Audi dévoilera sa livrée F1 2026 le 20 janvier à Berlin

Audi a officialisé l'identité complète de son engagement en Formule 1 à partir de 2026. L'équipe portera le nom Audi Revolut F1 Team, à la suite de la confirmation du partenariat titre avec la fintech Revolut, annoncée à l'été 2025. Dans…
En savoir plus

Il y a 5 h
GP d’Australie 2026 : Pirelli reconduit les C3, C4 et C5 à Melbourne

Pirelli a confirmé la sélection des pneumatiques pour le Grand Prix d'Australie 2026, manche d'ouverture de la saison qui se tiendra à Melbourne du 6 au 8 mars. Comme en 2025, le manufacturier italien a retenu un trio allant du médium au…
En savoir plus

Il y a 4 h
GP de Chine 2026 : une gamme pneu reconduite pour le sprint à Shanghai

Pour le Grand Prix de Chine 2026, programmé du 13 au 16 mars, Pirelli a opté pour une sélection médiane avec les composés C2, C3 et C4. Ce choix, identique à celui de la saison 2025, vise à offrir un compromis adapté aux caractéristiques…
En savoir plus

Il y a 4 h
GP du Japon 2026 : Suzuka fidèle aux composés les plus durs

En 2026, Suzuka accueillera le Grand Prix du Japon 2026 du 27 au 29 mars, avec une sélection logiquement orientée vers les pneus les plus durs de la gamme. Pirelli a retenu les composés C1, C2 et C3, reconduisant une configuration dictée…
En savoir plus

Il y a 4 h
GT7 : des cadeaux du 15 décembre 2025 au 5 janvier 2026

Gran Turismo 7 lance deux campagnes de connexion à partir du lundi 15 décembre 2025, avec des récompenses quotidiennes à récupérer en jeu. Le principe est simple : il suffit de démarrer GT7 et de se rendre sur la "Carte du monde" pour…
En savoir plus

Il y a 3 h
Gilles Villeneuve : un biopic aux origines du mythe

Le film "Villeneuve : l'ascension d'une légende" est un long métrage biographique canadien attendu sur les écrans à l'été 2026, consacré aux débuts du pilote de Formule 1 Gilles Villeneuve. À travers une première pré-bande-annonce dévoilée…
En savoir plus

Il y a 2 h

Monaco : la course que les pilotes ne supportent plus...

 Retour aux Brefs F1
FIA

Le Grand Prix de Monaco 2025 aura laissé peu de souvenirs en piste, sinon celui d'une procession méthodique derrière une hiérarchie figée dès la sortie du premier virage. Et pourtant, deux semaines plus tard, dans les allées du circuit de Barcelone, tout le paddock continue d'en parler. Car Monaco ne s'efface jamais vraiment : il divise, exaspère, fascine. Les pilotes eux-mêmes, longuement interrogés en conférence de presse, ont vidé leur sac. Et si les critiques sont nombreuses, personne ne réclame vraiment la fin de l'épreuve. Car c'est peut-être justement dans ce paradoxe que réside l'indispensable absurdité de Monaco.

Carlos Sainz a été bloqué par la stratégie VCARB de ralentir avec Lawson pour permettre à Hajar de faire ses deux arrêts obligatoires sans perte de position... Stratégie que Williams a adapté pour retenir les Mercedes. L'Espagnol estd'ailleurs encore marqué par son expérience du dimanche, n'a pas mâché ses mots : "Ce dimanche était douloureux. Ce n'était pas une bonne course pour les gars du milieu de grille devant ou derrière moi, coincés dans le train. Je ne suis jamais sorti d'une voiture aussi déçu, presque, de l'ensemble. C'était vraiment, vraiment, vraiment mauvais. Très lent – probablement le plus lent que j'aie jamais connu en F1."

George Russell, lui, a volontairement court-circuité la chicane du port pour se débarrasser d'Albon, s'infligeant une pénalité assumée (il a avoué lui-même à la radio prendre une pénalité sciemment et avec presque du plaisir) pour échapper à l'ennui : "J'en avais juste assez de regarder l'aileron arrière d'une Williams pendant 50 tours. Ironiquement, j'ai fini plus haut en faisant ça que si j'étais resté derrière Alex. [...] Je voulais simplement profiter de Monaco. Je n'en ai pas eu l'occasion samedi, alors au moins j'ai apprécié les 25 derniers tours."

Cette frustration, largement partagée dans le paddock, a conduit à des propositions de réforme. Alex Wurz, président de la GPDA, a suggéré quelques modifications : virage resserré à Rascasse, entrée plus large à Loews, chicane déplacée plus loin après le tunnel. Fernando Alonso, figure d'expérience, n'y croit pas : "À mon avis, ça aiderait, mais seulement pour 1 à 5 % du problème. (...) Les voitures sont tellement larges qu'on peut rouler aussi lentement qu'on veut – personne ne vous doublera."

Le fond du problème, selon tous, est structurel. Les dimensions des monoplaces modernes et la physionomie du tracé rendent tout dépassement quasi impossible. Oliver Bearman, rookie chez Haas, résume sans détour : "Monaco n'a jamais été un circuit où la course est particulièrement palpitante. Il faut accepter que le frisson, à Monaco, c'est le samedi en qualifs."

Même Lando Norris, pourtant vainqueur de l'épreuve, ne cache pas son ambivalence : "Monaco n'a jamais été une bonne course le dimanche. Jamais. Et pourtant, c'est celle que tout le monde rêve de gagner."

Il poursuit : "Il faudrait peut-être en faire un événement spécial le samedi. Des tours uniques, un samedi plus excitant. Plutôt que… je ne pense pas qu'on puisse faire grand-chose pour le dimanche."

Carlos Sainz, lui, plaide pour une vraie discussion avec la FIA et la FOM : "Il n'y a personne de mieux placé que nous, les pilotes – on est dans la voiture, on comprend à quel point il est facile de contrôler la course ou de défendre. (...) Il faut tous qu'on se réunisse – pour le bien du sport – et qu'on trouve non pas la meilleure solution, mais celle de bon sens, la plus facile à mettre en œuvre."

Mais c'est Alonso qui livre la synthèse la plus lucide sur ce qu'est – et restera – Monaco : "Chaque année, les gens râlent le lundi. Mais ne vous inquiétez pas, car l'an prochain, on retournera à Monaco. Et le mercredi, on sera tous surexcités. Le vendredi, on dira que c'est le meilleur week-end de la saison (...). Et puis, pour une raison ou une autre, le dimanche, on sera tous à nouveau déçus."

Voilà l'essence de Monaco. Ce n'est plus un circuit pour la F1 moderne. Mais c'est justement ce qui en fait un monument : un temple de l'inconfort, un vestige sublime, une absurdité qui persiste — parce qu'elle transcende les standards. Monaco n'a jamais eu besoin de sens. Il suffit d'un rail, d'une pole, et de vingt fous lancés dans un tunnel.
 Espagne 2025