Doohan vit un moment spécial avec sa première course à domicile en tant que pilote de Formule 1. L'Australien reste concentré sur le plaisir de rouler et sur l'opportunité de démontrer son potentiel sur un circuit qu'il connaît bien.
"Honnêtement, j'ai vraiment hâte d'aller en piste. Il y a eu tellement d'attente. Abu Dhabi semble remonter à une éternité, donc je suis excité à l'idée de commencer demain avec les essais libres et de profiter du pilotage de ces voitures."
Ses objectifs pour le week-end restent simples : extraire le maximum de la voiture et travailler efficacement avec son équipe. Doohan insiste sur le fait que sa présence en F1 découle avant tout du plaisir qu'il éprouve à piloter.
"Prendre du plaisir. Profiter de chaque instant en piste, parce que c'est la raison pour laquelle je suis là : j'aime ce que je fais. Et travailler dur avec l'équipe, s'assurer que nous avons tiré le meilleur des essais de pré-saison à Bahreïn et mettre cela en application ce week-end pour maximiser le potentiel de la voiture."
Il estime que les essais de Bahreïn ont été concluants en termes de fiabilité et de prise en main de la monoplace, malgré des conditions particulières. L'Australien attend désormais de voir où Alpine se situe réellement en course.
"Je pense que c'était positif. Nous avons couvert 55 tours de plus en tant qu'équipe que lors des précédents essais de pré-saison. La voiture était fiable. J'étais à l'aise dedans, j'ai pu bien la comprendre. Évidemment, Bahreïn avait des conditions étranges—des températures inhabituelles, beaucoup de vent. Donc on va voir."
Il y a 23 h
Piastri est l'un des deux espoirs australiens en F1 sur le sol national. Après une saison prometteuse en 2024, il se montre mesuré quant aux attentes d'un premier succès australien.
"Je ne sais pas. On verra. Je sais ce que vous voulez que je dise, et tout le monde pourra en faire un titre, mais on verra. Personne ne sait vraiment à quoi s'attendre. Les essais se sont bien passés, mais on ne sait pas où se situent les autres."
Sa prolongation de contrat avec McLaren s'inscrit dans une dynamique de continuité, l'équipe ayant montré de belles progressions ces dernières années. Il souligne la cohésion du projet autour des dirigeants et des pilotes.
"L'an dernier a été une année incroyable pour l'équipe. Je pense que mes deux ans chez McLaren ont été tout aussi incroyables—en partant d'où nous étions à mon arrivée jusqu'à devenir champions constructeurs aujourd'hui."
Il y a 23 h
Sainz entame une nouvelle ère chez Williams après son départ de Ferrari. L'Espagnol met en avant la motivation et le travail de son équipe pour progresser au fil de la saison. Il insiste sur l'importance d'une adaptation rapide.
"Oui, c'est clairement un bon début. Comme je l'ai souvent dit, tout a commencé avec le test d'Abu Dhabi. Dès que je suis monté dans la voiture et que j'ai commencé à travailler avec les gens qui allaient être mes collègues cette saison, j'ai senti que j'intégrais une équipe pleine de motivation."
Il reste prudent quant aux performances réelles de Williams en début de saison. L'essentiel pour lui sera de voir une progression continue et de maximiser chaque opportunité en piste.
"Ce que vous appelez un bon début—sommes-nous à une demi-seconde ou à une seconde des leaders ? Je ne sais pas. Mais j'espère que nous pourrons montrer des progrès. Je pense que c'est le mot clé pour nous cette année : continuer à progresser en tant qu'équipe et voir où cela nous mène."
Il y a 23 h
Hamilton débute un nouveau chapitre chez Ferrari, une transition qu'il compare à ses premiers jours chez Mercedes et McLaren. Il ressent un enthousiasme particulier à l'idée de faire partie de la Scuderia.
"Oui, naturellement, j'ai énormément de chance. J'ai eu une carrière incroyable en Formule 1. Commencer avec McLaren en 2007 était une sensation incroyable. Puis, intégrer une nouvelle équipe avec Mercedes a encore été une expérience unique. Et je pense que cela me rappelle beaucoup ma première année."
L'Anglais met en avant les défis liés à sa transition vers Ferrari, notamment les différences dans le fonctionnement de l'équipe et la philosophie technique de la voiture.
"J'ai parcouru le paddock pendant des années en regardant le garage rouge, et maintenant j'y suis. C'est un sentiment très spécial. [...] Toute l'équipe fonctionne d'une manière complètement différente. J'étais en train d'analyser les données de course de l'an dernier et c'est complètement à l'opposé de ce à quoi j'étais habitué."
