Pour Las Vegas, Nico Hülkenberg aura un casque spécial... qui est celui de Singapour, adapté aux Grands Prix nocturnes avec ses détails jaune fluo.

Il y a 20 h

La FIA a introduit une nouvelle directive technique avant le Grand Prix de Las Vegas pour mettre fin à une pratique jugée contraire à l'esprit des règles. Des équipes avaient commencé à utiliser des protections additionnelles, appelées satellite skids, placées stratégiquement sur la planche sous le fond plat, afin de limiter l'usure des zones critiques mesurées par la FIA. Ces dispositifs permettaient d'abaisser la voiture davantage, maximisant ainsi l'appui aérodynamique tout en respectant la tolérance d'usure de 1 mm imposée par le règlement. Red Bull aurait signalé cette pratique après le Grand Prix du Brésil, poussant la FIA à réagir immédiatement.

Cette directive cible environ 50 % des équipes, selon les estimations. Ferrari figure parmi les noms cités, tandis que McLaren semble épargnée. Red Bull, à l'origine de l'alerte, n'aurait pas utilisé ces dispositifs, ce qui pourrait lui offrir un avantage relatif. Pour les équipes concernées, l'interdiction des satellite skids impose un compromis : relever légèrement la hauteur de caisse pour éviter l'usure excessive des patins principaux et minimiser le risque de disqualification (comme Lewis Hamilton sur Mercedes et Charles Leclerc sur Ferrari au COTA en 2023).

La suppression des satellite skids oblige les équipes à relever la voiture d'environ 1 mm, ce qui pourrait entraîner une perte de performance estimée entre 0,025 et 0,05 seconde par tour. Ce chiffre, bien que faible, pourrait jouer un rôle crucial sur une grille 2024 extrêmement disputée, notamment dans le duel entre Red Bull, Ferrari et McLaren. De plus, les équipes devront ajuster leur configuration dès Las Vegas, sans délai supplémentaire pour réagir.

Cette directive, bien que technique, illustre une fois de plus la bataille constante pour repousser les limites du règlement. Red Bull, en signalant cette faille, pourrait avoir déséquilibré ses rivaux sans effort direct en piste ou en améliorations sur sa monoplace. La décision rapide de la FIA, sans attendre le Qatar, reflète une volonté de maintenir l'équité technique, mais elle ouvre aussi la porte à d'autres interprétations réglementaires qui pourraient émerger à l'avenir... Rendez-vous au prochain "drama".

Il y a 20 h

McLaren Automotive annonce la nomination d'Ian James au poste de directeur de la compétition automobile, à compter du 1er décembre 2024. Ian supervisera les activités GT et les programmes de course client, tout en conservant son rôle actuel de managing director de NEOM McLaren Electric Racing, qui inclut la Formula E et l'Extreme E. Il succède à Mick McDonagh, qui prendra sa retraite après avoir joué un rôle clé dans l'entrée de McLaren en FIA WEC avec United Autosports.

L'annonce s'accompagne de la confirmation de la participation de McLaren et United Autosports au WEC pour la saison 2025, sous réserve de validation des inscriptions, après une première campagne marquée par un retour historique aux 24 Heures du Mans.

Deux nouveaux postes de direction sont également créés : Rob Bell devient directeur sportif, et Malcolm Gerrish, directeur des opérations techniques. Tous deux seront placés sous la responsabilité d'Ian James.

Il y a 17 h

L'Aston Martin THOR Team a dévoilé Alex Riberas et Harry Tincknell comme pilotes des Valkyrie Hypercar pour la saison 2025 du FIA WEC. Les deux pilotes, impliqués dans le développement de la Valkyrie, piloteront respectivement les voitures 009 et 007, ces numéros emblématiques étant réintroduits par l'équipe.

La Valkyrie, propulsée par un V12 atmosphérique de 6,5 litres, effectuera ses débuts en championnat lors des 1812 km du Qatar le 28 février 2025 et en IMSA lors des 12 Heures de Sebring en mars. L'équipe vise une victoire au général aux 24 Heures du Mans, une première pour Aston Martin depuis 1959.

Ian James, directeur de l'équipe, et Adam Carter, responsable d'Aston Martin Endurance Motorsport, saluent l'expérience et l'implication des pilotes, alors que la Valkyrie achève son programme d'essais avant homologation.

Il y a 17 h

Le circuit de Las Vegas a subi plusieurs ajustements en prévision du Grand Prix de Las Vegas 2024, avec des modifications ciblées pour renforcer la sécurité et optimiser la fluidité des opérations. La FIA a précisé les changements suivants :

L'entrée des stands a été remaniée avec un réalignement des murs à droite, simplifiant le tracé pour les pilotes et les équipes. De plus, deux portails dans le mur des stands ont été déplacés, facilitant potentiellement l'accès des véhicules et des commissaires.

Concernant les points de marquage (MP), plusieurs ont été déplacés en amont : MP 9.9, MP 12.9, MP 13.1 et MP 13.2. Notamment, l'ouverture pour véhicules précédemment située au MP 13.1 a été supprimée, tandis qu'une nouvelle ouverture a été installée à la sortie du virage 15, côté droit. Ces modifications devraient améliorer l'accès pour les interventions sur le circuit.

Par ailleurs, un travail de meulage a été effectué sur l'asphalte à la sortie du virage 12, visant à offrir une surface plus uniforme et à réduire les risques d'adhérence irrégulière à cet endroit critique.

