Grille de départ définitive du Sprint chinois de 2024.

Il y a 12 h

Victoire de Verstappen au premier Sprint de la saison 2024, à Shangaï. Il a devancé Lewis Hamilton et Checo Pérez.

Il y a 10 h

Max Verstappen au terme du Sprint chinois, qu'il a gagné : "Les premiers tours étaient mouvementés ! Le vent change beaucoup ce qui rend la conduite difficile. [Les problèmes de batterie] n'ont concerné que les premiers tours, une fois résolus, tout allait bien."

Il y a 10 h

Lewis Hamilton qui a terminé deuxième du Sprint à Shangaï : "C'est le meilleur résultat que j'ai obtenu depuis longtemps, donc je suis vraiment heureux et reconnaissant. Nous ne pouvions pas rivaliser avec les Red Bulls, la course était difficile mais j'ai beaucoup appris sur la voiture pendant ce court relais, donc je suis excité pour la course de demain."

Qu'espère-t-il des qualifications pour le Grand Prix ? "Nous ne sommes toujours pas aussi rapides sur un seul tour - je ne pense pas que nous lutterons pour la première ligne."

Il y a 10 h

Réaction de Pérez en sortant du cockpit alors qu'il a sauvé une belle troisième place dans ce Sprint chinois : "C'était vraiment difficile de passer devant Carlos [Sainz] et Fernando [Alonso], nous avions tous une forte dégradation en nous suivant et je devais défendre ma position contre Charles [Leclerc] dans le virage 14, mais j'ai réussi à m'en sortir."

Il y a 10 h

Pénalité pour Alonso, mais comme il a abandonné…

Il y a 8 h

Classement final du Sprint chinois et point sur les championnats.

Il y a 8 h

Christian Horner, le directeur de l'équipe Red Bull, au micro de Sky Sports F1 après les qualifs chinoises : "C'était vraiment un bon samedi pour nous. Obtenir la victoire dans la course Sprint ce matin et ensuite décrocher la pole position avec Checo [Pérez]} en première ligne également. En Q1, la piste évoluait rapidement et nous avons eu un peu de chance de nous assurer que nous étions dans le coup [avec Pérez]. Checo fait un excellent travail. Il est entré dans cette saison avec un nouvel état d'esprit. Il est détendu, il pilote bien et sa confiance augmente. Il ne se concentre pas sur son coéquipier et c'est une approche différente."

Il y a 6 h

Max Verstappen, après avoir décroché la pole position pour le Grand Prix de Chine : "Après la course Sprint, cela nous a donné quelques idées supplémentaires pour la voiture et je pense que la voiture a encore mieux fonctionné en qualifications. Je suis vraiment très satisfait de la manière dont se sont déroulées toutes les qualifications. La voiture était vraiment agréable à piloter et aussi en Q3, ce dernier tour était plutôt satisfaisant. Je suis également très heureux de piloter ici par temps sec. Les conditions étaient assez bonnes, donc c'était très amusant."

Il y a 6 h

Sergio Pérez, après s'être qualifié en deuxième position pour le Grand Prix de Chine, juste derrière son coéquipier : "C'était très intense. J'ai failli être éliminé en Q1. J'ai eu un problème de trafic avec une des Williams, j'ai dû interrompre mon tour, revenir en pneus chauds déjà utilisés et je l'ai [la Q1] juste passé en P15. C'était vraiment un début de qualifications très chaotique. La Q2 était un peu plus simple. J'ai vraiment pu évaluer l'équilibre et nous avons fait de bons progrès tout au long de la session. Malheureusement, ce n'était pas suffisant pour battre Max, mais dans l'ensemble, c'est un excellent résultat pour l'équipe car la piste a beaucoup changé. Nous avons également beaucoup modifié la voiture pour nous adapter aux conditions, donc espérons que cela portera ses fruits demain. Tout reste à jouer pour demain. Nous pouvons nous battre à partir de là et nous aurons certainement un bon rythme. Nous avons montré aujourd'hui que nous avons un bon rythme sur la longue distance, donc j'ai hâte à demain."

Il y a 6 h

Fernando Alonso, après s'être qualifié "meilleur des autres", en troisième position pour le Grand Prix de Chine : "Dans le premier secteur, j'ai eu un moment difficile dans les virages un et deux, et j'ai presque perdu la voiture. Ensuite, je me suis dit 'OK, je continue ou j'abandonne le tour' car j'avais perdu deux dixièmes dans deux virages. Nous n'avons pas abandonné et avons continué à pousser tout au long du tour et avons réalisé un bon temps. La voiture s'est améliorée depuis la course Sprint. Nous avons fait quelques changements de réglages, voyons si nous pouvons les convertir en points. Je suis extrêmement heureux et fier de l'équipe. Nous ne renonçons pas et nous ne sommes pas encore là où nous voulons être, mais nous continuons à pousser."

