Hyundai Motorsport a officialisé ce jeudi 5 décembre l'arrivée d'Adrien Fourmaux et de son copilote Alexandre Coria dans son équipe pour la saison 2025 du Championnat du Monde des Rallyes (WRC).
Le duo français prendra le volant de la troisième Hyundai i20 N Rally1 sur l'ensemble des 14 manches du calendrier, consolidant un line-up ambitieux aux côtés de Thierry Neuville/Martijn Wydaeghe et Ott Tänak/Martin Järveoja.
Fourmaux a connu une progression impressionnante depuis son arrivée en Rally1. Après une saison 2023 en retrait pour se reconstruire en Rally2 – couronnée par un titre de champion britannique des rallyes – le Français a marqué les esprits lors de son retour à la catégorie reine en 2024, affichant des performances solides et un nouvel état d'esprit. Ce choix s'inscrit dans la volonté de Hyundai Motorsport de stabiliser son line-up pour maximiser ses chances au championnat constructeurs en 2025.
Cyril Abiteboul, président et directeur d'équipe de Hyundai Motorsport, a déclaré : "Notre approche avec une troisième voiture partagée en 2024 nous a permis de réaliser l'une de nos meilleures saisons en WRC, et je tiens à remercier sincèrement Esapekka, Dani et Andreas pour leur immense contribution. Face aux défis renouvelés de l'année prochaine, la constance et la stabilité sur nos trois voitures seront cruciales. Nous sommes ravis de confirmer Adrien et Alexandre dans l'équipe après leur incroyable saison 2024. Adrien a impressionné par ses résultats, mais aussi par nouvel état d'esprit qu'il a apporté à son retour en Rally1. Nous croyons que notre trio avec Thierry, Ott et Adrien sera une force redoutable en 2025."
Adrien Fourmaux s'est également exprimé : "Je suis vraiment enthousiaste à l'idée de rejoindre Hyundai Motorsport pour la saison 2025. C'est une grande opportunité pour Alex et moi, et nous avons hâte de commencer à travailler avec l'équipe. [...] Hyundai a une forte présence en WRC depuis des années, et je suis fier d'en faire partie pour l'avenir. Je suis prêt à donner le meilleur de moi-même et à voir où cette aventure nous mènera."
Par ailleurs, Hyundai a confirmé laisser la porte ouverte à un éventuel engagement d'une quatrième voiture pour 2025. Les discussions se poursuivent avec Dani Sordo, Esapekka Lappi et Andreas Mikkelsen, qui ont tous contribué aux succès de l'équipe cette année.
Il y a 19 h
Kevin Magnussen, pilote de Formule 1 chez Haas avec bientôt 185 départs à son actif entre 2014 et 2024, devient pilote officiel BMW M Motorsport.
Dès 2025, le Danois de 32 ans participera aux courses avec la BMW M Hybrid V8 dans le cadre du programme LMDh, qui engage la voiture en IMSA et en FIA WEC, incluant les 24 Heures du Mans. La composition complète des équipages sera dévoilée ultérieurement.
Vainqueur du championnat de Formule Renault 3.5 en 2013, Magnussen a marqué son arrivée en Formule 1 en 2014 avec un podium dès sa première saison (dès sa première course, même), terminant 2ᵉ au Grand Prix d'Australie. Son meilleur classement en championnat remonte à 2018, avec une 9ᵉ place. Il n'est pas étranger aux prototypes d'endurance, ayant couru en catégorie DPi dans l'IMSA en 2021 avec une victoire et cinq podiums, ainsi qu'une participation aux 24 Heures du Mans en LMP2 la même année.
Andreas Roos, responsable de BMW M Motorsport, salue l'arrivée de Magnussen : "Kevin Magnussen est une addition de choix pour notre programme LMDh. Sa vitesse, démontrée au plus haut niveau en F1, et son expérience en prototypes nous apportent une réelle valeur. Son passage en IMSA en 2021 facilitera son adaptation à la BMW M Hybrid V8. Nous sommes ravis de l'accueillir dans la famille BMW M Motorsport."
Magnussen partage son enthousiasme : "Représenter une marque iconique comme BMW dans les plus grandes courses d'endurance est un honneur. Après dix ans en F1, ce nouveau défi dans l'une des disciplines les plus innovantes de l'automobile est exaltant. Merci à BMW M Motorsport pour cette opportunité incroyable. Je suis impatient de commencer les préparatifs et de débuter la saison 2025 avec l'équipe."
