Détails et infos sur l'écurie de F1 Alpine

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L'écurie Alpine en bref

Alpine, également connue sous le nom complet de "BWT Alpine F1 Team" est une écurie de Formule 1 basée à Enstone/Viry-Châtillon au Royaume-Uni/France.

Cette écurie a fait ses débuts en F1 lors du Grand Prix de Bahreïn de 2021.

Elle est actuellement dirigée par Oliver Oakes.

Pour la saison en cours, l'équipe BWT Alpine F1 Team participe avec la monoplace "A525", qui est propulsée par une unité de puissance Renault.

Les pilotes pour cette saison sont Pierre Gasly et Franco Colapinto, portant respectivement les numéros 10 et 43.

Jusqu'à ce jour, l'écurie n'a pas encore décroché de titre de champion du monde des constructeurs.

Pour la saison de Formule 1 en cours (2025), l'équipe Alpine se classe dixième sur les dix écuries en lice, avec un total de 20,00 points.

Pour la saison suivante, le motoriste prévu est Mercedes, sous réserve de changements.

 Alpine

BWT Alpine F1 Team

Alpine A525
A525
Casque de Pierre Gasly
10 Pierre Gasly T-Cam
Casque de Franco Colapinto
  • Directeur d'écurie : Oliver Oakes
    Directeurs techniques : D. Sanchez, C. Pilbeam, D. Wheater, J. Burnell
  • Basée à : Enstone/Viry-Châtillon (Royaume-Uni/France)
    Premier Grand Prix : 28/03/2021 (Bahreïn)
    Titres mondiaux : 0
  •  PU 2025 : Renault
     PU > 2026 : Mercedes (2026-2030+)

Les brefs concernant l'écurie Alpine

Pierre GASLY | Alpine

Un tout petit papier pour relever que Pierre Gasly a un nouvel échappement sur son Alpine, avec 4 déjà utilisés précédemment. Il reste dans l'allocation de 8 pour la saison et reste donc en conformité.

Alpine

Alpine adopte une approche ciblée pour le Grand Prix de Belgique 2025, avec deux composants revus spécifiquement pour répondre aux exigences de faible traînée du circuit de Spa-Francorchamps.

L'écurie française a tout d'abord introduit un nouvel aileron arrière à faible appui. Cette version redessinée de l'élément supérieur génère moins de charge aérodynamique, ce qui permet de réduire efficacement la traînée. Il s'agit d'une configuration optimisée pour les longues lignes droites des Ardennes, mais également adaptable à d'autres circuits exigeant une grande efficacité aérodynamique.

En complément, Alpine a mis à jour son aileron de poutre (beam wing), qui adopte lui aussi une version à faible appui. Ce nouvel ensemble se veut une alternative plus efficiente à la configuration précédente, contribuant à alléger encore davantage l'ensemble aéro arrière, tout en maintenant un certain niveau de stabilité à haute vitesse.

Franco COLAPINTO | Alpine
FIA

Pour son sixième Grand Prix au volant de l'Alpine (cinq étaient initialement prévus lors de son intégration), Franco Colapinto a profité de la courte pseudo pause estivale pour faire le point sur ses débuts en Formule 1. L'Argentin, titularisé pour Imola, a déjà identifié les domaines où il peut progresser et confirme qu'il reste encore beaucoup à apprendre.

"C'était bien. Je pense que faire une pause pour se réinitialiser, retourner à l'usine, travailler un peu avec les gars et vraiment se concentrer sur ce qu'on doit améliorer, c'était bénéfique. Continuer à travailler avec les ingénieurs et tout le monde à l'usine, c'était bien aussi. Une petite pause pour se remettre à niveau. Donc oui, prêt pour Spa."

Il note que les longs relais ont été satisfaisants, mais qu'il reste encore des progrès à faire en rythme pur et en confiance dans les sections rapides.