Il y a 6 h

Lando Norris, s'adressant à Nico Rosberg pour Sky Sports F1, après s'être qualifié en quatrième position pour le Grand Prix de Chine : "Je suis très content. C'était serré avec Fernando [Alonso]. Je ne pouvais pas demander beaucoup plus. La Red Bull est clairement dans une autre ligue ce week-end, tant en qualifications qu'en rythme de course. C'était quand même une bonne journée. Aurais-je aimé être devant Fernando ? Oui. Y a-t-il deux centièmes dans la voiture ? Oui. C'est comme ça et c'est une bonne position pour la course. Nous tirons beaucoup de la voiture. C'est juste la dégradation des pneus, le soin thermique des pneus n'est pas au niveau où nous devons être."

Rappelons que McLaren n'attendait pas à de belles performances sur ce circuit et que la monoplace britannique ne s'en sort pas trop mal.

Il y a 6 h

Aston Martin a porté réclamation par rapport à Sainz en qualifs en invoquant l'article 39.6 du règlement sportif : "Tout pilote dont la voiture s'arrête sur la piste pendant la séance de qualification ou la séance de qualification sprint ne sera pas autorisé à participer davantage à cette séance."

Mise à jour : contestation rejetée.

Il y a 3 h

Le Grand Prix de Chine 2024 a été le théâtre d'une controverse suite à une protestation de l'équipe Aston Martin Aramco F1 concernant une prétendue violation de l'Article 39.6 des Règlements Sportifs de Formule 1. L'équipe a contesté la décision de la Direction de Course de permettre à la voiture numéro 55, pilotée par Carlos Sainz (Scuderia Ferrari), de continuer à participer à la session de qualification après s'être arrêtée sur la piste, ce qui a entraîné un drapeau rouge. L'équipe Aston Martin soutenait que selon l'article, une voiture qui s'arrête sur la piste ne devrait pas être autorisée à reprendre part à la session.

La Direction de Course a maintenu que tant que la voiture peut redémarrer sans assistance extérieure dans un délai raisonnable, elle peut continuer, une pratique apparemment acceptée lors des sessions précédentes malgré le libellé clair de la règle. Après une audience, les commissaires ont rejeté la protestation d'Aston Martin, invoquant une pratique constante dans le sport qui permettait une telle reprise après un arrêt.

Il y a 47 minutes

Classement définitif des qualifs du #ChineseGP et grille de départ provisoire pour la course de demain !

Il y a 41 minutes

Cinq fois où la F1 a été scandaleuse

09/09/2019

Cinq fois où la F1 a été scandaleuse - Crédit photo : Charles Coates / Getty Images
Crédit photo : Charles Coates / Getty Images 

Samedi 7 septembre 2019, les qualifications du Grand Prix d’Italie se sont terminées dans l’incompréhension la plus totale. L’occasion de revenir sur cinq événements qui ont fait honte à la F1.

Les qualifications du Grand Prix d'Italie 2019

Après Spa, samedi 7 septembre se déroulaient les qualifications du Grand Prix d'Italie, à Monza. Avec un des tracés les plus rapides du monde, la vitesse se devait d'être au rendez-vous. Pourtant, à moins de deux minutes de la fin du compte à rebours, la piste s'est transformée en plein périphérique durant l'heure de pointe.

Ne voulant s'élancer en première position afin de bénéficier de l'aspiration, les neuf pilotes sur la piste – Räikkönen ayant écrasé son Alfa Romeo dans la Parabolica – ont ralenti dans les premiers virages attendant qu'un pilote se jette à l'eau. Une situation semblable à celle du vendredi 6 septembre où 17 pilotes de F3 ont été pénalisés pour cette manœuvre.

Nico Hülkenberg, parti premier de la voie des stands, emprunte l'échappatoire pour (espérer) bénéficier de l'aspiration de Carlos Sainz Jr et de Lance Stroll. Manque de chance, l'Allemand manque sa manœuvre, ralentit et provoque un bouchon. L'image du troupeau des V6 au ralenti fait le tour des télévisions. Les responsables ont été convoqués par la FIA, sans être pénalisés. Une vraie Commedia des ratés.

Le Grand Prix des États-Unis de 2005

Niveau farce, celle-ci est une masterclass. Sur vingt F1 engagées, seulement six prendront le départ du Grand Prix des États-Unis 2005. La raison ? Tout part de l'accident de Ralf Schumacher, le vendredi.

Le frère du sept fois champion du monde a terminé sa course dans le mur situé avant la ligne droite des stands, tout comme son coéquipier et troisième pilote de l'écurie Toyota de l'époque, Ricardo Zonta. Ceci suite aux pneus Michelin n'ayant pu encaisser à haute vitesse le virage incliné à 9 degrés.

Pour que la course se passe sans entrave, Michelin pense à utiliser d'autres pneus en course. Problème : les écuries doivent utiliser les mêmes pneus en course qu'aux essais.

