Le retour de Liam Lawson en F1 à Suzuka marque un moment décisif dans sa jeune carrière. Alors que le contexte autour de son remplacement chez Red Bull a été brutal, Laurent Mekies insiste sur sa résilience et son professionnalisme exemplaire depuis cette annonce.

"Liam est dans un bon état d'esprit. Il garde le moral. Je ne vais pas vous dire qu'il était content de la nouvelle la semaine dernière, car c'était évidemment difficile à encaisser, mais honnêtement, dès le lendemain il était avec nous à Faenza pour le moulage du baquet. Le jour d'après, il était déjà de retour dans le simulateur, et nous voici au Japon. C'est positif. Il sait qu'il a un rôle important à jouer dans notre lutte au milieu de grille. Il a quelque chose à prouver. Nous sommes tous bien conscients que son talent est là, et il s'agit maintenant de retrouver les bonnes conditions pour l'exprimer à nouveau."

Cette déclaration résume parfaitement la dynamique que VCARB espère insuffler à Lawson. L'équipe le soutient pleinement, tout en reconnaissant que les deux piges chez Red Bull ne lui ont pas permis de briller. Un constat que Mekies assume sans détour :

"Je pense que nous avons tous été surpris. Bien sûr, personne ne s'attendait à ce qu'il se retrouve en fond de grille pour ces deux courses. Les circonstances étaient très particulières, mais dire que nous avions anticipé cela serait mentir. Cela étant dit, nous sommes convaincus que son talent n'a pas disparu, et nous reprenons cette aventure là où nous l'avions laissée l'an dernier."

En somme, Racing Bulls considère que Lawson n'a pas eu un contexte représentatif pour défendre ses chances chez Red Bull. L'écurie compte désormais sur lui pour retrouver le niveau qui avait convaincu tout le paddock en 2023. Suzuka, avec son exigence technique et son aura particulière, représente une opportunité parfaite pour poser les bases de ce nouveau chapitre.

Il y a 23 h

La trajectoire de Yuki Tsunoda prend une nouvelle ampleur en 2025. À Suzuka, sur ses terres, Laurent Mekies n'a pas hésité à affirmer que le Japonais est prêt pour Red Bull. Une déclaration forte, qui reflète l'impression laissée par Tsunoda depuis le début de saison, mais surtout l'énorme progression opérée depuis un an.

"Oui, bien sûr qu'il est prêt. Comme vous l'avez dit, cette question est revenue souvent ici par le passé, et nous avons toujours répété que Yuki avait franchi un cap incroyable l'an dernier par rapport à ses saisons précédentes. On sentait vraiment que s'il faisait un nouveau pas en 2025, on parlerait d'un niveau très élevé — et c'est exactement ce qu'il a accompli. Donc tout le mérite lui revient. Il a aussi encaissé une mauvaise nouvelle en fin de saison dernière. Il est reparti au Japon, puis il est revenu avec un excellent état d'esprit. Dès qu'il nous a rejoints à Faenza et à Milton Keynes en janvier, il a travaillé extrêmement dur. L'énergie était là, l'attention aux moindres détails aussi. Et dès qu'il a pris le volant à Bahreïn, il nous a immédiatement montré qu'il avait franchi un nouveau cap."

Cette transformation de Tsunoda dépasse le seul registre de la performance brute. Mekies évoque une progression "à 360°" [ironique parce que ça fait un tour complet, passons], reflet d'un travail complet sur lui-même, tant sur le plan mental que technique :

"Vous savez, on pense souvent que les pilotes progressent surtout en maturité — dans le calme, dans l'analyse — mais dans le cas de Yuki, on l'a vu progresser à 360°. Il est plus calme, plus mature, son feedback technique s'est énormément amélioré. C'est vraiment une progression incroyable sur les 12 derniers mois, et cela se traduit en performance. Résultat : sa vitesse naturelle est bien plus élevée dès qu'il monte dans la voiture. Quand on combine tout ça, on transforme un jeune pilote en leader d'équipe, et c'est vraiment le rôle qu'il a pris chez nous dès le début de saison."

