Relancé sur les propos récents de Sergio Pérez, Max Verstappen a calmement désamorcé les tensions. Dans un podcast diffusé au Mexique, l'ancien coéquipier du Néerlandais affirmait que ce dernier "garde les choses en lui jusqu'à ce qu'il les relâche, généralement en piste". Une référence à l'incident du Grand Prix du Brésil 2022, où Verstappen avait ignoré une consigne d'équipe demandant de céder sa place à Pérez, alors en lutte pour la deuxième position du championnat.
En toile de fond, les soupçons non dissipés autour de l'accident de Pérez à Monaco 2022 en Q3, qui avait empêché Verstappen d'améliorer son chrono. À l'époque, des discussions avaient eu lieu en interne, mais la frustration du Néerlandais s'était exprimée tardivement.
Invité à réagir à ces déclarations, Verstappen a opposé un démenti poli, préférant insister sur le lien qui les unit encore.
"Non. Mais je pense aussi que la façon dont tu viens [Verstappen répond à Ian Parkes] de le formuler ne correspond pas à ce qu'il voulait dire. J'ai une excellente relation avec Checo. On a toujours été de très bons coéquipiers. J'ai beaucoup de respect pour lui, et lui en a aussi pour moi. C'est tout ce que j'ai à dire là-dessus."
Verstappen a même profité de l'échange pour rappeler un geste de son ancien équipier et leur proximité hors micro : "J'espère le revoir bientôt dans le paddock. Je dois encore lui donner un de mes casques — je lui ai promis. Il m'en a offert un des siens avec un très beau message. J'ai promis de lui rendre la pareille, j'espère que je pourrai le faire autour du Grand Prix du Mexique."
Pas d'ouverture, donc, sur un retour aux tensions passées. Verstappen reste sur sa ligne : pas de commentaire sur 2022, pas de polémique sur 2025.
Et finalement, dans ce même podcast, Pérez laissait également entendre que le départ d'Adrian Newey de l'organigramme actif de Red Bull avait marqué un tournant interne. Verstappen, fidèle à sa ligne, n'a pas souhaité commenter cette allusion. "Je ne vais pas revenir là-dessus."