de son arrivée chez Sauber, Wheatley s'est dit enthousiaste à l'idée de participer à l'entrée d'Audi en F1, soulignant également son plaisir de collaborer avec Mattia Binotto.

Pour 2025, Kick Sauber aligne un tout nouveau duo de pilotes composé de Nico Hülkenberg et du rookie Gabriel Bortoleto, recruté en provenance de la Formule 2.

Sauber

Le vilain petit canard de la F1, Sauber, n'avait montré sa F1 2025 qu'en rendus lors de l'event F1 75 à l'O2 de Londres.

Les essais hivernaux ont enfin permis de voir la monoplace vêtue de vert fluo (un peu... avec beaucoup de carbone) "IRL", en métal et matériaux composite.

Gabriel BORTOLETO | Sauber

Gabriele Bortoleto a dévoilé son casque pour sa première saison de F1, en 2025. Il reprend le drapeau de son pays, le Brésil.

Nico HÜLKENBERG | Sauber

Nouvelle écurie et nouveau design de casque pour l'Allemand Nico Hülkenberg qui est désormais pilote Sauber avant de devenir pilote Audi l'an prochain.

Sauber

L'écurie Sauber a présenté sa C45, et se dit prête pour 2025.

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Les actus concernant l'écurie Sauber

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