"Il y a eu différents circuits, nous avons eu quelques faiblesses différentes, mais surtout sur les longs relais, on a été plutôt solides dernièrement. On se concentre encore pas mal sur la performance en faible charge, et on manque encore souvent de performance lors des runs avec pneus neufs. Donc on travaille avec la voiture pour trouver cette confiance qui me manque parfois dans les virages très rapides. Mais je pense que globalement, ça s'est amélioré. J'ai plutôt bien démarré à Silverstone. Bien sûr, ça ne s'est pas terminé comme on le voulait, mais avec de bons progrès."

À Spa, entre météo capricieuse et format Sprint, l'approche sera pragmatique. "Je pense qu'il faut maximiser les opportunités. Ce sera un week-end délicat avec la course Sprint, et aussi les prévisions météo. Donc essayer de tirer le meilleur parti de la voiture, des opportunités, et de prendre le dessus sur la météo."

Lorsqu'un journaliste l'interroge sur le retour de MotoGP à Buenos Aires, Colapinto affiche son enthousiasme, tout en gardant les pieds sur terre concernant un éventuel retour de la F1.

"Je pense que c'est génial d'avoir MotoGP de retour à Buenos Aires. C'est un pays rempli de fans très passionnés, et c'est super de voir un sport y revenir. Bien sûr, la Formule 1, ce serait un peu plus compliqué d'y aller, surtout avec les modifications du circuit. Je pense qu'elles sont plus adaptées aux motos qu'aux Formule 1, mais ce serait génial à l'avenir. S'ils peuvent faire quelque chose à ce sujet, ce serait incroyable pour les fans et pour la F1 de voir ce qui peut être réalisé là-bas. J'adorerais ça. Évidemment, c'est un de mes rêves, mais cela semble encore un peu lointain. Il y a encore beaucoup de travail à faire pour que la F1 y aille, mais ce serait super si cela pouvait devenir une réalité."

Interrogé sur son apprentissage en F1, Colapinto évoque l'ampleur de la structure technique, bien différente des catégories juniors.

"Depuis que j'ai commencé chez Williams, le fait de devoir travailler avec autant d'ingénieurs — tout à coup, vous avez 30 ingénieurs dans une pièce contre deux ou trois en Formule 2 — c'est un sacré choc."

Enfin, il revient sur la rudesse du sport, mais aussi sur ce que représente l'opportunité d'être en F1 malgré cette pression constante.

"La Formule 1, on sait tous que c'est un sport difficile, et on veut tous être ici. Il n'y a que vingt places, et c'est toujours très compliqué d'y arriver. Il y a eu beaucoup d'efforts, beaucoup de sacrifices dans le passé pour tous les pilotes qui accèdent à la F1. Et seuls 20 pilotes y parviennent, alors qu'il y en a des milliers qui veulent y être. Donc c'est un sport qu'on aime tous, et on a beaucoup de chance de pouvoir le pratiquer."

Franco COLAPINTO | Alpine

Franco Colapinto s'élancera depuis la voie des stands au Grand Prix de Grande-Bretagne 2025. Comme le précise la décision des commissaires, l'Alpine n°43 a vu l'ensemble de ses éléments de groupe propulseur (ICE, turbo, MGU-H, MGU-K, batterie et électronique) remplacés sans l'approbation du délégué technique en parc fermé, en infraction avec les articles 28.2, 40.3 et 40.9 du règlement sportif.

Cette accumulation d'éléments au-delà des quotas autorisés équivalait déjà à une pénalité théorique de 60 places sur la grille. Mais en raison de la procédure incorrecte et du non-respect du parc fermé, l'Argentin est sanctionné d'un départ depuis la voie des stands, conformément à l'article 40.9(a).

Alpine

L'écurie de F1 Alpine a officialisé ce vendredi la nomination de Steve Nielsen au poste de directeur général, ainsi que d'autres arrivées stratégiques pour renforcer son organisation. Il prendra ses fonctions le 1er septembre, juste avant le Grand Prix d'Italie à Monza, et travaillera sous la responsabilité de Flavio Briatore.