Avec ce recrutement, BMW M Motorsport confirme son ambition dans le paysage de l'endurance mondiale.
Il y a 19 h
Proma Group a annoncé l'acquisition de RECARO Automotive GmbH en Allemagne, garantissant la poursuite des activités et un relancement prévu pour janvier 2025.
Les départements vente et technologie resteront basés dans la région de Stuttgart pour assurer la transition, tandis que la production OEM sera transférée en Italie. Les sièges du marché secondaire ("aftermarket", produits destinés aux particuliers ou aux professionnels qui souhaitent remplacer ou améliorer les équipements d'origine (OEM) d'un véhicule) seront disponibles dès janvier.
Proma Group vise à combiner l'excellence industrielle allemande de RECARO avec son expertise italienne pour offrir des sièges premium innovants.
Les opérations en Amérique du Nord et au Japon restent inchangées.
Il y a 18 h
"What's next?" ["Quelle est la suite ?"] est devenu le nouveau slogan de Valtteri Bottas alors qu'il se retrouve sans baquet (pour le moment ?) en F1 pour 2025. Et pour le Grand Prix d'Abu Dhabi, ce slogan se retrouvera sur son casque, peint d'une seule couleur nacrée pailletée, qui scintille sous la lumière comme un possible rappel subtil de son avenir incertain.
Ce design minimaliste, rehaussé par des reflets irisés, porte un message clair : Bottas est prêt à relever de nouveaux défis, même au-delà de la Formule 1. Les mots "What's next?" apposés sur le sommet du casque expriment son état d'esprit résolument tourné vers l'avenir.
Il y a 14 h
Max Verstappen a exprimé son incompréhension face à la pénalité qu'il a reçue après les qualifications du Grand Prix du Qatar pour avoir roulé trop lentement lors d'un tour de refroidissement. Il a expliqué qu'il cherchait à éviter les problèmes et à être "gentil" avec les autres pilotes, mais estime que cette approche lui a causé des ennuis. Verstappen critique la décision des commissaires et le contexte ayant mené à cette pénalité, qu'il considère injustifiée.
En conférence de presse pré-Grand Prix d'Abu Dhabi, il a ainsi déclaré : "Oui, je vais désormais rouler à fond sur mon tour de refroidissement. Et je vais faire semblant de vouloir percuter tout le monde. Honnêtement, je ne comprenais pas. Je ne savais même pas pourquoi j'étais convoqué. Puis, une fois dans la salle des commissaires, j'essayais simplement d'expliquer ce qui s'était passé. J'essayais juste d'être gentil. Lando m'a doublé parce qu'il était une seconde derrière moi sur le SC2. Il avait des pneus plus froids car il avait simplement fait un tour de mise en température ou il avait dû abandonner son tour, peu importe. Donc, il m'a doublé. J'étais comme : 'OK, pas de problème, je me pousse. Je ne veux gêner personne.' Nous étions déjà en Q3, juste à chercher notre position sur la piste."
"Ensuite, je pense que Fernando est sorti des stands avec des pneus neufs. Et ce week-end-là, il était clair qu'avec des pneus neufs, il fallait pousser assez fort pendant le tour de sortie pour chauffer les pneus. Donc, à la sortie du virage 10, je l'ai vu dans mon rétroviseur, à fond. Je me suis dit : 'OK, je vais le laisser passer, pas de souci, et je me remettrai en position.' Puis, bien sûr, tout a ralenti devant, parce qu'il y avait plusieurs voitures. Et j'ai aussi ralenti, car je ne voulais pas accélérer et risquer de ruiner leur préparation."
"Et ensuite, j'ai vu quelqu'un arriver dans mon rétroviseur, agissant comme si la situation la plus dangereuse du monde venait de se produire et qu'il avait failli se tuer ou quelque chose comme ça. C'était incroyable. Et nous étions tous sur un tour lent. Ce n'est même pas comme si quelqu'un était sur un tour rapide. Donc, oui, quand j'ai été convoqué par les commissaires, cela m'a beaucoup surpris, car je n'avais vraiment gêné personne. Je pense aussi que, sur un tour lent, nous roulons tous sur nos trajectoires normales, car nous essayons tous d'éviter de ramasser des débris. Ce n'est pas nécessaire quand tout le monde roule lentement. Mais ensuite, je ne sais pas comment ils en sont arrivés à cette conclusion."