Il y a 17 h

Le remplacement soudain de Niels Wittich par Rui Marques en tant que directeur de course de la FIA, à seulement trois courses de la fin de la saison 2024, a suscité de nombreuses réactions parmi les pilotes.

Entre surprise, prudence et espoir de meilleures relations entre les pilotes et la direction de course, ces déclarations reflètent des perspectives variées sur cette transition inattendue.

Voici un tour d'horizon des avis des pilotes, recueillis lors de la conférence de presse du Grand Prix de Las Vegas.

Esteban Ocon s'est exprimé en premier, soulignant les défis auxquels Rui Marques devra faire face pour ses débuts en tant que directeur de course, notamment sur un circuit urbain comme Las Vegas.
"Ce n'est clairement pas une course facile pour commencer, ici, sur un circuit urbain. Mais je pense que Rui, il vient de Macau, ce qui est probablement un circuit encore plus difficile que celui-ci, c'est sûr. J'ai hâte de le rencontrer, d'avoir de bonnes discussions lors de la réunion des pilotes avec lui et de voir comment il travaille. Je suis certain que nous parlerons beaucoup de sa manière de faire les choses, des idées qu'il a sur des sujets très importants pour nous comme les limites de piste, les vibreurs, etc. Chacun a sa façon de faire. Et oui, nous devons évidemment bien communiquer sur ce que nous estimons crucial pour l'avenir."

Kevin Magnussen a adopté une approche pragmatique, reconnaissant la difficulté du rôle de directeur de course tout en évoquant la nécessité d'un meilleur dialogue entre pilotes et direction.
"Je pense que... Je ne sais pas si c'est vraiment une grande inquiétude en soi. C'est un travail difficile et, vous savez, c'est quelque chose... C'est un poste qui nécessite de l'expérience et, pour être honnête, je ne sais pas à quel point le nouveau gars est expérimenté. Je sais qu'il vient de la F2 et de la F3, donc il doit avoir une certaine expérience. J'espère qu'il s'en sortira bien. Je pense que nous avons tous, certainement moi, tendance à comparer avec l'époque de Charlie Whiting, qui était quelqu'un avec qui nous, les pilotes, nous sentions vraiment connectés et écoutés. Maintenant, on a presque l'impression que c'est un peu nous contre eux, alors que cela devrait être plus une coopération et une relation plus proche entre nous et eux, car nous pouvons beaucoup nous aider mutuellement. J'espère donc que le nouveau directeur ira dans cette direction."

George Russell a exprimé sa surprise face à la décision de remplacer Wittich, soulignant le manque de communication entre la FIA et les pilotes sur un changement aussi significatif.
"Je pense que cela a été une surprise pour tout le monde. Et, vous savez, cela met une énorme pression sur le nouveau directeur de course. Il ne reste que trois courses. Donc, pour nous... Souvent, en tant que pilotes, nous avons l'impression d'être les derniers informés sur ce genre de décision. Et quand cela nous concerne directement, ce serait bien d'être tenus au courant et de comprendre les décisions prises. Donc, oui, le temps nous le dira. Je suis sûr que le nouveau directeur s'en sortira très bien, mais ce n'est définitivement pas une course facile pour un nouveau directeur de course."

Lando Norris a adopté une perspective plus générale, insistant sur la complexité du rôle de directeur de course dans un sport aussi dynamique que la Formule 1 et sur le besoin de stabilité au sein de la direction.
"Leur travail est difficile. Je ne pense pas que les gens réalisent à quel point c'est compliqué. Vous savez, en tant que pilotes, nous critiquons beaucoup, enfin, souvent ! C'est probablement l'un des sports les plus compliqués à arbitrer au monde, je pense. Je ne connais pas tous les autres sports, mais je pense que c'est un sport où tant de choses peuvent arriver. Vous voulez des règles, mais vous ne voulez pas trop de règles non plus. Et cela rend la tâche très difficile. Et il y aura toujours des gens qui ne seront pas d'accord et d'autres qui le seront. Donc je pense que c'est une position très difficile. Je ne sais pas ce qui se passe là-bas. De toute évidence, les choses ne se passent pas aussi bien que ce que nous voudrions. Mais dans un sport aussi important, comme pour la plupart des grands sports, vous avez des commissaires permanents, des gens permanents, une équipe permanente qui gère tout pour assurer la cohérence et bien d'autres raisons. C'est tout ce que je sais. C'est ce que nous voulons en tant que pilotes. C'est ce que nous demandons."

Il y a 17 h

Lors de la conférence de presse du Grand Prix de Las Vegas 2024, le rôle et les attentes des pilotes envers la FIA ont été abordés, notamment à travers les initiatives récentes de la GPDA (Grand Prix Drivers' Association). Entre frustration face à un manque de transparence et revendications pour une meilleure communication, les pilotes ont partagé leurs perspectives sur leur relation avec l'instance dirigeante. Voici leurs déclarations.

George Russell, président de la GPDA, a expliqué : "En parlant en tant que pilote et non dans mon rôle au sein de la GPDA, je pense que tout le monde a ressenti, au fil des événements de cette année, le besoin de se montrer unis. Au final, nous voulons simplement de la transparence avec la FIA et un dialogue continu. Le départ de Niels est d'ailleurs un parfait exemple de décisions prises sans que nous soyons impliqués dans ces discussions. En fin de compte, nous voulons simplement collaborer avec la FIA pour le bien du sport que nous aimons tous."

