Le premier Grand Prix d'Oliver Bearman en tant que pilote titulaire n'a pas été de tout repos. Remplaçant de dernière minute chez Ferrari à Djeddah, il a cette fois pu aborder le week-end de Melbourne avec une préparation complète, mais cela ne l'a pas empêché de connaître des difficultés. Entre erreurs en qualifications et une course marquée par des conditions extrêmes, l'Anglais retient avant tout les enseignements de cette expérience.
"Oui, c'était un week-end difficile, c'est certain. Je ne me suis pas facilité la tâche avec les erreurs, des erreurs un peu bêtes que j'ai faites tout au long du week-end. Mais je suis content d'avoir terminé la course – peut-être pas aussi compétitif que nous l'aurions voulu, mais nous avons recueilli beaucoup de données."
Les 57 tours bouclés en course lui ont permis d'accumuler de l'expérience précieuse, d'autant plus dans des conditions météorologiques chaotiques. Comme pour Gabriel Bortoleto, Bearman a dû composer avec un asphalte tantôt sec, tantôt détrempé, le tout sur un circuit piégeux où la moindre erreur se paye cash.
"Il y a eu tellement d'abandons ce jour-là, les conditions étaient super difficiles, avec la piste qui séchait par endroits et toutes les lignes blanches… c'était un vrai champ de mines. Donc, c'était avant tout une question de survie, une approche totalement différente du reste du week-end."
Le Grand Prix de Chine représente un nouveau défi pour lui, notamment parce qu'il s'agit d'un circuit qu'il n'a jamais parcouru en conditions réelles. Son objectif principal sera donc de monter en puissance rapidement, d'autant plus que le format Sprint réduit considérablement le temps de roulage avant les qualifications.
"Oui, un week-end Sprint, un circuit nouveau pour moi… ce sera intéressant. La piste a l'air géniale d'après le simulateur et les vidéos embarquées que j'ai vues, donc j'ai vraiment hâte de rouler ici. Il faudra surtout que je sois rapidement dans le rythme et prêt dès les qualifications Sprint."
Sur le plan purement compétitif, Haas a été en difficulté à Melbourne, avec une performance en deçà des attentes en course. Bearman reste confiant sur les progrès que l'écurie peut faire et espère que Shanghai offrira de meilleures opportunités.
"Oui, je pense que la première course a été une petite surprise pour nous tous dans l'équipe, en voyant à quel point nous étions peu compétitifs. Nous avons maintenant quelques pistes sur les raisons de cette contre-performance, en particulier en course. Nous étions un peu hors de la fenêtre de performance idéale, donc nous avons quelques idées à tester en arrivant à Shanghai."
Enfin, Bearman assure qu'il a tourné la page sur ses erreurs de Melbourne et qu'il est concentré sur l'avenir. Pour lui, l'essentiel est d'apprendre de chaque expérience et d'aborder chaque course avec un état d'esprit positif.
"C'est assez facile de passer à autre chose. Ce n'étaient que de petites erreurs avec de grosses conséquences, ce qui est une caractéristique de ce circuit – c'est l'un des plus piégeux du calendrier. Maintenant, je suis juste excité à l'idée de découvrir une nouvelle piste."
Après un week-end difficile en Australie, Oliver Bearman aborde la Chine avec un état d'esprit conquérant. Il sait qu'il lui faudra progresser vite sur un circuit inédit pour lui, mais le format Sprint pourrait justement lui permettre de capitaliser sur son habitude des week-ends courts en formules de promotion.
Chine 2025