"C'était, bien sûr, très décevant pour moi, parce qu'en essayant justement d'éviter les ennuis, je me suis mis dans le pétrin. Et aussi, je pense qu'à ce moment de la saison, presque à la fin, je ne voulais pas me battre avec qui que ce soit. Après la qualification, ils sont venus me voir en disant : 'Pourquoi n'as-tu pas ruiné mon tour, pour que je commence mon tour ? Que fais-tu ?' Donc je me disais : oh, je ne veux pas me retrouver dans cette position. Mais en gros, en faisant ça, je me suis retrouvé dans cette position où j'ai dû aller voir les commissaires. Et j'ai tout de suite senti, en étant là-bas, que ça n'irait nulle part. Donc c'était très étrange."
Il y a 14 h
Carlos Sainz s'apprête à disputer sa dernière course avec Ferrari, après quatre années riches en défis. En marge de cette course décisive pour le titre des constructeurs, l'Espagnol revient sur une saison difficile, mais se dit fier de la façon dont il a surmonté les obstacles et arrive prêt à se battre.
"Eh bien, tout d'abord, je pense que ce week-end sera assez émouvant, assez intense, non seulement parce que c'est le dernier, mais aussi en raison de l'enjeu avec le titre des constructeurs. En même temps, cela a été une année difficile en général, avec beaucoup de choses en arrière-plan. Je pense que je dois être assez heureux, assez fier de la façon dont j'ai géré chaque situation tout au long de l'année et de la façon dont j'ai réussi à me pousser pour arriver à la fin de l'année en bonne forme et prêt à me battre pour cela."
Il y a 14 h
Lewis Hamilton aborde avec émotion son dernier week-end après 12 années passées avec Mercedes. Reconnaissant pour les succès et les moments partagés, le septuple champion du monde souligne sa fierté pour ce qu'il a accompli avec son équipe et le lien fort qui les unit.
"[Je suis] Assez calme pour le moment. Je me sens positif et excité à l'idée de tout donner ce week-end. Chaque moment, tout au long de l'année, a été évidemment la dernière fois que je cours et que je suis dans cet endroit spécifique avec l'équipe, et je pense qu'aujourd'hui, déjà avec les briefings que nous avons eus, tu te rends compte que ce sont les derniers moments avec l'équipe. Ce qui est... C'est difficile à décrire comme sentiment. Ce n'est évidemment pas le meilleur, mais je pense que, surtout, je suis vraiment fier de ce que nous avons accompli. Et j'ai tellement de fierté pour cette équipe."
Il y a 14 h
Pour la dernière course de la saison 2024 à Abu Dhabi, marquant également la fin de l'ère Lewis Hamilton chez Mercedes, George Russell a souhaité rendre hommage à son coéquipier de manière singulière. Russell a présenté un casque personnalisé, spécialement conçu pour cette occasion, illustrant leur collaboration et les moments marquants partagés en tant que coéquipiers.
Le casque, arborant le bleu habituel du pilote britannique, met en scène des images symboliques pour les deux pilotes. D'ailleurs, sur les réseaux sociaux, Russell a mis le message suivant, en rapport aux photos sur son casque : "D'attendre un autographe [de ta part] à l'âge de 10 ans à être coéquipiers pendant 3 ans. Ce fut un honneur, mon pote !!"
Une phrase emblématique, "Crazy how time flies!", souligne le fil conducteur de ce clin d'œil mémoriel. À l'arrière, une illustration humoristique montre les deux pilotes de dos, avec leurs numéros respectifs, 44 pour Hamilton et 63 pour Russell, accompagnée du message "See you on track, Lewis."
Ce geste de Russell témoigne d'une relation professionnelle marquée par le respect mutuel, sans tomber dans l'excès émotionnel. Une manière élégante de saluer le départ d'un coéquipier légendaire, tout en tournant une page importante de l'histoire récente de Mercedes en Formule 1.
Il y a 13 h
Après deux années avec Haas, Nico Hülkenberg se dit satisfait et heureux de son expérience. Il estime avoir surpassé les attentes et parle avec enthousiasme de cette aventure, qu'il considère comme un chapitre réussi de sa carrière.
