Après une séance de qualifications frustrante sur le circuit de Barcelone, Charles Leclerc s'est arrêté à la septième place sur la grille. Interrogé par Sky Sports F1, le Monégasque a mis en lumière un choix stratégique délibéré, mais coûteux, concernant sa gestion des pneumatiques. Il a expliqué : "Je n'avais plus de pneus. Je pense qu'on était une des seules voitures à n'avoir que quatre trains de tendres neufs pour toute la qualif. Tous les autres autour de nous en avaient cinq."

Leclerc précise que ce scénario avait été anticipé dès l'entame de la séance, ayant choisi de limiter sa consommation de gommes : "Je savais donc déjà que ce serait difficile, et j'ai voulu me limiter à trois trains de tendres, ce qui complique beaucoup les choses. J'en prends la responsabilité car l'équipe avait suggéré une autre approche, mais je suis plutôt content de mon choix."

Une décision assumée, qui sacrifiait les qualifications dans l'espoir d'une meilleure position stratégique en course. Leclerc l'admet sans détour : "Oui, j'ai sacrifié aujourd'hui, j'espère que ça paiera demain. Si ce n'est pas le cas, ce sera ma faute."

Interrogé sur ses ambitions pour la course, le pilote Ferrari reste ambitieux malgré sa position de départ : "Le podium. Je pense que le rythme en course est bon, tout dépendra de notre capacité à dépasser."

Dans une équipe Ferrari qui cherche à retrouver un élan après un début de triple-header compliqué, Leclerc mise clairement sur le dimanche pour renverser la situation, quitte à avoir joué une carte risquée en amont.

Il y a 23 h

inquième sur la grille de départ du Grand Prix d'Espagne 2025, Lewis Hamilton a exprimé une réelle satisfaction au micro de Sky Sports F1, après avoir vécu un vendredi compliqué en raison d'un problème aérodynamique. Le septuple champion du monde a expliqué : "C'était plutôt bon. Le vendredi avait bien commencé, mais on a eu un problème avec le fond plat, donc j'ai perdu beaucoup d'appui en EL2 et l'équilibre de la voiture a changé de manière radicale."

Un souci d'autant plus déconcertant que rien, a priori, n'avait été modifié : "C'était un peu déroutant car on n'avait pratiquement rien changé, et tout à coup ce problème est apparu."

Mais les corrections apportées par l'équipe ont visiblement porté leurs fruits, offrant à Hamilton une monoplace plus stable et performante pour la suite du week-end : "On a résolu le souci pour aujourd'hui, et la voiture était bien plus facile à piloter, bien plus agréable. On a clairement progressé en qualifications pour aller en Q3 et se placer dans le top 5. J'en suis vraiment content."

Abordant ensuite la course, Hamilton s'attend à un peloton extrêmement serré, où les écarts se jouent à rien : "J'ai hâte. J'ai pu faire un petit relais long hier. Ce sera serré entre tout le monde. C'est fou comme tout est proche. Un demi-dixième peut vous faire passer de la sixième à la onzième place."

Le Britannique évoque également les enjeux stratégiques d'un dimanche qui s'annonce ouvert : "Le relais long sera difficile pour tout le monde. La plupart ont des tendres et un seul médium. Charles et quelques autres ont deux médiums."

"Quelles seront les meilleures gommes ? Quelle sera la meilleure stratégie ? La clé sera de réussir un bon départ. Mon objectif est d'essayer de décrocher un podium. Ça fait une éternité que je n'en ai pas eu."

Toujours en quête de son premier podium (hors Sprint) en 2025, Hamilton semble enfin retrouver une base technique plus solide. De quoi envisager un dimanche plus souriant pour Mercedes, sur un tracé catalan exigeant mais révélateur.

Il y a 22 h

Interrogés après les qualifications du Grand Prix d'Espagne 2025, les pilotes McLaren ont tenu à clarifier une séquence remarquée au début de la Q3, lorsque Lando Norris a semblé tenter de profiter de l'aspiration d'Oscar Piastri dans la ligne droite. Une manœuvre qui a pu apparaître comme calculée — mais qui ne l'était visiblement pas... surtout que Piastri a coupé le "don d'aspiration" juste après avoir passé la ligne chronométrique.

