Pour faire suite au teasing de la version Iconic avec Lewis Hamilton et avant la présentation complète du jeu officiel de la F1 pour la saison 2025 qui aura lien demain, EA a présenté la jaquette / couverture de l'édition de base dite "Standard".

Et on a trois pilotes pour cette version : "Trois histoires pour définir la saison. Présentation des stars de la couverture de F1 25 Standard Edition : Oscar Piastri, Carlos Sainz et Ollie Bearman !"

Il y a 12 h

Audi élargit la gamme de ce qui aurait dû s'appeler "A4" en ajoutant deux variantes hybrides rechargeables, berline et break (Avant), avec transmission intégrale et deux niveaux de puissance : 299 et 367 chevaux. Malgré le badge "A5", il s'agit bien de la nouvelle génération d'A4, la berline familiale d'Ingolstadt, renommée suite à une tentative avortée de réorganisation de la nomenclature de la marque, qui devait initialement réserver les numéros pairs aux électriques. Cette stratégie a été abandonnée avant même d'être appliquée entièrement [oui, je suis toujours colère].

Les nouvelles A5 e-hybrid sont donc basées sur la plateforme thermique PPC (Premium Platform Combustion) et associent un 4-cylindres 2.0 TFSI de 252 ch à un moteur électrique de 143 ch. La version 367 ch accélère de 0 à 100 km/h en 5,1 s, la 299 ch en 5,9 s, les deux étant limitées à 250 km/h. Le couple atteint respectivement 500 Nm et 450 Nm.

La batterie lithium-ion haute tension atteint désormais 25,9 kWh bruts (20,7 kWh nets), avec une puissance de charge AC portée à 11 kW. L'autonomie électrique est annoncée jusqu'à 109 km selon le cycle WLTP (115 km en cycle urbain EAER City). Le freinage régénératif est renforcé (jusqu'à 88 kW récupérés) et la gestion énergétique peut être ajustée via les palettes au volant, comme sur les modèles 100 % électriques de la marque.

Deux modes sont disponibles : EV (100 % électrique) et hybride. Le conducteur peut gérer manuellement le niveau de charge à préserver grâce à un curseur numérique, ou laisser la stratégie prédictive optimiser l'utilisation de l'énergie selon la navigation, la topographie ou la circulation. Le système privilégie la conduite électrique en ville et recharge partiellement la batterie via le moteur thermique à partir de 65 km/h.

La variante 367 ch est livrée d'office avec les attributs esthétiques "sport" (pack S line, jantes 19", étriers rouges, vitres teintées, etc.). Tous les modèles disposent de série d'équipements comme la navigation, l'écran panoramique, la climatisation 3 zones, la pompe à chaleur, ou encore les sièges avant chauffants. Le coffre de la berline varie de 331 à 1175 litres, celui de l'Avant de 361 à 1306 litres. La capacité de remorquage va jusqu'à 1 900 kg.

La version 299 ch est proposée à partir de 62 150 € en France, contre 74 150 € pour la 367 ch [non, à ce tarif, ce n'est pas une S5...]. Les modèles Avant réclament 1 500 € supplémentaires. La commercialisation débutera le 27 mars 2025, pour un lancement prévu en avril.

Il y a 11 h

Aston Martin décline sa Vanquish en version découvrable. Baptisée Volante, cette variante cabriolet s'offre les mêmes armes que le coupé présenté en septembre dernier : un V12 5.2 biturbo de 835 chevaux et 1000 Nm, associé à une boîte ZF 8 rapports et un différentiel électronique. L'ensemble est capable d'atteindre les 345 km/h (214 mph) et de passer de 0 à 100 km/h en 3,4 secondes. La rigidité latérale a été soignée (+75 % par rapport à la DBS 770 Ultimate décapotable), et la prise de poids reste contenue (+95 kg).

Le toit en toile se replie en 14 secondes, même en roulant jusqu'à 50 km/h. Malgré la perte du toit, la Volante conserve les qualités dynamiques du coupé, grâce notamment aux amortisseurs Bilstein DTX et à une structure en aluminium renforcée. L'échappement en inox ou titane (option) promet un chant V12 encore plus expressif une fois décapsulée.

Les premiers exemplaires seront livrés au second semestre 2025. La production globale de la Vanquish restera limitée à moins de 1000 unités par an.

Il y a 11 h

ART : McLaren pioche dans l’aéronautique pour optimiser ses supercars

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Automobile

McLaren revendique une nouvelle avancée technologique avec l'introduction de son procédé ART (Automated Rapid Tape), une méthode de fabrication automatisée de pièces en fibre de carbone directement inspirée de l'aéronautique.

Ce procédé repose sur la dépose robotisée de bandes de composite sec, une technique largement utilisée par des industriels comme Boeing et Airbus pour la fabrication de structures primaires — fuselages, ailes ou empennages — des avions de dernière génération. L'intérêt de cette méthode, éprouvée depuis plusieurs décennies dans l'aérospatiale, réside dans la précision extrême du placement des fibres, la réduction des déchets et la possibilité d'optimiser localement la rigidité en fonction des contraintes mécaniques.

Dans ce cadre, McLaren ne fait donc pas œuvre de pionnier, mais transpose pour la première fois cette technique à la production en petite série de supercars. L'enjeu, pour une marque qui a fait de la fibre de carbone son matériau signature depuis la MP4/1 de 1981, est autant technique que symbolique. Il s'agit de prouver que l'expertise historique de McLaren en composites, forgée sur les circuits de F1 et perfectionnée avec les châssis monocoques des McLaren F1, P1 et Artura, s'inscrit dans une démarche d'innovation continue, capable d'emprunter les meilleures pratiques à des secteurs technologiquement avancés comme l'aéronautique.

L'ART fait ainsi ses débuts sur l'aileron avant actif de la McLaren W1, avec une promesse d'allègement, de rigidité accrue et de réduction des rebuts de production. Pour autant, il ne s'agit pas d'une rupture technologique : c'est une optimisation industrielle, qui reflète une volonté de rationaliser la production tout en conservant une image d'avant-garde. L'idée de McLaren n'est donc pas de réinventer la fibre de carbone, mais d'en affiner la mise en œuvre avec des outils issus d'un secteur où le moindre gramme compte autant que la résistance structurelle, un parallèle évident entre la performance aéronautique et celle recherchée dans une supercar.

Plutôt qu'une révolution, McLaren signe donc une évolution logique de son savoir-faire, tout en entretenant l'image d'un constructeur dont la fibre de carbone n'est pas qu'un matériau, mais une véritable signature technologique.