"[Bilan] Positif, avec beaucoup de bonnes émotions, beaucoup de joie et de plaisir que j'ai eus au cours des deux dernières années. Je pense que nous avons, vous savez, grandi ensemble et sommes devenus assez solides durant cette période, et cela a été une aventure très agréable et amusante avec eux. Je pense que nous avons, du moins pour moi personnellement, vraiment surpassé les attentes, surtout celles que j'avais en revenant, vous savez, dans la phase supplémentaire de ma carrière après deux ans d'absence. Donc, je vois cela de manière très positive."
Il y a 13 h
Carlos Sainz est conscient du défi qui attend Ferrari à Abu Dhabi : combler un déficit de 21 points face à McLaren. Malgré les obstacles, il souligne l'importance de viser la perfection pour cette dernière bataille, tout en reconnaissant que la réussite dépendra aussi d'une contre-performance de leurs rivaux.
"Je pense que c'est honnêtement très serré entre nous, mais pas seulement entre Ferrari et McLaren, aussi avec Mercedes et Red Bull. Je pense que nous sommes tous à quelques dixièmes les uns des autres. Et selon la piste, le type de pneus que nous utilisons, les caractéristiques du circuit, le vent, les conditions, une voiture sortira du lot ce week-end-là. Le week-end dernier, on pensait que ce serait McLaren. Finalement, c'était Max. Un autre week-end, George, un autre week-end, moi au Mexique, ou encore Max sous la pluie au Brésil. C'est presque si serré entre les quatre meilleures équipes qu'on ne peut pas désigner un favori avant un week-end. Et je pense que nous attendons tous les essais pour voir qui semble soudainement le plus fort ce week-end."
Il y a 13 h
Oscar Piastri reconnaît que McLaren est en bonne position avec son avance de 21 points, mais il reste prudent. Selon lui, les quatre meilleures équipes joueront un rôle clé, et McLaren doit rester concentrée sur sa propre performance pour sécuriser le titre.
"Je pense que nous sommes toujours confiants. Comme l'a dit Carlos [Sainz], nous sommes toujours en bonne position grâce à l'avance que nous avons. Je pense que ce sera un week-end très disputé entre probablement les quatre meilleures équipes, pas seulement nous et Ferrari, ce qui signifie que d'autres équipes peuvent potentiellement jouer un rôle dans la décision du championnat. Donc, on verra. Nous allons nous concentrer sur nous-mêmes et essayer de tirer le maximum de notre voiture et, je suppose, voir où cela nous mène. Mais je pense que nous sommes dans une bonne position et toujours confiants."
Il y a 13 h
Le départ du Grand Prix des Pays-Bas après 2026 a suscité des réactions parmi les pilotes. Carlos Sainz, Oscar Piastri et Lewis Hamilton ont exprimé leur regret face à la perte d'un circuit emblématique, tout en reconnaissant les défis économiques et logistiques auxquels Zandvoort est confronté. Les pilotes appellent à préserver les circuits européens historiques dans le calendrier.
Carlos Sainz a déclaré : "Je pense que c'est une question très délicate. Vous savez, je ne comprends pas complètement toute la situation expliquant pourquoi Zandvoort pourrait ne pas rester après la saison 2026. Je pense que, dans l'ensemble, le sport s'est clairement orienté vers un plus grand nombre de courses en dehors de l'Europe qu'en Europe. Probablement pour des raisons économiques, et évidemment politiques et économiques liées au sport. Dans un monde idéal, à mon avis, la saison de Formule 1 devrait avoir environ 20 courses. Parmi ces 20 courses, je crois fermement que six à huit devraient se dérouler en Europe, car c'est là que le sport trouve ses racines. Et toutes les autres devraient rester en rotation. Si Zandvoort ne peut pas maintenir le budget pour organiser une course de Formule 1 alors que d'autres courses le peuvent, cela ne veut pas dire que Zandvoort devrait complètement disparaître du calendrier, mais peut-être revenir tous les deux ou trois ans pour offrir à tous les fans néerlandais et à tous les supporters de Max l'opportunité de voir Max en direct, vous savez. Et la même chose s'appliquerait à l'Espagne, la même chose s'appliquerait au Royaume-Uni si jamais c'était le cas."
Oscar Piastri a complété : "Oui, je veux dire, l'idée est globalement la même. Je pense que nous devons être prudents, en tant que sport, à ne pas nous débarrasser de tous les circuits sur lesquels nous avons tous grandi en courant et que nous aimons. Je pense que si vous demandez à la plupart des pilotes sur la grille, leur circuit préféré, peut-être à part Suzuka, sera probablement en Europe. Et je pense que nous devons être attentifs à ne pas perdre tous ces circuits. Il y en a déjà qui ne sont plus au calendrier et sur lesquels nous aimerions tous retourner courir."
