Le manquement de Williams à fournir les vidéos des caméras avant et arrière dans le délai imparti concerne précisément les systèmes de surveillance mis en place pour vérifier la conformité avec l'article 3.2.2 (interdiction d'éléments mobiles ou déformables influant sur l'aérodynamique) et l'article 3.15.16, qui encadre l'utilisation de moyens d'enregistrement pour surveiller les éléments aérodynamiques.
Or, ce que la FIA a récemment fait évoluer — notamment avec l'article 3.15.17 — s'inscrit dans cette même logique : renforcer la détection des ailerons arrière trop flexibles, suite à ce qui a été observé en Australie. L'usage des caméras embarquées (notamment les vues avant et arrière en FP1) est un outil essentiel pour cette surveillance en conditions réelles, en complément des tests statiques.
Le fait que Williams n'ait pas fourni ces fichiers vidéo dans le délai requis pourrait donc entraver ce processus de vérification, surtout dans un contexte où la FIA renforce activement ses contrôles sur les ailerons arrière dès ce Grand Prix de Chine.
On peut logiquement supposer que la FIA est particulièrement attentive en ce moment à toute donnée vidéo susceptible de prouver une non-conformité dynamique. Et donc, la non-transmission des vidéos peut être perçue comme un obstacle à ces contrôles renforcés.
Chine 2025