GPDA : les pilotes veulent plus qu’une écoute de façade

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La question des relations entre les pilotes et la FIA, ravivée par les récentes polémiques autour des sanctions et de la communication, a donné lieu à des échanges francs en conférence de presse. George Russell, très actif dans son rôle au sein du GPDA, a exprimé une forme d'agacement face aux annonces de bonne volonté restées sans suite concrète : Sur le principe, oui. Mais évidemment, on veut voir ces choses mises en œuvre, pas juste entendre qu'‘on y réfléchit'. [...] Ces mots ne veulent rien dire tant que le changement n'est pas appliqué."

Il a également déploré que les pilotes soient réduits à des lettres ouvertes faute de dialogue structuré avec les instances : "C'est… Je trouve que nous vivons une période sans précédent depuis 18 mois avec tous les changements. [...] On est ici pour courir, pour offrir le meilleur spectacle possible aux fans, avec les voitures les plus rapides et les plus sûres [...] et pourtant on passe notre temps à parler d'amendes, de punitions et de jurons."

Lewis Hamilton a confirmé cette frustration sur le manque de place des pilotes dans les processus décisionnels : "En fin de compte, nous n'avons pas de pouvoir à la table des décisions, et ça doit changer, selon moi."
Il a défendu l'idée d'un renforcement du poids des pilotes, non pas pour gouverner le sport, mais pour contribuer aux décisions avec un point de vue unique : ""Nous ne cherchons pas à tout contrôler – on veut juste collaborer davantage et être entendus. [...] C'est important d'avoir le point de vue des pilotes, et c'est tout ce qu'on essaie d'apporter."

À la question de savoir si le post Instagram du président Ben Sulayem annonçant une "réflexion en cours" sur ces sujets faisait suite à une vraie discussion, Russell a répondu sèchement : ""Collectivement, on n'a pas eu d'échange supplémentaire depuis la lettre ouverte. Donc est-ce que ça, c'est la réponse ? Je ne suis pas sûr."

Hamilton a confirmé l'unité des pilotes : "Je pense qu'en fin de compte, le GPDA est très uni. [...] On travaille pour… pour pouvoir, à terme, collaborer plus étroitement avec la FIA."

Le ton était clair : les pilotes veulent passer de la consultation de façade à une vraie collaboration, structurée, durable et respectueuse de leur expérience de terrain.La question des relations entre les pilotes et la FIA, ravivée par les récentes polémiques autour des sanctions et de la communication, a donné lieu à des échanges francs en conférence de presse. George Russell, très actif dans son rôle au sein du GPDA, a exprimé une forme d'agacement face aux annonces de bonne volonté restées sans suite concrète : "Conceptually, yes. But obviously we want to see these things put into action rather than saying 'we're considering things'. [...] Those words don't mean anything until the change has been made."
("Sur le principe, oui. Mais évidemment, on veut voir ces choses mises en œuvre, pas juste entendre qu'‘on y réfléchit'. [...] Ces mots ne veulent rien dire tant que le changement n'est pas appliqué.")

Il a également déploré que les pilotes soient réduits à des lettres ouvertes faute de dialogue structuré avec les instances : "It's… I feel it's like unprecedented times we've been in over the last 18 months with what's been changed and what's happening. [...] We're here to go racing, we're here to create the best show for the fans, to have the fastest cars, the safest cars [...] and yet we talk about fines and punishments and swearing."
("C'est… Je trouve que nous vivons une période sans précédent depuis 18 mois avec tous les changements. [...] On est ici pour courir, pour offrir le meilleur spectacle possible aux fans, avec les voitures les plus rapides et les plus sûres [...] et pourtant on passe notre temps à parler d'amendes, de punitions et de jurons.")

Lewis Hamilton a confirmé cette frustration sur le manque de place des pilotes dans les processus décisionnels : "Ultimately, we don't hold a power seat at the table, and that needs to change, in my opinion."
("En fin de compte, nous n'avons pas de pouvoir à la table des décisions, et ça doit changer, selon moi.")
Il a défendu l'idée d'un renforcement du poids des pilotes, non pas pour gouverner le sport, mais pour contribuer aux décisions avec un point de vue unique : "We don't want to control things – we just want to collaborate more and have our voices heard. [...] It's good to have the point of view from the driver's perspective, and that's all we try to give."
("Nous ne cherchons pas à tout contrôler – on veut juste collaborer davantage et être entendus. [...] C'est important d'avoir le point de vue des pilotes, et c'est tout ce qu'on essaie d'apporter.")

À la question de savoir si le post Instagram du président Ben Sulayem annonçant une "réflexion en cours" sur ces sujets faisait suite à une vraie discussion, Russell a répondu sèchement : "Collectively we've not spoken any further since the open letter that was sent out. So whether that is the response – I'm not too sure."
("Collectivement, on n'a pas eu d'échange supplémentaire depuis la lettre ouverte. Donc est-ce que ça, c'est la réponse ? Je ne suis pas sûr.")

Hamilton a confirmé l'unité des pilotes : "I think ultimately the GPDA is very unified. [...] We are working to… ultimately we want to be able to work closely with the FIA."
("Je pense qu'en fin de compte, le GPDA est très uni. [...] On travaille pour… pour pouvoir, à terme, collaborer plus étroitement avec la FIA.")

Le ton était clair : les pilotes veulent passer de la consultation de façade à une vraie collaboration, structurée, durable et respectueuse de leur expérience de terrain.