Il s'agit d'un retour à Enstone pour Nielsen, figure respectée du paddock, qui avait déjà occupé plusieurs postes clés chez Benetton et Renault, notamment celui de directeur sportif lors des titres mondiaux de 2005 et 2006. Depuis, il a travaillé pour des écuries comme Tyrrell, Honda, Toro Rosso ou Arrows, puis à la FIA et à la FOM (Formula One Management), où il occupait jusqu'ici le rôle de Chief Motorsports Operations Officer et a notamment contribué à la reprise des courses durant la pandémie en 2020.

L'équipe a également annoncé le recrutement de Kris Midgley comme responsable du développement aérodynamique. Lui aussi revient à Enstone après un passage entre 2007 et 2013, suivi d'un poste d'aérodynamicien principal chez Ferrari. Il travaillera sous la direction de David Sanchez, directeur technique exécutif.

Enfin, Alpine a nommé Guy Martin en tant que directeur marketing monde. Ancien de Visa, il a orchestré d'importants partenariats dans le sport et le divertissement, notamment avec Visa CashApp Racing Bulls, la FIFA, les Jeux Olympiques, la NFL, Disney, la Formule E ou encore la CAN, en développant des stratégies visant à élargir l'audience et renforcer l'engagement des fans.

Avec ces recrutements, Alpine entend renforcer ses bases techniques et commerciales alors qu'elle prépare la prochaine ère réglementaire de la Formule 1 en 2026, tout en tentant d'inverser la dynamique d'une saison 2025 difficile, l'équipe occupant actuellement la dernière place du championnat des constructeurs.

Valtteri BOTTAS | Alpine

Une rumeur enfle depuis le Grand Prix d'Autriche : Valtteri Bottas pourrait être approché pour rejoindre Alpine en cours de saison, en remplacement de Franco Colapinto. Si aucun accord ne semble imminent, plusieurs éléments convergents laissent penser qu'un tel scénario est sérieusement envisagé du côté d'Enstone.

Vendredi soir à Spielberg, une rencontre a eu lieu dans l'hospitalité Mercedes entre Flavio Briatore et Toto Wolff, durant une trentaine de minutes. Officiellement, il s'agissait d'un simple "café entre amis" selon les mots de Wolff lui-même, rapportés sur Motorsport.com. Mais cette réunion a rapidement suscité des spéculations dans le paddock, en lien avec la disponibilité éventuelle de Bottas, aujourd'hui pilote de réserve chez Mercedes. Interrogé frontalement sur une éventuelle proposition faite à Briatore, Wolff s'est contenté de répondre : "Bien tenté, ce n'est pas le cas."

Malgré ce démenti, il semble acquis que Briatore explore activement ses options pour le second baquet. Depuis Imola, Franco Colapinto dispute les Grands Prix sur un contrat course par course, sans avoir encore marqué de point. Sa prestation en Autriche — marquée par une qualification moyenne, une course brouillonne, et un accrochage avec Piastri — n'a pas rassuré l'état-major d'Alpine. Briatore s'est montré particulièrement critique dans les communiqués successifs, pointant un déficit de performance inquiétant et regrettant l'absence de "deux voitures là où elles devraient être".

Dans ce contexte, faire appel à un pilote d'expérience comme Bottas aurait du sens. Le Finlandais, dix fois vainqueur en Grand Prix, n'a jamais caché son envie de retrouver une place en grille après la fin de son aventure avec Sauber. S'il est dit que le Finlandais est également en discussions avec Cadillac en vue de 2026, une opportunité immédiate chez Alpine pourrait rebattre les cartes, à condition qu'elle offre un horizon plus stable.

Du côté de Mercedes, rien n'indique qu'un éventuel départ de Bottas poserait problème. Historiquement, l'équipe allemande a toujours laissé ses réservistes saisir une opportunité de retour en F1 si elle se présentait — comme ce fut le cas avec Esteban Ocon en 2020. De plus, Alpine deviendra une structure cliente de Mercedes en 2026, ce qui facilite les échanges.

Il convient toutefois de rester prudent : à ce stade, il ne s'agirait que d'une piste évoquée. Mais le fait que cette hypothèse ait été soulevée et qu'elle fasse autant parler dans le paddock montre qu'elle est désormais bien plus qu'un bruit de fond.

