Après un teasing massif et une promo millimétrée (jusqu'à Miami pour dévoiler la bande-son), le film F1 s'approche de la ligne de départ. Réalisé par Joseph Kosinski (Top Gun: Maverick) et produit par Jerry Bruckheimer, Brad Pitt et Lewis Hamilton, il sortira le 25 juin à l'international (et le 27 aux États-Unis).

Brad Pitt y joue Sonny Hayes, un ancien pilote qui reprend du service aux côtés du rookie Joshua Pearce (Damson Idris) chez APXGP, une écurie fictive placée au cœur du paddock.

On espère maintenant que le film ira au-delà des belles images et d'une BO clinquante (Ed Sheeran, ROSÉ, Burna Boy…), et qu'il évitera l'écueil du Gran Turismo de l'an dernier : un accueil critique tiède malgré de bonnes intentions (j'ai personnellement passé un bon moment ceci dit, ne me penchant pas sur certains détails et profitant du spectacle).

Verdict dans un mois.

Il y a 15 h

Il y a exactement 75 ans, la F1 entrait dans l'histoire avec son tout premier Grand Prix comptant pour le championnat du monde. C'était un samedi 13 mai 1950, à Silverstone, sur un ancien aérodrome reconverti en circuit. Ce jour-là, près de 120 000 spectateurs – dont le roi George VI, la reine Elizabeth et la princesse Margaret – assistaient à une course qui n'avait pas encore conscience de l'héritage qu'elle allait fonder.

Officiellement intitulée "Grand Prix d'Europe", cette manche inaugurale faisait aussi office de Grand Prix de Grande-Bretagne. À l'époque, le départ était donné en formation 4-3-4, Woodcote était le premier virage du tracé, et les grilles de départ accueillaient des voitures aussi variées que des Maserati privées, des Talbot-Lago à bout de souffle ou l'impressionnante Alfa Romeo 158, invaincue l'année précédente. Le trio Farina – Fagioli – Fangio, surnommé les "Trois F", monopolisa sans surprise les premières lignes, et ce sont justement Giuseppe Farina et Luigi Fagioli qui franchirent la ligne d'arrivée en tête après 70 tours. Fangio, lui, abandonna sur casse moteur après avoir touché une botte de paille à Stowe.

La liste des engagés avait quelque chose d'insolite. On y trouvait le prince thaïlandais Bira, le baron suisse de Graffenried, et même un musicien de jazz londonien devenu pilote : Johnny Claes. Ce dernier termina onzième sur sa Talbot, six tours derrière les leaders. L'âge moyen des pilotes était de 39 ans, bien loin des standards actuels, avec plusieurs quinquagénaires au départ, dont Louis Chiron et Luigi Fagioli, respectivement âgés de 50 et 51 ans.

Le folklore de l'époque a aussi sa place dans la légende. La voiture d'un des pilotes Alfa Romeo, Reg Parnell, heurta un lièvre sur le circuit, provoquant un enfoncement de la carrosserie. En parallèle, le jeune Stirling Moss, alors âgé de 20 ans, ne participait pas encore à l'épreuve reine mais se distinguait déjà dans la course de soutien 500 cm³, qu'il termina deuxième.

Le samedi 13 mai 1950, sans le savoir, ces pilotes, ingénieurs et spectateurs lançaient un phénomène mondial. Trois quarts de siècle plus tard, la Formule 1 célèbre cet anniversaire avec une pensée pour ce jour où tout a commencé.

Il y a 15 h
McLaren
FIA

Jon Noble de Motorsport.com a souligné que nous sommes à 10 semaines de la finalisation des réglementations pour 2026. Il a interrogé Christian Horner et Andrea Stella sur leur satisfaction quant aux progrès réalisés jusqu'à présent. Il a également mentionné avoir entendu parler de certains tests récents d'aéro active par la FIA, visant à identifier les aspects des développements qui fonctionnent ou non.

Andrea Stella, patron de l'écurie McLaren : "Oui, nous sommes heureux que le niveau de collaboration soit intense entre les équipes et avec la FIA. Je pense que lorsque vous explorez de nouvelles réglementations, il est normal que vous ayez des idées, que vous puissiez avoir des preuves à fournir, que vous vouliez valider correctement. Donc, je pense que jusqu'ici nous sommes satisfaits. Il est important, comme nous l'avons dit auparavant, de bien fixer les réglementations afin d'éviter des implications non intentionnelles, comme nous avons pu en avoir dans une certaine mesure avec cette génération de voitures. Nous ne les avons pas appelées des problèmes, nous les avons appelées des défis, mais par exemple, le phénomène de marsouinage était définitivement un peu un casse-tête, aussi bien en termes réels pour les pilotes que pour les ingénieurs. Donc, heureux du travail jusqu'à présent. Bonne collaboration en cours. Il reste encore un peu de temps avant la première version des réglementations. Et je pense aussi que certaines clarifications auront lieu plus tard. Il reste donc encore du temps, mais il est clairement important que nous convergions bientôt car un mois et demi peut passer très rapidement."

Christian Horner, chef de l'écurie Red Bull : "Oui, je veux dire, évidemment, c'est un changement massif pour 2026. C'est un peu sans précédent de changer à la fois le châssis et le moteur en même temps. Donc, bien sûr, il y a des facteurs inconnus dans cela. Mais beaucoup de travail a été fait par la FIA. Ils ont collaboré avec les équipes. Nous avons fait entendre notre voix de manière significative, même il y a un an ou deux, sur certains des problèmes, qui ont été écoutés et pris en compte. Donc, il y a eu des progrès solides, je dirais, qui ont été réalisés. C'est une feuille de papier complètement blanche, avec tous les aspects de la formule, donc ce sera fascinant de voir comment les ingénieurs interprètent les différentes réglementations et 2026 pourrait avoir un aspect tout à fait différent."