Russell fustige la manœuvre de Verstappen au Grand Prix d'Espagne 2025

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George RUSSELL | Mercedes

George Russell s'est montré mesuré mais lucide après son accrochage avec Max Verstappen en fin de Grand Prix d'Espagne. Au micro de Sky Sports F1, le pilote Mercedes n'a pas caché sa stupeur face à la manœuvre du Néerlandais dans la ligne droite principale.

"J'ai été aussi surpris que vous. Ce genre de manœuvre, je l'ai déjà vu dans des jeux de simulateur ou en karting… mais jamais en F1."

Avant d'ajouter : "Au final, je termine quatrième et lui dixième. Je ne sais pas trop ce qui lui est passé par la tête. Sur le moment, ça m'a paru délibéré, donc oui, j'ai été surpris."

Quant à savoir si Verstappen méritait un drapeau noir pour cette action, Russell a préféré rester diplomate : "Ce n'est pas à moi d'en juger. Là, je ne vais pas m'étendre là-dessus, car on a déjà nos propres problèmes à régler. On essaie de faire progresser notre voiture. La Safety Car a tout chamboulé en fin de course. C'est aux commissaires de décider si c'était intentionnel ou non."

Il a néanmoins tenu à souligner l'impact que ce type d'incident pouvait avoir, venant d'un quadruple champion du monde : "Max est un pilote incroyable, énormément de gens l'admirent. C'est juste dommage de voir ce genre de choses se reproduire. Ça semble totalement inutile et ça ne lui apporte jamais rien de bon."

Plus tard, Russell est revenu sur l'ensemble du week-end et les contradictions du pilotage de Verstappen : "Je suis trop impliqué pour donner un avis au nom des pilotes. C'est comme à Austin l'an dernier : certains des plus beaux dépassements jamais vus, et puis on va à Mexico, et là il se tire une balle dans le pied."

"À Imola encore récemment, il fait l'un des plus beaux gestes de tous les temps… puis il se passe ça. Et ça lui coûte, à lui et à son équipe, énormément de points. Avec Charles, on était à l'agonie sur les deux derniers tours. Il aurait peut-être pu revenir se battre pour le podium. Donc non, je ne vais pas perdre le sommeil pour ça."

"Nous, on a nos propres problèmes. Et c'est de rendre cette voiture plus rapide."
 Espagne 2025