Un an après ses débuts en F1 avec Ferrari sur ce même circuit de Djeddah, Oliver Bearman revient avec le sourire, désormais titulaire chez Haas. L'émotion est intacte pour celui qui aborde sa troisième visite en Arabie Saoudite, avec la satisfaction d'avoir marqué des points lors des trois dernières courses.
"Oui, c'était un week-end fou il y a un an. J'espère simplement être physiquement un peu plus fort qu'il y a douze mois, car c'était une course vraiment éprouvante. Mais évidemment, revenir un an après est un sentiment très spécial et, vous savez, j'ai toujours aimé piloter sur ce circuit. C'est ma troisième fois ici et j'y ai toujours obtenu de bonnes performances, en fait. Et puis bien sûr, y avoir fait mes débuts... cela signifie que ce circuit restera toujours assez spécial pour moi, donc je suis vraiment heureux d'être de retour."
Bearman semble avoir trouvé ses marques dans la discipline, enchaînant les résultats dans les points et parvenant à mieux comprendre le comportement de sa monoplace. Si la course de Bahreïn reste en demi-teinte à cause d'une mauvaise qualification, l'évolution apportée en Australie semble avoir porté ses fruits.
"Oui, je suis assez satisfait de la façon dont cela se passe. Bien sûr, la course à Bahreïn était mitigée. La qualification était très mauvaise, mais on a eu un peu de chance en course avec la voiture de sécurité, ce qui nous a permis de maximiser et de marquer un point, ce qui était super. Les deux autres courses, on méritait vraiment d'être là-haut et on a marqué de bons points. Et cela fait deux courses maintenant que les deux voitures sont dans les points, ce qui est plutôt bien. L'Australie a été très difficile, mais on a réagi rapidement et on a apporté une petite évolution à la voiture, ce qui nous a permis de mieux la faire fonctionner dans la fenêtre souhaitée. Maintenant, on est capable d'en extraire beaucoup de performance, ce qui est agréable."
Bien qu'il refuse de faire des prédictions pour ce week-end, Bearman reste optimiste et lucide sur la dynamique actuelle.
"Qui sait ? On est arrivés à Suzuka sans grandes attentes à cause de la nature du circuit, et on a atteint la Q3 et marqué des points. À Bahreïn, je ne savais pas vraiment ce qu'on pouvait espérer car on n'avait pas roulé à faible charge là-bas. Mais sans le problème d'Esteban, je pense qu'il aurait pu aller en Q3. J'ai encore un peu l'Australie en tête, mais je sais qu'on peut faire un bon week-end. Donc on va voir comment ça se passe — pas de prédictions."
Il apprécie toujours autant le tracé de Djeddah, qu'il qualifie de rapide et exaltant, où il a toujours su s'illustrer en F2.
"Je ne veux pas m'avancer, mais en F2 ça s'était plutôt bien passé pour nous. Je pense qu'on avait une très bonne voiture ici. En F1, ce n'était pas aussi bon, mais c'était quand même un début incroyable. Et le circuit est vraiment cool. Il a beaucoup de grip, ce qui est toujours fun pour nous pilotes. Et les murs sont proches, ce qui est toujours intéressant. C'est un circuit très rapide, qui demande beaucoup d'engagement — vraiment fun à piloter. Je pense que c'est un moment fort de la saison pour beaucoup d'entre nous."
Arabie Saoudite 2025