Oscar Piastri, auteur de la pole position, a d'abord expliqué qu'il n'y avait rien de prémédité : "Je suis sorti très tôt pour le premier run en Q3, et je pense que c'est juste une coïncidence si Lando s'est retrouvé derrière moi au moment d'ouvrir son tour."

S'il admet que la situation peut surprendre sur le moment, l'Australien insiste sur la transparence au sein de l'équipe : "Évidemment, quand on passe la ligne pour commencer son tour, ce n'est peut-être pas la sensation la plus agréable, mais on en discutera."

"Il n'y a rien d'anormal là-dedans, à moins que Lando ne révèle un plan machiavélique qu'il aurait monté avec Will [Joseph, son ingénieur de course] ! Je pense que c'est juste une coïncidence."

Une version appuyée, sur un ton plus léger, par Lando Norris lui-même, qui en plaisante d'emblée : "On avait tout planifié depuis le début du week-end !"

Plus sérieusement, le Britannique confirme qu'il n'y avait aucune anticipation : "Non, je ne savais pas qu'Oscar allait sortir en premier, pour être honnête. J'essayais juste de choper une aspiration de quelqu'un."

"Je pense que je n'ai pas eu de chance que ce soit Oscar. C'était juste une coïncidence. J'étais dixième ou quelque chose comme ça dans la file. On attend deux minutes dans la voie des stands, donc on ne sait jamais de qui on va pouvoir prendre l'aspiration. C'était une coïncidence."

L'épisode, anodin sur le fond, témoigne surtout de la bonne humeur entre les deux pilotes McLaren, pourtant en lutte directe pour la victoire depuis plusieurs courses.

Il y a 22 h

Quatrième sur la grille du Grand Prix d'Espagne 2025, George Russell a confirmé au micro de Sky Sports F1 que Mercedes continue de briller en qualifications. Mais le Britannique sait que le défi principal reste à venir, tant la course s'annonce exigeante sur le plan stratégique.

"On sait qu'on a une voiture rapide le samedi. On fait de notre mieux pour qu'elle le soit aussi le dimanche."

Russell anticipe un scénario semblable à celui de Bahreïn, avec une forte dégradation des pneus et plusieurs arrêts : "D'après ce qu'on a vu jusqu'ici, ce sera une course compliquée, un peu comme à Bahreïn avec beaucoup de surchauffe et une stratégie à deux arrêts. On a vu à quel point McLaren y avait été dominante."

Confiant sur sa position de départ, Russell se prend à espérer un scénario identique à celui de 2024 : "Mais qui sait ? J'étais quatrième au départ l'an dernier et j'avais pris un bon envol. Si on peut reproduire ça, ce sera bien."

La course pourrait aussi se jouer sur des choix stratégiques très ouverts, puisque les trois types de gommes apparaissent viables : "Il y aura des stratégies différentes. Les trois types de pneus ont l'air assez proches."

Contrairement à Imola, où les écarts de durabilité entre les composés étaient très marqués, Barcelone offre plus de liberté dans les fenêtres d'arrêt : "Si on part en tendres par exemple, comparé aux durs, le moment de l'arrêt est espacé de cinq tours à peine. Ce n'est pas comme à Imola où les tendres ne tenaient que huit tours et les médiums trente."

Dans ce contexte d'incertitude stratégique, Russell espère bien concrétiser cette position en deuxième ligne : "Je serais vraiment content si on pouvait se battre pour le podium."

Mercedes n'a pas encore renoué avec le podium en 2025, mais les signaux du week-end catalan laissent entrevoir une opportunité réelle pour Russell.

Il y a 22 h

Après les qualifications du Grand Prix d'Espagne, Andrea Stella s'est exprimé au micro de Sky Sports F1 sur plusieurs sujets-clés de l'actualité du paddock, à commencer par la fameuse directive technique sur la flexibilité des ailerons. Un changement réglementaire très commenté, mais que le patron de McLaren juge largement surestimé.