Il a ajouté : "au fond, lorsque nous entendions parler de la FIA il y a quelques années, notamment lors des élections présidentielles, il était question de transparence et d'indications sur la façon dont l'argent serait réinvesti dans le sport amateur, ce que nous soutenons tous. Et bien sûr, pour ce qui est de ces amendes importantes, certains pilotes sur la grille peuvent se permettre de les payer facilement, mais peut-être pas les rookies. Si on leur inflige une amende d'un million de dollars, ils ne pourront pas se le permettre. Mais si nous savons où cet argent est réinvesti – dans le sport amateur ou dans des programmes de formation – alors nous comprenons. Comme je l'ai dit, nous souhaitons simplement de la transparence et une meilleure compréhension des engagements pris au départ."

Norris s'est lui aussi exprimé : "Leur travail est difficile. Je ne pense pas que les gens réalisent à quel point c'est compliqué. Vous savez, en tant que pilotes, nous critiquons beaucoup, enfin, souvent ! C'est probablement l'un des sports les plus compliqués à arbitrer au monde, je pense. Je ne connais pas tous les autres sports, mais je pense que c'est un sport où tant de choses peuvent arriver. Vous voulez des règles, mais vous ne voulez pas trop de règles non plus. Et cela rend la tâche très difficile. Et il y aura toujours des gens qui ne seront pas d'accord et d'autres qui le seront. Donc je pense que c'est une position très difficile."

Kevin Magnussen a lui aussi complété : "Je pense que nous avons tous, moi en particulier, tendance à comparer avec l'époque de Charlie Whiting. C'était quelqu'un avec qui, en tant que pilotes, nous nous sentions vraiment connectés et écoutés. Aujourd'hui, on a presque l'impression que c'est un peu nous contre eux, alors que cela devrait être plus une coopération et une relation plus proche entre nous et eux, car nous pouvons beaucoup nous aider mutuellement."

Ainsi, les pilotes souhaitent une relation plus transparente et coopérative avec la FIA, tout en reconnaissant la difficulté du rôle de directeur de course. Leur frustration porte principalement sur le manque de communication et la nécessité d'une gestion plus stable et cohérente pour améliorer le sport.

Il y a 16 h

Lors de la conférence de presse du Grand Prix de Las Vegas 2024, la lutte pour la 6e place au Championnat des Constructeurs et l'impact des mises à jour techniques sur les performances des équipes ont été au cœur des discussions. Esteban Ocon (Alpine), Kevin Magnussen (Haas) et Liam Lawson (Visa Cash App RB) ont partagé leurs perspectives sur ces enjeux cruciaux.

Sur la bataille pour la 6e place, Esteban Ocon a déclaré : "Je ne peux parler que pour moi. Pour être honnête, je ne suis pas très confiant en ce moment. Si l'on regarde notre rythme en conditions sèches, nous nous sommes améliorés récemment avec des mises à jour sur la voiture. Cela s'est amélioré, mais comme je l'ai dit, cela peut basculer complètement d'un côté à l'autre, en obtenant un bon résultat. Ces courses sont généralement celles où des opportunités se présentent. Nous devons donc être prêts à les saisir si quelque chose arrive, pour marquer des points et finir la saison de cette manière."

Kevin Magnussen a souligné : "Eh bien, on ne peut pas être confiant du tout. Vous savez, nous ne pensions même pas à Alpine dans cette bataille, et soudain, ils sont devant nous. Je pense que nous avons l'impression d'être dans une bonne position avec la voiture. Et récemment, nous avons plus ou moins été régulièrement en mesure de marquer des points. Maintenant qu'Aston Martin a des difficultés, il y a en fait des points à saisir à chaque course."

Liam Lawson a, quant à lui, expliqué : "Pour être honnête, nous avons beaucoup souffert ici l'année dernière. Ce n'est donc pas un bon départ, mais en même temps, nous avons fait beaucoup de changements depuis, et nous espérons comprendre beaucoup mieux comment améliorer la voiture ce week-end. Nous sommes optimistes. Comme vous l'avez dit, nous sommes dans une lutte très serrée pour la 6e place, et notre objectif est simplement d'essayer de marquer plus de points ce week-end avec les deux voitures."

Sur l'importance des mises à jour techniques, Kevin Magnussen a détaillé : "Je pense simplement que les mises à jour que nous avons eues cette année ont été bonnes dans tous les domaines. Cela a juste rendu la voiture un peu plus rapide sur un tour, un peu plus facile à conduire et meilleure pour les pneus. Cela a en quelque sorte élargi un peu la fenêtre de performance de la voiture à chaque amélioration."


Ta version est parfaitement fluide et bien articulée pour traiter de la lutte au Championnat des Constructeurs et de l'impact des mises à jour techniques. Voici quelques ajustements mineurs pour renforcer la clarté et la cohérence globale, sans dénaturer ton texte :

Lors de la conférence de presse du Grand Prix de Las Vegas 2024, la lutte pour la 6e place au Championnat des Constructeurs et l'impact des mises à jour techniques sur les performances des équipes ont été au cœur des discussions. Esteban Ocon (Alpine), Kevin Magnussen (Haas) et Liam Lawson (Visa Cash App RB) ont partagé leurs perspectives sur ces enjeux cruciaux.

Sur la bataille pour la 6e place, Esteban Ocon a déclaré :
"Je ne peux parler que pour moi. Pour être honnête, je ne suis pas très confiant en ce moment. Si l'on regarde notre rythme en conditions sèches, nous nous sommes améliorés récemment avec des mises à jour sur la voiture. Cela s'est amélioré, mais comme je l'ai dit, cela peut basculer complètement d'un côté à l'autre, en obtenant un bon résultat. Ces courses sont généralement celles où des opportunités se présentent. Nous devons donc être prêts à les saisir si quelque chose arrive, pour marquer des points et finir la saison de cette manière."

