Depuis ses débuts en F1 chez Mercedes, Andrea Kimi Antonelli impressionne par sa régularité, sa capacité d'apprentissage rapide et sa maturité. En trois courses, il a signé deux sixièmes places, une quatrième position, et surtout le meilleur tour en course à Suzuka. Un départ plus que prometteur, qu'il analyse avec calme.
"Jusqu'ici, je pense que ça s'est plutôt bien passé. Ce dont je suis le plus satisfait, c'est la régularité sur les trois courses, et le fait de continuer à progresser week-end après week-end."
L'un des axes sur lesquels il s'est le plus amélioré est la gestion des pneus, notamment dans les phases critiques comme le tour de préparation en qualifications. À Suzuka, il estime avoir franchi un cap important.
"Chaque week-end représente une énorme phase d'apprentissage pour moi, surtout sur le plan des pneus. Je pense que c'était très utile, et que ça le sera encore ce week-end, d'avoir les mêmes composés qu'à Suzuka, parce que je les comprends de mieux en mieux. Sur les deux premières courses, j'ai vraiment eu du mal à les mettre en température pour les qualifications, et je pense que Suzuka a été un gros progrès de ce côté-là."
Face à George Russell, Antonelli bénéficie d'un coéquipier expérimenté, dont il étudie de près les données et le comportement en piste.
"Je pense qu'il a désormais beaucoup d'expérience avec la voiture et en F1 en général. La principale différence, c'est qu'on voit à quel point il a confiance. Il sait où placer la voiture, et aussi où elle va finir dans le virage en attaquant. Donc il y a beaucoup de connaissances et de confiance."
Le jeune Italien arrive à Bahreïn avec une vraie volonté de poursuivre cette courbe d'apprentissage. Le défi sera très différent de celui rencontré au Japon : chaleur, usure et gestion des pneus occuperont le premier plan.
"J'ai vraiment hâte de ce week-end, parce que c'est un circuit que je connais, et que les conditions vont être très différentes de celles des essais, puisqu'il va faire beaucoup plus chaud."
"Je veux poursuivre cette dynamique positive, continuer à améliorer la vitesse en qualifications, parce que le rythme est là. C'est plus une question de réussir à tout rassembler, à commencer par la mise en température, puis le tour en lui-même."
Enfin, dans un registre plus léger, Antonelli a raconté une anecdote amusante au sujet de Kimi Räikkönen, dont il porte le prénom. Il l'a rencontré enfant à Monza, et en a gardé un souvenir fidèle à la réputation du Finlandais.
"Je l'ai rencontré quand j'étais tout petit – je crois que c'était en 2018. Il disputait le Grand Prix à Monza. Et vous savez, la première fois que je l'ai vu, j'ai compris pourquoi on l'appelle l'Iceman, pour être honnête, parce que je me souviens m'être approché de lui, super excité… et il n'a eu absolument aucune réaction."
"Mais je pense que c'est un mec vraiment cool. Je n'ai jamais eu l'occasion de discuter vraiment avec lui, mais c'est clairement quelque chose que j'aimerais faire. Ce serait chouette d'avoir quelques conseils sur la course, c'est sûr, parce qu'il a fait énormément dans ce sport."
Bahreïn 2025