Après près de deux décennies chez Ferrari, Enrico Cardile quitte l'entreprise italienne, abandonnant ainsi son rôle de directeur technique du département châssis.

Cardile a remis sa démission. Ce département sera supervisé, avec effet immédiat et à titre provisoire, par Frédéric Vasseur.

Il y a 4 h

Après avoir cédé son siège à Isack Hadjar lors de la première séance d'essais libres vendredi à Silverstone, Perez a réalisé une bonne performance lors de la deuxième séance en terminant P3.

Cependant, samedi, il a rencontré des difficultés en qualification en sortant de piste dès la Q1, s'échouant dans les graviers avec une P19. Sa piètre position sur la grille a permis à l'équipe de changer son moteur et à le faire partir depuis la voie des stands.

En course, un pari sur les pneus intermédiaires n'a pas été payant, et le Mexicain a fini la course en 17e position.

Christian Horner a ainsi reconnu la nécessité pour Perez de marquer des points afin de soutenir l'équipe dans la course au championnat des constructeurs, surtout face à une concurrence croissante.

"[Pérez] sait qu'il est insoutenable de ne pas marquer de points – nous devons marquer des points avec cette voiture, et il le sait", a déclaré le Christian Horner après le Grand Prix de Grande-Bretagne 2024. "Il connaît son rôle et son objectif, donc personne n'est plus désireux que Checo de retrouver sa forme."

Horner a ajouté : "Nous sommes bien conscients que pour gagner le championnat des constructeurs, il faut que les deux voitures marquent des points."

Il y a 1 h

Norris revient sur son accrochage avec Verstappen en Autriche

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Lando NORRIS | McLaren
FIA

Lors de la conférence de presse pré-Grand Prix de Grande-Bretagne 2024, Lando Norris est revenu sur son accrochage avec Max Verstappen. L'accrochage lui a probablement coûté la victoire mais lui a surtout valu un abandon alors que le pilote Red Bull a pu finir cinquième.

Q : "Quand vous regardez ce qui s'est passé avec Max en Autriche, qu'avez-vous appris ?"
Lando Norris : "Je veux dire que nous avons revu les choses plusieurs fois. J'ai appris beaucoup de choses. Je pense que je connaissais beaucoup de choses que j'avais anticipées, mais c'est toujours différent. Vous vous battez contre des gens différents, vous vous battez de différentes manières au sommet, par rapport à quand vous êtes un peu plus loin, comme nous l'avons fait l'année dernière, mais en même temps, Max a une façon très différente de faire la course par rapport à beaucoup d'autres. Et c'est en partie pour cela qu'il est champion. Mais dans l'ensemble, oui, je l'ai revu et je suis impatient de recommencer ce week-end et d'essayer de faire mieux."

Q : "Vous dites que Max fait la course différemment. Que fait-il différemment ?"
LN : "J'entre dans les détails. Je pense que c'est clair. Je n'ai pas besoin d'en parler. Sa façon de courir est claire. C'est dur/coriace. C'est à la limite. Et oui, je pense que c'est ce que nous aimons. Vous savez, c'est ce que j'aime. J'ai beaucoup apprécié la bagarre que j'ai eue avec lui. Bien sûr, c'est dommage que les choses se soient terminées de la sorte. Mais à part cela, les choses sont claires d'après ce que l'on voit à la télévision. Et je pense que je suis excité à l'idée de refaire la course avec lui ce week-end."

Q : "Avez-vous parlé avec Max depuis dimanche ?"
LN : "Oui, nous nous sommes parlé."

Q : "S'est-il excusé ?"
LN : "Honnêtement, je ne pense pas qu'il ait eu besoin de s'excuser. Je pense que certaines des choses que j'ai dites dans le carré des interviews après la course étaient simplement dues au fait que j'étais frustré à ce moment-là. Beaucoup d'adrénaline, beaucoup d'émotions. Et j'ai probablement dit des choses auxquelles je ne croyais pas forcément, surtout plus tard dans la semaine. C'était difficile. C'était un incident assez pathétique qui a mis fin à nos deux courses. Ce n'était pas un coup, ni un contact évident. C'était probablement l'un des plus petits contacts que l'on puisse avoir, mais avec des conséquences terribles pour nous deux, surtout pour moi. Il n'avait pas besoin de... Je n'attends pas d'excuses de sa part. Je ne pense pas qu'il doive s'excuser. J'ai pensé que c'était, en rétrospective, une bonne course. Par moments, nous avons peut-être frôlé la limite, mais comme nous l'avons dit, nous en avons parlé et nous sommes tous les deux heureux de reprendre la course."

Ceci contraste avec ses dires, sous le coup de l'adrénaline, où il indiquait qu'il n'avait pas à parler à Verstappen et que c'était à lui de venir s'excuser. Ceci était appuyé par des propos plutôt accusateurs de la part d'Andrea Stella, directeur de l'écurie McLaren, vis-à-vis du pilotage du Néerlandais.
 Autriche 2024