Ce leadership s'est déjà manifesté à plusieurs reprises en piste. Mekies cite deux exemples concrets où Tsunoda a su conjuguer vitesse, contrôle et sang-froid :

"Prenez Melbourne — il a mis la voiture en P5 sur le sec, je pense que c'est sa meilleure qualification en carrière. Prenez la course Sprint en Chine — il a terminé P6 en subissant une énorme pression de la part de voitures plus rapides derrière lui, sans faire la moindre erreur."

L'image d'un Tsunoda brouillon, impulsif ou fébrile semble bel et bien appartenir au passé. Son GP national, avec en ligne de mire un baquet Red Bull, pourrait marquer l'un des tournants de sa carrière.

Il y a 23 h

Malgré une monoplace compétitive, Visa Cash App Racing Bulls peine à concrétiser. Laurent Mekies ne cache pas que l'équipe a laissé filer de précieux points depuis le début de saison, notamment à cause d'erreurs stratégiques à Melbourne et à Shanghai. Un constat sans détour, assumé publiquement.

"Nous avons bien accepté d'avoir commis deux erreurs critiques en deux courses. C'est dur, mais nous avons appris à la dure. Et oui, cela nous a forcés à revoir notre processus, notre chaîne de décision dans ce type de situations. Bien sûr, on fait une analyse approfondie et on s'assure qu'un plan d'action en découle. Nous avons apporté des changements à notre processus pour ces courses. Cela ne veut pas dire que nous progresserons d'un coup sur tous les aspects, mais clairement, avec la compétitivité actuelle de la voiture et le niveau de concurrence, nous mettons un gros accent sur ces domaines."

VCARB se retrouve dans une situation paradoxale : capable de briller en qualifications — comme à Melbourne et Shanghai — mais encore en difficulté pour transformer ces positions en résultats le dimanche. Le peloton est très dense derrière le quatuor de tête, ce qui rend le moindre faux pas très coûteux.

"La voiture était rapide à Melbourne et en Chine, ce qui est un bon signe. Mais en même temps, le peloton est très compact derrière les quatre premières équipes. Entre la 5e et la 10e place du championnat constructeurs, c'est extrêmement serré. Donc nous pensons que nous serons à nouveau dans cette bataille ce week-end. Est-ce que nous aurons de quoi mener ce groupe, comme nous l'avons fait en qualifications à Melbourne et Shanghai ? C'est encore trop tôt pour le dire. On avance étape par étape. Il faut se battre pour regagner cette position dans le peloton à chaque week-end. On verra jusqu'où cela nous mène. Pour l'instant, on a du mal à convertir cette performance en points, donc on essaie surtout de passer un week-end propre."

La priorité est donc double : corriger les erreurs internes et continuer à maximiser le potentiel d'une voiture qui, sur un tour, fait déjà partie des meilleures du milieu de grille. Reste à voir si Suzuka, exigeant et révélateur, permettra enfin de concrétiser.

Il y a 23 h

Depuis le départ de Lewis Hamilton, George Russell s'impose naturellement comme le point d'ancrage de l'équipe Mercedes. Une transition que l'écurie semble vivre avec sérénité, tant son nouveau leader s'est rapidement adapté à ses nouvelles responsabilités.

"Au sein de l'équipe, il est très calme. Il paraît très sûr de lui. Il a fait du très bon travail sur les deux premières courses, c'est très encourageant. Il semble vraiment détendu dans son rôle actuel dans l'équipe, et il fait son travail : marquer des points, se qualifier aussi bien que possible. La première ligne en Chine était très encourageante. Il nous pousse à progresser et s'investit beaucoup lui-même."

Ce positionnement de Russell comme homme fort de Mercedes va de pair avec l'arrivée de Kimi Antonelli. Andrew Shovlin souligne l'évolution naturelle de son pilote, désormais le plus expérimenté du duo, et moteur de l'intégration du jeune Italien.

