Un fan des jeux d'arcade, Jugles, a conçu un kit LEGO rendant hommage à OutRun, le célèbre jeu de course de 1986.

Ce projet, qui attend le soutien des utilisateurs sur LEGO Ideas, capture l'essence même du jeu : la scène iconique du départ de la première étape, où la voiture rouge se lance dans une aventure remplie de palmiers, de routes sinueuses, et de musique synthwave. Avec 1735 pièces, ce diorama saisit à la fois la nostalgie des jeux d'arcade et le charme intemporel de OutRun.

Sorti en 1986 par Sega, OutRun n'était pas un simple jeu de course. Il proposait un gameplay non linéaire, où les joueurs pouvaient choisir leur route à chaque étape, offrant une sensation de liberté inédite pour l'époque. La bande sonore, pleine de sons synthétiques et mélodiques, a posé les bases du style "synthwave", devenu emblématique. Ce kit LEGO, conçu pour ressembler à une borne d'arcade, inclut des personnages comme les conducteurs emblématiques du jeu, un caméraman, un fan passionné, et même un chien, ajoutant une touche unique à la scène.

Avec une jouabilité intégrée permettant de déplacer légèrement la voiture grâce à un joystick, cette création ne manquera pas de raviver des souvenirs à tous les fans de OutRun. On attend donc que LEGO saisisse cette opportunité pour sortir ce kit officiel, qui fera à coup sûr le bonheur des nostalgiques comme des amateurs de dioramas détaillés.

Il y a 15 h

Grand Prix d'Italie 2024 : Monza se transforme avec un nouvel asphalte

 Retour aux Brefs F1

Le Grand Prix d'Italie de cette année se distingue par un changement majeur d'ordre technique : le resurfaçage complet de l'asphalte du circuit de Monza. Cette initiative fait partie d'un vaste projet de modernisation des infrastructures du circuit, visant à garantir son avenir et à améliorer les conditions de course. En plus du nouveau revêtement, certains passages souterrains ont été modifiés, notamment celui de Santa Maria delle Selve et ceux situés entre la chicane Ascari et la Parabolica. Un tout nouveau passage a également été créé pour relier l'entrée de Vedano à la Parabolica, permettant de séparer les piétons des véhicules. De plus, les systèmes de collecte et de drainage des eaux ont été entièrement rénovés.

Ces travaux, qui ont mobilisé une équipe de 240 personnes et 92 véhicules, ont été achevés début août. À ce moment-là, une équipe d'ingénieurs de Pirelli a inspecté la nouvelle surface, partageant les données recueillies avec la FIA et les équipes de Formule 1, en prévision de la dernière épreuve européenne de la saison. Comme c'est souvent le cas avec un asphalte fraîchement posé, la surface est plus lisse et d'une teinte plus sombre que la précédente. Ce dernier point pourrait entraîner une augmentation des températures de piste, surtout en cas de soleil, avec des pics potentiels dépassant les 50 °C. En théorie, cette nouvelle surface devrait offrir davantage d'adhérence, ce qui influencera les performances des pneus ainsi que leur plage de température de fonctionnement. Il est également probable que l'évolution de la piste soit très marquée au fil du week-end, à mesure que les différentes catégories de voitures accumuleront les tours.

À Monza, les voitures adoptent généralement la configuration aérodynamique la plus faible de la saison afin de réduire la traînée et d'optimiser la vitesse de pointe. La stabilité au freinage et la traction en sortie des deux chicanes sont des facteurs déterminants pour la performance des pneus, sans oublier les charges latérales dans les virages rapides comme la Parabolica, désormais nommée en hommage à Michele Alboreto, et la Curva Grande. Pour cette édition, les mêmes trois composés secs qu'en 2023 ont été choisis : le C3 pour le dur, le C4 pour le medium et le C5 pour le tendre.

Monza étant un circuit où les arrêts aux stands sont parmi les plus longs de l'année, la stratégie à un seul arrêt semble, en théorie, la plus rapide. Lors des essais libres, il sera crucial d'évaluer l'impact du nouveau revêtement sur le comportement des pneus sur une longue durée, tant en termes de performance que de dégradation. L'année dernière, la course s'était révélée très linéaire, les deux composés les plus durs étant le choix évident. 17 des 20 pilotes avaient opté pour un départ en C4, tandis que seuls Hamilton, Bottas et Magnussen avaient préféré le C3. 14 pilotes n'ont effectué qu'un seul arrêt, six en ont fait deux, bien que dans le cas de Piastri, cela était dû à la nécessité de changer l'aileron avant après une collision avec Hamilton. Les cinq autres - Gasly, Zhou, Lawson, Hulkenberg et Magnussen - ont adopté cette stratégie en raison de la dégradation excessive des pneus dès le premier relais.
 Italie 2024