La FIA menace de sanctions les écuries tentées par cette solution. Ce qui n'empêchera pas le manufacturier français d'envoyer des nouveaux pneus à Indianapolis. Sans succès.

Dernier recours : on pense à installer une chicane pour réduire la vitesse. Sur les dix équipes, neuf votent pour sa mise en place. La seule qui dit non est la Scuderia Ferrari, qui par ailleurs, était classée à ce moment-là cinquième au classement des constructeurs.

Au final, quatorze voitures rentrent définitivement aux stands après le tour de formation. Seules les voitures équipées de pneus Bridgestone (Ferrari, Minardi et Jordan) prennent la piste. À savoir que les pneus japonais étaient plus adaptés à ce tracé, la marque développant les pneus Firestone pour l'Indycar depuis 1996.

Le public américain est bafoué et le spectateur sur son écran TV médusé. Ferrari gagne cette course sans saveur, dans laquelle Tiago Monteiro devient le premier portugais à gravir un podium de F1, qui fut d'ailleurs le 19e et dernier de l'histoire de l'écurie Jordan.

Le Grand Prix d'Autriche 2002

"Let Michael pass for the championship". Avant d'entendre "Valtteri, it's James", la réplique culte de la F1 était celle déclarée à la radio de Rubens Barrichello, par Jean Todt, directeur de la Scuderia en ce temps-là.

Le Brésilien dominait le Grand Prix d'Autriche 2002, bien aidé par une voiture de sécurité mal gérée par Williams-BMW, dans un championnat, déjà promis, à Michael Schumacher.

Dans la dernière ligne droite du dernier tour, Barrichello lève le pied et laisse passer le baron rouge pour sa 58e victoire en Grand Prix. Sur le podium, Schumacher laisse sa place sur la plus haute marche à Barrichello. La FIA infligera 1 000 $ d'amende à Ferrari pour non-respect du protocole. Le journal Auto-Hebdo titrera sa Une sur l'évènement avec, en légende, "La honte". Mérité ?

Le Grand Prix de Singapour 2008
Cet épisode a conduit ni plus ni moins qu'au bannissement de Flavio Briatore du monde de la Formule 1.

Le premier Grand Prix de nuit, disputé à Singapour, promettait d'être mémorable. Il a été le théâtre de la première victoire de Fernando Alonso durant la saison, mais est aussi le lieu du "crashgate".

Au quatorzième tour de la course, Nelson Piquet Jr. est accidenté, provoquant l'intervention de la voiture de sécurité, favorable à Alonso. Rien d'anormal… jusqu'à un an plus tard.

Viré de Renault en 2009, après le Grand Prix de Hongrie (et remplacé par Romain Grosjean pour l'anecdote) Nelson Piquet Jr. révèle la planification de l'accident à la télévision brésilienne Rede Globo. Si Alonso a été blanchi dans ces accusations quelque temps après, même si Felipe Massa a émis des doutes, les regards se tournent vers Flavio Briatore et Pat Symonds, directeur technique de l'écurie française.

À la FIA, Nelson Piquet Jr. détaille la planification du crash mais aussi les conditions dans lesquelles il travaillait. Il évoquait également dans ce rapport "un état d'esprit instable" à cause de son traitement dans l'écurie :

Renault attaquera son ancien pilote pour diffamation, avant de retirer leurs accusations et d'admettre la préméditation de leur acte en décembre 2010. Cette affaire provoquera d'abord le bannissement à vie (réduit à cinq ans après appel) de la F1 pour Flavio Briatore et de cinq ans pour Pat Symonds.

L'écurie Renault perdra aussi, suite à cet incident, deux de ses sponsors, dont son principal, ING.

Le Grand Prix de Bakou 2017
Émaillé par de multiples incidents dont trois voitures de sécurité, le Grand Prix va prendre une tournure encore plus polémique, suite à un incident entre Lewis Hamilton et Sebastian Vettel.

Le 19e tour se déroule sous voiture de sécurité. Le pilote Mercedes devance la Ferrari et freine. Vettel ne peut éviter la collision et endommage son aileron.

Énervé par la manœuvre, l'Allemand se porte à hauteur d'Hamilton, donne un coup de volant et heurte la Mercedes. Un acte qui serait réprimandé par les développeurs de la série des jeux F1 (Codemasters) par un avertissement.

Dans la réalité, il est pénalisé d'un stop-and-go dans un premier temps et passera la ligne d'arrivée en quatrième position… devant Hamilton.

Le lundi suivant la course, Vettel a rendez-vous à Paris avec la FIA, accompagné de Maurizio Arrivabene. "Dans le feu de l'action, j'ai surréagi" dira le quatre fois champion du monde. Sans blague ?

Et le reste ?

Il ne s'agit là que d'une sélection. Il y eut aussi la Lola T97/30, les deux livrées de la BAR PR01 de 1999, la pénalité infligée à Vettel au Canada en 2019, la bataille FISA-FOCA de 1982…

Auteur Thomas WOLOCH 𝕏 

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