Grand Prix d'Abou Dabi 2025 : résultats de FP3

George Russell a pris l'avantage sur Lando Norris dans les toutes dernières minutes de la troisième séance d'essais libres à Abou Dabi, signant un 1:23.334 en pneus tendres. Le pilote Mercedes devance Norris de seulement 0.004 s et Max…
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Il y a 13 h
Gasly : casque spécial Grand Prix d'Abou Dabi 2025

Petit casque spécial sombre "Binance" pour Gasly à Abou Dabi.
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Il y a 13 h
Verstappen savoure sa pole et vise gros pour la finale à Abou Dabi

Max Verstappen avait la satisfaction du travail parfaitement exécuté après la Q3. Auteur d'un 1:22.207 imparable, le quadruple champion du monde s'offre la pole position de la finale d'Abou Dabi et place Red Bull dans les meilleures…
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Il y a 10 h
Hamilton effondré après sa P16 aux qualifs à Abou Dabi

La qualification de Lewis Hamilton à Abou Dabi a tourné au naufrage. Seizième quelques heures seulement après son crash en FP3, le pilote Ferrari est apparu désemparé devant les caméras, oscillant entre incompréhension et colère contenue.…
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Il y a 10 h
Russell promet une course normale malgré l’enjeu du titre

Quatrième sur la grille à Abou Dabi, George Russell se retrouve à une position charnière : juste derrière les trois candidats au titre, mais déterminé à ne pas laisser l'ampleur de l'enjeu influencer sa manière de courir. Face aux caméras…
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Il y a 10 h
Norris déçu de manquer la pole mais pleinement tourné vers la victoire

Lando Norris s'est présenté devant les médias avec un mélange de déception et de détermination. Deuxième à 0.201 s de Verstappen, le pilote McLaren estimait avoir tiré le meilleur de sa monoplace en Q3, sans toutefois réussir à aller…
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Il y a 10 h
Piastri satisfait de sa qualif et prêt pour un dimanche décisif

Troisième sur la grille à Abou Dabi, Oscar Piastri s'est montré serein et mesuré après une séance de qualifications où il a progressivement construit son rythme. Le pilote McLaren signe un 1:22.437 qui le place dans le trio des prétendants…
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Il y a 10 h

GP d'Arabie Saoudite 2025 : les analyses de Pirelli avant la course

 Retour aux Brefs F1

La cinquième manche du championnat 2025 clôt le tout premier triple header de la saison, avec un rendez-vous en Arabie Saoudite qui se dispute pour la première fois en avril. Ce décalage de calendrier pourrait accentuer l'impact des conditions estivales sur le comportement des gommes, avec des températures, un vent et une humidité plus élevés que lors des éditions précédentes.

Pour cette édition, Pirelli modifie sa stratégie en choisissant un cran plus tendre que les années passées : les C3, C4 et C5 sont ainsi désignés respectivement comme dur/hard, médium et tendre/soft. Ce choix s'inscrit dans la volonté conjointe du manufacturier, de la FIA et des écuries d'ouvrir la porte à davantage de stratégies, dans l'espoir de rendre les courses moins prévisibles. Jusqu'à présent, le Grand Prix d'Arabie Saoudite s'est toujours résumé à un arrêt unique, même lorsque la voiture de sécurité redistribuait brièvement les cartes. En 2024, seul Bottas avait tenté deux arrêts ; tous les autres avaient opté pour un relais initial en médium (C3) suivi d'un passage en dur (C2). Seuls Bearman (Ferrari) et Bottas (Sauber) avaient osé débuter en tendre (C4), tandis que Norris, Hamilton et Zhou avaient prolongé leur relais en médium avant de conclure sur la gomme tendre, prouvant qu'elle pouvait aussi tenir la distance.

Long de 6,174 km, le circuit de la corniche de Djeddah est le deuxième plus long du calendrier après Spa et l'un des plus rapides, avec environ 80 % du tour passé à pleine charge. Paradoxalement, malgré ses trois zones DRS, les opportunités de dépassement restent limitées à cause de l'absence de freinages appuyés. Le tracé urbain, sinueux et rapide, totalise un record de 27 virages (16 à gauche, 11 à droite), majoritairement pris à vitesse moyenne ou élevée, ce qui engendre des charges latérales significatives, bien qu'inférieures à celles de Suzuka ou Barcelone.

L'asphalte, peu abrasif et moyennement rugueux, souffre initialement d'un manque d'adhérence puisque le circuit est rarement utilisé en dehors de la F1. Le phénomène de graining est donc courant lors des premières séances, avant que l'évolution naturelle de la piste, soutenue par les séries annexes, ne stabilise les performances. Reste à voir si le choix de gommes plus tendres accentuera ce phénomène ou permettra, au contraire, une gestion plus souple sur un circuit historiquement peu exigeant sur le plan thermique.

Avec cette cinquième apparition au calendrier depuis ses débuts en 2021, l'Arabie Saoudite s'impose comme l'un des piliers récents du Moyen-Orient en F1, rejoignant Bahreïn (21 GP), Abou Dhabi (16) et le Qatar (3). La région totalise désormais 44 Grands Prix, sur les 1100 disputés dans l'histoire du championnat, répartis dans 35 pays différents. Un chiffre en constante évolution, à l'image d'un championnat de plus en plus globalisé (comprendre : de moins en moins en Europe).
 Arabie Saoudite 2025