Il y a 23 h
Antonelli fait ses débuts en Formule 1 et souligne l'importance de cette première course en tant que rêve devenu réalité. Le jeune Italien se dit prêt à découvrir la catégorie reine et apprendre au fil des courses.
"Tout d'abord, bonjour à tous. Oui, c'est incroyable. Évidemment, c'est un rêve qui devient réalité. J'ai attendu ce moment toute ma vie. L'hiver m'a semblé très long, je ne vais pas mentir, mais je suis super heureux d'être ici."
Il insiste sur l'importance d'avoir un week-end propre et structuré pour construire une base solide dès ses débuts.
"C'est difficile à dire. Le fait est que je ne sais pas à quoi m'attendre, car c'est mon premier Grand Prix. Je ne veux pas viser trop haut—je veux juste avoir un week-end propre, trouver un bon rythme afin de pouvoir construire à partir de là."
Il y a 23 h
Verstappen refuse d'anticiper sur une éventuelle défense de titre et préfère se concentrer sur la performance immédiate, soulignant que la saison est longue et imprévisible.
"Oui, il y a beaucoup de choses auxquelles vous me faites penser et auxquelles je ne réfléchis même pas. C'est bien plus relaxant de simplement se lancer dans la saison, faire confiance aux gens autour de moi et avancer."
Il y a 23 h
McLaren semble en position de challenger Red Bull, mais Piastri insiste sur l'égalité des chances entre lui et Norris. Les discussions internes ont permis d'établir un cadre clair pour la compétition en piste.
"On repart de zéro et, au final, celui qui sera le plus rapide en piste sera celui qui gagnera et finira devant."
Il y a 23 h
Hamilton affirme ne pas ressentir de pression particulière chez Ferrari, expliquant que la pression qu'il se met lui-même est bien supérieure à toute attente extérieure.
"Je n'aborde pas ce rôle avec pression. La pression que je me mets moi-même a toujours été dix fois plus forte que toute autre pression qu'on pourrait me mettre."
Il y a 23 h
Antonelli et Doohan font partie d'une nouvelle génération de pilotes qui doivent encore s'adapter aux exigences de la F1. Verstappen et Hamilton rappellent l'importance de leur laisser du temps pour progresser sans précipitation.
Hamilton : "Il faut beaucoup de temps pour créer des diamants. J'espère qu'ils auront le temps et l'espace pour grandir, être eux-mêmes, sans avoir à se conformer ni à se précipiter."
Verstappen : "En général, c'est bien de voir autant de... Je peux dire rookies, non ? J'imagine que c'est encore sujet à débat, mais de jeunes pilotes qui arrivent en Formule 1. Et bien sûr, j'espère qu'ils resteront longtemps."
Il y a 23 h
Piastri et Verstappen commentent le montage parfois exagéré de la série Drive to Survive, soulignant la manipulation des images pour créer des rivalités artificielles. Piastri admet qu'il ne regarde pas la série, car il connaît déjà la réalité des événements.
Piastri : "Je ne l'ai pas regardé, pour être honnête. J'ai déjà une assez bonne idée de ce qui s'est passé, donc je n'ai pas besoin de le revoir à la télé."
Verstappen : "Ça ne me surprend pas. C'est juste dommage de voir ces choses apparaître sur X, mais il suffit de les ignorer rapidement pour qu'elles ne reviennent plus dans le fil d'actualité."
Il y a 23 h
Hamilton se dit impressionné par le professionnalisme et l'éthique de travail de Leclerc, soulignant leur approche similaire.
"Chacun a une méthode différente pour atteindre sa performance ultime. C'était vraiment intéressant à observer. Ce n'est pas si différent de la mienne."
Il y a 23 h
Les 20 pilotes de F1 sont apparus dans la version 2025 du générique de la F1, sur la musique iconique de Brian Tyler. Et comme promis, George Russell reprend sa célèbre pose en "T".
Il y a 20 h
Gabriel Bortoleto a réagi aux déclarations d'Helmut Marko à son sujet, l'expérimenté conseiller de Red Bull ayant considéré le jeune Brésilien comme pilote de seconde zone (de catégorie "B"). Fidèle à lui-même, le jeune Brésilien ne s'est pas laissé déstabiliser et entend faire ses preuves en piste.