Lewis Hamilton a poursuivi : "Je veux dire, je suis d'accord avec les commentaires jusqu'ici. Je pense que c'est vraiment triste de perdre Zandvoort, surtout quand on regarde la foule qui est incroyable là-bas. Il y a un énorme public, évidemment majoritairement pour Max, mais en général, les fans sont ce qui fait le sport tel qu'il est. Et puis il y a plusieurs courses au calendrier – je ne vais pas dire lesquelles, mais vous savez lesquelles – qui n'ont pas beaucoup de spectateurs, mais financièrement, évidemment, elles peuvent couvrir, je suppose, tous les coûts. Donc, je ne sais pas. Je pense que le business se porte très, très bien. Et je pense que nous devons nous assurer de conserver les courses patrimoniales, dont Zandvoort fait partie, selon moi."
Il y a 13 h
Lewis Hamilton, qui rejoindra Ferrari en 2025, aborde son départ de Mercedes avec une profonde émotion tout en exprimant sa motivation pour ce nouveau défi. Carlos Sainz, qui quitte Ferrari après quatre ans, partage ses impressions sur ce que Lewis peut attendre de cette expérience unique avec la Scuderia.
Lewis Hamilton a débuté : "Bien sûr, cela suscite vraiment de la motivation et c'est un scénario de rêve pour n'importe quel pilote d'avoir une opportunité comme celle-ci. Donc, je ne prends pas cela pour acquis. Aussi, un immense respect pour Carlos et tout ce qu'il a accompli au sein de l'équipe. Et je réalise que c'est une étape ardue... Je me souviens de mon arrivée chez Mercedes, et ce n'est jamais une transition facile d'entrer dans une nouvelle équipe. Cela prend du temps pour nouer de nouvelles relations, apprendre les outils et tout le reste. J'aborde l'année prochaine avec la même détermination, la même force que lorsque j'ai rejoint Mercedes, et avec, au final, ce saut de foi, je pense que c'est à la fois excitant et exaltant."
Puis Carlos Sainz a expliqué : "Non, honnêtement, je ne pense pas qu'un septuple champion du monde, qui a changé d'équipe plusieurs fois par le passé, ait besoin de mes conseils. La seule chose que je peux évidemment lui recommander ou lui dire, c'est d'en profiter. C'est un endroit incroyable dont faire partie et un endroit incroyable pour piloter et se sentir comme un pilote de Formule 1. Je pense qu'il recevra un traitement incroyable de la part des tifosi, de tous les supporters, des ingénieurs, des mécaniciens, de tous ceux impliqués chez Ferrari, et qu'il en profitera parce qu'il n'y a rien de mieux que d'être un pilote de Formule 1 Ferrari. Et oui, je suis sûr qu'il va apprécier cela."
Il y a 13 h
Max Verstappen a reconnu que les performances de Sergio Pérez ont souffert cette saison en raison des caractéristiques exigeantes de la voiture. Alors que l'écart entre les deux coéquipiers s'est creusé au fil des courses, Verstappen a expliqué que les mises à jour sur la RB20 avaient rendu son comportement encore plus imprévisible, accentuant les difficultés pour Pérez.
"C'est très difficile à cerner. Je veux dire, notre voiture, dès le départ, n'a évidemment pas été la plus facile à piloter. Nous étions encore dominants au début, mais ensuite, je pense qu'avec certaines mises à jour sur la voiture, cela l'a rendue encore plus difficile à piloter. Bien sûr, pour moi aussi, mais je pense que cela a été encore plus compliqué pour Checo avec son style de conduite. Et oui, quand les autres se rapprochent, chaque petit détail fait une énorme différence dans les résultats ou la position en qualifications. Parce que si vous ne vous qualifiez pas bien, vous êtes au milieu du peloton, et les choses peuvent mal tourner. Et oui, de mon côté, il est très difficile de commenter pour lui pourquoi les choses se sont déroulées comme elles l'ont fait."