"Il est inévitable que les choses évoluent quand on a un pilote expérimenté comme George et un rookie comme Kimi. Les deux travaillent ensemble, et George essaie de lui transmettre son expérience. Je dirais que George a vraiment endossé ce rôle — celui de pilote le plus expérimenté de l'équipe. On a toujours su qu'il était rapide, mais dans son approche, il apporte cette année une confiance et un calme qui fonctionnent très bien pour nous."

Le travail d'équipe se ressent même dans la manière dont les informations sont partagées en piste, comme lors du Grand Prix d'Australie à Melbourne, où Mercedes s'est appuyée sur les retours en direct de Russell pour ajuster la stratégie d'Antonelli.

"Regardez la course à Melbourne — George communiquait très bien avec nous sur la météo et ses sensations dans la voiture. On a utilisé beaucoup de ces informations pour calquer la stratégie sur celle de Kimi, car pour lui, tout cela était nouveau."

Cette montée en puissance de Russell s'inscrit dans une dynamique collective plus sereine chez Mercedes. Le pilote britannique incarne désormais cette stabilité retrouvée, tout en maintenant un haut niveau de performance. Une position stratégique qu'il semble assumer avec maturité.

Il y a 23 h

Plongé dans le grand bain sans transition, Kimi Antonelli a déjà laissé entrevoir des qualités rares pour un pilote aussi jeune. Andrew Shovlin ne cache pas son admiration pour la manière dont le rookie italien a géré ses premières apparitions, malgré un contexte peu favorable.

"Dès la première fois qu'on l'a mis dans une F1, on voyait qu'il allait devenir un bon pilote de F1, et on avait de grandes attentes. Si vous regardez ce qu'il a fait dans cette course pluvieuse à Melbourne, c'était assez exceptionnel pour quelqu'un qui disputait son premier Grand Prix."

Antonelli a certes connu des embûches : dégâts en qualifications à Melbourne, contact au premier tour en Chine. Mais à chaque fois, l'Italien est resté concentré, méthodique, et surtout capable d'apprendre rapidement. C'est dans ces moments que la préparation en amont, via les tests TPC (Testing Previous Cars), a payé.

"Même si on a fait beaucoup de kilomètres avec lui lors des tests TPC, il n'évoluait pas avec d'autres voitures, donc c'est sa première vraie occasion d'être confronté à des situations de course. […] Mais de ce qu'on a vu, c'est très impressionnant et rassurant : il ne peut que progresser à partir de là."

Cette marge de progression est parfaitement cernée par Mercedes. Shovlin souligne que la principale différence entre Antonelli et Russell tient à l'expérience, notamment sur des circuits comme Suzuka, où Kimi doit structurer son approche avec précaution.

"George connaît très bien ce circuit. […] Kimi y va délibérément étape par étape, car il sait que le pire pour son week-end serait de perdre une séance ou d'abîmer la voiture, ce qui le ferait reculer."

Accompagné par l'ingénieur Peter Bonnington, Antonelli construit donc son apprentissage en dosant prise de risque et accumulation de données. Si la comparaison directe avec Russell est encore prématurée, l'essentiel est là : le potentiel est énorme, et les fondations sont solides.

Il y a 23 h

Après deux années compliquées, l'écurie Mercedes semble avoir retrouvé une certaine stabilité technique avec la W16. Andrew Shovlin souligne un hiver de travail efficace, marqué par une approche plus rigoureuse et une meilleure corrélation entre la soufflerie, le simulateur et la piste.

"Ça a été beaucoup plus calme que les dernières années, principalement parce que la voiture est ce que nous voulions qu'elle soit. Elle n'a pas les défauts qu'on avait les deux années précédentes, et ça vient d'un bon travail réalisé pendant l'hiver. Un bon travail déjà amorcé l'an dernier pour comprendre nos problèmes."

Shovlin insiste sur la différence de fond : Mercedes ne cherche plus à "rattraper" une base erronée, mais à faire progresser une monoplace saine. Cela rend le travail plus clair, plus structuré.

"Il n'y a pas eu de surprises pendant les essais hivernaux. Et à mesure qu'on avance dans ces premières courses, c'est encourageant de voir exactement ce à quoi on s'attendait."

