La première séance d'essais de la saison, immortalisée par Morgan Mathurin pour Pirelli, dédiée aux pneus pluie de 2026 s'est achevée dans l'après-midi du 30 janvier sur le circuit du Castellet. L'écurie McLaren était seule en piste pour ces tests menés sur deux jours, consacrés aux gommes intermédiaires et "maxi" pluie qui, en 2026, conserveront des jantes de 18 pouces mais avec une largeur et un diamètre extérieur légèrement réduits à l'avant comme à l'arrière.

Les conditions de piste ont été particulièrement exigeantes lors de la première journée, marquée par des températures extrêmement basses atteignant -2°C par endroits, rendant difficile l'accumulation de tours en matinée. Oscar Piastri, au volant de la MCL60, a cependant pu rattraper le programme l'après-midi et terminer avec un total de 120 tours, signant un chrono en 1:07.008. Le lendemain, Lando Norris a pris le relais avec 123 tours effectués et une meilleure marque en 1:07.956.

Les monoplaces ont évolué sur la variante 2A du tracé varois, longue de 3,463 km. Au total, 840 kilomètres ont été parcourus sur piste humide, la surface ayant été arrosée artificiellement pour garantir des conditions constantes et permettre des analyses précises sur les différents prototypes testés.

"Cette première séance de 2025 s'est révélée très utile," a commenté Mario Isola, directeur de Pirelli Motorsport. "Les essais sur piste mouillée sont toujours un défi, car il est difficile d'obtenir des conditions parfaitement reproductibles. Mais sur ces deux journées, nous avons collecté de nombreuses données qui seront cruciales pour définir les pneus intermédiaires et pluie extrême de 2026."

Le développement se poursuit rapidement pour Pirelli, avec deux nouvelles séances programmées en Espagne dans les semaines à venir. Les 4 et 5 février, Ferrari et McLaren seront en piste à Barcelone pour tester les gommes slicks, avant qu'Alpine, McLaren et Mercedes ne prennent le relais les 12 et 13 février à Jerez de la Frontera.

Il y a 23 h

Zhou Guanyu fait son retour à Maranello en tant que pilote de réserve de la Scuderia Ferrari HP aux côtés d'Antonio Giovinazzi, reconduit dans ce rôle. Pour le pilote chinois, il s'agit d'un retour aux sources puisqu'il a fait partie de la Ferrari Driver Academy entre 2015 et 2018, avant de poursuivre sa carrière en monoplace.

Premier pilote chinois à avoir couru en Formule 1, Zhou a disputé 68 Grands Prix avec Alfa Romeo puis Sauber entre 2022 et 2024, inscrivant 16 points et signant à deux reprises le meilleur tour en course. L'an dernier, il faisait équipe avec Valtteri Bottas, qui est désormais pilote de réserve chez Mercedes. Rappelons que Zhou et Bottas ont été remplacés par Bortoleto et Hülkenberg.

Né à Shanghai le 30 mai 1999, Zhou a rejoint la Ferrari Driver Academy en 2015 à l'issue de sa carrière en karting. Durant ses années maranelliennes, il a évolué en Formule 4 puis en Formule 3 avant de quitter la structure fin 2018 pour poursuivre son parcours en Formule 2, où il a décroché cinq victoires et vingt podiums en trois saisons avant d'accéder à la F1.

Antonio Giovinazzi, pour sa part, poursuit son engagement avec Ferrari, qu'il représente en tant que pilote de réserve depuis 2017. En parallèle, l'Italien continuera de défendre les couleurs de la marque en Championnat du Monde d'Endurance, où il pilotera la Ferrari 499P n°51 avec laquelle il a remporté les 24 Heures du Mans en 2023.

Il y a 8 h

L'écurie de F1 Aston Martin dévoilera sa monoplace 2025, l'AMR25, le dimanche 23 février à travers une présentation digitale diffusée sur ses réseaux sociaux.

L'AMR25 effectuera ses premiers tours de piste dès le lundi 24 février sur le circuit international de Bahreïn, lors d'une journée promotionnelle où Lance Stroll et Fernando Alonso se relaieront au volant.

La livrée de la voiture sera quant à elle révélée le mardi 18 février lors de l'événement F1 75 Live. À cette occasion, Andy Cowell (CEO & Team Principal), ainsi que les pilotes Fernando Alonso et Lance Stroll, seront à disposition des médias.

Il y a 4 h

La marque française poursuit son engagement en endurance avec deux A424 en Hypercar et mise sur la continuité ainsi que l'expérience pour sa deuxième campagne dans la catégorie reine.

Sur la numéro 35, Paul-Loup Chatin, Charles Milesi et Ferdinand Habsburg, déjà associés en 2024, reconduisent leur collaboration après une première année prometteuse.