Pour faire le bilan, la saison 2024 touche à sa fin, et l'avenir de Sergio Pérez chez Red Bull reste incertain [selon les médias, qui entretiennent ce sujet, source intarissable de clics et de dramas]. Son manque de régularité a été mis en lumière tout au long de l'année, avec une série de performances décevantes qui ont affaibli sa position. Alors que Red Bull a terminé à la troisième place du championnat, des rumeurs [trop] persistantes dans le paddock évoquent un potentiel remplacement de Pérez dès la saison prochaine [ces rumeurs sont présentes à peu près à chaque action de Checo].
Christian Horner a assuré que l'équipe soutiendrait Pérez jusqu'à la dernière course, mais la pression s'intensifie. Yuki Tsunoda et Liam Lawson sont considérés comme les principaux candidats pour prendre sa place aux côtés de Verstappen. Une décision finale est attendue après le Grand Prix d'Abu Dhabi.
Un exemple clé de la frustration croissante autour des performances de Pérez a eu lieu au Qatar, où il a vécu un cauchemar. Éliminé en Q1 et relégué à partir de la voie des stands, il a surpris Christian Horner en ne démarrant pas immédiatement lorsque le feu est passé au vert à la sortie des stands. Pérez a expliqué qu'il cherchait à maximiser l'air libre pour expérimenter des réglages. Mais Horner a précisé : "Nous l'avons envoyé au bout de la voie des stands sept minutes avant Colapinto pour une raison."
Alors que Verstappen souligne les défis techniques de la RB20, le manque de constance de Pérez a attiré des critiques. Sa contribution limitée dans la défense des titres de Red Bull contraste fortement avec la domination de son coéquipier. La pression pour produire une performance convaincante à Abu Dhabi est à son comble, car cette course pourrait sceller son avenir avec l'équipe [comme à chaque seconde qui s'écoule, d'après les médias... le pauvre garçon est sous une pression médiatique monstrueuse].
Il y a 13 h
Les pilotes Max Verstappen, Nico Hülkenberg et Franco Colapinto ont partagé leur point de vue sur les nouvelles règles techniques prévues pour 2026. Si ces changements sont perçus comme une petite révolution pour la Formule 1, les pilotes restent prudents et préfèrent attendre de voir les résultats en piste avant de juger leur impact réel.
Max Verstappen s'est montré réservé face aux changements à venir, soulignant que tant que les voitures ne seront pas testées en condition réelle, il est difficile de prédire si ces règles seront positives ou non. "Je suis partagé. Je veux dire, seul le temps nous le dira. Je ne sais pas si ce sera bien. Je ne sais pas si ce sera mauvais. Je pense que c'est impossible à dire pour l'instant, tant que nous n'avons pas la voiture réelle. Ensuite, vous savez, on pourra mieux juger si c'est positif ou non."
Pour Hülkenberg, il est tout aussi difficile de se prononcer. Il insiste sur le fait que les caractéristiques des nouvelles voitures ne peuvent être comprises qu'en les testant réellement, car les données théoriques ne racontent pas toute l'histoire. "Oui, c'est impossible à dire pour le moment. Vous savez, il faut piloter la voiture pour la comprendre, pour la ressentir, pour vraiment savoir ce qu'il en est. Donc, simplement sur le papier, c'est impossible à juger pour nous en ce moment."
Le jeune pilote Franco Colapinto, qui n'a pas encore autant d'expérience en Formule 1 que ses pairs, partage leur prudence et souligne que les équipes ont encore beaucoup de travail pour comprendre les implications des nouvelles règles. "Oui, pareil. Il y a, je pense, tellement de choses et de facteurs à développer encore, et les équipes doivent comprendre beaucoup d'aspects. Donc, oui, il faudra attendre longtemps avant de savoir."
Ces changements prévus pour 2026, souvent décrits comme une "révolution" pour la Formule 1, génèrent autant d'enthousiasme que de scepticisme. Les pilotes, confrontés à l'incertitude, adoptent une approche pragmatique : observer, tester et s'adapter. Le succès ou l'échec de ces règles dépendra de leur mise en œuvre et de leur capacité à répondre aux attentes des pilotes, des équipes et des fans.
Il y a 13 h
Avec 24 courses, la saison 2024 a été la plus longue de l'histoire de la F1, suscitant des avis mitigés chez les pilotes. Oscar Piastri, Lewis Hamilton et Carlos Sainz ont évoqué l'impact de ce calendrier chargé, particulièrement sur les mécaniciens et les équipes techniques. En parallèle, Sainz et Hamilton ont rendu hommage à ces membres essentiels de leurs équipes, soulignant leur rôle crucial et les sacrifices qu'ils consentent.