Kevin Magnussen a souligné :
"Eh bien, on ne peut pas être confiant du tout. Vous savez, nous ne pensions même pas à Alpine dans cette bataille, et soudain, ils sont devant nous. Je pense que nous avons l'impression d'être dans une bonne position avec la voiture. Et récemment, nous avons plus ou moins été régulièrement en mesure de marquer des points. Maintenant qu'Aston Martin a des difficultés, il y a en fait des points à saisir à chaque course."

Liam Lawson a, quant à lui, expliqué :
"Pour être honnête, nous avons beaucoup souffert ici l'année dernière. Ce n'est donc pas un bon départ, mais en même temps, nous avons fait beaucoup de changements depuis, et nous espérons comprendre beaucoup mieux comment améliorer la voiture ce week-end. Nous sommes optimistes. Comme vous l'avez dit, nous sommes dans une lutte très serrée pour la 6e place, et notre objectif est simplement d'essayer de marquer plus de points ce week-end avec les deux voitures."

Sur l'importance des mises à jour techniques, Kevin Magnussen a détaillé :
"Je pense simplement que les mises à jour que nous avons eues cette année ont été bonnes dans tous les domaines. Cela a juste rendu la voiture un peu plus rapide sur un tour, un peu plus facile à conduire et meilleure pour les pneus. Cela a en quelque sorte élargi un peu la fenêtre de performance de la voiture à chaque amélioration."

Liam Lawson a également souligné cet aspect : "Nous espérons comprendre beaucoup mieux comment améliorer la voiture ce week-end. Nous sommes donc optimistes."

Il y a 16 h

Lors de la conférence de presse du Grand Prix de Las Vegas 2024, George Russell (Mercedes) est revenu sur les leçons apprises au Brésil et les défis rencontrés cette saison avec la W14. Il a souligné l'importance de réagir rapidement dans un sport où les décisions stratégiques peuvent basculer une course, tout en abordant les limites techniques de sa monoplace.

Sur la course au Brésil, Russell a déclaré : "En analysant la course, on se rend compte à quelle vitesse les choses peuvent changer. Nous avons effectué l'arrêt au stand, qui, avec le recul parfait, était une erreur. Mais si la voiture de sécurité virtuelle avait duré 10 ou 15 secondes de plus, cela aurait été absolument la bonne chose à faire. Cela montre à quel point une décision extérieure peut changer votre course et combien il est crucial de s'adapter rapidement."

Sur le potentiel de la W14, Russell a souligné : "Je pense que maintenant que nous avons presque terminé une saison entière, nous comprenons totalement pourquoi la voiture est aussi irrégulière. Elle a une fenêtre d'exploitation très étroite et, lorsque nous pouvons la régler de manière à exploiter cette fenêtre, nous avons une voiture capable de gagner des courses. Mais quand on va sur différents circuits et qu'il faut changer le positionnement des réglages, nous sortons complètement de notre fenêtre de fonctionnement. C'est évidemment frustrant quand on sait que la voiture a ce potentiel."

Russell met ainsi en lumière les défis multidimensionnels rencontrés par Mercedes cette saison. Entre la nécessité d'une meilleure réactivité stratégique et les limites techniques d'une voiture au potentiel élevé mais difficile à exploiter, le pilote britannique illustre la complexité de performer régulièrement dans un championnat aussi compétitif.

Il y a 16 h

Le lancement simultané des livrées F1 2025 à l'O2 Arena de Londres suscite des réactions variées parmi les pilotes. Prévu comme un événement spectaculaire réunissant les équipes et leurs fans, cette initiative marque une évolution notable dans la communication de la F1. Lors de la conférence de presse du Grand Prix de Las Vegas 2024, plusieurs pilotes ont partagé leur avis sur cette initiative, entre enthousiasme et réserves.

Max Verstappen a indiqué, comme à son habitude, ne pas être emballé par l'idée : "Je pense que c'est inutile, pour être honnête. Nous avons déjà beaucoup d'obligations, et ajouter un autre événement avant la saison, c'est simplement trop. Je préfère me concentrer sur ma préparation plutôt que d'assister à un tel lancement."

D'ailleurs, Verstappen a indiqué dans un de ses lives de jeu vidéo "J'espère que je serai malade cette semaine-là" et Norris, quand on lui parle de ceci, a blagué : "si on me dit d'être là, je suppose que j'y serai, vous savez ? Je pourrais voir où Max va en vacances et le rejoindre. Nous pourrions finir par avoir la même maladie ou quelque chose comme ça."

Puis le pilote britannique a complété : "Je veux dire, si on me dit d'y aller, j'y serai. C'est bien pour la F1 et les fans, mais honnêtement, je préférerais être chez moi à me préparer pour la saison. Ces choses font partie de notre travail, donc on fait avec."

George Russell déplore l'impact sur un planning déjà chargé pour les pilotes : "Je comprends l'idée derrière cela, et c'est génial pour les fans. Mais en tant que pilotes, nous avons déjà un planning très chargé. Ajouter un événement supplémentaire comme celui-ci rend plus difficile de se concentrer pleinement sur nos préparations pour la saison."

Esteban Ocon a partagé une perspective différente, soulignant l'importance de l'engagement envers les fans : "C'est une belle opportunité de se rapprocher des supporters et de célébrer ensemble le début de la saison. Bien sûr, cela ajoute à notre emploi du temps, mais l'interaction avec les fans est essentielle pour notre sport."

