L'annonce d'un événement de lancement en février 2024, où les écuries présenteront leurs nouvelles livrées plutôt que leurs voitures finales, a suscité des avis partagés. Si certains, comme Max Verstappen, jugent cet événement "artificiel", les patrons d'écurie ont globalement salué cette initiative de Liberty Media, y voyant une opportunité de renforcer l'engouement des fans.
Toto Wolff, directeur de Mercedes, a défendu ce format en soulignant son intérêt pour le public : "Je pense que c'est une excellente initiative. C'est presque comme un week-end de course, nous serons tous réunis après la saison, toutes les équipes présenteront, les pilotes seront présents, et il y aura beaucoup de retombées médiatiques autour de cet événement, avec la présentation des nouvelles livrées. Peut-être que certains fans purs et durs seront un peu déçus de ne pas voir les voitures finales, mais la vérité, c'est qu'on ne les verra de toute façon qu'à la fin des essais."
Frédéric Vasseur, chez Ferrari, a abondé dans le même sens, rappelant que ce type de présentation avec des "fausses" pièces n'est pas nouveau : "Ce n'est pas la première fois que les équipes lancent une voiture avec celle de l'année précédente. Cela s'est produit plusieurs fois par le passé. Et au final, c'est davantage un événement pour... Je ne suis pas sûr que l'on s'attarde sur les détails de la voiture, les bords du fond plat, etc., dans ce type d'événement, même lorsqu'on lance officiellement une voiture."
Enfin, Wolff a rappelé l'intérêt des fans, en appuyant sur le fait que cet événement a rapidement trouvé preneur : "Il faut garder à l'esprit que cet événement a été complet en 40 minutes. Et après cela, il n'y avait plus de billets disponibles."
Les deux directeurs s'accordent à dire que cet événement est avant tout conçu pour les fans et leur plaisir, même si certains détails techniques resteront absents.