Oscar Piastri a reconnu que, bien que difficile pour les pilotes, l'impact le plus important du calendrier se fait sentir sur les mécaniciens, qui doivent gérer les déplacements constants et des journées de travail épuisantes. "Je pense que ces dernières séries de trois courses consécutives ont été éprouvantes. Je veux dire, pas seulement pour nous, mais probablement pour tout le monde dans la salle. Passer de Vegas au Qatar avec des fuseaux horaires assez fous est très difficile. Mais je pense que, pour nous, les pilotes, c'est difficile, mais cela l'est encore plus pour les équipes et les mécaniciens dont nous parlions avant, en particulier. Arriver le mardi ou le mercredi, construire la voiture, s'assurer qu'elle est au meilleur niveau possible. Et aujourd'hui, la fiabilité est tellement bonne que le moindre problème peut coûter très cher."
Hamilton a souligné l'importance des mécaniciens et des équipes techniques, qu'il considère comme les "héros méconnus" de la discipline. Il a également évoqué l'impact émotionnel de ses 12 années passées avec Mercedes, marquées par des moments de solidarité avec les membres de son équipe. "Ce sont les héros méconnus. Et tout le mérite revient à l'équipe parce qu'ils sont les soldats qui sont véritablement en première ligne. Ce sont eux qui sont là chaque week-end, sans relâche. Tout le monde doit ramer dans la même direction et faire sa part, ce qu'ils font. C'est un vrai privilège de voir des gens donner le meilleur d'eux-mêmes, surtout quand tout le monde s'accorde bien. Il y a des moments où ce n'est pas toujours parfait, mais parfois, vous obtenez cette synergie et vous réalisez ensemble une performance incroyable. C'est assez spécial."
Carlos Sainz a salué l'engagement exceptionnel des mécaniciens, en particulier chez Ferrari, en mettant en lumière leur passion et leur dévouement, malgré les contraintes imposées par un calendrier aussi dense. "Pour moi, ce sont l'un des héros de ce sport. Ceux qui passent de longues heures à travailler, voyageant dans des conditions parfois différentes de celles des membres haut placés de l'équipe. Ils passent des heures et des heures loin de chez eux. Ils ont tous des familles, des proches à retrouver, et pourtant, ils passent encore plus de temps sur le circuit que nous. [...] La passion que vous voyez chez les mécaniciens de Ferrari, sans manquer de respect aux autres équipes de la grille, est quelque chose d'incroyable à observer."
Avec une saison de 24 courses, la charge de travail des mécaniciens est plus lourde que jamais. Alors que les pilotes se battent en piste, ces équipes travaillent dans l'ombre pour garantir la performance et la fiabilité des voitures. Les témoignages de Hamilton et Sainz rappellent l'importance de leur contribution et le respect qu'ils méritent au sein de la Formule 1.
Il y a 13 h
La FIA a rapporté les modifications apportées au circuit de Yas Marina pour le Grand Prix d'Abu Dhabi 2024 :
- La clôture anti-débris au virage 3, côté gauche, a été rehaussée à 3,5 m.
- La bande enherbée au virage 4, côté droit, a été remplacée par de l'asphalte.
- Les bandes d'herbe artificielle ont été retirées dans les zones suivantes : virage 1, côté droit ; virage 4, côté gauche ; virage 7, côté gauche.
- Le rail de sécurité a été prolongé de 4,0 m au virage 11, côté droit, à l'ouverture pour les véhicules.
- Toutes les caméras de vidéosurveillance (CCTV) ont été remplacées par de nouvelles caméras.
- Les lignes blanches ont été déplacées pour réduire la distance entre celles-ci et l'arrière des bordures dans les virages suivants : virage 5, côté droit (ligne déplacée plus à droite) ; virage 9, côté droit (ligne déplacée plus à droite) ; virage 15, côté gauche (ligne déplacée plus à gauche) ; virage 16, côté gauche (ligne déplacée plus à gauche).
Ces modifications visent à améliorer la sécurité et les conditions de course sur le circuit de Yas Marina.
Il y a 12 h
Le circuit de Yas Marina, qui accueille la finale de la saison 2024, connaît une modification notable concernant l'une de ses zones de DRS (Drag Reduction System).