Quant au rookie Liam Lawson, il trouve l'idée sympathique : "Pour être honnête, cela pourrait être assez sympa pour la Formule 1 de réunir tout le monde. Du point de vue des fans, cela devrait être plutôt agréable. Personnellement, je n'y ai pas beaucoup réfléchi, mais je pense que c'est un bon moyen d'interagir avec le public."

Il y a 16 h

Lors de la conférence de presse du Grand Prix de Las Vegas 2024, Lando Norris a partagé sa vision réaliste de la situation actuelle au championnat des pilotes, tout en revenant sur sa performance cette saison.

Avec Max Verstappen à quelques points du titre, les espoirs du Britannique semblent minces, une situation qu'il a analysée avec lucidité et maturité. "C'est difficile. Pas grand-chose n'a changé, honnêtement. Je sais où je me trouve maintenant, et probablement que j'ai moins à perdre désormais. [...] Après le Brésil, cela a été dur pour moi, car c'était le premier moment où je me suis rendu compte qu'il serait difficile de viser la première place maintenant. [...] Je pense que ce que j'ai fait depuis la pause estivale se rapproche de ce dont j'ai besoin, et je pense que cela est presque suffisant pour me battre l'an prochain."

Lando s'est d'ailleurs déjà tourné vers 2025, confiant en ses capacités : "Je pense qu'aborder une saison avec l'idée de viser le titre, c'est un état d'esprit très différent de celui que nous avions cette année. [...] Je sens que ce que j'ai accompli depuis la pause estivale se rapproche de ce dont j'ai besoin pour me battre pour un championnat. Je crois que j'ai ce qu'il faut, mais il s'agit de tout assembler correctement la saison prochaine."

Norris a également abordé sa relation avec la chance, notamment après des courses comme le Brésil où les événements ne lui ont pas été favorables : "Il faut apprendre à l'accepter. [...] J'ai admis, même à Miami, que j'avais eu de la chance de gagner avec la voiture de sécurité. Le Brésil relevait encore un peu plus du hasard, mais c'est la Formule 1. C'est la course. [...] Un jour, la chance est avec vous. Le lendemain, elle ne l'est pas."

Sur le championnat des constructeurs, Norris reste confiant quant aux chances de McLaren face à Ferrari : "C'est serré. Ferrari est très solide depuis un moment. Ils ont deux très bons pilotes. Ils ont clairement amélioré leur voiture. [...] Mais nous savons que le Qatar pourrait à nouveau être plus favorable pour nous."

Il y a 16 h

Lors de la conférence de presse du Grand Prix de Las Vegas 2024, Esteban Ocon (Alpine) est revenu sur son podium inattendu au Brésil et a partagé ses ambitions pour la course de Las Vegas.

Le pilote français a souligné à quel point les conditions changeantes à Interlagos avaient été décisives pour son résultat : "Ça a été une course amusante, définitivement. Un résultat inattendu, c'est sûr. Si l'on regarde notre rythme en conditions sèches, ce n'était pas là où nous étions du tout. Mais quand la pluie est arrivée, cela a clairement ouvert des opportunités. [...] Nous avons mené la course pendant un moment, et cela faisait du bien, définitivement."

Ce podium, qui rappelait à Ocon ses débuts en Formule 1 avec Manor en 2016, a été une source de motivation pour l'équipe Alpine en fin de saison.

Pour le Grand Prix de Las Vegas, Ocon reste réaliste quant aux performances attendues dans des conditions froides : "Je ne pense pas que nous serons capables de nous battre pour des podiums ou des quasi-victoires comme au Brésil. [...] Mais l'an dernier ici, nous avons terminé quatrièmes, ce qui était aussi une course très solide. [...] Nous devons faire de notre mieux, saisir toutes les opportunités possibles, et j'espère que ce sera positif pour nous."

Il y a 16 h

Lors de la conférence de presse du Grand Prix de Las Vegas 2024, Kevin Magnussen (Haas) a exprimé son impatience de revenir en piste après avoir manqué le Grand Prix d'Interlagos en raison de circonstances médicales.

Le Danois, qui a dû regarder la course depuis chez lui, a partagé son enthousiasme de reprendre le volant : "Vous faites comme si ce n'était pas beaucoup ! Mais ça l'est. Oui, c'était étrange... J'ai regardé trop de Formule 1 à la télévision récemment, et oui, ce sera agréable de revenir, j'espère, en course."

En parallèle, Magnussen a évoqué son avenir avec Haas, laissant entendre qu'il reste en discussions avec Ayao Komatsu, directeur technique de l'équipe, pour définir un rôle ou une collaboration potentielle en 2025. "Je pense que nous avons été clairs sur le fait que nous voulons collaborer d'une manière ou d'une autre. [...] Cela vient un peu d'Ayao, et je suis ouvert à écouter ce qu'il a en tête et voir si je peux être utile d'une quelconque manière."

Il y a 16 h

Lors de la conférence de presse du Grand Prix de Las Vegas 2024, Valtteri Bottas (Sauber) est revenu sur l'annonce de son départ de l'équipe à la fin de la saison 2024. Le Finlandais, qui a appris cette décision quelques jours après le Grand Prix du Brésil, a confié qu'il s'y attendait à moitié, tout en cherchant à rester impliqué dans le monde de la F1.

