Pour sa 27e participation aux 24 Heures du Mans, Toyota marque le coup avec deux livrées inédites rendant hommage à ses quatre décennies de présence à La Sarthe. En lice pour une sixième victoire, le constructeur japonais mise sur l'émotion et la symbolique pour habiller ses deux GR010 HYBRID lors de la 93e édition de la classique mancelle.
La voiture n°7, confiée à Mike Conway, Kamui Kobayashi et Nyck de Vries, arborera une livrée rouge et blanche directement inspirée de la TS020 – la fameuse GT-One – vue en 1998 et 1999. Réinterprétée sur la base de la version 2025 de la GR010 HYBRID, cette décoration rend hommage à l'un des prototypes les plus iconiques jamais engagés par Toyota. À l'époque, sa silhouette spectaculaire et sa présence dans le tout premier Gran Turismo sur PlayStation avaient marqué toute une génération. La livrée recréée reprend une teinte rouge dominée par des éclairs blancs dynamiques, dans une volonté assumée de raviver le lien entre les fans et l'histoire de l'endurance.
En parallèle, la n°8 de Sébastien Buemi, Brendon Hartley et Ryo Hirakawa s'ancrera dans le présent avec la livrée noir mat que nous connaissons bien de nos jours, construite autour du logo GR. Cette version met en avant les valeurs de la marque – vitesse, combativité, "esprit prototype" – et incarne la philosophie de Toyota GAZOO Racing : développer des voitures toujours meilleures à travers la compétition. Les deux prototypes porteront également un logo commémoratif "40 ans au Mans" apposé spécialement pour l'occasion.
Mais Toyota ne se contente pas de regarder dans le rétroviseur. À travers plusieurs animations sur place, la marque mettra aussi en avant ses projets autour de l'hydrogène, dans une perspective de course durable et neutre en carbone. Ce double regard vers le passé et l'avenir vient souligner la contribution de Toyota au Mans : 26 éditions disputées depuis 1985, 61 voitures engagées, 5 victoires, 18 podiums, 8 pole positions et 62 pilotes impliqués.
De la 85C de 1985, motorisée par un bloc dérivé de la série, aux TS050 et GR010 HYBRID victorieuses à l'ère moderne, Toyota a connu échecs douloureux, victoires éclatantes et retours déterminés. Sa campagne 2024 s'inscrit dans cette lignée, avec un objectif clair : renouer avec le succès après deux deuxièmes places consécutives.
Il y a 13 h
Pirelli a officialisé la sélection des gommes pour le Grand Prix de Monaco 2025, avec les trois composés les plus tendres de sa gamme : C4 (durs), C5 (mediums) et C6 (tendres).
Une combinaison attendue pour les rues sinueuses de la Principauté, où la faible dégradation des pneus et les vitesses très basses n'offrent guère d'opportunité stratégique naturelle.
Afin de dynamiser une course traditionnellement figée, la FIA et la FOM ont introduit cette saison une obligation inédite : deux arrêts au stand seront imposés, avec toujours l'exigence réglementaire d'utiliser au moins deux types de gommes différents.
Si la qualification reste l'un des moments les plus spectaculaires de l'année, le dimanche devrait cette fois offrir une animation plus consistante.
Ce trio de gommes tendres sera présent ce week-end à Imola et sera aussi reconduit à Montréal, où la contrainte longitudinale viendra cette fois tester leur véritable robustesse.
Il y a 12 h
Entre les deux rendez-vous dans les rues de Monaco et au parc Jean-Drapeau sur l'île Notre-Dame à Montréal, le circuit de Barcelone-Catalogne proposera un tout autre défi pour les pneus.
La sélection des gommes les plus dures – C1 (durs), C2 (mediums) et C3 (tendres) – s'impose ici comme une évidence. La combinaison d'un tracé très exigeant latéralement, avec ses longues courbes rapides, et de températures généralement élevées provoque une forte dégradation thermique.
Le retour à cette configuration, déjà vue à Sakhir et à Suzuka, traduit le besoin d'endurance plus que de réactivité. Alors que les stratégies pourraient revenir à un arrêt unique selon les circonstances de course, les équipes devront gérer avec précision la montée en température et l'usure, notamment dans le troisième secteur, toujours redoutable.
À rebours des deux événements encadrants, Barcelone remet en avant la gestion pneumatique traditionnelle.
Il y a 12 h
Comme à Monaco et Imola, le Grand Prix du Canada 2025 verra s'affronter les C4, C5 et C6 sur l'asphalte rapide de l'Île Notre-Dame.
Si la sélection des gommes les plus tendres pourrait laisser croire à une épreuve douce pour les pneus, il n'en sera rien. Les longues lignes droites de Montréal, associées à des phases de freinage intenses, imposeront aux enveloppes des sollicitations longitudinales élevées, inédites pour ces composés introduits en fin de saison 2024 précisément pour élargir les choix stratégiques sur les tracés peu sévères.
Contrairement à Monaco, ici les dépassements restent possibles et la course pourrait révéler les limites de ces gommes si la température de la piste grimpe. Les équipes devront donc faire preuve d'audace dans les stratégies, en gardant à l'esprit l'équilibre entre performance immédiate et durabilité.