"La directive technique a beaucoup fait parler, mais elle était assez négligeable. Elle allait toujours avoir un impact mineur si l'on regarde les chiffres."

"C'était divertissant d'avoir ce genre de débat, mais nos simulations montraient que l'impact serait très limité. Nous n'étions pas inquiets à ce sujet."

Revenu sur la lutte au championnat, Stella refuse de résumer l'enjeu à un duel interne entre Piastri et Norris, malgré les excellentes performances des deux pilotes. Pour lui, Max Verstappen reste un prétendant évident : "En ce qui concerne les pilotes, Verstappen est toujours là. Je ne l'exclurais pas de la lutte pour le titre."

"C'est Max Verstappen dans une Red Bull. Nous ne pensons certainement pas qu'à un duel entre Lando et Oscar."

Quant à cette possible bataille interne, Stella insiste sur la façon dont McLaren s'est préparée à cette configuration en misant sur une structure solide et équitable : "Cette bataille est excitante. C'est pour cela que Zak et moi avons tant travaillé : avoir une voiture compétitive avec deux pilotes capables de jouer le titre, et faire en sorte qu'à un moment donné le championnat se joue entre eux."

"C'était notre mission depuis le début. Je pense que nous abordons cette situation avec des principes clairs, auxquels Lando et Oscar adhèrent pleinement."

"Nous voulons voir une belle bataille, et nous avons hâte de vivre la suite de la saison."

Interrogé plus en détail sur la gestion de cette rivalité, le patron italien évoque un cadre de travail déjà bien installé : "Nous avons notre propre approche de la course, un processus en place entre Lando et Oscar depuis des mois."

"Elle repose sur des principes, mais lorsqu'il s'agit de se battre contre son coéquipier ou une autre voiture, on ne peut pas tout encadrer de manière rigide."

"Nous avons confiance en nos pilotes. C'est ce qui compte le plus. Nous échangeons constamment avec eux."

"Je suis certain que ce sera une bataille palpitante et équitable jusqu'au bout du championnat."

McLaren a deux pilotes en lice pour le titre, et un encadrement déterminé à favoriser une compétition saine — sans pour autant perdre de vue la menace que représente toujours Max Verstappen.

Il y a 22 h

Troisième à l'issue des qualifications du Grand Prix d'Espagne 2025, Max Verstappen a reconnu sans détour la supériorité de McLaren ce week-end. Malgré une exécution solide de la part de Red Bull, le Néerlandais estime que ce résultat reflète fidèlement le niveau de performance de sa RB21 sur le circuit de Barcelone.

"Nous avons été en retrait tout le week-end par rapport à eux [McLaren]. On a bien exécuté notre programme."

Dans ces conditions, Verstappen ne nourrit aucun regret sur sa position sur la grille : "La troisième place, c'est à peu près là où on devait être. C'est sympa. Ici, tout repose sur le fait d'extraire le maximum de la voiture."

Quant à ses chances en course, le triple champion du monde reste combatif, tout en reconnaissant la solidité de ses rivaux : "Je vais faire de mon mieux, mais ils seront difficiles à battre."

Face à un duo Norris–Piastri en grande forme et une McLaren visiblement à l'aise sur ce tracé, Verstappen se sait outsider pour la victoire — un rôle rare, qu'il abordera avec pragmatisme.

Il y a 22 h

Deuxième sur la grille du Grand Prix d'Espagne 2025, Lando Norris a reconnu le travail accompli par son coéquipier Oscar Piastri, auteur de la pole. Le Britannique, légèrement en retrait après quelques imprécisions, se satisfait néanmoins du résultat collectif et reste concentré sur le défi du départ.

"Oscar a très bien roulé. Le rythme était clairement là, j'ai juste commis quelques petites erreurs."

Une performance solide qui permet à McLaren de verrouiller la première ligne, un scénario idéal sur le papier avant le départ : "C'est un bon résultat pour l'équipe, un joli doublé et un départ qui promet pour demain."

