Casque spécial #JapaneseGP pour Lewis Hamilton, en collaboration avec Hajime Sorayama.

Ferrari, également connue sous le nom complet de "Scuderia Ferrari", est une écurie de Formule 1 basée à Maranello en Italie. Cette écurie a fait ses débuts en F1 lors du Grand Prix de Monaco de 1950. Elle est actuellement dirigée par Frédéric Vasseur.
Pour la saison en cours, l'équipe Scuderia Ferrari participe avec la "SF-23" qui est propulsée par une unité de puissance Ferrari.
Les pilotes pour cette saison sont Charles Leclerc et Carlos Sainz, portant respectivement les numéros 16 et 55.
Jusqu'à ce jour, l'écurie a remporté 16 championnats du monde des constructeurs.
Pour la saison de Formule 1 en cours (2023), l'équipe Ferrari se classe actuellement troisième sur les dix écuries en lice, avec un total de 265,00 points et une victoire.
Charles Leclerc a pu revenir sur la victoire de Carlos Sainz à Singapour, un triomphe en saison de domination Red Bull, telle une île providentielle au milieu de l'océan. Il a ainsi évoqué le travail d'équipe, en particulier celui qui a permis à l'Espagnol de monter sur la plus haute marche du podium : "En ce qui concerne le travail avec Carlos, je pense que nous avons toujours bien travaillé ensemble, et c'était clair dès le samedi soir après les qualifications, mais probablement même avant les qualifications, que celui qui serait en tête serait aidé par la deuxième voiture. Donc c'était clair, et oui, nous avons fait du bon travail. Je suis donc vraiment heureux que l'équipe ait pu gagner, et cela me motive également et me donne un élan supplémentaire pour en remporter une avant la fin de la saison."
Charles Leclerc dépeint un tableau nuancé des performances de Ferrari en F1 cette saison. Fort d'une meilleure compréhension de sa monoplace, acquise notamment grâce à des tests intensifs à Zandvoort, Leclerc est confiant quant à la possibilité de maximiser le potentiel de la voiture à court terme.
Cependant, il maintient une prudence calculée envers les surprises que réserve cette saison tumultueuse. Alors que des équipes comme Red Bull ont montré des faiblesses inattendues, Leclerc mise sur la continuité et l'amélioration constante pour mettre Ferrari en position de force.
Avant le Grand Prix du Japon, il reste réaliste : dans une saison où chaque centième de seconde peut faire la différence, tout peut arriver. Le pilote monégasque s'attend à une bataille serrée, mais ne cache pas son désir de jouer les trouble-fête au milieu des McLaren et des Mercedes avec lesquelles il s'est battu cette année.
Selon FORMU1A.UNO, la SF-23 bénéficiera du dernier développement majeur de la saison à Suzuka : un nouveau fond plat.
Carlos Sainz a répondu à une question concernant la stratégie de Ferrari et son rôle dans l'équipe par rapport à Charles Leclerc. À l'aspect de savoir si Ferrari avait parié sur lui pour la victoire, il a nié une telle intention de l'équipe : "Je ne pense honnêtement pas que l'équipe ait misé sur moi. Je pense que nous essayions de faire la meilleure course possible pour les deux voitures." Il explique que Leclerc maintenait un écart stratégique en prévision d'une éventuelle sortie de la Safety Car, ce qui s'est effectivement produit.
Sainz a également souligné sa confiance tout au long du week-end et surtout pendant la course : "Ce week-end, j'avais beaucoup de rythme et je me sentais en harmonie avec la voiture." Selon lui, cette harmonie et son contrôle sur la voiture lui ont permis de bien gérer les derniers tours avant la Safety Car et d'extraire le maximum des pneus Mediums.
Il conclut en notant que le rôle de la voiture de tête est toujours plus facile : "Bien sûr, lorsque vous êtes la voiture de tête, cela va toujours être plus facile."
Carlos Sainz explique la pression des derniers tours, surtout en raison de l'usure des pneus : "dès que j'ai commencé à pousser, l'usure de mes pneus s'est mise en marche." Il est également surpris par la vitesse à laquelle les Mercedes ont réduit l'écart : "ça m'a assez surpris de voir à quel point les Mercedes ont réussi à dépasser Charles [Leclerc] et à réduire l'écart sur Lando et moi."
En parlant de sa stratégie avec Lando Norris, Sainz a déclaré qu'il devait être prudent : "Vous ne pouvez pas avoir une seule erreur ou un dérapage parce que cela signifie que Lando aura alors une chance de vous dépasser s'il est sur le DRS". Il mentionne également un moment clé où il a dû ralentir pour donner à Lando du DRS : "j'ai dû ralentir beaucoup dans les virages 1, 2 et 3 pour lui donner à nouveau le DRS. Je pense que ce mouvement a en réalité sauvé ma course, et aussi la P2 de Lando."
Dans l'ensemble, Sainz estime que sa stratégie a bien fonctionné et a permis à Ferrari de remporter la victoire : "J'ai dû offrir à Lando un petit coup de pouce DRS un peu astucieux, ce qui nous a aidés à les garder derrière et à gagner la course."