"Je pense que plus on se rapprochait de cette date, plus j'avais compris qu'il y avait d'autres pilotes candidats. [...] Je pensais encore que c'était du 50-50. Et oui, j'ai reçu l'appel lundi. Mais au moins, maintenant, je sais. Il faut juste que je décide de la suite."

Malgré cette situation, Bottas reste déterminé à se donner à fond lors des trois dernières courses de la saison. À Las Vegas, il espère obtenir les premiers points de l'équipe en 2024, une opportunité qu'il considère comme réaliste au vu des projections.

"Nous n'avons toujours pas marqué de points en tant qu'équipe cette année, donc bien sûr, en marquer serait une bonne chose. Je pense qu'ici, à Vegas, sur le papier, nous avons la meilleure chance parmi les trois dernières courses. Mais oui, je vais faire mon travail, tout donner. C'est tout."

Il y a 16 h

Lors de la conférence de presse du Grand Prix de Las Vegas 2024, Liam Lawson (Visa Cash App RB) est revenu sur son expérience au Brésil, où des conditions particulièrement difficiles ont mis à l'épreuve son manque d'expérience. Malgré une erreur stratégique qui a coûté du temps à l'équipe, le jeune pilote néo-zélandais s'est dit satisfait de terminer dans les points.

"C'était vraiment compliqué. Et évidemment, avec le recul, la décision de rentrer au stand était en partie la mienne, et cela venait probablement de mon manque d'expérience. [...] Mais c'était quand même bien de terminer dans les points."

Concernant son avenir en Formule 1, Lawson a laissé entendre que, bien que rien ne soit encore confirmé pour 2025, les discussions avec VCARB semblent positives. Le pilote reste concentré sur les courses restantes de la saison pour renforcer sa position et montrer son potentiel.

"Je veux dire, j'ai une idée de la direction que cela prend, disons, mais oui, évidemment, les attentes envers nous sont élevées et la saison n'est pas encore terminée. [...] J'aurai une vision plus claire après la saison."

Il y a 16 h

Franco Colapinto est la petite sensation débarquée en F1 en pleine saison 2024, en remplacement de Logan Sargeant. Le jeune Argentin, porté par Williams, n'était pas vraiment attendu mais montre un niveau très acceptable et montre qu'il en veut, même si les chances de le revoir en Formule 1, du moins en 2025, sont quasiment nulles.

Il lui a ainsi été demandé si une grosse performance de sa part lors de l'une de ces trois dernières courses peut vraiment faire une différence pour prolonger son engagement la saison prochaine ou s'il pense avoir déjà montré assez.

La réponse de Franco Colapinto en dit long sur sa mentalité de battant : "C'est toujours important, vous savez. Chaque week-end, vous devez montrer que vous méritez d'être ici. Il n'y a que 20 pilotes sur la grille, et des milliers qui veulent être à cette place. Et on ne sait jamais quand ce sera votre dernière course. Vous devez profiter de chaque week-end, mais aussi les maximiser et donner le meilleur de vous-même. Donc oui, c'est toujours très important. J'arrive ici, vous savez, avec le même état d'esprit et la même volonté de bien faire que l'équipe, qui a travaillé très dur pour amener les deux voitures ici. Donc oui, nous voulons obtenir un bon résultat ce week-end."

Il y a 15 h

Lando Norris aura son casque nocturne pour la course à Las Vegas. Du fluo sous les néons de la ville casino, what else?

Il y a 15 h

Pierre Gasly a choisi de rendre hommage à l'ambiance unique de Las Vegas avec un casque spécialement conçu pour le Grand Prix 2024.

Ce design mêle des éléments emblématiques des casinos de la ville : jetons, cartes à jouer et motifs dorés s'intègrent dans une palette de bleu et de blanc, évoquant à la fois la fête et l'exclusivité.

Conjointement, le casque d'Esteban Ocon, déjà révélé sous un thème Captain America, accompagne magnifiquement celui de Gasly dans cette double célébration visuelle.

Alors que les projecteurs de Las Vegas s'apprêtent à illuminer la piste, nul doute que ce casque attirera autant d'attention que la performance de Gasly sur le circuit.

Il y a 15 h

Oscar Piastri va amener son casque spécial route 81 à Las Vegas, avec une petite variante nocturne qui n'est pas déplaisante pour le Grand Prix dans la ville qui ne dort jamais !

Il y a 13 h

Charles Leclerc aura un casque spécial à thème désertique pour le Grand Prix de Las Vegas 2024.

Les cactus remplacent les machines à sous et autres paillettes utilisées par les autres pilotes.

Il y a 10 h

Règlement F1 2022 : résumé de tous les changements

31/10/2019 Formule 1

Règlement 2022 : résumé de tous les changements

Les instances dirigeantes de la Formule 1 ont levé le voile, ce jeudi matin dans le paddock d'Austin, sur les règles qui entreront en vigueur dès 2022. Si certains contours doivent encore être affinés, ce règlement permet déjà d'y voir plus clair.

Auteur Gilles Guebels

L'interminable feuilleton sur la réglementation 2021 atteint enfin son épilogue. Les textes qui doivent régir la discipline reine dans un an et demi ont été un véritable casse-tête à mettre en place. Pendant plus de deux ans, les responsables de la F1 et les écuries se sont tirés la bourre. Les premiers tentant de pérenniser l'avenir à long terme du sport, les seconds privilégiant avant tout leurs intérêts.