Mais Norris reste lucide sur la menace représentée par les pilotes de la deuxième ligne, notamment Verstappen et Russell, et sur l'importance du long sprint vers le premier virage : "Il y a une longue ligne droite jusqu'au virage 1, ce qui donne toujours un départ intéressant, et on a pas mal de gars rapides derrière nous, donc on ne les sous-estime pas. Un bon résultat aujourd'hui, je suis content."

En position idéale mais conscient des risques du départ, Norris se prépare à une course disputée — avec l'objectif évident de convertir cette première ligne en victoire.

Il y a 22 h

Oscar Piastri s'est offert la pole position du Grand Prix d'Espagne 2025 avec autorité, au terme d'un samedi maîtrisé. Le pilote australien, désormais leader du championnat, n'a pas caché sa satisfaction, d'autant plus qu'il revient de loin sur ce même circuit, un an après une qualification difficile.

"Très heureux. C'est un bon week-end jusqu'ici."

Pourtant, tout n'avait pas commencé sous les meilleurs auspices pour McLaren : "Ça n'avait pas très bien commencé, on galérait un peu, mais on a trouvé du rythme hier soir et aujourd'hui la voiture est incroyable. J'ai aussi réussi à faire de bons tours."

Cette pole prend d'autant plus de sens pour Piastri qu'elle efface le souvenir douloureux de l'édition précédente : "l y a douze mois, ce circuit ne m'avait vraiment pas souri, donc réussir un tel retournement aujourd'hui, c'est un super résultat."

Après un vendredi hésitant (mais dominant...), l'Australien et son équipe ont trouvé la clé pour faire parler la vitesse de la MCL39. Avec Norris à ses côtés en première ligne, McLaren s'offre une configuration parfaite pour aborder la course.

Il y a 22 h

Lance Stroll ne prendra pas le départ du Grand Prix d'Espagne 2025.

Aston Martin a confirmé dans un communiqué que son pilote souffre depuis six semaines de douleurs persistantes à la main et au poignet, que les médecins attribuent aux séquelles de l'opération qu'il avait subie début 2023, après sa chute à vélo.

Selon l'équipe médicale du Canadien, une nouvelle intervention est nécessaire pour traiter ces complications.

Le pilote se concentrera ensuite sur sa convalescence. Aucun remplaçant n'a été annoncé à ce stade.

Il y a 20 h

Les feux sont au vert pour une course stratégique à Barcelone, sur un circuit connu pour son usure élevée et ses longues courbes rapides. Pirelli recommande une stratégie à deux arrêts avec une séquence tendre>médium>tendre, déjà utilisée avec succès par Verstappen, Hamilton et Norris en 2024.

Le pneu dur (C1), pourtant présent dans les allocations, reste peu compétitif : il offre une adhérence insuffisante, glisse davantage dans les sections à haute vitesse, et se dégrade autant que le C2 sans contrepartie sur le rythme. Les simulations indiquent des fenêtres optimales entre les tours 13 à 19 pour le premier arrêt, et 42 à 48 pour le second. La gomme tendre est performante mais fragile : la surchauffe, notamment à l'avant-gauche, sera l'un des paramètres clés du dimanche, dans des conditions annoncées très chaudes, avec une température de piste pouvant atteindre 48°C. Le vent, soufflant en rafales jusqu'à 40 km/h dans le sens de la marche sur plusieurs sections rapides, compliquera encore la gestion du grip et la stabilité aérodynamique.

Le top 10 est globalement verrouillé sur ce scénario de base, avec un seul train de médium et un seul de dur pour la plupart. Mais Charles Leclerc, grâce à deux trains de médium conservés, pourrait opter pour une approche différente avec une deuxième partie de course allongée et un undercut anticipé vers les tours 36 à 42. Derrière, le trio médium>dur>tendre pourrait séduire des pilotes en quête d'alternative comme Tsunoda, dernier sur la grille, ou Sainz, en quête d'un coup stratégique devant son public. Ce plan permettrait un long relais central sur le pneu dur avant un final offensif en tendres, même si cette combinaison reste théoriquement moins rapide que la solution standard.

