À l'occasion des 24 Heures du Mans 2025, Mercedes-AMG engage trois GT3 aux couleurs d'un glorieux passé. Les livrées spéciales, dévoilées cette semaine, rendent hommage à la Sauber-Mercedes C9, victorieuse de l'épreuve en 1989 avec Jochen Mass, Manuel Reuter et Stanley Dickens.

Les trois Mercedes-AMG GT3 alignées par Iron Lynx en catégorie LMGT3 affichent un design argenté rehaussé de détails distinctifs – jaune fluo, rouge et blanc – pour différencier les autos #60, #61 et #63. Le clin d'œil à l'époque Group C se manifeste notamment dans la teinte dominante et la simplicité graphique, évoquant les flèches d'argent qui ont marqué l'histoire de la marque à l'étoile.

Cette initiative s'inscrit dans une stratégie mémorielle assumée, alors que Mercedes renoue avec Le Mans via la nouvelle catégorie GT3 introduite en Championnat du monde d'endurance (WEC). L'objectif est clair : combiner performance et héritage, en capitalisant sur un passé prestigieux pour mieux affronter les défis contemporains.

Il y a 18 h

Casque spécial pour un moment spécial : Kimi Antonelli disputera son tout premier Grand Prix à domicile ce week-end à Imola. L'Italie, Mercedes et lui, réunis dans un design qui parle sans en faire trop.

Il y a 14 h

Apple inaugure une nouvelle ère dans l'intégration automobile avec CarPlay Ultra, dévoilé ce 15 mai et déployé en priorité sur les modèles Aston Martin. La marque britannique devient ainsi le premier constructeur au monde à proposer cette évolution majeure du système CarPlay, dont les fonctionnalités ont été revues en profondeur pour interagir de façon plus poussée avec les véhicules compatibles.

CarPlay Ultra ne se limite plus à l'écran central : il s'étend désormais à l'ensemble des interfaces du conducteur, y compris l'instrumentation numérique. Compteur de vitesse, compte-tours, jauges de carburant et température, données issues des aides à la conduite ou de la pression des pneus : toutes ces informations peuvent désormais cohabiter avec des éléments issus de l'iPhone, comme la navigation, la musique ou les appels. L'affichage peut être personnalisé via différents thèmes graphiques conçus en partenariat avec les équipes d'Aston Martin, reflétant l'identité visuelle de la marque tout en laissant à l'utilisateur la possibilité de modifier couleurs et fonds d'écran.

Autre nouveauté notable : CarPlay Ultra permet aussi de contrôler certaines fonctions du véhicule. Radio, climatisation, réglages audio ou options de conduite peuvent être pilotés depuis l'interface, via l'écran tactile, les commandes physiques, ou à la voix via Siri. Des widgets spécifiques, optimisés pour les formats des différents écrans embarqués, enrichissent encore la consultation d'informations contextuelles sans quitter la route des yeux.

Ce niveau d'intégration n'est possible que sur les modèles dotés du nouveau système d'infodivertissement développé en interne par Aston Martin depuis 2023, inauguré sur la DB12. Les véhicules concernés sont les DB12 (Coupé et Volante), les nouveaux Vantage et Vanquish, ainsi que le DBX707 à partir du millésime 2025. Aux États-Unis et au Canada, CarPlay Ultra est disponible dès aujourd'hui sur les commandes neuves, et sera proposé comme mise à jour pour les véhicules déjà livrés, dans les semaines à venir. Un déploiement mondial est prévu d'ici douze mois.

Il y a 13 h

Grand Prix d'Italie 2024 : Monza se transforme avec un nouvel asphalte

 Retour aux Brefs F1

Le Grand Prix d'Italie de cette année se distingue par un changement majeur d'ordre technique : le resurfaçage complet de l'asphalte du circuit de Monza. Cette initiative fait partie d'un vaste projet de modernisation des infrastructures du circuit, visant à garantir son avenir et à améliorer les conditions de course. En plus du nouveau revêtement, certains passages souterrains ont été modifiés, notamment celui de Santa Maria delle Selve et ceux situés entre la chicane Ascari et la Parabolica. Un tout nouveau passage a également été créé pour relier l'entrée de Vedano à la Parabolica, permettant de séparer les piétons des véhicules. De plus, les systèmes de collecte et de drainage des eaux ont été entièrement rénovés.

Ces travaux, qui ont mobilisé une équipe de 240 personnes et 92 véhicules, ont été achevés début août. À ce moment-là, une équipe d'ingénieurs de Pirelli a inspecté la nouvelle surface, partageant les données recueillies avec la FIA et les équipes de Formule 1, en prévision de la dernière épreuve européenne de la saison. Comme c'est souvent le cas avec un asphalte fraîchement posé, la surface est plus lisse et d'une teinte plus sombre que la précédente. Ce dernier point pourrait entraîner une augmentation des températures de piste, surtout en cas de soleil, avec des pics potentiels dépassant les 50 °C. En théorie, cette nouvelle surface devrait offrir davantage d'adhérence, ce qui influencera les performances des pneus ainsi que leur plage de température de fonctionnement. Il est également probable que l'évolution de la piste soit très marquée au fil du week-end, à mesure que les différentes catégories de voitures accumuleront les tours.

À Monza, les voitures adoptent généralement la configuration aérodynamique la plus faible de la saison afin de réduire la traînée et d'optimiser la vitesse de pointe. La stabilité au freinage et la traction en sortie des deux chicanes sont des facteurs déterminants pour la performance des pneus, sans oublier les charges latérales dans les virages rapides comme la Parabolica, désormais nommée en hommage à Michele Alboreto, et la Curva Grande. Pour cette édition, les mêmes trois composés secs qu'en 2023 ont été choisis : le C3 pour le dur, le C4 pour le medium et le C5 pour le tendre.

Monza étant un circuit où les arrêts aux stands sont parmi les plus longs de l'année, la stratégie à un seul arrêt semble, en théorie, la plus rapide. Lors des essais libres, il sera crucial d'évaluer l'impact du nouveau revêtement sur le comportement des pneus sur une longue durée, tant en termes de performance que de dégradation. L'année dernière, la course s'était révélée très linéaire, les deux composés les plus durs étant le choix évident. 17 des 20 pilotes avaient opté pour un départ en C4, tandis que seuls Hamilton, Bottas et Magnussen avaient préféré le C3. 14 pilotes n'ont effectué qu'un seul arrêt, six en ont fait deux, bien que dans le cas de Piastri, cela était dû à la nécessité de changer l'aileron avant après une collision avec Hamilton. Les cinq autres - Gasly, Zhou, Lawson, Hulkenberg et Magnussen - ont adopté cette stratégie en raison de la dégradation excessive des pneus dès le premier relais.
 Italie 2024