Il y a 12 h
Le Grand Prix d'Émilie-Romagne marque l'ouverture de la longue tournée européenne, et il s'ouvre par une nouveauté stratégique : le composé C6 fera sa première apparition en course, avec la sélection la plus tendre possible dans la gamme 2025. Pirelli a en effet retenu les C4, C5 et C6, utilisés ici respectivement comme dur, medium et tendre. Ce choix tranche avec l'édition 2024 où la sélection s'étalait du C3 au C5.
Le nouveau C6 n'a jamais été monté sur les monoplaces 2025, même lors des essais hivernaux à Bahreïn. Spécialement homologué pour les circuits peu abrasifs, il pourrait se révéler redoutable sur un tour lancé, d'autant qu'Imola présente un asphalte moins rugueux que la moyenne. Sa viabilité en relais de course reste en revanche très incertaine.
L'expérience de l'an passé rappelle que la stratégie à un arrêt reste difficilement contournable sur ce tracé, en raison du faible niveau de dégradation et d'un pitlane très pénalisant. Les températures de piste avaient alors dépassé les 50 °C, sans pour autant générer de fortes usures.
Quinze pilotes avaient opté pour le medium au départ, et les quelques téméraires en tendre s'étaient vus contraints à deux arrêts. Avec une gamme entière décalée d'un cran vers le tendre cette année, les choix initiaux et la gestion du grainage risquent de jouer un rôle décisif, surtout en qualifications où la hiérarchie pourrait être bousculée.
L'Autodromo Enzo e Dino Ferrari reste un juge de paix redoutable. Technique, étroit, ponctué de gros vibreurs et de dénivelés naturels, il ne tolère pas l'approximation. Le tracé se parcourt dans le sens antihoraire sur 4,909 km, avec 19 virages alternant séquences rapides et gros freinages. Tamburello, Acque Minerali ou encore Rivazza imposent une voiture équilibrée et très stable à la réaccélération. Le freinage, la motricité et la capacité à encaisser les charges latérales successives feront partie des éléments clés pour préserver les pneus, surtout sur les phases de relance. En l'absence de véritable zone de dépassement hors DRS et avec une seule activation disponible, le samedi prendra une importance accrue.
Imola, où le moindre dixième en qualification fait la différence, devient ainsi un terrain d'observation privilégié pour Pirelli. Le comportement du C6 sur ce circuit pourrait conditionner son utilisation future à Monaco et Montréal – Le Grand Prix d'Émilie-Romagne marque l'ouverture de la longue tournée européenne, et il s'ouvre par une nouveauté stratégique : le composé C6 fera sa première apparition en course, avec la sélection la plus tendre possible dans la gamme 2025. Pirelli a en effet retenu les C4, C5 et C6, utilisés ici respectivement comme dur, medium et tendre. Ce choix tranche avec l'édition 2024 où le C3 était encore en lice. Le nouveau C6 n'a jamais été monté sur les monoplaces actuelles, même lors des essais hivernaux à Bahreïn. Spécialement homologué pour les circuits peu abrasifs, il pourrait se révéler redoutable sur un tour lancé, d'autant qu'Imola présente un asphalte moins rugueux que la moyenne. Sa viabilité en relais de course reste en revanche très incertaine.
L'expérience de l'an passé rappelle que la stratégie à un arrêt reste difficilement contournable sur ce tracé, en raison du faible niveau de dégradation et d'un pitlane très pénalisant. Les températures de piste avaient alors dépassé les 50 °C, sans pour autant générer de fortes usures. Quinze pilotes avaient opté pour le medium au départ, et les quelques téméraires en tendre s'étaient vus contraints à deux arrêts. Avec une gamme entière décalée d'un cran vers le tendre cette année, les choix initiaux et la gestion du grainage risquent de jouer un rôle décisif, surtout en qualifications où la hiérarchie pourrait être bousculée.
L'Autodromo Enzo e Dino Ferrari reste un juge de paix redoutable. Technique, étroit, ponctué de gros vibreurs et de dénivelés naturels, il ne tolère pas l'approximation. Le tracé se parcourt dans le sens antihoraire sur 4,909 km, avec 19 virages alternant séquences rapides et gros freinages. Tamburello, Acque Minerali ou encore Rivazza imposent une voiture équilibrée et très stable à la réaccélération. Le freinage, la motricité et la capacité à encaisser les charges latérales successives feront partie des éléments clés pour préserver les pneus, surtout sur les phases de relance. En l'absence de véritable zone de dépassement hors DRS et avec une seule activation disponible, le samedi prendra une importance accrue.
Imola, où le moindre dixième en qualification fait la différence, devient ainsi un terrain d'observation privilégié pour Pirelli. Le comportement du C6 sur ce circuit pourrait conditionner son utilisation future à Monaco et Montréal – les deux autres pistes identifiées comme peu sévères avec les pneus.
Mais pour les équipes, le vrai défi consistera à tirer le meilleur parti de cette configuration tendre sans compromettre la gestion de course sur un circuit où l'erreur se paie comptant.. Mais pour les équipes, le vrai défi consistera à tirer le meilleur parti de cette configuration tendre sans compromettre la gestion de course sur un circuit où l'erreur se paie comptant.
Il y a 5 h