Cette clarté repose notamment sur une amélioration du travail de simulation, domaine que l'écurie reconnaît avoir mal exploité dans le passé. Shovlin reprend même les propos de George Russell, qui avait évoqué une tendance à corriger un problème tout en en créant un autre.

"C'est exactement comme il le décrit : on se focalisait un peu trop sur un problème, et on en introduisait un autre sans le vouloir."

Cette dynamique a été corrigée par une gestion plus rigoureuse de l'impact des évolutions. Chaque solution apportée est désormais suivie avec attention dans son interaction avec le reste du package.

"Avec ces règlements, il est très difficile de produire une voiture bien équilibrée sur différents circuits et à différentes vitesses de virage — et maîtriser cela tout au long du développement, c'est la clé."

Mercedes n'a pas encore comblé l'écart avec McLaren, mais le sentiment d'être enfin sur la bonne voie domine. Shovlin ne parle plus de remaniement de concept, mais de développement classique. Et dans cette phase, l'écurie a montré par le passé qu'elle savait se montrer redoutable.

Il y a 23 h

Après un week-end compliqué à Melbourne, Ollie Bearman a su réagir avec calme et méthode pour redresser la barre dès Shanghai. Ayao Komatsu, patron de l'écurie Haas, n'a jamais douté de son potentiel, et souligne la solidité mentale du jeune Britannique.

"Très impressionné. Mais c'est ce que nous savions déjà. Nous savions qu'il en était capable. Melbourne nous a un peu surpris, mais nous croyions en son potentiel."

La réponse de Bearman a été immédiate. Dès les premiers échanges en Chine, l'objectif était clair : faire chaque tour, progresser run après run, sans faute ni précipitation. Une stratégie qui a porté ses fruits.

"On lui a dit, en gros : "Tu as le talent, tu as tout ce qu'il faut pour performer, il te suffit juste de faire tous les tours qu'on a prévus ce week-end." Et c'est exactement ce qu'il a fait."

Komatsu insiste sur la progression linéaire du pilote tout au long du week-end, avec une implication sérieuse, une écoute permanente et une exécution propre. Haas sait qu'elle tient là un pilote capable de beaucoup plus.

"Il a avancé étape par étape, a appris à chaque run, et sa performance le dimanche a été incroyable. C'est le Ollie qu'on connaît. Comme Kimi, il a encore beaucoup de potentiel à développer, donc c'est un réel plaisir de travailler avec lui."

À seulement 19 ans, Bearman impressionne déjà par sa maturité et son intelligence de course. Des qualités rares à cet âge, qui, si elles se confirment, pourraient bien l'installer rapidement comme un des rookies les plus prometteurs du plateau.

Il y a 23 h

Dans un contexte technique encore fluctuant, Esteban Ocon apporte à Haas ce que l'écurie recherchait : une base solide, un engagement total, et une expérience précieuse. Ayao Komatsu, directeur de l'écurie américaine, insiste autant sur la fiabilité sportive du Français que sur sa mentalité de travail.

"Vraiment, encore une fois, c'est sa rigueur au travail. On sait qu'il est rapide. C'est un élément éprouvé. Il termine les courses, il a marqué beaucoup de points, mais il est encore très jeune et très déterminé à réussir davantage en Formule 1."

Le Français s'est immédiatement intégré au groupe technique et joue un rôle actif dans la résolution des problèmes rencontrés, notamment à Melbourne. Pour Komatsu, Ocon est un pilote capable de tirer tout le monde vers le haut, sans se ménager.

"Surtout lorsqu'on a un problème de voiture comme à Melbourne, avoir un pilote comme lui pleinement intégré à l'équipe, qui pousse les ingénieurs — peu importe le temps qu'il doit passer avec eux — il est vraiment motivé à progresser avec eux. Ça fait une énorme différence pour l'équipe."

Ce profil, mêlant fiabilité, combativité et sens du collectif, correspond à l'ADN que Komatsu veut instaurer à long terme chez Haas. Dans cette phase de reconstruction technique, l'apport d'Ocon dépasse le simple cadre du pilotage : il incarne une méthode. Une qualité précieuse pour une structure qui veut se stabiliser, puis progresser.