Alors que la deuxième zone, située 165 mètres après le virage 7, reste inchangée par rapport à 2023, la première zone voit son activation retardée de 40 mètres. En 2024, elle commence désormais 250 mètres après le virage 5, contre 210 mètres lors de l'édition précédente.
Cette réduction de la longueur de la première zone DRS pourrait limiter les opportunités de dépassement dans cette section du circuit, où les pilotes bénéficient de l'aspiration pour tenter des manœuvres avant la chicane suivante. Ce choix pourrait également impacter les stratégies, en favorisant davantage les réglages axés sur la traction et les performances en virage.
Il y a 12 h
La FIA a annoncé une réorganisation majeure de son département des sports routiers, accompagnée d'une nouvelle vision stratégique.
Emilia Abel, ancienne directrice adjointe des sports routiers, prend le poste de Junior Road Sport Director, succédant à Andrew Wheatley, qui quitte la Fédération. Abel sera épaulée par Dieter Rencken, désormais conseiller exécutif du département, sous la direction d'Alberto Villarreal, General Manager de la FIA.
Cette réorganisation s'inscrit dans une dynamique visant à moderniser des disciplines comme le WRC, le World RX et le W2RC, tout en renforçant les initiatives de développement à la base. Parmi les priorités annoncées, une refonte technique du WRC prévoit la suppression de l'hybride dès 2025, avant l'introduction d'une nouvelle réglementation en 2027 axée sur des véhicules thermiques abordables, utilisant des carburants 100 % durables.
Le World RX maintiendra son duel entre thermique et électrique, avec des ajustements techniques et une recherche d'un nouveau promoteur. En parallèle, la FIA réaffirme son engagement envers les disciplines locales telles que l'autocross et le cross-country, pour élargir la participation et découvrir de nouveaux talents.
Si la FIA affiche une ambition claire de transformation et d'innovation, le départ d'Andrew Wheatley, après celui d'autres figures clés ces derniers mois, pourrait soulever des questions sur la stabilité interne de la Fédération. Reste à voir si cette réorganisation sera à la hauteur des enjeux à venir.
Il y a 12 h
La FIA a publié la liste des commissaires sportifs pour Abu Dhabi 2024 : Felix Holter, Loïc Bacquelaine, Derek Warwick et Mohamed Al Hashmi. Ces quatre officiels, aux parcours riches et variés, devraient garantir [on l'espère] une application précise des règlements pour cette dernière manche de la saison.
Membre du Panel International des Commissaires de la FIA et Président permanent des commissaires en DTM, Felix Holter a débuté dans le karting en Allemagne avant de se consacrer à l'organisation d'événements locaux. Devenu commissaire au niveau national en 2007, il a rapidement progressé, assumant dès 2011 le rôle de Président des commissaires sur des séries majeures comme l'ADAC GT Masters, la FIA WTCC, le DTM et la F3 Euro Series. Depuis 2018, il siège au Panel International des Commissaires de la FIA, tout en supervisant des programmes de formation pour les commissaires internationaux.
Originaire des Ardennes, près du circuit de Spa-Francorchamps, Loïc Bacquelaine combine sa carrière juridique au Luxembourg avec un rôle actif dans le sport automobile. Spécialisé en droit financier, il est commissaire en F1 et F3, mais également dans de nombreuses séries internationales comme la Porsche Supercup, le TCR, le Mans Cup et la Porsche GT Cup. Sa connaissance approfondie des règlements et sa polyvalence en font une figure respectée dans les paddocks.
Ancien pilote de Formule 1 ayant disputé 146 Grands Prix entre 1981 et 1993 pour des équipes telles que Toleman, Renault et Lotus, Derek Warwick a également été champion du monde des voitures de sport en 1992 avec Peugeot. Vainqueur des 24 Heures du Mans la même année, il a continué sa carrière en BTCC et en endurance jusqu'à la fin des années 1990. Régulièrement sollicité comme commissaire FIA, il a également présidé le British Racing Drivers' Club, renforçant son engagement dans le développement du sport automobile.
Responsable de la sécurité routière pour la municipalité d'Abou Dabi, Mohamed Al Hashmi est un acteur clé du sport automobile local. Impliqué depuis 2009, il a commencé comme marshal avant de devenir commissaire sur des épreuves nationales et internationales, notamment en F1 depuis 2022. Son travail lors des Grands Prix d'Abou Dabi et de Bahreïn a été salué par la FIA, et il joue un rôle actif dans la formation de nouveaux officiels.
Il y a 12 h