Selon l'analyse de Pirelli, la première journée du Grand Prix d'Australie a offert des conditions de piste stables, avec une amélioration marquée entre les deux séances d'essais libres. Lando Norris a signé le meilleur temps en FP1, tandis que Charles Leclerc a dominé la journée avec son chrono de 1:16.439 en FP2. Par rapport à l'édition 2024, ces temps sont en net progrès, notamment pour Norris, qui a amélioré sa marque de plus d'une seconde.
L'attention des équipes s'est portée sur la météo, qui pourrait bouleverser le week-end. Après une journée ensoleillée et chaude, la température devrait dépasser les 30 °C demain, avant un net refroidissement dimanche, où la pluie est attendue avec 80 % de probabilité. Ce contexte a influencé les réglages des monoplaces et l'approche aérodynamique, sans impacter radicalement la gestion des pneus.
Côté gommes, Mercedes s'est distinguée en étant la seule équipe à tester les pneus durs (C3) en configuration courte et longue, alors que les autres ont privilégié les médiums (C4) et les tendres (C5). Les pilotes ont effectué des simulations de qualification en C5, et Pierre Gasly a réalisé un long relais de 12 tours avec cette gomme. D'après Pirelli, l'évolution de la piste a été significative en FP1 avant de se stabiliser en FP2, avec un écart de performance attendu d'environ 0.5 seconde entre le C4 et le C5.
Les longs relais ont confirmé une dégradation modérée pour les pneus C3 et C4, tandis que le C5 a montré plus de fatigue, comme anticipé. Si la course reste sur le sec, un arrêt unique pourrait être compétitif, avec un rôle plus important pour les médiums par rapport à 2024. Cependant, avec des températures en forte baisse et un risque de conditions mixtes dimanche, les tendres pourraient également s'avérer utiles en fonction de l'évolution de la piste.
Australie 2025