L'option à un seul arrêt est quasi exclue en raison de la sévérité de la dégradation et du bitume abrasif. Le triple arrêt n'est pas jugé compétitif non plus, sauf circonstances exceptionnelles. En 2024, Pérez avait tenté une stratégie à trois arrêts avec une alternance tendre>tendre>médium>tendre, mais n'avait pu faire mieux que P8. La course devrait donc se jouer sur l'équilibre entre gestion, rythme et précision dans les fenêtres d'arrêts. Même avec la pole position historiquement décisive à Barcelone, le placement en grille ne suffira pas : comme souvent ici, c'est la stratégie la plus propre qui fera la différence.

Il y a 4 h

Yuki Tsunoda s'élancera depuis la voie des stands ce dimanche à Barcelone. En cause, des modifications interdites apportées à sa Red Bull sous régime de parc fermé : l'équipe a changé le réglage de suspension ainsi que la spécification de l'aileron avant, contrevenant à l'article 40.9 du règlement sportif. Les commissaires ont donc ordonné un départ depuis les stands pour le Japonais, initialement 20e. Il rejoint une grille réduite à 19 voitures, Lance Stroll étant forfait pour raisons médicales.

La pole position revient à Oscar Piastri, auteur d'un tour en 1:11.546, qui partagera la première ligne avec son coéquipier Lando Norris pour un doublé McLaren inédit à Barcelone depuis 1998. Max Verstappen s'élancera troisième, devant les Mercedes de Russell et Antonelli. Hamilton et Leclerc occupent la troisième ligne. Derrière, Alonso est dixième à domicile, tandis que Sainz ne partira que 17e.

Il y a 4 h

Interrogé par Sky Sports après une course agitée conclue à la cinquième... puis à la dixième place, Max Verstappen a refusé de s'étendre sur son accrochage avec George Russell. À la question de savoir si le contact était intentionnel, le Néerlandais a d'abord botté en touche : "Est-ce que ça a de l'importance ?"

Relancé par Rachel Brookes, il a clos le sujet laconiquement : "Très bien, si vous voulez. Moi, je préfère parler de la course plutôt que d'un moment isolé."

Le pilote Red Bull, pénalisé de dix secondes pour cette manœuvre, a reconnu que la stratégie agressive en trois arrêts n'avait pas suffi à compenser le manque de rythme de la RB21 : "Si on a encore une chance au championnat ? J'en doute. Je pense qu'on est bien trop lents pour espérer se battre pour le titre. C'était encore évident aujourd'hui. On a tenté le trois arrêts et ça a plutôt bien marché, mais il le fallait, car on avait pas mal de dégradation."

Le déclenchement de la voiture de sécurité dans le dernier tiers de course a redistribué les cartes – un moment charnière pour Red Bull, contraint de monter les pneus durs, faute de trains restants : "Malheureusement, la Safety Car est tombée au mauvais moment et on n'avait plus que les durs à monter. Ce n'était pas du tout le bon choix. Quand il ne reste que six tours, tout le monde peut attaquer à fond, et toi tu es totalement limité par l'adhérence."

Fallait-il alors rester en piste avec les pneus usés plutôt que de chausser les durs ? Le triple champion du monde ne rejette pas l'hypothèse : "Des pneus frais, ça fait toujours la différence. Personne ne s'attendait à ce que les durs soient aussi mauvais. Peut-être qu'on aurait dû rester en piste, mais c'est facile à dire après coup."

Enfin, questionné sur le fait que cette manœuvre finale avec Russell pouvait ternir son image, Verstappen a sèchement répondu : "Vraiment ? C'est votre avis."

Il y a 53 minutes

George Russell s'est montré mesuré mais lucide après son accrochage avec Max Verstappen en fin de Grand Prix d'Espagne. Au micro de Sky Sports F1, le pilote Mercedes n'a pas caché sa stupeur face à la manœuvre du Néerlandais dans la ligne droite principale.

"J'ai été aussi surpris que vous. Ce genre de manœuvre, je l'ai déjà vu dans des jeux de simulateur ou en karting… mais jamais en F1."