La 36 évolue avec l'arrivée de Jules Gounon, promu après son rôle de réserviste, et Frédéric Makowiecki, dont l'expérience sera un atout majeur aux côtés de Mick Schumacher. Matthieu Vaxiviere conserve son poste de pilote de réserve.

Sous la direction de Bruno Famin, Alpine Endurance Team affrontera huit constructeurs engagés en Hypercar sur un calendrier de huit courses, dont les 24 Heures du Mans, épreuve phare de la saison.

Il y a 4 h

Assetto Corsa EVO poursuit son développement avec la sortie de la mise à jour 0.1.5, qui marque un tournant majeur pour les fonctionnalités en ligne du jeu. Cette version rétablit des éléments clés comme le système de progression, la personnalisation des véhicules, l'Académie de pilotage et les événements spéciaux.

En plus du retour de ces fonctionnalités essentielles, plusieurs améliorations ont été apportées. Côté gameplay, le serveur backend est désormais pleinement opérationnel pour la gestion de l'économie du jeu, des concessions et de la personnalisation des véhicules. Les pénalités en cas de départ anticipé ont également été ajustées.

Le son a reçu des modifications notables, avec un tout nouveau set audio pour la Honda S2000 et un ajustement du déclenchement du limiteur de régime. Sur le plan de l'interface, diverses corrections et optimisations ont été appliquées, notamment l'ajout d'un écran de chargement en fin de session si les données ne peuvent être récupérées, une mise à jour des caméras TV et des paramètres de vue par défaut, ainsi que l'ajout de classements pour les événements spéciaux.

En ce qui concerne le rendu graphique, des corrections ont été apportées aux matériaux et affichages des tableaux de bord sur les cartes graphiques AMD, et l'effet de projection d'eau en VR a été mis à jour. Côté physique, des ajustements ont été réalisés sur l'autoblip et l'embrayage automatique de plusieurs véhicules, tandis que les collisions des cônes de l'Académie de pilotage ont été désactivées.

Enfin, plusieurs circuits ont bénéficié d'améliorations, avec des corrections de collisions sur Imola, Suzuka et Laguna Seca, ainsi qu'un ajustement de la sortie des stands sur la version West de Suzuka.

La mise à jour 0.1.5 est disponible dès maintenant sur Steam. Les joueurs en accès anticipé peuvent dès à présent en profiter et faire part de leurs retours à Kunos Simulazioni et 505 Games pour les prochaines évolutions du titre.

Il y a 3 h

Un tournant réglementaire majeur en 2026 pour la Formule 1 à anticiper

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Red Bull
FIA

2026 représente un tournant réglementaire majeur pour la Formule 1, avec des changements considérés comme les plus importants depuis des décennies. Les directeurs d'équipe, Christian Horner et Andrea Stella, ont évoqué les défis liés à l'équilibre entre le développement des voitures pour 2025 et la préparation nécessaire pour cette transition réglementaire. L'objectif est de rester compétitif tout en anticipant ces évolutions cruciales.

Horner (Red Bull) : "Oui, c'est un vrai défi, car nous faisons face au plus grand changement réglementaire depuis probablement 50 ou 60 ans dans l'histoire de ce sport. Dans ce contexte, nous détestons finir troisièmes au championnat, mais le temps supplémentaire en soufflerie qui en découle est, disons, le seul avantage dans une année où il y a un changement réglementaire aussi dramatique. C'est un exercice d'équilibre constant. Et si vous êtes engagés dans une bataille serrée, inévitablement, votre développement se prolonge dans la saison, ce qui est particulièrement difficile. Nous l'avons vu entre 2021 et 2022, lorsqu'il y a eu un changement conceptuel majeur des règlements. Bien sûr, plus vous commencez tôt, plus l'avantage est grand. Mais s'il y a un championnat serré qui se joue jusqu'à la fin, cela rend l'équilibre encore plus difficile pour les équipes dans leur répartition des ressources."

Stella (McLaren) : "Tout d'abord, je dirais que je suis d'accord avec vous. Cette saison, je pense, a montré un niveau de compétitivité qui est probablement sans précédent, avec quatre équipes capables de gagner des courses et potentiellement de se battre pour les championnats. Les standards sont actuellement très élevés en Formule 1. Et pour rester compétitif, il faut investir beaucoup dans le développement, dans la performance, ce qui pose ensuite le défi de savoir où précisément concentrer ces investissements. Je pense que les équipes, aujourd'hui, ont la capacité de mener deux projets simultanément. Donc, personnellement, je ne pense pas que nous laissions trop de performance de côté en raison d'un choix sur la focalisation du développement. À un certain moment, potentiellement l'année prochaine, au début, je m'attends à ce que nous devions prendre une décision, qui dépendra peut-être des opportunités réalistes de gagner des courses et de se battre pour le championnat."