Il y a 23 h

Si les pilotes donnent satisfaction, la VF-25, elle, continue de faire des siennes. Ayao Komatsu reconnaît sans détour que Haas fait face à une instabilité technique persistante. La voiture se comporte différemment d'un circuit à l'autre, et certaines faiblesses, mal identifiées au départ, se sont révélées plus sérieuses en Australie.

"L'an dernier, on pensait avoir mis en place un bon processus et de bons indicateurs pour éviter ce genre de problème. Mais cette année, ça nous est retombé dessus. On ne l'a pas vu à Bahreïn, simplement à cause du type de virages. […] Dès les premiers roulages à Melbourne, c'est devenu évident."

L'avantage, souligne Komatsu, est que l'équipe ne s'est pas défilée. Le diagnostic a été posé, accepté, et un plan d'action a été lancé. Une mise à jour a été apportée à Suzuka, notamment au niveau du fond plat, mais ses effets restent incertains.

"On voulait donc amener quelque chose ici. Oui, c'était un gros problème. Et ça l'est encore. Je ne dirais pas qu'on l'a résolu. Ce matin en EL1, on n'a pas vu le problème, mais ça ne veut pas dire qu'il est réglé."

L'écurie continue d'explorer plusieurs configurations. Le fond plat testé à Suzuka ne livre pas encore de réponses claires : certains secteurs sont meilleurs, d'autres restent problématiques, et le gain est difficile à quantifier.

"On a fait rouler différentes versions du fond plat sur les voitures, et si les résultats étaient parfaitement concluants, on aurait aligné les deux voitures avec la même spécification pour EL2. Mais honnêtement, ce n'est pas le cas."

Komatsu résume la situation avec lucidité : en Formule 1, résoudre un problème en fait souvent émerger un autre. Haas est encore dans une phase où chaque solution soulève une nouvelle inconnue. Mais l'ambiance de travail, selon lui, s'est nettement améliorée cet hiver grâce à une meilleure préparation et une dynamique collective plus saine.

"L'essentiel, c'est de travailler ensemble en équipe et de se soutenir dans les moments difficiles. J'ai le sentiment qu'on y arrive. Donc oui, je suis très satisfait."

Dans ce contexte, la saison 2025 s'annonce encore longue pour Haas. Mais l'écurie a peut-être retrouvé l'esprit de cohésion qui lui avait tant manqué par le passé. Reste maintenant à corriger la base technique.

Il y a 23 h

Si toute l'attention médiatique s'est portée sur la permutation Tsunoda-Lawson, Laurent Mekies tient à rappeler la qualité des débuts d'Isack Hadjar. Peu médiatisé, le Français a pourtant impressionné par son adaptation express et sa vitesse brute.

"Pour être juste envers Isack, il n'avait eu qu'un jour de test sur le sec dans une F1 avant de faire les essais à Bahreïn. Et un jour et demi plus tard, il était à Melbourne. Si on prend cela en compte et qu'on regarde ce qu'il a fait là-bas — il n'était qu'à un demi-dixième de la Q3 — je pense que c'était un début remarquable."

Ce premier Grand Prix avait pourtant tourné court, avec une panne lors du tour de formation. Mais Hadjar n'a pas perdu pied. À Shanghai, il a relevé la tête avec une septième place en qualifications sur un circuit qu'il ne connaissait pas.

"Ensuite, il a reçu une douche froide avec ce qui s'est passé lors du tour de formation, mais il a rebondi immédiatement, est allé en Chine — un circuit où il n'avait jamais piloté — et a placé la voiture en P7 en qualifications. Cela en dit long sur le niveau de ces jeunes pilotes."

Mekies insiste sur la solidité mentale d'Hadjar, qui avance dans l'ombre de Tsunoda et Lawson, mais n'en affiche pas moins un très haut niveau de performance.

