Grand Prix d'Australie 2025 : stratégies et données Pirelli

Les stratégies pneumatiques pour le Grand Prix d'Australie 2025 pourraient varier considérablement en fonction de la météo. Si la course se déroule sur le sec, une stratégie à un arrêt semble être la plus rapide sur le papier, avec un départ en médiums (C4) et un relais final en durs (C3), le changement devant intervenir entre les tours 20 et 26. Toutefois, si la pluie s'invite avant la course et nettoie la piste, une stratégie à deux arrêts pourrait devenir nécessaire en raison de la dégradation accrue. Dans ce cas, l'option privilégiée serait un enchaînement médiums-durs-durs, avec des passages aux stands aux alentours des tours 13-19 et 33-39.

Certains pilotes et équipes, notamment les Racing Bulls, Aston Martin, Williams et Doohan, n'ont pas conservé un second train de durs, ce qui pourrait les pousser vers une approche soft-médiums-durs, avec un premier arrêt très précoce entre les tours 6 et 12, et un second entre 26 et 32. Cette option, déjà tentée en 2024, avait montré ses limites en raison d'un fort graining sur les pneus tendres.

Enfin, un scénario de course sous la pluie est de plus en plus probable, avec 80 % de risques d'averses dans la matinée et encore 60 % à l'heure du départ. Si la piste est détrempée, Pirelli a introduit un nouveau pneu pluie censé mieux gérer l'échauffement et réduire l'écart de performance avec les intermédiaires. Cette évolution pourrait donner lieu à des choix stratégiques plus variés en fonction des conditions évolutives de la piste, mais son efficacité en course reste une inconnue.
 Australie 2025