Avant d'ajouter : "Au final, je termine quatrième et lui dixième. Je ne sais pas trop ce qui lui est passé par la tête. Sur le moment, ça m'a paru délibéré, donc oui, j'ai été surpris."

Quant à savoir si Verstappen méritait un drapeau noir pour cette action, Russell a préféré rester diplomate : "Ce n'est pas à moi d'en juger. Là, je ne vais pas m'étendre là-dessus, car on a déjà nos propres problèmes à régler. On essaie de faire progresser notre voiture. La Safety Car a tout chamboulé en fin de course. C'est aux commissaires de décider si c'était intentionnel ou non."

Il a néanmoins tenu à souligner l'impact que ce type d'incident pouvait avoir, venant d'un triple champion du monde : "Max est un pilote incroyable, énormément de gens l'admirent. C'est juste dommage de voir ce genre de choses se reproduire. Ça semble totalement inutile et ça ne lui apporte jamais rien de bon."

Plus tard, Russell est revenu sur l'ensemble du week-end et les contradictions du pilotage de Verstappen : "Je suis trop impliqué pour donner un avis au nom des pilotes. C'est comme à Austin l'an dernier : certains des plus beaux dépassements jamais vus, et puis on va à Mexico, et là il se tire une balle dans le pied."

"À Imola encore récemment, il fait l'un des plus beaux gestes de tous les temps… puis il se passe ça. Et ça lui coûte, à lui et à son équipe, énormément de points. Avec Charles, on était à l'agonie sur les deux derniers tours. Il aurait peut-être pu revenir se battre pour le podium. Donc non, je ne vais pas perdre le sommeil pour ça."

"Nous, on a nos propres problèmes. Et c'est de rendre cette voiture plus rapide."

Il y a 49 minutes

Charles Leclerc a décroché la troisième marche du podium à Barcelone, grâce à une stratégie payante et une manœuvre musclée face à Max Verstappen au moment de la relance. Les deux hommes se sont accrochés en pleine ligne droite, roue contre roue, dans une phase de défense agressive de part et d'autre.

Le pilote Ferrari est revenu sur cet épisode au micro après l'arrivée : "C'était une bataille de position pour avoir l'aspiration. Max a voulu me ramener vers l'intérieur, je ne voulais pas y aller donc j'ai essayé de le pousser de ce côté-là."

"Je l'ai décalé à gauche, il y a eu un léger contact mais heureusement sans conséquence."

Leclerc a également expliqué avoir volontairement compromis ses qualifications afin d'avoir un avantage pneumatique pour la course : "Je suis vraiment content. J'ai sacrifié les qualifs pour avoir de meilleurs pneus. Je ne savais pas si ça allait marcher mais ça a payé."

Ce podium, le deuxième consécutif après Imola, a été obtenu dans des circonstances favorables selon lui : "Je pense que P4 aurait été notre place dans une course normale. On a eu un peu de chance avec la Safety Car."

Il y a 39 minutes

Deuxième à l'arrivée du Grand Prix d'Espagne, Lando Norris n'a pas caché sa satisfaction après une course solide de McLaren et une belle lutte en interne. Le Britannique a reconnu la supériorité de son coéquipier tout en mettant en avant le résultat collectif.

"Oscar a fait une très belle course aujourd'hui. Je n'avais pas tout à fait le rythme pour le suivre, mais on a tout donné."

Souriant, Norris a conclu sur une note positive : "C'était une course très sympa, et finir premier et deuxième, c'est encore mieux !"

Il y a 38 minutes

Max Verstappen a écopé de trois points de pénalité supplémentaires sur sa Super Licence, en plus de la pénalité de dix secondes infligée après son accrochage avec George Russell lors du Grand Prix d'Espagne. Le pilote Red Bull totalise désormais 11 points sur les 12 autorisés avant une suspension automatique d'un Grand Prix. Il en perdra deux à l'issue du Grand Prix d'Autriche.

Voici les explications détaillées des commissaires : "D'après les communications radio, il était clair que le pilote de la voiture 1 a reçu de son équipe l'instruction de "rendre la position" à la voiture 63, car l'équipe estimait qu'il y avait eu une infraction antérieure de la part de la voiture 1 pour avoir quitté la piste et gagné un avantage durable (infraction pour laquelle nous avons, par la suite, décidé de ne prendre aucune mesure).

