Max Verstappen s'est exprimé sur Instagram au lendemain d'une course agitée à Barcelone, marquée par une stratégie initialement prometteuse du côté de Red Bull, puis par une fin d'épreuve tendue.

Alors qu'il tentait de limiter les dégâts après l'intervention d'une voiture de sécurité tardive, provoquée par l'abandon d'Antonelli, le Néerlandais s'est retrouvé en difficulté à cause du choix pneumatique imposé par les circonstances. Red Bull l'a rappelé au stand pour chausser un train de gommes dures neuves (utilisé du tour 55 jusqu'à l'arrivée au tour 66), faute de disposer d'alternatives viables. Le train de tendres utilisé auparavant, chaussé au tour 47, était déjà entamé dès sa première utilisation. Ce choix défensif l'a donc laissé vulnérable face à des rivaux en médiums ou tendres plus frais.

À la relance, Verstappen s'est fait dépasser par Charles Leclerc dans la ligne droite principale. Puis, au virage 1, George Russell a tenté une attaque : les deux voitures sont entrées en contact, Verstappen coupant l'échappatoire pour ressortir devant la Mercedes.

Red Bull, craignant une sanction, lui a aussitôt demandé de rendre la position. Visiblement contrarié, Verstappen a brièvement obtempéré en laissant Russell pointer le museau de sa monoplace devant la sienne… avant de reprendre aussitôt l'avantage au virage suivant, au prix d'un nouveau contact. Ce geste, jugé inutilement agressif, lui a valu une pénalité de temps qui l'a fait chuter de la cinquième à la dixième place à l'arrivée.

Ce matin, à froid, le quadruple champion du monde a livré un rare mea culpa sur les réseaux sociaux : "Nous avions une stratégie excitante et une bonne course à Barcelone, jusqu'à l'intervention de la voiture de sécurité. Notre choix de pneus pour la fin de course et certaines manœuvres après la relance ont alimenté ma frustration, menant à une action qui n'était pas la bonne et qui n'aurait pas dû se produire. Je donne toujours tout pour l'équipe et les émotions peuvent parfois être fortes. Parfois on gagne ensemble, parfois on perd ensemble. Rendez-vous à Montréal."

En reconnaissant que sa réaction était mal calibrée, Verstappen admet une part de responsabilité dans un incident symptomatique d'un contexte plus tendu qu'à l'accoutumée. Un signal révélateur alors que la pression monte dans le clan Red Bull, en cette saison 2025 dominée pour l'instant par McLaren.

Il y a 8 h

McLaren rend hommage à son historique victoire aux 24 Heures du Mans 1995 avec une série spéciale de la 750S, limitée à 50 exemplaires dans le monde. Cette édition "Le Mans" célèbre à la fois le trentième anniversaire de l'exploit du châssis F1 GTR #59 – victorieux avec JJ Lehto, Yannick Dalmas et Masanori Sekiya – et le retour de McLaren dans la catégorie reine du Mans dès 2027.

Développée par MSO, la 750S Le Mans adopte un kit aérodynamique HDK (High Downforce Kit - kit à appui aérodynamique majoré) inédit, inspiré des appendices de la F1 LM. Elle s'équipe d'un aileron actif en fibre de carbone rehaussé avec endplates intégrées, d'un splitter avant élargi, de panneaux sous-carrosserie avec lames noires brillantes et de prises d'air revues. L'appui est accru de 10 % par rapport à une 750S standard, optimisant son efficacité sur piste.

Cette 750S se distingue également par sa livrée Le Mans Grey ou McLaren Orange, ses jantes LM à cinq branches finition Stealth, son toit avec prise d'air façon scoop, ses ailes avant ajourées et ses étriers dorés F1 avec logo rouge. L'intérieur mêle Alcantara noir carbone, cuir Jet Black et surpiqûres Dove Grey ou McLaren Orange, selon la configuration. Chaque exemplaire reçoit une plaque de dédicace, des appuie-tête embossés "Le Mans" et des tapis spécifiques.

Un pack d'options en fibre de carbone apparente (prises d'air, rétroviseurs, diffuseur, lames, scoop) complète l'offre, tout comme une plaque commémorative des exploits en course, avec mention de la Triple Couronne* et de la victoire de 1995.

Sous le capot, le V8 biturbo 4.0 litres de 750 ch reste inchangé, tout comme le châssis Monocage II et la suspension Proactive Chassis Control III. Mais avec ses optimisations aérodynamiques, cette série spéciale se positionne comme la plus affûtée des 750S. Les précédentes éditions Le Mans sur base 650S et 720S étant déjà prisées, cette version anniversaire s'annonce comme un futur collector.

