La FIA finalise les derniers ajustements du règlement F1 pour 2026

La FIA a validé les derniers ajustements du cadre sportif et technique avant l’entrée en vigueur des règlements 2026. L’instance a clarifié les procédures, renforcé la cohérence réglementaire et introduit plusieurs adaptations pratiques liées aux week-ends Sprint et à la nouvelle génération de monoplaces.

La FIA a profité de la réunion du Conseil Mondial du Sport Automobile, organisée à Tachkent en marge de l'Assemblée Générale annuelle et du gala de fin de saison, pour revenir sur le dénouement particulièrement intense du championnat 2025, marqué par une lutte à trois jusqu'au dernier Grand Prix, une première depuis 2010. Mohammed Ben Sulayem a salué une saison qui, selon lui, clôturait de manière idéale l'ère réglementaire en vigueur avant l'entrée dans la nouvelle période technique de 2026.

Dans un second temps, le Conseil Mondial a entériné la structure définitive des règlements de Formule 1, désormais répartis en six sections couvrant les dispositions générales, les règles sportives, le règlement technique, les deux volets financiers et les règles opérationnelles. La création d'une Section A vient harmoniser l'ensemble du cadre juridique, en supprimant les redondances et contradictions qui existaient entre les différents textes jusqu'à présent.

Plusieurs ajustements sportifs ont été confirmés, certains répondant directement aux situations rencontrées en 2025. Le directeur de course pourra désormais prolonger la séance d'essais libres lors d'un week-end Sprint lorsqu'un drapeau rouge survient avant les quarante-cinq premières minutes, afin de garantir une heure complète de roulage dans un format déjà contraint. Les restrictions liées aux pneus slicks lors des qualifications Sprint ne seront plus modifiées lorsqu'une partie de la séance est déclarée humide, ce qui permettra d'éviter les ambiguïtés observées lors de certaines épreuves récentes.

Le plafond du personnel opérationnel autorisé passera temporairement de 58 à 60 membres en 2026. Cette adaptation vise à accompagner efficacement les équipes dans la mise en œuvre de la nouvelle génération de monoplaces sans compromettre la stabilité opérationnelle du paddock.

Par ailleurs, les procédures de suspension et de reprise de course ont été simplifiées, la FIA cherchant à uniformiser des actions qui pouvaient donner lieu à des interprétations variables selon les conditions.

Le retour à un seul test de présaison a été confirmé à partir de 2027, après l'exception accordée pour 2026 afin de permettre aux équipes d'aborder la nouvelle ère technique avec un volume de roulage élargi.

Les caractéristiques des monoplaces utilisées pour les essais pneumatiques hors-compétition ont également été mises à jour pour refléter les paramètres propres aux voitures 2026, garantissant la pertinence de ces séances pour le développement des gommes.

La FIA a également finalisé les clarifications relatives à l'aérodynamique active, avec le Straight Line Mode destiné aux lignes droites et le Cornering Mode pour les phases de virage. Ces précisions visent à assurer une cohérence totale avec le règlement technique et à encadrer de manière définitive l'utilisation du SLM dans divers scénarios opérationnels.

Sur le plan technique, les évolutions restent mesurées mais essentielles. L'article C3 bénéficie de précisions, notamment concernant les procédures de tests de déformation de certaines pièces. Les dispositions relatives aux unités de puissance ont été affinées pour préciser plusieurs aspects liés à la gestion énergétique dans le cadre réglementaire de 2026, sans altérer l'architecture générale du moteur ni les principes fixés depuis 2022.