Lando Norris a détaillé son approche en qualification en insistant sur le caractère progressif de ses améliorations sur un circuit où chaque fraction de seconde compte. À propos de sa deuxième tentative en Q3, il a expliqué qu'il s'agissait d'une série d'ajustements minutieux, à l'image de ce qu'il a observé chez Max, dans les virages à grande vitesse :
"Je n'ai pas été beaucoup plus rapide. J'ai gagné environ deux dixièmes sur le tour de Q2, ce qui n'est pas suffisant, juste un petit écart. C'est un circuit où l'on doit gratter de petites secondes ici et là. Et comme le dit Max, il faut s'engager un peu plus dans ces virages à haute vitesse. Mais honnêtement, j'étais satisfait de mon tour. J'ai essayé de pousser davantage lors du premier run de Q3, mais ça n'a pas clairement marché, donc j'ai dû y revenir. J'étais content de l'équilibre et de la voiture au final. L'écart était infime – je dirais de l'ordre du centième – et on pourrait dire oui, mais ce n'était tout simplement pas suffisant pour la pole."
Par ailleurs, le pilote britannique a souligné l'évolution positive de sa McLaren depuis la Chine, évoquant une voiture désormais davantage à son image, notamment en termes d'équilibre et d'adhérence à l'avant. Pour lui, cette amélioration se traduit par une confiance renouvelée qui se ressent depuis le début du week-end, même si certains réglages restent à peaufiner dans les zones où le contact est primordial.
"Beaucoup plus satisfaisant qu'en Chine. La voiture est beaucoup plus conforme à mes attentes. J'ai retrouvé de l'adhérence à l'avant, et j'en suis bien plus content. J'ai eu confiance tout le week-end. Si la qualification se faisait en FP1 et sous forme de Sprint, je pense que j'aurais été bien plus en avance, mais tout le monde est suffisamment compétitif pour se resserrer d'ici à la fin. J'ai toujours eu une bonne sensation dès le départ, la voiture se comportait bien. On a travaillé petit à petit. Entre nous, on a été les plus rapides à chaque session sauf cette fois-ci, ce qui est frustrant. Les virages avec lesquels j'ai encore des difficultés, ceux qui ne me conviennent pas – c'est là où je n'ai pas l'avant et l'adhérence nécessaire au moment voulu. On sait ce qui me va et ce qui ne me va pas. La Chine était un circuit moins favorable, et ici, la voiture correspond beaucoup plus à mes attentes. C'est nettement mieux."
Enfin, en évoquant l'approche du Grand Prix, Norris a mis en avant l'incertitude liée aux conditions météorologiques et le caractère imprévisible d'une course à la manière de Melbourne, où l'adaptation reste la clé du succès. Il s'est montré enthousiaste à l'idée de devoir aborder de nouvelles stratégies, notamment pour réaliser des dépassements décisifs.
"Personne ne sait ce que la météo nous réserve demain, alors inutile de trop se projeter. On va préparer ça ce soir. Ce sera probablement une course à la manière de Melbourne, qui avait été passionnante pour tout le monde. Maintenant, il va falloir que je réalise quelques dépassements, tu vois ? On verra bien. C'est excitant. L'incertitude météo va rendre la course palpitante et stressante pour tous. Et je vais devoir essayer de dépasser le gars à ma gauche, donc oui, je suis enthousiaste."
Japon 2025