Quatrième sur la grille du Grand Prix d'Espagne 2025, George Russell a confirmé au micro de Sky Sports F1 que Mercedes continue de briller en qualifications. Mais le Britannique sait que le défi principal reste à venir, tant la course s'annonce exigeante sur le plan stratégique.
"On sait qu'on a une voiture rapide le samedi. On fait de notre mieux pour qu'elle le soit aussi le dimanche."
Russell anticipe un scénario semblable à celui de Bahreïn, avec une forte dégradation des pneus et plusieurs arrêts : "D'après ce qu'on a vu jusqu'ici, ce sera une course compliquée, un peu comme à Bahreïn avec beaucoup de surchauffe et une stratégie à deux arrêts. On a vu à quel point McLaren y avait été dominante."
Confiant sur sa position de départ, Russell se prend à espérer un scénario identique à celui de 2024 : "Mais qui sait ? J'étais quatrième au départ l'an dernier et j'avais pris un bon envol. Si on peut reproduire ça, ce sera bien."
La course pourrait aussi se jouer sur des choix stratégiques très ouverts, puisque les trois types de gommes apparaissent viables : "Il y aura des stratégies différentes. Les trois types de pneus ont l'air assez proches."
Contrairement à Imola, où les écarts de durabilité entre les composés étaient très marqués, Barcelone offre plus de liberté dans les fenêtres d'arrêt : "Si on part en tendres par exemple, comparé aux durs, le moment de l'arrêt est espacé de cinq tours à peine. Ce n'est pas comme à Imola où les tendres ne tenaient que huit tours et les médiums trente."
Dans ce contexte d'incertitude stratégique, Russell espère bien concrétiser cette position en deuxième ligne : "Je serais vraiment content si on pouvait se battre pour le podium."
Mercedes n'a pas encore renoué avec le podium en 2025, mais les signaux du week-end catalan laissent entrevoir une opportunité réelle pour Russell.
Espagne 2025