Ce jeudi, les acteurs du Grand Cirque ont néanmoins dévoilé à quoi ressemblerait la F1 du futur. Jean Todt a en effet révélé que les futurs règlements avaient été adoptés à l'unanimité par le Conseil Mondial du Sport Automobile de la FIA. Preuve s'il en est que les parties sont arrivées à un consensus.  Un soulagement pour Chase Carey et Ross Brawn, qui bataillent depuis des mois pour imposer une refonte structurelle majeure.

"Le nouveau règlement vise à générer des courses plus palpitantes et plus équilibrées. La F1 sera plus durable, moins complexe et plus facile à comprendre. Tout en continuant d'être la plus grande compétition de course automobile au monde et une vitrine technologique. Le règlement sera associé à une nouvelle structure de gouvernance et de partage des bénéfices. Le sport pourra ainsi se développer sainement".

Règlement sportif

Au niveau sportif, la grande nouveauté réside dans le format des week-ends de course. Comme prévu, les week-end seront condensés afin d'améliorer l'expérience des fans. Cela permettra aussi aux équipes de mieux digérer un calendrier étendu.

La conférence de presse d'avant-course se déroulera désormais le vendredi matin, juste avant les deux premières séances d'essais libres. La troisième session aura, quant à elle, toujours lieu le samedi matin. Durant cette dernière séance, les équipes devront présenter une voiture "conforme aux vérifications techniques réalisées avant le début du week-end". Autrement dit, tous les éléments aérodynamiques testés le vendredi après-midi devront être enlevés pour la séance du samedi matin. Le parc fermé s'appliquera dès la fin de la FP3, et non plus au début des qualifications.

Par ailleurs, toutes les équipes devront réserver au minimum deux séances d'essais libres à des jeunes pilotes ayant maximum deux Grands Prix à leur actif. L'objectif est d'apporter de l'expérience à la jeune génération et ainsi accroître leur chance de briller.

Déjà remisées au placard pour l'an prochain, les courses qualificatives ne devraient pas non plus voir le jour en 2021. Liberty Media n'en a en tout cas pas fait mention lors de sa conférence de presse, mais des modifications sont encore possibles.

Règlement technique

Sur le plan technique, plusieurs éléments ont été annoncés et/ou confirmés. Ces modifications ont pour objectif de réduire les écarts de performance et permettre aux monoplaces de suivre de plus près afin de favoriser les dépassements. Mais que les puristes se rassurent : la F1 ne deviendra pas une formule monotype. Malgré certaines restrictions, les ingénieurs disposeront toujours d'un terrain de jeu fertile pour se distinguer de la concurrence. On devrait donc continuer à voir des concepts bien distincts en piste.

Les monoplaces à la sauce 2021 adopteront une philosophie aérodynamique radicalement nouvelle. La carrosserie sera plus épurée, notamment grâce à la suppression des traditionnels déflecteurs latéraux. Le museau avant sera simplifié et l'aileron arrière agrandi. L'effet de sol sera accru grâce à un fond plat entièrement revu s'appuyant sur le principe de l'Effet Venturi. Les suspensions seront simplifiées, tandis que les jantes 18 pouces (équipées de pneus taille basse) remplaceront celles de 13 pouces.

Statu quo sur les moteurs

Les équipes techniques de la FIA estiment que ces modifications feront perdre aux voitures entre 3 et 3,5 secondes par tour par rapport aux chronos actuels. Les estimations sont néanmoins à prendre avec les pincettes d'usage. Cette année, les chronos devaient repartir à la hausse. Or, c'est le contraire qui s'est produit grâce à l'ingéniosité des départements techniques.

Sous le capot, les voitures conserveront des V6 turbo-hybrides 1.6L. Si un changement a été tout un temps envisagé, les équipes se sont finalement mises d'accord sur un gel des groupes propulseurs. Histoire d'éviter une nouvelle escalade des coûts et des écarts de performance entre les motoristes alors que celles-ci commencent enfin à se niveler.

Plus étonnant, il est proposé que les jantes soient équipées... d'un panneau d'affichage LED pivotant ! Il informerait les spectateurs avec des données relatives à la voiture. Un panneau d'affichage similaire est même envisagé sur la carrosserie ! "C'est le genre de voiture que les enfants voudront afficher sur les murs de leur chambre" ont déclaré les responsables.
Note du 26 avril 2023 : cette idée, prévue pour 2024, a été abandonnée, question de technologie et de surpoids, surtout avec les jantes en 18 pouces.

Une course au développement limitée

Fort heureusement, les changements envisagés ne sont pas que cosmétiques. Ross Brawn et Nikolas Tombazis ont travaillé sans relâche pour trouver une solution à la parte d'appui qui pénalise grandement les monoplaces actuelles. En 2021, les monoplaces devraient perte seulement 5 à 10 % d'appui lorsqu'elles roulent dans le sillage d'une autre voiture, contre 40 % actuellement.

"Le flux d'air provenant des nouvelles voitures sera à la fois plus propre et mieux orienté. Ce qui signifie qu'il aura beaucoup moins d'impact sur les voitures qui suivent. La possibilité de dépasser et de se battre en piste sera bien réelle" estiment les deux techniciens.

Des règles ont aussi été édictées pour limiter le nombre de nouveautés techniques introduites lors d'un Grand Prix. Les écuries disposeront d'une marge de manœuvre réduite et ne pourront pas apporter des pièces de manière illimitée. Liberty Media désire de la sorte limiter les coûts et permettre aux équipes modestes de garder la tête hors de l'eau dans la course au développement.