Une bascule pourrait survenir durant la trêve estivale, après le Grand Prix de Hongrie. Rien n'est décidé, mais l'option Bottas semble bel et bien sur la table.

Alpine

Alpine a confirmé un accord avec Sauber pour permettre à son pilote de réserve Paul Aron de participer à deux séances d'essais libres 1 en juillet.

L'Estonien sera au volant de la C45 à Silverstone (celle de Nico Hülkenberg) et au Hungaroring, dans le cadre du quota obligatoire de roulage réservé aux rookies. Il reste pleinement impliqué dans le programme Alpine et participera aussi aux trois séances restantes prévues pour les jeunes pilotes de l'équipe.

Depuis son arrivée en décembre, Aron a contribué au développement des monoplaces 2025 et 2026 au simulateur, en plus de plusieurs journées d'essais en A523. Ce double roulage chez Sauber représente une étape de plus dans sa montée en puissance vers un potentiel avenir en F1... alors qu'Alpine expérimente les pilotes pour s'assurer un bon duo pour la nouvelle réglementation.

Pierre GASLY | Alpine
FIA

Après un week-end frustrant à Montréal, Pierre Gasly aborde l'Autriche avec l'objectif de revenir dans les points. En conférence de presse, le pilote Alpine a décrit une course rendue stérile par les circonstances, mais aussi par les limites de sa voiture sur un tracé qui ne lui convenait pas.

"Je pense que c'était un week-end malchanceux. Une élimination en Q1 nous a mis en difficulté d'entrée, avec un départ depuis la voie des stands et 40 tours passés dans un train DRS. Donc c'était une course très frustrante. Le rythme n'était pas si loin de celui nécessaire pour aller chercher les derniers points, mais en partant des stands, c'était évidemment compliqué."

Gasly rappelle que l'A525 ne se prêtait pas aux spécificités du circuit Gilles-Villeneuve, mais que la tendance générale reste encourageante.

"On savait en allant à Montréal que ce circuit ne conviendrait pas vraiment à notre package. Et vu les écarts cette saison, qui sont très serrés, on peut facilement basculer d'un côté ou de l'autre — à Montréal, on était probablement du mauvais côté."

Quant à la voiture, Gasly estime qu'elle est désormais bien cernée par l'équipe, même si son potentiel reste limité : "Je ne dirais pas qu'elle est difficile. Je ne dirais pas non plus qu'elle est facile. Mais je pense qu'on connaît désormais nos points faibles comme nos points forts. Et en ce moment, l'essentiel est de maximiser ce qui fonctionne."

L'objectif est donc clair : tirer le meilleur d'une monoplace stable mais perfectible, dans un peloton où chaque dixième compte.

"Un dixième peut aujourd'hui faire gagner ou perdre trois à quatre places sur la grille, et c'est pour ça qu'on doit se concentrer sur le moindre détail."

Pierre GASLY | Alpine

Avec Liam Lawson, Pierre Gasly a aussi droit d'être sanctionné par les commissaires pour non-respect du règlement technique et sportif en vigueur. Le pilote Alpine devra lui aussi s'élancer depuis la voie des stands à Montréal.

Durant le parc fermé, la voiture n°10 a été équipée d'un troisième Energy Store (ES) et d'une troisième unité de contrôle électronique (CE), sans autorisation du délégué technique de la FIA. Chaque élément supplémentaire impliquant une pénalité de 10 places, l'accumulation atteint 20 places — ce qui dépasse le seuil de 15 places prévu à l'article 42.3 d), entraînant un départ en fond de grille.

Mais comme les composants ont été remplacés sans validation du délégué technique, l'article 40.9 s'applique également, et oblige le pilote à prendre le départ depuis la pitlane.

Alpine a donc modifié les éléments de l'unité de puissance hors du cadre réglementaire, ce qui compromet directement la position de Gasly sur la grille malgré sa participation aux qualifications.

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Les actus concernant l'écurie Alpine

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