Il y a 8 h

Aston Martin et le groupe LEGO dévoilent une nouvelle collaboration marquante avec l'arrivée du set LEGO Technic Aston Martin Valkyrie. Ce modèle, composé de 707 pièces, vise à restituer l'audace technique et la silhouette spectaculaire de l'hypercar la plus extrême jamais conçue par la marque britannique. Il reprend les lignes caractéristiques de la Valkyrie, sa teinte Podium Green emblématique, ses portes papillon fonctionnelles, sa direction via levier supérieur, et même un moteur V12 détaillé avec pistons mobiles et différentiel opérationnel.

Conçue en partenariat avec Adrian Newey – aujourd'hui pleinement engagé au sein d'Aston Martin Aramco F1 Team – la Valkyrie incarne la frontière la plus avancée entre route et circuit. Avec une puissance de 1 140 ch, une aérodynamique radicale et un 0 à 100 km/h expédié en 2,5 secondes, elle offre une expérience proche de la Formule 1 dans une voiture homologuée pour la route.

Ce nouveau set LEGO, proposé au tarif de 59,99 €, est destiné aux passionnés d'automobile comme aux amateurs de construction dès 9 ans. Il s'inscrit également dans une collaboration plus large avec le jeu vidéo Gameloft Asphalt Legends UNITE, où les joueurs pourront piloter à la fois la Valkyrie réelle et sa version LEGO dans des courses virtuelles. Une manière originale de célébrer l'ingéniosité mécanique et l'esthétique audacieuse du modèle tout en élargissant son public.

Marek Reichman, directeur de la création chez Aston Martin, souligne que "la Valkyrie est une icône née de l'innovation aérodynamique et de l'excellence technique", tandis qu'Alexandra Dragomir, en charge du marketing LEGO Technic, évoque "une fusion entre jeu rapide et précision d'ingénierie".

La LEGO Technic Aston Martin Valkyrie (réf. 42208) est disponible depuis le 1er juin, aussi bien en boutiques qu'en jeu vidéo.

Il y a 5 h

L’arrivée de Cadillac en F1 en 2026 et son impact sur la grille

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Cadillac
FIA

L'annonce de l'arrivée d'une 11e équipe en 2026, portée par General Motors et Cadillac, suscite des réactions variées parmi les pilotes, qui soulignent principalement l'impact positif sur la F1 et les opportunités accrues pour les pilotes.

Leclerc voit cette expansion comme une chance pour les jeunes pilotes d'accéder à la Formule 1, souvent freinés par un manque de places disponibles : "Je pense également qu'il y a beaucoup de jeunes pilotes qui attendent une place en Formule 1 pour pouvoir y accéder, et cela offrira évidemment plus d'opportunités à de très talentueux jeunes pilotes qui rêvent de rejoindre la F1."

Leclerc, qui n'a jamais couru dans une grille à 22 voitures, trouve également l'idée "excitante" : "Ce sera la première fois de ma carrière que je serai sur une grille de 22 voitures en F1, et c'est excitant."

Gasly partage l'enthousiasme de Leclerc sur l'arrivée d'un 11e constructeur. Il met en avant l'impact positif sur les courses et l'action en piste, tout en soulignant que cette décision a sûrement été réfléchie pour le bien du sport : "C'est excitant. Ce sera la première fois pour moi de courir avec 22 voitures en F1. Donc oui, plus de rivaux, probablement plus d'action, plus de batailles en piste. C'est une période excitante. Et comme l'a dit Fernando, cela fait longtemps qu'on en parle. Donc je suis sûr que si cette conclusion a été prise, c'est forcément la meilleure décision pour le sport."

Alonso, plus expérimenté, met en lumière les défis auxquels Cadillac devra faire face pour s'imposer en Formule 1. Il salue toutefois le choix des personnalités impliquées, rappelant leur expertise, notamment d'anciens membres de Renault : "Ils ont quelques personnes qui étaient chez Renault à l'époque, et elles apporteront sûrement une énorme contribution à cette phase initiale du projet, avec beaucoup d'expérience en Formule 1 et dans le sport. Donc, oui, je leur souhaite bonne chance. Une nouvelle équipe, ce n'est jamais une tâche facile, mais je pense qu'ils seront bien préparés et qu'ils ont les bonnes personnes."

Pour Alonso, l'arrivée d'une nouvelle équipe est une décision complexe qui doit être bénéfique pour la F1 dans son ensemble : "C'est une décision complexe, je suppose, pour le sport en général, mais s'ils en sont arrivés à cette conclusion, c'est parce que c'est la meilleure pour tout le monde. Je soutiendrai toujours ce qui est le mieux pour la gestion de la F1."

Ces perspectives variées illustrent un accueil globalement positif de l'arrivée de Cadillac en F1. Les pilotes saluent cette expansion comme une opportunité de diversifier les batailles en piste tout en offrant de nouvelles chances à des talents émergents, bien conscients toutefois des défis liés à l'entrée d'une nouvelle équipe dans un sport aussi compétitif.