En conférence de presse avant le Grand Prix de Las Vegas, il a été demandé aux pilotes comment été perçu et vécu ce calendrier chargé saupoudré de multiples décalages horaires.
Pérez reconnaît que le calendrier chargé est exigeant non seulement pour les pilotes, mais aussi pour les équipes et les ingénieurs. Malgré les difficultés de maintenir un entraînement régulier et les défis du voyage, il met l'accent sur la préparation rigoureuse pour faire face à ces exigences.
Hamilton ne ressent pas personnellement le problème de la fatigue. Il maintient son entraînement et se sent bien à ce stade de l'année. Il souligne que le décalage horaire peut être un défi, mais qu'il s'agit d'une partie inhérente à la compétition en Formule 1. Il exprime également sa reconnaissance envers les mécaniciens et les équipes qui travaillent dur tout en étant éloignés de leurs familles.
Gasly n'a pas de problème majeur avec le décalage horaire pour l'instant, mais anticipe que la semaine suivante sera un défi. Il suit un plan de gestion du décalage horaire, soutenu par des médecins et des coachs de performance. Gasly souligne l'importance de la préparation en amont, pas seulement au moment du déplacement, et reste concentré sur ses objectifs personnels pour la fin de saison.
Tsunoda ressent un certain niveau de fatigue et de somnolence dû au décalage horaire, mais considère que c'est une adaptation normale dans sa carrière en F1. Il mentionne que les derniers grands prix ont été difficiles, mais il s'attend à s'habituer au décalage horaire pour les courses à venir.
Hülkenberg reconnaît que le décalage horaire est un fait et qu'il représente un défi. Il mentionne que certains pilotes en souffrent plus que d'autres et que bien que les premiers jours soient difficiles, il faut gérer et faire de son mieux.
Zhou Guanyu est d'accord avec Hülkenberg, soulignant que le décalage horaire est inévitable, surtout après un triple enchaînement de courses. Il essaie d'arriver tôt pour s'adapter, mais reconnaît que c'est un défi pour tous les pilotes dans un calendrier chargé.
Alonso exprime clairement que le décalage horaire n'est pas facile à gérer. Il souligne la difficulté de la Formule 1 en comparaison avec d'autres sports, comme le football, indiquant que c'est une partie difficile du sport : "Mais c'est comme ça. C'est un sport difficile. Ce n'est pas du football."
Norris admet que le décalage horaire a toujours été une partie de la Formule 1. Bien qu'il soit jeune et qu'il s'adapte mieux que certains, il reconnaît que c'est un défi que tous les pilotes doivent relever.
Sainz explique que le décalage horaire affecte plus les pilotes les jours de longues activités, comme le jeudi. Cependant, il estime que "les shots de caféine, les expressos ou l'adrénaline nécessaires pour conduire une F1 éliminent normalement le décalage horaire" durant les jours de course.