Lors d'une apparition sur Servus TV, Marko s'est effectivement exprimé sur la nouvelle vague de pilotes en Formule 1 pour 2025. Malgré ses titres consécutifs en Formule 3 et Formule 2, Bortoleto n'a pas convaincu l'Autrichien, qui ne l'a pas classé parmi les talents les plus prometteurs.
Interrogé en marge du Grand Prix d'Australie, le rookie de chez Sauber a tenu une réponse posée, préférant laisser le temps et ses performances parler pour lui : "Je pense qu'Helmut est quelqu'un qui est en F1 depuis très longtemps."
"Il a fait venir de nombreux pilotes talentueux en Formule 1, mais il en a aussi fait venir d'autres qui ont échoué à s'y imposer. J'ai – pour être honnête – du respect pour lui et pour ce qu'il a accompli avec les pilotes qu'il a fait monter. Max Verstappen, pour moi, est l'un des plus grands de ce sport."
"Tout le monde a droit à son opinion. Nous vivons dans un monde libre. Il a la sienne sur moi. Mais je pense que j'ai prouvé que j'ai ma place en F1. J'ai gagné la F3 et la F2 en tant que rookie."
Conscient qu'aucune déclaration dans les médias ne fera changer Marko d'avis immédiatement, Bortoleto préfère répondre sur la piste. "Je vais lui prouver qu'il a tort avec le temps. Ce n'est qu'une question de temps. Rien de ce que je peux dire aux médias ne changera son opinion pour l'instant, parce qu'il parle, il parle..."
"La seule chose que je peux faire, c'est aller en piste et démontrer que son argument ne tient pas. Avec un peu de temps, j'espère qu'il finira par admettre : ‘OK, mon opinion n'était pas juste', et qu'il regrettera ce qu'il a dit."
"Mais j'ai déjà vécu cela par le passé. J'ai moi-même dit des choses que j'ai probablement regrettées ensuite. C'est normal. Je ne vais pas en faire toute une histoire."
Membre du programme de management de Fernando Alonso, Bortoleto peut compter sur le soutien du double champion du monde, qui a lui aussi été interrogé sur les propos de Marko.
"Je pense qu'Helmut doit défendre ses pilotes", a commenté Alonso, alors que Bortoleto a devancé l'espoir Red Bull Isack Hadjar pour le titre de F2 l'an dernier. "Je pense que les faits sont un peu plus forts que les paroles d'Helmut."
"Peut-être que cela se réfère à la F2 l'année dernière avec Isack et Gabriel. Ils ont fini 1er et 2e, ils ont tous les deux un talent incroyable et sont aujourd'hui en F1, ce qui est un excellent signe. On verra ce que l'avenir leur réserve."
"J'espère pour eux qu'ils auront une carrière longue et couronnée de succès, mais ce que Gabriel a fait, gagner la F3 et la F2 dès sa première saison… L'avenir nous le dira, mais je suis heureux et fier de Gabriel."
Habitué aux déclarations tranchantes, Helmut Marko n'a pas toujours eu tort dans ses jugements par le passé, et seul le temps dira si Gabriel Bortoleto peut s'imposer au plus haut niveau. Le jeune Brésilien, lui, se concentre sur l'essentiel : faire parler la poudre en piste.
Il y a 19 h
Jack Doohan revient sur l'importance de sa course à Abu Dhabi en 2024, qui lui a permis d'aborder sa première saison complète avec plus de confiance. Il explique que cette expérience l'a aidé à se préparer mentalement et à mieux comprendre le déroulement d'un week-end de Grand Prix en tant que titulaire.
"Oui, Abu Dhabi était important, honnêtement. Avant la course, j'étais nerveux. Et pour être franc, je pensais déjà à ce week-end à ce moment-là. Mon état d'esprit a beaucoup changé depuis. Avec tout ce temps pour digérer les choses, j'ai eu l'opportunité de me préparer et de me détendre par rapport à ce qui m'attend. Cela m'a beaucoup aidé."
Interrogé sur la pression liée à la présence de plusieurs pilotes prêts à prendre sa place (en particulier un certain Franco Colapinto), Doohan balaie les rumeurs et affirme qu'il ne se laisse pas perturber par les spéculations. Il rappelle que lorsqu'il était pilote de réserve, lui aussi convoitait un baquet, et que cette dynamique est inhérente à la Formule 1.
"J'ai un contrat pour au moins cette année, voire plus. Donc je me projette sur plusieurs Grands Prix à domicile. Et les incertitudes ? Pas besoin de s'en soucier. Je dois simplement performer chaque fois que je suis dans la voiture. Un pilote veut mon baquet ? Il y en a en réalité quatre maintenant, au cas où vous ne l'auriez pas remarqué. [...] Et moi aussi, quand j'étais pilote de réserve ces deux dernières années, je voulais leur place."