Standardisation et voiture plus lourde

Plusieurs pièces seront standardisées, telles que les pompes à carburant et les enjoliveurs. Des restrictions seront également mise en place concernant le nombre de fois que certains composants, telles que les plaquettes de frein, peuvent être remplacés. Les couvertures chauffantes seront, quant à elles, finalement conservées en 2021 et 2022.

Au grand dam de Lewis Hamilton, les voitures pèseront 25 kg de plus en raison des nouveaux pneus, des modifications apportées au châssis, des éléments de sécurité supplémentaires et l'introduction de pièces standardisées.

Les essais en soufflerie seront drastiquement réduits, toujours dans le but de réduire les coûts de développement.  Les équipes ne pourront utiliser la soufflerie physique que X fois par semaine, le reste des simulations devant être faites par CFD (Computational Fluid Dynamics).

Enfin, notons aussi que les systèmes d'échappement ont été ajoutés à la liste des composants dont le nombre est limité par saison. Désormais, les équipes disposeront de six échappements pour toute la saison. Un dépassement du quota entraînera une pénalité de places sur la grille.

Règlement financier

Pour la première fois de l'histoire, la Formule 1 introduira un plafond budgétaire. Celui-ci a été fixé à 175 millions de dollars par équipe et par an. Il s'appliquera à tout ce qui concerne les performances sur la piste. Autrement dit, le marketing, le salaire des pilotes et les "trois plus grosses" rémunérations de l'équipe ne rentreront pas en ligne de compte.

Pour Liberty Média, "le plafonnement des coûts mettra un terme aux écarts énormes entre les gros dépensiers et les personnes disposant de moins de ressources. Notre sport doit être un sport où le succès dépend davantage de la façon dont une équipe dépense son argent que de l'argent dépensé".

Reste à voir s'il sera possible de faire respecter cette nouvelle règle sans qu'elle ne soit contournée. Les dirigeants n'ont pas apporté davantage d'informations concernant les organismes indépendants qui seront chargés d'auditer les comptes des équipes.

Attention toutefois : les effets de ce plafond sur le resserrement des performances ne se ressentiront qu'à partir de 2022/2023, dans la mesure où la voiture 2021 est d'ores et déjà en cours développement.

Gouvernance et répartition des revenus

Durant cette conférence de presse, deux aspects essentiels n'ont pas été abordés : la répartition des revenus entre les équipes, et la gouvernance du sport. Les discussions continuent en effet entre les acteurs afin d'aboutir à un compromis.

Sur le volet financier, Liberty Media souhaite instaurer une répartition des revenus plus équitable. Le propriétaire du championnat du monde reverse actuellement aux écuries environ 68 % des revenus générés par le sport l'année précédente (800 millions de dollars en 2017). Le hic, c'est que les trois top teams du plateau s'accaparent 54 % du pactole.

À partir de la saison 2021, les disparités devraient être moins flagrantes. La performance des équipes sera toujours prise en compte dans le partage du gâteau, mais peut-être dans une moindre mesure. Quant aux bonus dont bénéficient certaines formations, ils devraient au mieux être revus à la baisse, au pire conservés tels quels. "Nous voulons toujours respecter l'histoire et le palmarès de chaque équipe" ont déclaré récemment les promoteurs.

Un sport plus équitable

Pour rappel, l'ensemble des participants au championnat du monde reçoive une enveloppe fixe de 28 millions d'euros. À cela s'ajoute un montant variable qui dépend de leur place finale au championnat constructeurs de l'année précédente. Mercedes, Ferrari, Red Bull, McLaren et Williams perçoivent par ailleurs un bonus de 33,6 millions d'euros appelé Constructors Champioship Bonus (CCB), pour leurs succès passés en F1.

Les champions du monde en titre reçoivent encore 29,9 millions supplémentaires après avoir remporté le championnat des constructeurs deux années de suite, tandis que Red Bull bénéficie d'une enveloppe similaire pour avoir été la première équipe à signer les derniers Accords Concorde. La Scuderia Ferrari, quant à elle, bénéficie d'un bonus 'historique' de 5 % sur l'ensemble des revenus (59 millions d'euros pour l'année 2017), pour être la seule équipe à avoir participé à toutes les saisons depuis 1950.

Ainsi, l'an dernier, Ferrari a reçu un virement bancaire de 165,3 millions d'euros. Alors que Sauber, dernier du championnat en 2017 et ne bénéficiant d'aucun bonus, a reçu seulement 39,2 millions d'euros.

Gouvernance : simplification du processus de décision

Enfin, n'oublions pas que la réforme que s'apprête à vivre la F1 comporte aussi un volet politique. Tous les acteurs s'accordent à dire que le processus de décision actuel est obsolète. Voire peu démocratique. Liberty Media souhaite donc revoir de fond en comble la manière de gouverner la discipline reine.

Concrètement, le groupe stratégique et la Commission F1 seraient purement et simplement supprimés. Les deux entités seraient remplacées par un comité à 30 voix qui regrouperait la FIA (dix voix), Liberty Media (dix voix) et les équipes (dix voix, une chacune). L'unanimité ne serait plus requise pour adopter des changements en cours de saison. Une fois la date butoir du 30 avril dépassée, 28 voix suffiraient.

Dans la mesure où les votes sont toujours très serrés en F1, la fin du principe d'unanimité pourrait redistribuer les cartes. Reste à trancher l'épouvantail : le droit de veto Ferrari. La Scuderia tient fortement à cette arme, bien utile pour défendre ses intérêts. Mais elle devra peut-être courber l'échine pour le bien-être la discipline qui la fait vivre.