L'éventualité de l'arrivée d'une onzième écurie en Formule 1, portée par Andretti Global et soutenue par General Motors (GM), a été évoquée lors de la conférence de presse du Grand Prix de Las Vegas 2024.
Le discours a légèrement changé et les patrons présents ont montré une certaine ouverture, tout en insistant sur la nécessité d'une valeur ajoutée pour le championnat.
Toto Wolff, directeur de Mercedes, a exprimé une position nuancée, soulignant que cette décision relève des instances dirigeantes : "Si une équipe peut apporter quelque chose au championnat, en particulier si GM décide d'y entrer en tant que propriétaire, c'est une autre histoire. Et tant que cela est constructif, que cela signifie accroître la popularité du sport et ses revenus, aucune équipe ne s'y opposera."
Cependant, Wolff a également critiqué le manque de communication directe de la part d'Andretti : "Personne d'Andretti ou Andretti Global, ou quel que soit le nom, ne m'a jamais adressé un seul mot pour me présenter ce que serait la valeur ajoutée."
Frédéric Vasseur, le patron de la Scuderia Ferrari, a abondé dans le même sens, insistant sur le fait que la décision appartient à la FIA et à Liberty Media : "Ce n'est pas notre choix. Bien sûr, comme l'a dit Toto, si cela est bon pour le sport, pour le spectacle, pour les affaires et apporte de la valeur sur le plan sportif, nous sommes tous d'accord. Mais encore une fois, la décision appartient à la FOM et non à Toto, moi-même ou Ollie."
Oliver Oakes a ajouté que Liberty Media a été transparente sur les critères nécessaires pour qu'une nouvelle écurie soit acceptée : "Je pense que la FOM a également été assez transparente sur leur décision et sur la valeur qu'il faudrait apporter."
Ce débat met en lumière les attentes élevées des équipes actuelles, qui exigent des garanties solides avant d'intégrer un nouvel acteur, particulièrement lorsqu'il s'agit d'une marque aussi influente que General Motors. Nous restons malgré tout dans l'incertitude
Las Vegas 2024