Il y a 18 h
Ferrari a partagé une image du volant de la F1 de Lewis Hamilton avec un message affiché sur l'écran : "The New Era Begins". Un clin d'œil à l'arrivée de Lewis Hamilton, qui a rejoint l'équipe en 2025.
L'attention portée au volant est tout sauf anodine. Hamilton est réputé pour son influence sur la conception des volants chez Mercedes, ajustant chaque détail à ses préférences.
L'adaptation des commandes de la Ferrari sera un des points clés de sa transition.
Il y a 16 h
La FIA a publié la carte version 2025 du circuit de l'Albert Park. Aucun changement n'est à à noter dans les zones DRS depuis 2024 sur le circuit australien.
Néanmoins, le circuit de l'Albert Park a subi plusieurs modifications avant le Grand Prix d'Australie 2025, principalement axées sur la sécurité et la visibilité. L'un des changements majeurs concerne le virage 6, où le vibreur à la sortie a été remplacé par un vibreur négatif, tandis que le gravier a été réintroduit jusqu'au niveau du vibreur à la sortie du virage 6 et à l'apex du virage 7. La barrière située sur le côté gauche du virage 6 a également été reprofilée pour améliorer la sécurité.
D'autres ajustements concernent le marquage au sol. La ligne de sortie des stands a été repeinte et mise en évidence en bleu, revenant ainsi à la configuration utilisée en 2018. Une ligne bleue a également été ajoutée derrière la ligne blanche à la sortie du virage 4. De plus, les lignes blanches ont été repositionnées aux sorties des virages 10 et 11, avec l'ajout d'une ligne bleue pour améliorer leur visibilité. Un marquage bleu a également été ajouté à la sortie du virage 12, ainsi qu'au niveau des lignes 1 et 2 de la voiture de sécurité pour mieux les distinguer.
Ces ajustements visent principalement à améliorer la sécurité en piste et la lisibilité des repères pour les pilotes.
Il y a 13 h
La Warner a publié la bande-annonce du film "F1", où Lewis Hamilton a pu être producteur et consultant.
Avec Brad Pitt dans le rôle de Sonny Hayes et Damson Idris dans celui de Joshua Pearce, il sera à retrouver en salles de cinéma le 25 juin 2025.
Il y a 11 h
Lando Norris a signé le meilleur temps de la première séance d'essais libres du Grand Prix d'Australie 2025, lançant ainsi la nouvelle saison de Formule 1 sur une note prometteuse pour McLaren. Le Britannique a devancé la Williams de Carlos Sainz et la Ferrari de Charles Leclerc, tandis qu'Ollie Bearman a été victime d'un petit accident.
Sous un ciel dégagé et des températures estivales à Melbourne, les vingt pilotes ont pris la piste dès les premières minutes. Parmi eux, plusieurs nouveaux venus en F1 faisaient leurs débuts officiels, notamment Liam Lawson chez Red Bull, Kimi Antonelli chez Mercedes, Jack Doohan chez Alpine, Isack Hadjar chez Racing Bulls, Gabriel Bortoleto chez Sauber et Bearman chez Haas.
La séance a connu une première interruption lorsque plusieurs pilotes ont projeté du gravier sur la trajectoire en passant par le virage 6, obligeant les commissaires à brandir un drapeau rouge pour nettoyer la piste. Avant cela, Leclerc avait signé le premier temps de référence en 1:17.880, légèrement devant George Russell. Mais avec l'apparition des pneus tendres après la reprise, les chronos ont rapidement évolué.
Max Verstappen a brièvement pris les commandes avec un tour en 1:17.696, avant que Sainz ne le détrône avec un 1:17.401. Mais alors que les améliorations se succédaient, Bearman a perdu le contrôle de sa Haas en sortie de la chicane des virages 9 et 10, percutant violemment le mur de béton et provoquant un second drapeau rouge. Le Britannique, indemne, a aussitôt exprimé sa déception à la radio.
Dans les dernières minutes, Norris a signé la meilleure performance en 1:17.252, devançant Sainz de 149 millièmes et Leclerc de 209 millièmes. Piastri a pris la quatrième place devant Verstappen, tandis qu'Alex Albon a confirmé la bonne forme de Williams en se classant sixième. Russell, Alonso, Hadjar et Stroll ont complété le top 10.