"Isack fait un travail remarquable, mais il reste dans l'ombre en ce moment, car toute l'attention est tournée vers Yuki [Tsunoda] et Liam [Lawson]. Mais la vérité, c'est que la vitesse pure est indéniablement là, et nous avons hâte d'engager ce chemin de développement avec lui."

Débuts discrets, mais solides : Hadjar répond déjà aux attentes internes. Reste à savoir si les prochaines courses lui permettront d'exister davantage dans la lumière.

Il y a 23 h

Un an après une campagne très remarquée autour d'une GR Corolla dorée — mise en scène jusque dans les mains d'Akio Toyoda dans une vidéo devenue virale — McDonald's Japon, Takara Tomy et Toyota GAZOO Racing poursuivent leur collaboration avec une nouvelle série de miniatures Tomica intégrées aux Happy Set. En 2025, c'est la GR Supra en livrée Safety Car qui prend le relais côté Toyota.

Cette série spéciale sera proposée en deux vagues : du 11 au 24 avril, les enfants pourront tomber sur une Nissan GT-R de police, une ambulance Toyota HiMedic, un Isuzu Elf de signalisation ou encore un transporteur de mosasaure. La seconde phase, du 25 avril au 8 mai, alignera un hélicoptère BK117 D-2, un camion de pompiers Morita MVF, une chargeuse Hitachi ZW220 et la fameuse GR Supra jaune, déjà visible dans les visuels de la campagne. Comme d'habitude, un jouet mystère complète chaque série, avant un réassort général à partir du 9 mai.

Cette nouvelle édition s'inscrit dans la continuité d'un partenariat initié il y a plus de dix ans entre McDonald's et Takara Tomy autour de l'univers Tomica. En 2024, l'opération avait pris une ampleur particulière avec une mise en scène en réel : GR Corolla et GR86 dorées, drift orchestré par Rovanperä et Ken Gushi, 1 000 drones pour illustrer le jeu d'un enfant… Un mélange bien calibré entre marketing et fan service.

L'édition 2025 ne se limite pas aux menus enfants : un événement spécial est également annoncé pendant la Golden Week, réservé à 90 familles sélectionnées sur inscription. Les candidatures sont ouvertes depuis ce 4 avril.

Il y a 22 h

Jeudi en conférence de presse, Yuki Tsunoda avait confié que les sessions en simulateur l'avaient rassuré sur la prise en main de la Red Bull RB21. Il ne s'attendait pas à des réactions trop imprévisibles.

"Évidemment, au simulateur, ce n'est jamais totalement fidèle au comportement réel de la voiture, mais au moins elle ne m'a pas paru incroyablement difficile à piloter. Je comprends ce que les pilotes disaient à propos de l'instabilité ou du manque de confiance au volant."

"J'ai essayé plusieurs réglages que je voulais tester pour améliorer les choses, et ces deux journées m'ont paru assez productives. Je sais dans quelle direction je veux aller, et ça me semble être une bonne base en termes de performance globale."

Mais ce vendredi à Suzuka, après ses premiers tours au volant de la vraie RB21, Tsunoda a admis que le ressenti en piste avait été plus difficile à appréhender que prévu.

"La voiture se comporte un peu différemment de ce que j'ai ressenti au simulateur, un peu plus que ce à quoi je m'attendais. Le ressenti est un peu exagéré dans la vraie voiture."

Malgré cela, le Japonais a salué la confiance qu'il commence à développer avec la monoplace, même si la journée a été globalement perturbée par les drapeaux rouges. "Globalement, ça va, et je suis content d'avoir de la confiance dans la voiture."

"Les EL1 étaient meilleurs que les EL2, j'y ai appris beaucoup plus. On n'a pas pu signer de chrono en EL2 à cause du nombre d'interruptions dans la séance, on pourrait presque dire que c'était un vrai chaos pour tout le monde."

Tsunoda conclut en soulignant qu'il reste encore beaucoup à analyser. "Il nous reste encore du travail, on a pas mal de choses à explorer dans les données d'ici demain."

De son côté, Max Verstappen n'a pas trouvé la journée plus facile, mais note le bon départ de son nouveau coéquipier malgré le contexte difficile. "Je pense que Yuki a vraiment bien commencé aujourd'hui, même si les EL1 et EL2 ont été très chaotiques pour tout le monde."