Interrogé à la fin de la course sur la pression qu'il a eu à être chassé dans les derniers tours, Carlos Sainz a indiqué : "Pour être honnête, je me sentais sous contrôle. C'était... j'ai toujours eu l'impression d'avoir la marge de manœuvre et le rythme en main pour faire ce que je voulais. Je ne vais pas mentir, tu es sous pression et tu es évidemment très près de commettre une erreur quelconque, mais je me sentais sous contrôle, j'avais l'impression de bien gérer et nous avons réussi à l'emmener à la maison."
Il expliquait avant ça : "il s'agissait surtout, compte tenu de nos limitations en matière d'usure et de dégradation des pneus, de gérer le début des relais pour m'assurer d'atteindre les tours cibles que nous voulions faire sur chaque composé [pneumatique]. Évidemment, une voiture de sécurité nous a forcés à nous arrêter plus tôt que prévu et je savais que ce serait un long relais en pneus durs. Je devais faire en sorte que George... je devais le ralentir, ne pas lui donner une opportunité de voiture de sécurité ou de pneus medium – et ça a fonctionné à la perfection. C'était juste un peu serré à la fin – mais nous avons donné un peu de DRS à Lando pour l'aider et à la fin, nous avons terminé en P1."
Charles Leclerc a avoué que sa fin de course a été [littéralement] chaude.
"Il s’agissait d’amener la voiture jusqu’au bout, la voiture surchauffait partout", a déclaré Leclerc par rapport à sa fin de course où Verstappen le recollait.
"Le rythme n’était donc pas représentatif. Il s’agissait avant tout de ramener la voiture à la maison, mais avant cela, le rythme était bon. C'était une bonne gestion de course de la part de l'équipe."
"[C’était] principalement moteur, nous savions que c’était critique. J'étais également conscient que Singapour est toujours critique côté course."
Pour le Monégasque Charles Leclerc, ils n’auraient pas pu faire quelque chose de mieux. Il a fait le choix des softs au départ à la dernière minute.
C’était à lui de faire un meilleur boulot en qualifs.
Il faut maintenant confirmer au Japon.
C’est bien d’avoir une victoire cette année et il loue la victoire de Carlos Sainz.
Vasseur explique qu'il n'était pas stressé par la stratégie de Mercedes car Sainz gérait et qu'ils avaient un peu de marge.
Le plan était clair, avec Leclerc en softs au début, garder les pilotes groupés derrière.
Réaction super bonne après les critiques. Les petits pas en avant, c'est encore plus important aujourd'hui sur un circuit où ils n'étaient pas les plus à l'aise.
Il a conscience qu'il ne sera pas tous les jours sur le podium ("Ferrari ne sera pas tout le temps à la ramasse", a-t-il dit au micro de Canal+) et saisit ce moment.
Sainz explique que c'est un incroyable sentiment, incroyable week-end, un grand merci à tout le monde chez Ferrari, après tant de moments difficiles.
Tout était une histoire de gestion de pneus, de perfection stratégique.
Il est resté en contrôle malgré la pression.
Carlos Sainz continue sur sa bonne lancée et a indiqué être une nouvelle fois à l’aise dans sa Ferrari dès la FP1.
C'était une séance chaotique pour tout le monde mais il s’est concentré pour éviter les erreurs.
Aujourd’hui, un peu comme à Monza, les choses se sont bien déroulées. Ceci contraste, selon lui avec avant. En effet, par le passé, selon les sessions, ils leur manquaient un petit truc.
Charlerc Leclerc, après les qualifs, a indiqué qu'il lui en a manqué un peu mais que Carlos Sainz a fait un super travail.
Ferrari ne s’attendait pas à être aussi performante sur cette piste mais c’est bien pour l’avenir.
Ils semblaient solides sur les longs relais donc la course semble prometteuse.
Après son podium à Monza, Carlos Sainz explique qu'il se sent plus en osmose avec sa voiture et que ça l'aide à avoir des week-ends plus homogènes et que la performance s'en ressent : "Je pense que maintenant je me sens plus en phase avec la voiture depuis le début de la saison, vraiment. Ce n'est pas comme si quelque chose avait changé récemment. C'est peut-être plutôt que j'ai réussi à bien assembler les week-ends plus souvent, mais je me sens en phase avec la voiture depuis le début de la saison alors que ce n'était pas le cas l'année dernière et j'ai dû changer pas mal de choses dans ma manière de piloter et adapter et régler un peu la voiture à mon goût."
Et pour Singapour, quels sont ses pronostics de batailles ? "En termes de qui nous allons affronter ce week-end ? Je n'en ai aucune idée. Je pense que ce pourrait bien être Aston, ce pourrait bien être Mercedes, ça pourrait bien être McLaren ou même Alpine s'ils sont aussi compétitifs qu'à Zandvoort. Je pense que Red Bull sera une longueur d'avance, mais si nous réussissons tout, alors tout peut arriver."
Un arrêt au stand plus tôt de Carlos Sainz juste après le dépassement de Verstappen aurait-il pu permettre d'augmenter les chances de Ferrari de reprendre la tête ? Fred Vasseur en doute : "Cela aurait été très tôt. Nous n'avions jamais effectué un relais aussi long avec les pneus durs auparavant. On pouvait voir que même Max avait des problèmes dans les derniers tours."