Lewis Hamilton, pour sa première séance officielle avec Ferrari, a terminé 12e après avoir signalé des difficultés à faire tourner la voiture ("struggling to turn the car"). Derrière lui, les rookies Doohan, Antonelli, Bortoleto et Lawson ont pris leurs marques, tandis que Gasly et Hülkenberg ont terminé en fond de classement. Sauber et Haas ont fermé la marche, avec Ocon et Bearman pointant à plus d'une seconde et demie du meilleur temps.
Il y a 23 minutes
Charles Leclerc a conclu la première journée du Grand Prix d'Australie en tête après avoir signé le meilleur temps de la deuxième séance d'essais libres. Le pilote Ferrari a devancé les McLaren d'Oscar Piastri et Lando Norris, confirmant une belle performance de son équipe.
Après la première séance dominée par Norris, les pilotes ont repris la piste à 16h00 heure locale, avec Gabriel Bortoleto (Sauber) ouvrant la marche. Ollie Bearman, en revanche, n'a pas pu participer après son accident en FP1, Haas étant toujours en train de réparer sa monoplace.
Dès le début de la séance, Norris a dû passer sur l'herbe à la sortie des stands pour éviter Liam Lawson, impatient de s'élancer. Peu après, Nico Hülkenberg a traversé un bac à gravier au virage 6, nécessitant une inspection du fond plat de sa Sauber, tandis que Pierre Gasly a également commis une excursion hors piste plus tard.
Ferrari a rapidement pris les devants avec Leclerc et Hamilton aux avant-postes en pneus médiums. Mais avec l'arrivée des pneus tendres, la hiérarchie a évolué : Yuki Tsunoda a brièvement placé sa Racing Bulls en tête avant d'être battu par Norris en 1:16.580.
Juste après la mi-séance, Leclerc a repris l'ascendant avec un chrono de 1:16.439, reléguant Hamilton à quatre dixièmes. Pendant ce temps, Max Verstappen est resté immobilisé au garage pour des ajustements de réglage, terminant finalement septième.
Leclerc a conservé la première place jusqu'au drapeau à damier, Piastri échouant à 0.124s et Norris à 0.141s. Tsunoda et son coéquipier Hadjar se sont illustrés en terminant quatrième et sixième, encadrant Hamilton. Verstappen a fini septième devant Hülkenberg, Stroll et Russell.
Williams a placé ses pilotes en 11e et 12e positions, Sainz et Albon réalisant des temps identiques. Alonso, Doohan et Gasly ont suivi, tandis qu'Antonelli, Lawson et Bortoleto ont complété le classement devant Ocon. Bearman a brièvement envisagé de rouler en fin de séance, mais n'a finalement pas pris la piste.
Il y a 16 minutes
Aston Martin a mis en service sa nouvelle soufflerie, située sur son campus technologique de Silverstone, marquant une étape clé avant le coup d'envoi de la saison 2025 de Formule 1.
L'équipement devient la soufflerie de référence du team auprès de la FIA et jouera un rôle dans le développement de l'AMR25, mais surtout dans la préparation du projet 2026, qui verra Aston Martin devenir une écurie d'usine à part entière.
Le bâtiment qui l'abrite affiche un volume de 60580 m³ et comprend également des installations de fabrication additive [équipements dédiés à l'impression 3D et aux technologies associées - cela permet de produire rapidement des pièces prototypes ou des éléments destinés aux modèles réduits utilisés en soufflerie, avec une grande précision et flexibilité] ainsi qu'un espace dédié aux modèles réduits à l'échelle 60 %, destinés aux essais en soufflerie. L'objectif : optimiser le développement aérodynamique et améliorer l'efficacité opérationnelle.
Andy Cowell, PDG et directeur de l'équipe, souligne l'importance de ce projet : "Merci à tous ceux qui ont contribué à la création de notre propre soufflerie sur le campus AMRTC. Réunir des partenaires externes et de nouvelles technologies internes dans des délais aussi serrés est impressionnant. Cette installation nous apporte des moyens inédits pour observer avec plus de précision la complexité des flux aérodynamiques d'une F1. Tout avoir sous le même toit est un avantage considérable dans notre transition vers un statut d'écurie d'usine en 2026."
Cette inauguration coïncide avec les premiers jours d'Adrian Newey chez Aston Martin. L'ingénieur de légende a officiellement commencé à travailler pour l'équipe le 3 mars. Une soufflerie flambant neuve, un maître de l'aérodynamique dans les bureaux : l'écurie de Silverstone aligne ses pions.
Il y a 9 minutes