Le pilote de la voiture 1 n'était manifestement pas d'accord avec la demande de son équipe. À l'approche du virage 5, la voiture 1 a considérablement réduit sa vitesse, donnant l'impression qu'elle permettait à la voiture 63 de passer.

Cependant, après que la voiture 63 soit passée devant la voiture 1 à l'entrée du virage 5, la voiture 1 a soudainement réaccéléré et est entrée en collision avec la voiture 63. La collision a été sans aucun doute causée par les actions de la voiture 1.

Nous avons donc infligé une pénalité de dix secondes à la voiture 1."

Il y a 33 minutes

Dans une décision séparée, les commissaires ont conclu que Max Verstappen n'aurait pas dû avoir à rendre sa position à George Russell après le contact survenu au premier virage lors de la relance post-Safety Car. Après examen des données GPS, vidéos embarquées, images extérieures et données du système de marshalling, leur analyse disculpe le pilote Red Bull.

"La voiture 63 a tenté de dépasser la voiture 1 par l'intérieur du virage 1. Si l'axe avant de la voiture 63 était légèrement devant le rétroviseur de la voiture 1 au point de corde, le pilote de la voiture 63 a brièvement perdu le contrôle de sa monoplace et est entré en contact avec la voiture 1, la contraignant à élargir sa trajectoire et à passer par l'échappatoire.

La voiture 1 est revenue en piste à la hauteur du virage 3, devant la voiture 63. Étant donné que la sortie de piste de la voiture 1 a été provoquée par la perte de contrôle et le contact initié par la voiture 63, la voiture 1 n'a pas quitté délibérément la piste.

Par conséquent, nous avons décidé de ne prendre aucune mesure supplémentaire."

Autrement dit, Verstappen n'avait pas à rendre sa position : sa sortie large était involontaire et causée par Russell. L'ordre de Red Bull de restituer la quatrième place, mal fondé, l'a plongé dans une situation confuse – qu'il a tenté de gérer à sa manière – avant d'être pénalisé pour l'incident suivant où il rentre dans la monoplace de Russell.

Il y a 17 minutes

Sixième à l'arrivée du Grand Prix d'Espagne, Lewis Hamilton a eu bien du mal à masquer sa frustration en débriefant sa course. Le pilote Ferrari, visiblement contrarié, a livré un discours court et désabusé, sans chercher à entrer dans le détail.

Interrogé sur ses propos radio durant la course, où il évoquait un problème sur sa voiture, Hamilton a rapidement balayé le sujet : "Pas vraiment. Juste une mauvaise journée."

Sur la stratégie : "La stratégie était bonne. L'équipe a fait du bon boulot. C'est tout."

Relancé sur ses difficultés, Hamilton n'a pas souhaité s'épancher : "J'ai passé une très mauvaise journée et je n'ai rien à dire. C'était une course difficile. Je n'ai rien d'autre à ajouter."

Avant de conclure avec amertume : "C'était horrible. Inutile d'expliquer. Ce n'est pas votre faute. Je ne sais juste pas quoi dire."

Quant à savoir si l'équipe pourrait analyser ce qui n'a pas fonctionné : "Je suis sûr qu'ils n'y arriveront pas…"

Il y a 8 minutes
Williams

L'écurie Williams apporte ces nouveautés au Grand Prix du Japon 2024 :
- Platine d'aileron avant : redessinée pour mieux contrôler l'écoulement d'air autour des pneus avant, ce qui influe sur le champ d'écoulement derrière la voiture et améliore la portance globale.
- Aileron arrière : ajusté avec des éléments supérieurs plus petits pour un ensemble aérodynamique adapté aux exigences spécifiques du circuit de Suzuka, pour réduire la traînée.
- Beam wing : nouvelle conception plus petite pour compléter l'aileron arrière et réduire la portance et la traînée, avec une option de configuration pour ce week-end de course.
 Japon 2024