Le Néerlandais a lui-même peiné à tirer des enseignements clairs de la journée. "On essayait différentes choses sur la voiture et beaucoup d'éléments ne fonctionnaient pas comme on l'aurait voulu. C'est assez difficile de poser un tour ici : il faut beaucoup de confiance et d'engagement, et pour l'instant, je pense qu'il me reste un peu de travail à faire."

Il y a 22 h

Pirelli, via Adam Cooper, a annoncé qu'après ses 46 tours sur gomme dure (C2), les pneus de Pierre Gasly avaient perdu... 2,5 kg par rapport aux neufs !!!

Ceci expliquant la disqualification pour insuffisance pondérale à la fin du Grand Prix de Chine.

Il y a 19 h

Zenvo Automotive lève le voile sur son nouveau moteur Mjølner, un V12 6,6 litres quadruple turbo hybride développant jusqu'à 1 850 ch, destiné à animer l'hypercar Aurora.

Ce bloc thermique atteint déjà 1250 ch à lui seul, et sera assemblé à la main par MAHLE Powertrain au Royaume-Uni.

Capable de grimper jusqu'à 9800 tr/min, il repose sur une nouvelle architecture modulaire et intègre le système MAHLE Jet Ignition, assurant une compatibilité avec les normes d'émissions actuelles et futures.

Pensé pour un usage routier sans compromis, il marque une étape majeure dans le développement de la Zenvo Aurora.

Il y a 16 h

Lando Norris a signé la meilleure performance de cette dernière séance d'essais libres au Grand Prix du Japon, bouclant un tour en 1:27.965 et devançant de justesse Oscar Piastri (1:27.991). Les McLaren confirment leur rythme solide, tandis que George Russell (1:28.077) place sa Mercedes au troisième rang, à un peu plus d'un dixième de Norris. Le tout s'est déroulé dans une séance une nouvelle fois marquée par un drapeau rouge dû à un feu en bord de piste, interrompant provisoirement les préparatifs des équipes avant les qualifications.

Jack Doohan, qui avait lourdement accidenté son Alpine lors de la FP2, a pu reprendre la piste après une rapide reconstruction de sa monoplace. Il a terminé en 1:29.767 (P14), devançant de justesse Fernando Alonso (1:29.772). Carlos Sainz (1:28.846) est parti hors piste à travers la pelouse alors qu'il s'habitue encore à sa Williams, tandis que Max Verstappen (1:28.497) et Oscar Piastri feront l'objet d'une enquête pour ne pas avoir suivi correctement les consignes du directeur de course.

Derrière Norris, Piastri et Russell, Charles Leclerc (1:28.414) et Lewis Hamilton (1:28.524) inscrivent les Ferrari en quatrième et sixième positions, séparées par Verstappen (1:28.497). Alex Albon (1:28.554) poursuit sa progression chez Williams, devant Pierre Gasly (1:28.603), alors que Yuki Tsunoda (1:28.785) et Isack Hadjar (1:28.786) complètent le top 10, quasi ex-aequo. Sainz (P11) précède Liam Lawson (1:29.104), Kimi Antonelli (1:29.126), Doohan et Alonso, puis le groupe Haas/Kick Sauber, où Ollie Bearman (1:30.084) et Gabriel Bortoleto (1:30.134) s'en sortent mieux qu'Esteban Ocon (1:30.183) et Lance Stroll (1:30.267). Nico Hülkenberg (1:30.621) ferme la marche avec la deuxième Sauber.

Il y a 1 h

La Mercedes de George Russell a droit à une nouvelle unité de stockage d'énergie mais aussi une centrale de contrôle électronique.

Jack Doohan a, quant à lui, droit à un nouvel échappement pour son Alpine.

Il y a 1 h

 Pedro Chaves

 

Pedro Chaves

 Informations personnelles

N/C
27/02/1965
60 ans

 Palmarès

0 GP
13 non-participations
0 titre
de champion du monde de F1
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